Pascal Richard Président d’Honneur de l'Etoile Sportive Fosséenne au micro maritima

  • il y a 8 mois
L’Étoile Sportive Fosséenne a ouvert "une nouvelle ère dans la longue histoire du club" avec l'arrivée de Pascal Richard nommé Président d’Honneur de l'ESF. Pascal Richard est actionnaire de plusieurs entreprises dont l’entreprise industrielle CARBON. Doté d’une expérience internationale de plus de 20 ans dans l’industrie et passionné du football, il a expliqué lors de la conférence de presse organisée pour sa présentation : "Les premiers contacts se sont faits quand le club de foot est venu vers CARBON pour savoir si on voulait être partenaire. Comme je suis passionné de foot, je suis venu à un match et il s'est passé quelque chose. Je me suis retrouvé avec des gens de tous horizons. On m'a ensuite proposé de m'engager, j'ai réfléchi et maintenant, c'est un grand honneur de représenter Fos. Il faut se battre pour monter. La dynamique doit reprendre. Il faut travailler sur l'image et l'attractivité. On va aller chercher les gens".
En vidéo, Pascal Richard répond à Manuel Danloy.
 
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Vidéo publiée le : 16/01/2024 à 14:40:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/live/fos-sur-mer/90885/avec-carbon-et-pascal-richard-l-es-fos-veut-se-battre-pour-monter-.html

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Transcript
00:00 Oui, bien sûr, il faut monter. On est sur une dynamique où il faut monter, il faut se battre.
00:06 Mais comme je l'ai dit, il y a en tout cas au-delà du prérequis des jeunes,
00:10 qui là je crois mettent tout le monde d'accord, parce que vous ne pouvez pas faire monter une équipe première
00:15 si l'équipe préserve elle-même ne monte pas et l'équipe préserve elle-même conditionne sa montée à des contraintes inférieures.
00:21 Mais ce qui est certain, c'est que la dynamique qu'on a vue surtout en début de saison a été très très bonne.
00:28 Elle s'est stabilisée ces derniers temps et elle doit reprendre.
00:32 Et moi je dois incarner cela avec l'équipe, les aider. Mais moi je ne peux pas tout faire tout seul.
00:37 Il faut absolument que ce que vous faites là, on trouve les occasions, on crée les occasions.
00:41 On ne va pas le faire toutes les semaines, on va le faire.
00:43 Et pour monter, je suis convaincu que ce ne sera possible uniquement qu'avec le soutien des supporters FOSSEA.
00:51 Qu'est-ce que vous comptez faire pour amener beaucoup de clubs du département, à Martyr, à Istres, à Arles,
01:00 beaucoup de clubs des Bouches du Rhone ont eu ce constat qu'il y a l'OM et les autres, et les autres c'est difficile d'attirer du public.
01:05 Qu'est-ce que vous comptez faire ?
01:07 Là-dessus il faut travailler sur l'image, il faut travailler sur l'attractivité.
01:11 Ça c'est quelque chose qui fait partie, c'est un vrai point commun avec le business.
01:17 Donc là-dessus c'est immédiat, on va travailler avec une agence de communication dont je telle non à ce stade,
01:24 mais au contraire, qui va nous aider à transformer ça.
01:27 Et aujourd'hui ce ne seront plus des flyers ou des mails, ou uniquement la gazette de la ville de FOSSE qui est très lue.
01:36 Mais là on va aller au-delà, sur les réseaux sociaux, aujourd'hui c'est là que ça se passe, sur le web.
01:41 On va venir chercher les gens, on va venir les intéresser, les ouvrir.
01:44 Je crois aussi, j'ose le dire, les quartiers.
01:48 Moi-même je suis un enfant des quartiers de la banlieue parisienne.
01:52 Et il y a je crois là un très fort engouement pour le foot naturellement.
01:57 Et il faut peut-être savoir encore mieux les accueillir, encore mieux les faire venir,
02:02 pour travailler aussi à une culture nouvelle, à une valeur nouvelle.
02:06 Et je crois que l'appétit viendra en mangeant.
02:08 Remplir un stade de 15 000 personnes c'est difficile.
02:11 Par contre tripler le nombre de personnes qui viennent c'est facile.
02:15 Alors vous avez un stade, vous avez un outil magnifique à par ce main que des clubs de national de la région comme Martigues et Marignane n'ont pas.
02:22 Vous avez des loges. Donc vous parlez de business, ça veut dire qu'il y a d'autres partenaires privés qui pourraient rejoindre le club incessamment si tu veux ?
02:30 Ça, ça fait partie pleinement de mon rôle et c'est moi qui va en effet travailler bien sûr avec le maire,
02:37 mais ce n'est pas intrinsèquement sa mission.
02:41 C'est moi qui vais travailler à rapprocher le monde industriel et le monde économique, du monde sportif et en l'occurrence de l'ESFOS.
02:49 Donc il est clair qu'il y a des nouveaux partenaires économiques et industriels qui vont arriver.
02:54 Je ne peux pas aujourd'hui vous dire qui ils seront.
02:58 Par contre il faut leur présenter une ambition et il faut qu'ils viennent soutenir quelque chose.
03:03 Vous voyez, on n'est pas là pour quémander de l'argent. D'ailleurs on n'a pas besoin d'argent.
03:08 On a besoin de soutien. C'est très différent. C'est un alliage entre de l'argent et un soutien par la force d'une marque, par un rayonnement.
03:18 Il faut que les joueurs dans les vestiaires, lorsqu'ils s'entraînent, lorsqu'ils sont face à l'adversité sur le terrain,
03:28 il faut qu'ils sachent qu'ils soient entourés par les plus grands groupes du monde, par les plus grandes entreprises,
03:34 comme les plus locales qu'ils connaissent depuis qu'ils sont tout petits et qu'ils portent dans leur cœur.
03:39 C'est ça dont ils ont besoin. C'est ça qui les fera réussir pour cette année.
03:44 Vous avez un modèle de club ?
03:46 Vous savez, j'ai des origines étrangères. Je suis croate par ma mère et de split. En effet, de split.
03:52 Quand j'étais petit, je partais au pays en vacances. Très petit, on allait au stade à Polyou, à Split.
04:00 C'était un grand club dans les années 80, 90. Parfois j'allais à Zagreb, à Maximir, au stade du Dynamo.
04:08 Je l'aimais moins. C'est un peu l'OM Paris. C'est pour ça que j'ai une inspiration qui, en tout cas, gardera tout l'aspect.
04:19 Moi, ce que je souhaite pour FOS, c'est que ça garde son aspect populaire. C'est essentiel.
04:23 Le foot, c'est un sport populaire. Mais tout en portant une ambition.
04:28 Ça a été très bien dit. C'est qu'à un moment, quand le professionnel s'en va, et s'il s'en allait,
04:32 il reste quoi ? Il reste l'association et les gens. Et donc, ça, il faut le rendre essentiellement solide.
04:37 Vous voyez, quand on parle de Heads to Speaks, quand on parle de l'ES FOS, quand on parle de Marseille,
04:44 quand on parle de 1993, la coupe de l'OM, la Champions League, Bocsic à l'intérieur du groupe, un Dalmat, un De Split.
04:54 Vous voyez, tous ces éléments, en tout cas, constituent en moi quelque chose qui m'élève et qui m'honore.
05:02 De pouvoir agir sur cette terre que sont les Bouches du Rhône, de faire de FOS un grand club,
05:08 comme l'a été Istres dans le passé, comme l'est aujourd'hui Martigues en national, par exemple.
05:13 Demain, il faut absolument que ce soit l'ES FOS qui prenne la relève et tout est là pour y arriver.
05:19 Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour le rendre possible.

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