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00:00 En 2020, vous étiez dans le film de Jean Becker, "Les vols et verts" avec Gérard Depardieu.
00:09 Comment c'était le tournage avec Gérard Depardieu ?
00:13 Ce tournage, même celui-ci spécifiquement, a fait beaucoup de polémiques.
00:16 Alors, moi j'ai répondu à l'invitation de Jean Becker, qui est un cinéaste dont j'admire le travail, quelqu'un de très élégant.
00:23 C'est vrai que c'est de notoriété publique. Gérard Depardieu, c'est la personne qui s'exprime de la façon la plus grossière que j'ai pu rencontrer de ma vie.
00:34 Y compris sur le tournage ?
00:36 Oui, mais après, voilà. Ce que je me suis dit assez rapidement, c'est qu'il fallait que pour que le tournage se passe bien, que je reste à bonne distance.
00:46 Après, moi ma position à ce niveau-là, parce que j'ai vu le complément d'enquête comme tout le monde, donc j'ai été très choquée par ces images.
00:53 Et ma position est claire, c'est que l'impunité, c'est non. L'abus de pouvoir, l'abus de notoriété, c'est stop.
01:00 Je pense que peut-être qu'il y a 50 ans, c'était quelque chose qui pouvait passer, mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
01:06 Quand vous dites "je me tenais à distance" avec Gérard Depardieu sur le tournage, au sens propre ou au sens figuré ?
01:12 Je dirais dans les deux sens. J'ai perçu cette éducation dans des grosses fiertés, de façon régulière.
01:20 C'est ce que j'ai trouvé pour vivre le mieux possible ce tournage.