Pour Volodymyr Zelensky, Poutine est un "prédateur" qui ne se satisfera pas d'un conflit "gelé"

Poutine est un "prédateur" qui de se satisfait pas d'un conflit "gelé" : c'est l'avertissement lancé à Davos par le président ukrainien.

Transcript

00:00 Volodymyr Zelensky à l'honneur à Davos.

00:05 Après bientôt deux ans de guerre, le président ukrainien veut remobiliser ses alliés occidentaux

00:10 dont l'attention est détournée vers le conflit dans la bande de Gaza.

00:13 Et surtout les convaincre de continuer à soutenir financièrement l'Ukraine,

00:17 qui après l'échec de sa contre-offensive, fait face à une intensification des attaques russes.

00:22 Dans son discours, il a notamment déploré la stagnation de la situation.

00:27 Est-ce que la guerre en Ukraine peut être la fin ?

00:33 Je ne veux pas me réjouir du truisme que n'importe quel conflit froid va éventuellement se rééclater.

00:43 Et je vous rappelle que, après 2014, il y a eu des tentatives de frayer la guerre à Donbass.

00:52 Il y avait des garantistes très influentiels de ces protégés,

01:00 comme le chancelier de l'Allemagne et le président de la France.

01:04 Mais Poutine est un prédateur qui n'est pas satisfait de ses produits froids.

01:12 Le 2024 doit être un an décisif pour l'Ukraine et l'invasion de l'Ukraine à pleine échelle de la Russie.

01:17 C'est ce que le président Volodymyr Zelensky a dit au réunion mondiale du Forum économique mondial à Davos.

01:25 Il a dit que, chaque fois que l'Ukraine a demandé plus de armes, de sanctions, de soutien et de mesures contre la Russie,

01:34 elle a été enseignée à ne pas escalader.

01:36 Mais en fait, il a dit que l'escalade aurait beaucoup enseigné la Russie.

01:41 Il a aussi dit que aucune menace de Moscou n'est passée. Chacune est venue comme une blague.

01:48 Volodymyr Zelensky est ici à Davos pour avoir plusieurs réunions,

01:51 mais son message principal ici est pour que le monde mette fin à la guerre en Ukraine avec la paix juste et stable.

01:59 Il invite les alliés à faire partie de cela.

02:02 Sasha Vakulina, de Davos, pour Euronews.

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