#OccupationAllemande #Collaboration #Résistance
Un thriller psychologique sur la naissance d'un salaud pendant l'Occupation allemande à Paris
Gilles Lellouche incarne un personnage intrigant dans le film Adieu Monsieur Haffmann, un thriller en huis clos qui explore les mécanismes psychologiques de l'horreur. Dans ce film, situé pendant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande, le réalisateur Fred Cavayé aborde un angle moins fréquenté par le cinéma français, celui des collaborateurs plutôt que celui des héros et de la Résistance. L'histoire, qui est une adaptation libre de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Philippe Daguerre, se déroule en 1941 à Paris.
Quand l'appât du gain conduit à la descente aux enfers
Le bijoutier juif Joseph Haffmann, interprété par Daniel Auteuil, pressentant les dangers imminents, confie sa boutique et son appartement à son employé François Mercier, joué par Gilles Lellouche, et à sa femme. Son plan d'évasion échoue et il se retrouve contraint de se cacher dans sa propre cave. Ce personnage, qui donne d'abord l'impression d'être un travailleur honnête, est rapidement confronté à une tentation : collaborer avec les nazis pour améliorer sa situation financière. Au fil du temps, le piège se referme sur lui et il sombre dans les ténèbres. Gilles Lellouche, dans son premier rôle de crapule, tient à ce que son personnage suscite une certaine forme de compassion malgré ses actions répréhensibles, car selon lui, même le pire des hommes reste humain.
Une mise en scène épurée et suggestive
Dans le scénario, la rafle du Vél' d'Hiv' est abordée de manière subtile, avec des plans montrant des boutiques juives fermées et des valises abandonnées dans la rue. A l'origine, le réalisateur envisageait une scène d'envergure se déroulant au restaurant Maxim's avec plus de deux cents figurants, mais le premier confinement a bouleversé ses plans. Les décors de vieilles façades à Montmartre permettent de figer quelques rues de Paris dans l'ambiance de 1942, créant ainsi des images saisissantes. Cet arrêt forcé du tournage a donné l'occasion à Fred Cavayé de radicaliser sa vision de la mise en scène.
Le film devient alors un huis clos, un thriller intime où chaque mouvement de caméra est minutieusement étudié. L'idée est de se concentrer uniquement sur les personnages, en privilégiant les regards au détriment des dialogues. Pour le réalisateur, suggérer plutôt que montrer était essentiel dans ce film. Cette approche a même conduit à
Un thriller psychologique sur la naissance d'un salaud pendant l'Occupation allemande à Paris
Gilles Lellouche incarne un personnage intrigant dans le film Adieu Monsieur Haffmann, un thriller en huis clos qui explore les mécanismes psychologiques de l'horreur. Dans ce film, situé pendant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande, le réalisateur Fred Cavayé aborde un angle moins fréquenté par le cinéma français, celui des collaborateurs plutôt que celui des héros et de la Résistance. L'histoire, qui est une adaptation libre de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Philippe Daguerre, se déroule en 1941 à Paris.
Quand l'appât du gain conduit à la descente aux enfers
Le bijoutier juif Joseph Haffmann, interprété par Daniel Auteuil, pressentant les dangers imminents, confie sa boutique et son appartement à son employé François Mercier, joué par Gilles Lellouche, et à sa femme. Son plan d'évasion échoue et il se retrouve contraint de se cacher dans sa propre cave. Ce personnage, qui donne d'abord l'impression d'être un travailleur honnête, est rapidement confronté à une tentation : collaborer avec les nazis pour améliorer sa situation financière. Au fil du temps, le piège se referme sur lui et il sombre dans les ténèbres. Gilles Lellouche, dans son premier rôle de crapule, tient à ce que son personnage suscite une certaine forme de compassion malgré ses actions répréhensibles, car selon lui, même le pire des hommes reste humain.
Une mise en scène épurée et suggestive
Dans le scénario, la rafle du Vél' d'Hiv' est abordée de manière subtile, avec des plans montrant des boutiques juives fermées et des valises abandonnées dans la rue. A l'origine, le réalisateur envisageait une scène d'envergure se déroulant au restaurant Maxim's avec plus de deux cents figurants, mais le premier confinement a bouleversé ses plans. Les décors de vieilles façades à Montmartre permettent de figer quelques rues de Paris dans l'ambiance de 1942, créant ainsi des images saisissantes. Cet arrêt forcé du tournage a donné l'occasion à Fred Cavayé de radicaliser sa vision de la mise en scène.
Le film devient alors un huis clos, un thriller intime où chaque mouvement de caméra est minutieusement étudié. L'idée est de se concentrer uniquement sur les personnages, en privilégiant les regards au détriment des dialogues. Pour le réalisateur, suggérer plutôt que montrer était essentiel dans ce film. Cette approche a même conduit à
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00:00 Gilles Lelouch incarne un personnage intrigant dans le film Adieu Monsieur Haffman, un Gilles-Henri Clot qui explore les mécanismes psychologiques de l'horreur.
00:07 Dans ce film, situé pendant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande, le réalisateur Fred Cavallier aborde un angle moins fréquenté par le cinéma français.
00:16 Celui des collaborateurs plutôt que celui des héros et de la résistance.
00:20 L'histoire, qui est une adaptation libre de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Philippe Daguerre, se déroule en 1940 éteint à Paris.
00:27 Le bijoutier juif Joseph Haffman, interprété par Daniel O'Toeil, pressentant les dangers imminents, confie sa boutique et son appartement à son employé François Mercier, joué par Gilles Lelouch, et à sa femme.
00:39 Son plan d'évasion échoue et il se retrouve contraint de se cacher dans sa propre cave.
00:43 Ce personnage, qui donne d'abord l'impression d'être un travailleur honnête, est rapidement confronté à une tentation, collaboré avec les nazis pour améliorer sa situation financière.
00:52 Au fil du temps, le piège se referme sur lui et est sombre dans les ténèbres.
00:56 Gilles Lelouch, dans son premier rôle de crapule, tient à ce que son personnage suscite une certaine forme de compassion, malgré ses actions répréhensibles, car selon lui, même le pire des hommes reste humain.
01:06 Dans le scénario, la rafle du Vuel'div est abordée de manière subtile avec des plans montrant des boutiques huives fermées et des valises abandonnées dans la rue.
01:14 A l'origine, le réalisateur envisageait une scène d'envergure se déroulant au restaurant Maxime's avec plus de 200 figurants, mais le premier confiant a bouleversé ses plans.
01:24 Les décors de vieilles façades à Montmartre permettent de figer quelques rues de Paris dans l'ambiance de 1942, créant ainsi des images saisissantes.
01:31 Cet arrêt forcé du tournage a donné l'occasion à Fred Cavallé de radicaliser sa vision de la mise en scène.
01:37 Le film devient alors un huis clos, un Gilles Latin, où chaque mouvement de caméra est minutieusement étudié.
01:42 L'idée est de se concentrer uniquement sur les personnages, en privilégiant les regards au détriment des dialogues.
01:48 Pour le réalisateur, suggérer plutôt que montrer était essentiel dans ce film.
01:52 Cette approche a même conduit à renoncer à certaines scènes tournées, car elles semblaient moins saisissantes que l'implicite.
01:58 Au final, cela renforce la puissance du récit.
02:01 Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo.
02:04 N'oubliez pas que je lis maintenant tous vos commentaires.
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