Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 16 janvier 2024 avec Philippe Caverivière.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL, l'œil de Philippe Cavrivière.
00:08 Philippe Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français, restez pour votre chronique.
00:12 Je voudrais que tu te ramènes devant moi.
00:16 Et nous ils attaquent. C'est l'occasion pour nous, cher Fabien Roussel, de saluer votre frère Gaétan.
00:22 Gaétan Roussel.
00:24 Moi aussi je voyais pas où il était.
00:26 Il y a du talent chez les Roussels. En parlant de vent, ce soir il y a la grande conférence de Macron.
00:32 Je peux te dire que ça va souffler fort. Les marins de l'Archéa Ultimae Chalende, j'aimerais bien avoir dans le dos ce qui va souffler ce soir.
00:37 Bonjour Fabien.
00:38 Merci Fabien d'être avec nous ce matin et surtout d'avoir retardé votre voyage à Davos.
00:43 Tous vos copains blindés vous attendent. Il arrive, il finit l'interview, il enfile son manteau en vison, il a déjà ses chaussettes Captain America, il saute dans l'hélico, il est là.
00:53 On va parler de la polémique autour de la ministre de l'éducation. Fabien Roussel a déclaré Amélie Aoudet à Casterat a blessé certains enseignants.
01:00 Alors rassurez-vous, il leur en faut plus. Tous les mois ils reçoivent quelque chose de plus violent dans la tronche. Leur bulletin de salaire.
01:05 Et ça c'est bien plus douloureux. Bon, il y a des profs qui râlent ce matin. Ils disent "oui, au moins Blanquer il était recteur, Papendiaille, au moins il était enseignant-chercheur".
01:18 Bon déjà, il cherchait son charisme. Il se disait "putain où j'ai foutu mon charisme ?"
01:23 Alors Amélie, ils disent "elle n'a aucune compétence particulière". Bon, elle joue bien au tennis, mais bon, ça n'aide pas beaucoup pour le job.
01:31 Macron, il avait pourtant une super idée, parce qu'il a inventé des super ministères, mais il n'a pas pensé à mettre des super ministres dedans.
01:38 C'est le petit regret. Après, je défends Amélie. Oui, ce n'est pas de sa faute. Pourquoi lui avoir filé deux ministères alors qu'elle n'y arrivait déjà pas avec un ?
01:47 C'est comme moi avec ma deuxième chronique. Les gens voient bien que j'arrive pas. Alors, comment s'est passé le remaniement ?
01:52 Alors, je ne sais pas. Là, j'imagine qu'il y a eu un tirage au sort. Je vois que ça comme une espèce de grosse boule, comme ça, transparente.
01:59 Amélie, elle a fait comme ça. "Ah, mince, j'ai tiré deux ministères. Il n'y a que les sports." Les autres ont dit "bon, ben tant pis, Amélie, tu les gardes, écoute."
02:08 La défense de la ministre a sans doute été un peu maladroite. Oui, comme disait Isabelle Nanty.
02:15 Il y a un très gros problème en défense. Il y a un gros problème en défense. Bon, c'était pas mal tenté à la base. Amélie, elle a essayé un peu la tête sur le côté, le misérabilisme.
02:26 Nous vivions à l'époque Rustanislas. Jeudi vivre, c'était plutôt survivre. Nos enfants étaient dans une école où les profs étaient systématiquement absents au cœur de ce quartier difficile.
02:41 Une fois, on a aperçu un prof de loin avec sa veste en velours. Mais c'est tout. Et puis les parents des autres enfants. Un des papas était PDG.
02:52 Sa société, pardon, elle n'était même pas au 4/4. Avec mon mari, on a dit "ça va trop loin". Et puis notre garçon avait des échéances en fin d'année.
03:05 En réalité, ils étaient dans le 6ème à Saint-Germain-des-Prés. Le gamin était en maternelle. Bon, à part arrêter de te chier dessus, il n'y a pas des défis énormes en maternelle. C'est le seul objectif.
03:16 Ce matin, Amédée, Amoudé, Castor, avons accompagné de Gabriel Attal visiter l'ancienne école publique de Saufy. C'est sympathique.
03:24 Je suis inquiet pour mon Gabriel avec son niveau de stress et déplacement. Là, il est tout beau, tout fringant. Gabi, à ce rythme-là, dans deux mois, il va nous faire une Edouard Philippe.
03:32 Pouap ! Plus de poils ! Bon, ce sera que les cheveux, il n'y a pas de barbe. Et vous imaginez l'angoisse de mon Gabriel à chaque fois qu'un micro se tend vers Amélie.
03:42 Vous avez vu la vidéo où Amélie part en aquaplanning. Le regard de Gabriel, il est là, il a regardé, il y a un mélange de peur, de désespoir.
03:51 On dirait Louis Bonin qui regarde sa femme faire un créneau avec le nouveau Porsche Cayenne. Tu dis, elle ne va pas y arriver, tu vois.
03:59 Pardon, mais pour accompagner Amélie dans une école publique ce matin, ce n'est pas Gabriel qu'il faut, c'est Frédéric Lopez.
04:05 Oui, c'est Frédéric Lopez. Amélie, enlevez votre bandeau et restez calme, vous êtes dans une école publique.
04:12 Vous avez une pince à linge sur le nez, nous avons du gel hydroalcoolique à disposition. Tout ira bien, c'est une tribu pacifique qui vit là.
04:19 Ce sont les prolos. Regardez de plus loin, avec un superbe collier de barbe et une veste en lourds et des poudrières élibées sous le bras.
04:26 C'est un grand mâle, gauche hausse. Il vote PS, peut-être même Fabien Roussel.
04:31 Alors, bien sûr, il y a une médicale qui l'accompagne, Amélie, ce matin, il y a un défibrillateur, un caisson hyper bas, au cas où ils ne vont pas la remonter d'un coup.
04:40 Il y a des paliers, comment plonger en école publique, après brunch au Café du Nord, ils vont la longer dans la boutique de la tente et après ils vont l'emmener au militaire.
04:50 Non mais dites-moi, elle a été trop sincère, trop honnête selon vous, c'est ça ?
04:53 Vous êtes dure, la gauche est trop dure avec Amélie. Elle a dit juste « on veut le meilleur pour nos enfants ».
04:59 On sent qu'elle a le potentiel pour se lâcher et dire « mais vous m'avez gavé à la fin, vous voulez quoi ?
05:04 Que j'arrête d'habiller mes enfants en Dior ? Que je les fringue en kiabis et que je les inscrive à la cantine ?
05:09 Comme ça ils seront gros et malsapés comme les enfants des... »
05:12 [SILENCE]