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ÉducationTranscription
00:00 [Musique]
00:07 Bonjour les bamars, bonjour les dames, nous allons faire un trajet qui va être très court et très long.
00:12 Bonjour Amélie-Paul, on est au Québec, paf!
00:14 Absolument! Bonjour, merci de votre invitation, je suis honorée.
00:18 Voilà, on me présente Manu, évidemment. J'ai un problème, Amélie-Paul ou Paul-Amélie?
00:22 Parce que ma tante, elle sait plus finalement.
00:24 Euh, Amélie-Paul et c'est définitivement Paul, parce que plusieurs m'appellent Paul.
00:29 Au départ que chanteuse, hein?
00:30 Oui.
00:31 Voilà, et puis tu ne peux plus chanter.
00:33 Là, je recommence maintenant tranquillement, mais effectivement, j'ai été banni, ben je suis banni des radios, ça c'est certain.
00:41 Il n'y a personne qui va me donner de visibilité dans les médias traditionnels,
00:44 mais il y a moyen de faire son bout de chemin sur les réseaux sociaux, même s'il y a du shadow ban, vous connaissez ça vous aussi.
00:50 Oui, on écoute un petit peu.
00:52 C'est plus difficile, beaucoup plus difficile.
00:54 Aide-moi, j'écoute Le Monde, c'est quoi la musique? C'est rock, c'est pop, c'est quoi?
00:59 Euh, je dirais rock, peut-être, j'aime dire rock-metal, mais metal ça fait peur aux gens parfois.
01:06 Je trouve que ça a des petites sonorités metal, mais ça me pop en même temps. C'est très accessible.
01:11 Et quand t'as viré complotiste, c'est quoi? Il y a un bruit son en feu dans le jardin de mon château?
01:16 Tu te dis « maintenant j'y vais, je ne peux plus fermer ma gueule et je l'ouvre? »
01:19 J'ai toujours été complotiste, mais je ne le savais pas. Je pensais que tout le monde l'était, je pensais que tout le monde savait ça,
01:25 et qu'on faisait tous semblant dans la société. Je n'étais pas consciente que...
01:31 C'était rare.
01:33 Oui, que c'était rare et que c'était mal vu. J'ai étudié la naturopathie, pour moi c'était ça la santé,
01:39 et puis bon, c'était clair que pour moi Big Pharma, tout ça, c'était du gros n'importe quoi, mais je suis bien naïve.
01:45 Les gens me disent « Ah, t'es courageuse, Amélie, d'avoir sorti ». Je n'étais pas courageuse du tout, j'étais juste très naïve.
01:51 Pour moi, je voyais du non-sens, puis je voyais une pièce de théâtre, je trouvais ça ridicule,
01:56 donc j'ai décidé de tourner ça en ridicule, mais en amusant.
02:00 Je ne croyais pas que ça serait si controversé, que ça serait si épouvantable.
02:05 Ça y est, t'as quand même pas mal d'abonnés, 23 000, un million de vues, ça marche bien, avec la vie brutale.
02:11 La vérité brutale.
02:13 La vérité est toujours brutale, non?
02:16 Ça dépend, je peux dire « Ah, Pierre, t'es charmant, mais c'est pas brutal ».
02:20 Je suis sûr que tu ne le penses pas, ça.
02:23 Donc c'est brutal pour moi, parce que, on va définir, le Québec c'est différent parfois.
02:29 Vous êtes déjà un peu plus révolutionnaire que les autres?
02:32 Oui, ça coule dans nos veines, je pense, la résistance, mais cette espèce de fibre souveraine, c'est moins vivant.
02:40 Surtout depuis la COVID, on voit comment le Québec est mal géré,
02:43 donc on se dit « Mon Dieu, je ne voudrais pas qu'on soit un pays, ça serait un désastre ».
02:47 Mais, puis aussi, comme je l'allais dire, on s'est rapprochés aussi des anglophones depuis la COVID,
02:53 mais le convoi des camionneurs aussi a eu beaucoup de solidarité.
02:56 On en parlait tout à l'heure, c'est incroyable.
02:58 Et donc ça, ça a été le déclencheur, un peu, de ta réaction?
03:02 Non, moi c'était au tout début, la première conférence de près, j'ai dit « Non, mais c'est... ».
03:06 Même avant, ça commençait, on entendait parler de Wuhan, virus mortel à Wuhan au mois de novembre, tout vait se ridiculer.
03:14 Tu n'avais pas peur?
03:16 En fait, je faisais une chronique à la radio locale à ce moment-là,
03:20 puis j'avais fait une chronique sur cette espèce d'hystérie du coronavirus, peut-être en février,
03:26 puis que je disais déjà que c'était un petit peu exagéré, mais je ne savais pas à ce moment-là que c'était...
03:32 On ne pouvait pas parler de ça, ce n'était pas encore controversé,
03:35 mais je me rappelle que l'autre animatrice me regardait comme « Mon Dieu, elle n'est pas en train de dire ça ».
03:39 J'étais en train de dire que c'était une hystérie ridicule, puis que ce n'était pas dangereux, dans le fond.
03:43 Qu'est-ce qui se passe quand tu fais cette première chronique? Ça déclenche quoi?
03:48 La première que j'ai faite, c'était les 11 façons d'affaiblir son système immunitaire.
03:54 Je le spécifie parce que ça avait beaucoup circulé.
03:58 J'avais fait ça justement parce que je venais d'obtenir mon diplôme de naturopathie,
04:04 puis je trouvais ça très rigolo que les mesures allaient être toutes à l'encontre de la santé,
04:09 que ça affaiblissait le système immunitaire.
04:11 C'est pour ça que j'ai dit « Je vais virer ça en blague pour m'amuser ».
04:15 Je ne pensais pas que ce serait un scandale, puis je ne pensais surtout pas que ça deviendrait viral.
04:21 Je l'ai lancé, puis la première vidéo, c'est quand même un bon « hi » d'avoir une vidéo virale.
04:27 Ça augmente, puis c'était quand même tripant à vivre.
04:32 C'est spécial aussi pour la première vidéo d'expérimenter ça.
04:37 Nous, on a cherché beaucoup d'artistes qui s'impliquent, qui mettent en danger un peu leur carrière,
04:42 et j'imagine qu'on n'en a pas trouvé. Quasi pas.
04:46 Il y en a deux que tu as contrôlées le week-end dernier, Stéphane Cuvelier.
04:49 Stéphane Cuvelier, dès le départ.
04:51 Et David Skipper, ce qui est venu à notre fête d'ailleurs.
04:54 Deux humoristes.
04:57 Deux humoristes, mais qui ont été bannis du système.
04:59 Il y en a très peu au Québec.
05:01 Il n'y a pas d'humoristes, peut-être certains qui ont osé rire un peu, de certaines mesures exagérées,
05:09 mais personne n'a pris position.
05:11 Il y a une seule personne très très connue qui a pris position, c'est Lucie Laurier,
05:15 qui est une comédienne très connue maintenant à Chambre, dans notre petit écosystème de résistants.
05:22 C'est la seule qui a pris position, qui a tout perdu.
05:26 Elle a tout perdu.
05:28 Sa carrière maintenant, elle est boycottée.
05:32 Tout le monde du milieu qui croyait que c'était ses amis, s'est viré contre elle.
05:37 Ou qui continue à lui parler, mais en secret.
05:40 Mais moi j'ai des artistes connus par contre, qui m'ont contactée en secret,
05:44 qui m'ont dit « continue ce que tu fais », mais jamais qu'ils pourraient se prononcer.
05:47 Ce n'est pas décevant, si on a remarqué ça en Belgique,
05:49 on a essayé que le système artistique, les gens qui ont du pouvoir,
05:52 peuvent en dire « oh la la, il n'y a personne qui est intervenu, très peu. »
05:56 J'essayais d'avoir un peu de compassion, de dire « bon eux, ils avaient une grande carrière,
06:01 ils avaient bâti quelque chose, c'est l'idée de tout perdre. »
06:05 Moi, je n'avais rien à perdre.
06:07 Donc c'est facile pour moi de juger, mais même si j'avais été une super star,
06:13 je ne crois pas que je serais restée muette.
06:16 Ça n'aurait pas été possible, je n'aurais pas pu vivre avec moi-même.
06:21 - Les artistes, nous on a interdit de travailler dans l'événementiel,
06:24 tout ça a été fermé.
06:26 Au Québec, on a continué tous les spectacles, ça a continué ça ?
06:29 - Non, rien. - Interdiction aussi ?
06:31 - On a été confinés quand même longtemps, tous les spectacles étaient cancelés,
06:37 mais il y a eu un bout de temps, vous avez peut-être connu ça,
06:39 les spectacles avec des enclos de moutons.
06:43 - Oui, on a connu ça un petit peu, les festivals,
06:46 il y avait des petits paquets de disques dans des grillages.
06:48 - Des petits paquets de disques dans des grillages comme des bons moutons.
06:50 - On a connu des festivals comme ça.
06:52 - Moi, j'ai vraiment fait un spectacle, je trouvais ça ridicule,
06:55 mais j'ai dit il faut que je vive ça une fois dans ma vie,
06:57 de donner un spectacle devant des enclos de moutons.
07:00 Parce qu'en premier, je voulais refuser, mais j'ai dit non, non,
07:03 dans 20 ans, il faut que je dise que moi j'ai fait ça dans la vie.
07:06 Donc c'était vraiment nul.
07:08 Et puis il y avait des enclos de moutons,
07:10 puis les voitures aussi, les gens regardaient dans leur voiture le spectacle.
07:14 - Avec la radio, c'était juste "Rain".
07:16 - C'était du peu de délire.
07:19 - Qu'est-ce que vous perceviez de ce qui se passait en Europe chez vous?
07:22 Vous écoutiez, vous étiez attentif à ce qui se passait ailleurs?
07:25 - Oui, il y avait tout le temps un parallèle à faire.
07:27 Quand Macron annonçait une autre connerie, nous on disait bon, ça s'en vient ici,
07:31 on suivait toujours.
07:33 Donc oui, on suivait ce qui se passait chez vous,
07:35 parce que nous, on suivait tout le temps, pas longtemps après.
07:38 Il y avait une connexion, il y avait quelque chose qui se passait dans la francophonie.
07:42 - On se dit, comment un mec comme Trudeau peut se permettre tout ça, finalement?
07:46 - Lui, je crois que ça vient juste de sa famille.
07:49 C'est pas un homme politique.
07:50 - C'est qui Trudeau?
07:51 - Pierre Trudeau, qui était un grand politicien dans les années 80, je crois.
07:56 - C'est un népotisme, un fils d'œuf, comme on dit.
07:59 - Fils d'œuf, puis lui, il a jamais été en politique.
08:02 Il était prof dans le dramatique, il a fait de la boxe.
08:05 Il n'y avait aucun rapport. Il était vraiment placé là,
08:08 comme on va mettre notre pion, qui est un Trudeau,
08:11 puis il va poursuivre l'agenda.
08:13 Il n'y a vraiment aucun rapport, aucun charisme.
08:15 Je crois que les gens ont voté pour lui parce qu'il avait une belle gueule,
08:18 il avait l'air sympathique.
08:20 - Parce qu'ici, il est toujours un peu sanctifié, mis en avant.
08:23 - Non, non, c'est une honte mondiale, je dirais, pour nous tous.
08:27 On est très embarrassés.
08:29 - Comme le Macron, quoi.
08:30 - Oui, c'est ça, même feeling.
08:32 - Juliette est rabiée pour l'hiver, donc ça, c'est déjà une chose.
08:35 Et puis, on avait l'impression aussi que vous serviez un peu de laboratoire.
08:38 Pour les États-Unis, je trouvais, le Canada avait l'air de dire,
08:41 tiens, on avait l'impression, nous, ici, Européens, petits Européens,
08:45 que c'était vraiment un test laboratoire, le Canada.
08:48 - On a peut-être servi de test, mais les Américains sont plus allumés,
08:53 vraiment plus résistants, en tout cas, parce qu'on sent le mouvement républicain
08:59 qui est fort aux États-Unis.
09:02 Eux, ils ne se laissent pas marcher sur les pieds comme ça.
09:04 - Et toi, politiquement, tu étais déjà engagée ou pas du tout?
09:06 - Pas du tout. Non, pas vraiment.
09:09 C'était pas quelque chose qui m'intéressait.
09:11 J'ai toujours vu ça comme une pièce de théâtre, puis que tout était faux.
09:14 Mais là, c'est comme si, on dirait qu'avec les temps qui courent,
09:18 on n'a pas le choix de s'engager, de s'intéresser,
09:21 puis de s'informer sur ce qui se passe.
09:23 - C'est comment, ton idée politique, en fait, parce que j'imaginais
09:25 qu'il y a des gens qui vont essayer de te récupérer,
09:27 ou que toi-même, tu as envie peut-être de...
09:29 - En politique?
09:31 - Oui, ou de faire évoluer la société.
09:33 - On sait tout. On sait tout.
09:35 - Non, moi, la politique, c'est...
09:37 - Non, non, on a...
09:39 - C'est une belle pièce de théâtre.
09:41 Et bon, oui, c'est sûr que je vais pencher plus du côté de Paul-Yves,
09:45 des conservateurs ou des républicains,
09:48 mais ça vient des deux côtés d'une même médaille.
09:51 Ça reste sur le terrain de jeu des mondialistes quand même.
09:54 - C'est ça.
09:55 - Mais tu as l'impression que les gens entendent quelque chose de toi
09:57 maintenant que tu as pris la parole, que les gens qui te suivent,
09:59 on te pousse à prendre une position...
10:01 - Bien, ça, c'est très intéressant, ça, parce que des fois, on me dit,
10:04 "Ouais, t'organises des spectacles et tout, mais ça, ça change rien,
10:07 ça fait pas avancer."
10:09 Je suis comme, "Ouais, mais à la base, moi, je suis chanteuse,
10:12 je suis une artiste, là, je...
10:14 Je n'ai jamais dit que j'allais sauver le monde,
10:16 je suis juste une artiste engagée qui prend position, mais..."
10:18 - Mais non, mais les gens attendent, par exemple.
10:20 - Je pense que les gens, ils attendent d'un sauveur,
10:22 et il est là, le problème.
10:24 Ils veulent trop que quelqu'un fasse quelque chose pour eux,
10:26 alors que c'est chacun, individuellement,
10:29 qu'on doit faire des actions pour en venir à bout, sinon...
10:33 C'est ça, c'est comme exactement pourquoi je dis
10:36 la politique, c'est une pièce de théâtre,
10:38 parce qu'on met quelqu'un à l'avant
10:40 pour que ce soit les moutons blancs ou les moutons noirs,
10:43 on attend un sauveur.
10:45 Les moutons noirs aussi, ils attendent un sauveur, tu sais.
10:47 - Tu veux pas prendre cette position-là, on l'entend.
10:50 Mais est-ce qu'il y a des mouvements artistiques qui bougent un petit peu?
10:53 Je veux dire, il y en a pas non plus chez nous, hein, mais...
10:55 - Il y a des gens...
10:57 - Il y a des gens comme Connus à l'époque qui ont fait des mouvements,
11:00 qui se sont moqués du politique, qui ont fait bouger le politique.
11:04 - Tranquillement, il y a un petit milieu qui se développe
11:08 pour des autoproductions de gens dans le mouvement,
11:13 mais c'est très timide.
11:15 Il y en a pas beaucoup, et au Québec,
11:17 il y a pas beaucoup de monde non plus.
11:19 ♪ ♪ ♪
11:22 - Pour moi, les mondialistes, c'est ceux qui dirigent le monde.
11:25 On en parlait justement tout à l'heure avec Claude Janvier,
11:28 qui dirige le monde.
11:30 Il parlait de Black Rock et Vanguard,
11:33 qui possèdent des parts de...
11:36 Donc, qui dirigent Black Rock, puis qui dirigent Vanguard,
11:39 les 13 familles les plus puissantes au monde.
11:42 Donc, les mondialistes, je dirais que c'est un peu ça.
11:44 Puis toute l'économie qui en découle,
11:46 et les collabos qui font que cette pièce de théâtre, là,
11:49 continue, dans le fond.
11:51 - Et nous, on doit se faire voyer.
11:53 Je crois qu'on a encore une chance de réagir.
11:55 Qu'est-ce que tu préconises de faire?
11:57 - Bien, comme je l'ai dit,
11:59 je pense que le changement, il doit être individuel.
12:02 Je crois que chacun doit...
12:05 incarner sa souveraineté, sa divinité,
12:08 et dire non, tout simplement.
12:10 C'est tellement la base.
12:12 Si tout le monde disait non, ça serait réglé assez rapidement,
12:15 parce qu'on est pas mal plus nombreux.
12:17 - Sauf que le truc, c'est que la plupart des gens
12:19 sont tous pris par le système involontairement.
12:21 - Oui.
12:22 - Parce qu'ils sont dépendants du système.
12:24 - Mais ça, je suis d'accord.
12:26 - Il est rentré dans nos vies, en fait.
12:28 Presque dans nos dépendances financières.
12:30 - C'est sûr que tout le temps,
12:32 il y a une majorité de gens qui dorment.
12:34 Mais on voit qu'il y a un changement, tranquillement.
12:37 Mais par contre, je crois que c'est contagieux, un peu.
12:40 Quand toi, tu t'affirmes, puis tu prends position,
12:43 puis là, il est temps de s'afficher.
12:45 On sent que c'est plus le temps de dire
12:47 que je suis d'accord avec toi, mais tu vas pas le dire.
12:49 Moi, je reste dans l'ombre. Moi, j'entends souvent ça.
12:51 - C'est ça.
12:52 - Ah, Amélie, peux-tu parler de ça?
12:54 Mais moi, je peux pas. Moi, il faut que je reste dans l'ombre.
12:56 - Amélie Paul, c'est la vérité brutale.
12:58 Et la vérité brutale, c'est dans les mots
13:00 que vous pouvez retrouver dans les extraits de ses spectacles,
13:03 de ses podcasts, de ses, évidemment, vidéos.
13:05 On vous montre un extrait.
13:07 - D'ailleurs, au niveau de la santé mondiale,
13:13 rien ne va plus, puisque l'OMS, encore elle,
13:16 nous met également en garde contre une augmentation
13:18 inhabituelle de la myocardite sévère chez les bébés.
13:21 En effet, les autorités britanniques enquêtent
13:23 sur cette augmentation de la maladie cardiaque
13:26 chez les nouveaux-nés et les nourrissons
13:28 entre juin 2022 et mars 2023.
13:30 L'Organisation mondiale de Bill Gates
13:32 a qualifié cette hausse de la myocardite
13:34 liée à une infection à l'enterovirus
13:36 de criminel... euh, d'inhabituel,
13:38 car cela affecte très rarement le coeur.
13:41 L'enterovirus...
13:43 Oui. Bien sûr.
13:45 Les experts sont totalement déconcertés
13:47 et incapables d'émettre la moindre hypothèse
13:50 sur pourquoi le coeur de ces bébés
13:52 est soudainement affecté par l'enterovirus.
13:54 Mais c'est moins pensé.
13:56 Le racisme climatique?
13:58 Trump, peut-être?
13:59 Ou toute cette montée de haine
14:01 envers la communauté LGBTQ?
14:03 On a sûrement enlevé les masques trop vite.
14:05 Bon, moi, j'ai décidé que j'étais plus clito-sceptique, là,
14:07 parce que c'est rendu évident
14:09 que les changements climatiques sont bien réels.
14:11 Mais ne vous inquiétez pas.
14:13 La vie des femmes LGBT chez les enfants
14:15 qui laissent des séquelles à vie
14:17 est tout à fait normale,
14:19 comme l'autisme et la crétinerie.
14:21 J'ai disparu un peu parce que ça a commencé à brasser.
14:27 J'ai eu très peur.
14:29 Il y a eu un moment où dans les médias,
14:31 ça a brassé, puis ils inventaient
14:33 beaucoup de mensonges, moi,
14:35 puis je chantais qu'on voulait vraiment
14:37 démolir, là, tu sais,
14:39 démolir tout mon... mes gangpens possibles.
14:42 Puis là, je me suis dit, jusqu'où ils peuvent aller?
14:44 Est-ce qu'ils veulent me faire mettre en prison?
14:46 Tu sais, on dit que tu te mets à paranoïer.
14:48 Donc là, j'ai eu peur.
14:50 Je me suis effacée un petit peu.
14:52 - Et puis la famille, j'imagine.
14:54 Les familles, les gens qui disent autour de toi,
14:56 « Mais t'arrêterais pas, nous aussi, hein? »
14:58 Ils en prennent plein la gueule aussi, parfois, hein?
15:00 - Oui, ça a été difficile par rapport à ma famille.
15:02 Oui, ça, ça, je...
15:04 - Il n'est pas causé de désopinion ou pas du tout?
15:06 - Non, je... Mais il n'y a pas eu de rejet
15:08 ou quoi que ce soit, là.
15:10 On est resté unis quand même,
15:12 mais ils partageaient pas mes opinions.
15:14 Ma soeur, maintenant, ma soeur, elle voit que c'est du délire.
15:16 - Ah, ça y est, elle a dit ça, elle a tout tourné en bas.
15:18 - Oui, ça a été plus long, mais elle voit le délire maintenant.
15:20 Mais ça a été particulièrement difficile pour ma famille, oui,
15:24 je dois dire. Parce que eux, bien, ils ont rien demandé.
15:27 Puis Sorel, d'où je viens, c'est une petite ville,
15:29 tout le monde se connaît, donc...
15:31 C'est eux qui se font poser des questions comme,
15:34 « Ah oui, Amélie, est-ce qu'elle va bien? »
15:36 On leur dit, « Sa santé mentale, ça va-tu? »
15:38 Tu sais, c'est pas agréable pour eux.
15:40 Moi, je pouvais rester cachée chez moi, derrière mon ordinateur,
15:43 mais eux, ils étaient encore actifs dans la vie normale,
15:46 puis c'est eux qui subissaient les contre-coups de ça.
15:49 Donc ça, oui, je l'avais trouvé difficile,
15:51 quand ça atteint les autres, là.
15:53 - Une question discrète, tu peux lever la main,
15:55 dire que financièrement, tu arrives à en vivre
15:57 ce que tu fais, artistiquement parlant.
15:59 André, André, est-ce qu'elle peut répondre?
16:01 - Euh, bien, il y a eu, au début de la pandémie,
16:05 quand j'ai commencé à faire des vidéos, tout ça,
16:08 puis les gens demandaient des dons.
16:10 Donc ça, ça allait très bien.
16:12 Tu sais, les gens étaient généreux, puis ça allait bien,
16:14 puis j'ai eu des problèmes avec les médias,
16:16 j'ai tout perdu, donc les gens étaient au rendez-vous.
16:19 Mais maintenant, c'est plus des revenus,
16:22 comme sur YouTube, les revenus publicitaires,
16:24 les abonnements pour mon podcast,
16:27 c'est plus ça, mon revenu en ce moment,
16:29 parce que les dons, les gens...
16:31 Les temps sont le plus difficile.
16:33 - Aujourd'hui, c'est quoi, les sujets de ton ironie féroce?
16:36 C'est quoi, des sujets de prédilection, on va dire?
16:39 - Euh, bien, moi, j'aime...
16:42 Excusez, particulièrement me moquer de l'agenda LGBT.
16:46 Ça, je trouve que c'est un puits sans fond d'inspiration,
16:50 de bel hiverne.
16:52 Mais sinon, moi, à chaque semaine, je fais un podcast,
16:55 puis on fait un tour de l'actualité,
16:57 puis il y a toujours matière... - Ah oui?
16:59 - Beaucoup de matière à dénoncer, à rire,
17:02 à analyser, tu sais, on suit le processus de l'inflation,
17:06 puis les banques qui vont pas bien et tout ça.
17:09 On fait un survol de tout ça, oui, effectivement.
17:13 - C'est beaucoup plus important qu'en Belgique.
17:15 - Oui, on en parle beaucoup.
17:17 C'est un sujet qui est très, très...
17:19 Dans les médias, puis il y a un débat là-dessus, c'est rare.
17:22 - On parle pas de ce qui se passe au Canada.
17:24 - Avant de partir, le gros débat de société,
17:26 les gros enjeux de société,
17:28 c'était les toilettes mixtes dans les écoles.
17:31 - Ils veulent imposer les toilettes mixtes.
17:33 Mais c'est ridicule.
17:34 On peut-tu juste laisser les petites filles d'un côté,
17:36 les petits gars de l'autre, et c'est tout?
17:38 - Oui, c'est vraiment le problème, surtout pour l'activité.
17:40 - Pourquoi, 0,3 % de la population qui est trans?
17:43 J'ai pas envie d'avoir des hommes autour de moi
17:45 quand je vais aux toilettes.
17:46 C'est pas pour vous, mesdames, qui êtes ici.
17:49 Puis vous, avez-vous envie d'aller faire vos besoins,
17:51 puis que des femmes à côté... - Pas trop.
17:53 - Ça me tue la magie. - Ça me tue la magie.
17:55 - Ça tue un peu la magie.
17:57 - Qu'est-ce que tu crois qu'à un moment,
17:59 quand tu te donnes les clés d'un gouvernement
18:01 comme le gouvernement canadien,
18:03 quelles sont les trois premières résolutions que tu choisis?
18:06 - Je vais changer le ministère de la Santé tout de suite.
18:09 - C'est nous aussi. - C'est noté.
18:11 - OK. - Santé.
18:13 Donc là, on va aller vers l'approche globale,
18:16 l'unité de la médecine traditionnelle avec Holistik.
18:20 Puis bon, ça, c'est...
18:22 - C'est une médecine intégrative.
18:24 - Non, non, c'est horrible. - Vous avez pas de bons hôpitaux?
18:26 - C'est horrible. - C'est vrai?
18:27 - Oui, on a l'assurance-maladie,
18:29 mais c'est très long avant de voir un médecin.
18:31 On peut attendre à l'urgence pendant 12 heures.
18:34 - Deuxième chose. - Mon Dieu, qu'est-ce que je changerais?
18:38 Euh...
18:40 Bien, c'est parce que je voudrais pas changer quelque chose.
18:43 Je veux juste qu'il s'y...
18:45 Parce qu'on peut pas changer quelque chose de pourri.
18:47 Il faut juste que ça s'effondre, puis on reconstruit.
18:49 Donc il faudrait... il faudrait reconstruire.
18:52 Euh... - Bon.
18:54 - Mais c'est intéressant. J'ai hâte de voir
18:56 ce qui va se reconstruire. Moi, je sais pas exactement,
18:58 mais ça va être comme plus dans un esprit d'entraide,
19:01 de petite communauté, plutôt que mondialiste.
19:06 - Manu en parlait tout à l'heure.
19:08 Tu n'as jamais été récupéré par la politique.
19:10 Tu aurais envie de rencontrer Trudeau.
19:12 Tu lui aurais... Tu allais passer deux heures avec lui,
19:14 lui expliquer ta manière de penser. Tu lui ferais ça?
19:16 - Hum... Ça serait impossible.
19:18 Bon, on parle pas le même langage, lui et moi.
19:20 - Regarde la caméra et dis un message à...
19:22 - Alors, Justin, va chier.
19:24 C'est tout ce que j'ai à dire.
19:26 (rires)
19:27 Non, mais je veux dire, il est en train
19:29 de complètement démolir le pays.
19:31 Il y a rien à faire avec lui, là.
19:33 Il est juste... Il obéit aux hommes.
19:35 - Mais il y a pas des mecs qui sont chouettes,
19:37 qui se positionnent... - Hum... Mais c'est drôle.
19:39 Il y avait Éric Duhem au Québec, au Parti conservateur,
19:41 qui avait donné beaucoup d'espoir
19:43 aux dits complotistes insoumis.
19:46 Mais il voulait pas trop s'associer à nous,
19:48 parce qu'il voulait garder un pied
19:50 dans les médias mainstream. Mais on comprenait
19:52 durant la campagne électorale.
19:54 On dit, OK, il veut pas se brûler.
19:56 Mais on dirait que...
19:58 qu'il a viré de bord entre-temps.
20:00 Tu sais, il a suivi les ordres.
20:02 - Il a glissé, quoi.
20:04 - Pour revenir à toi, peut-être,
20:06 t'es repartie pour une nouvelle carrière, je pense.
20:08 Tu prends un nouveau risque, non?
20:10 Un nouveau départ, il me semble.
20:12 - Oui, un risque, un défi, que ça sort de nulle part,
20:14 qu'on me demande de faire de l'humour.
20:16 Donc, j'accepte le défi.
20:18 Moi, j'aime ça sortir de ma zone de confort.
20:20 Puis j'aimerais...
20:22 - Tu vas retourner au Québec ou quoi?
20:24 Comment ça va se passer?
20:26 - Je dois rencontrer Stéphane Cuvelier
20:28 vendredi prochain,
20:30 qui vient à mon podcast.
20:32 Après l'entrevue, on va discuter
20:34 de tout ça. Mais lui, il aimerait bien me produire
20:36 mon spectacle en France,
20:38 en Belgique. - Il va te coacher en même temps?
20:40 Ou comment ça va se passer? - J'espère.
20:42 J'espère qu'il va me coacher. Il va avoir un peu musique,
20:44 humour. Ça va être un peu moi, finalement.
20:46 - Tu vas passer en première partie
20:48 de Stéphane ou comment ça se passe?
20:50 - Moi, j'aurais bien aimé.
20:52 Lui, je crois qu'il veut prendre une pause
20:54 des spectacles pour écrire une pièce de théâtre.
20:56 - J'ai lu ça. - Alors, il voulait
20:58 produire un autre artiste
21:00 du mouvement. - D'accord.
21:02 - Quand est-ce que tu reviens en Europe?
21:04 - J'en sais rien. J'espère le plus tôt
21:06 possible pour donner des spectacles, mais je sais pas
21:08 pour le moment. - Moi, je te donne un petit cadeau
21:10 personnel. Regarde, il y a une casquette.
21:12 Comme ça, tu seras camouflée, mais tu te rappelleras
21:14 avec la petite frite que tu étais passé
21:16 par la magie. - Merci.
21:18 Bon, c'est magnifique. - Et voilà.
21:20 Il y a un petit tee-shirt qui a été fait par
21:22 nos blanchements. - Ah, bien, c'est...
21:24 - Et où tu choisis, celui-ci a été fait par des billets
21:26 à frais. C'est pour ça qu'il est moins cher.
21:28 - Hé, merci! - Il est en noir.
21:30 - C'est en Inde. - C'est fait en Inde, oui.
21:32 - C'est bien gentil. - Tu peux les avoir tous les deux.
21:34 - J'aime encore... Je préfère le noir.
21:36 J'aime lui. - Tu peux prendre les deux.
21:38 - Merci. - Il y a un côté cher chez toi aussi?
21:40 - Mais tu sais, le côté rocker, c'est une protection.
21:42 On dirait qu'on cache
21:44 notre vulnérabilité avec ça.
21:46 - À fond. - Amélie Paul
21:48 était avec nous, elle est de passage au Québec.
21:50 Merci de nous avoir réservés.
21:52 - Merci à vous. C'est super agréable.
21:54 - Merci à toute l'équipe. - Merci à l'équipe, oui.
21:56 - Yves Carreau, Marc Henry,
21:58 Pierre Vinciane et puis le Handler.
22:00 - Bien, je vous ai trouvés charmants.
22:02 - On a fait ce qu'on a pu. - J'ai trouvé
22:04 que c'était une bonne entrevue. - Ça va.
22:06 - Bien, je me suis amusée. Donc c'est important.
22:08 Des fois, j'ai pas de fun du tout.
22:10 Fait que là, j'en ai eu. - Merci!
22:12 - Merci et très vite, les amis,
22:14 on revient de Paris, c'est tout ce que vous voulez.
22:16 Vous saurez tout sur Amélie.
22:18 On aura un panneau avec tous ses petits...
22:20 adresses, e-mails et tout.
22:22 Bref, numéro de téléphone...
22:24 - Appelez-moi. J'ai vraiment
22:26 envie de discuter avec vous au téléphone.
22:28 (rires)
22:30 - On va faire ça.
22:32 Merci beaucoup et merci à toute l'équipe.
22:34 - Merci, chouchou.
22:36 [Musique]