• il y a 11 mois
Lassés d'être victimes de cambriolages à répétition, plusieurs commerçants du Var ont affiché ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, des captures d'écran de leurs caméras de vidéoprotection. La démarche, qui permet d'identifier clairement leurs cambrioleurs, est illégale, mais serait nécessaire, explique l'un d'entre eux.

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Transcription
00:00 L'exaspération, c'est ce qui a motivé ce gérant dans le Var,
00:04 cambriolé pour la deuxième fois en deux ans,
00:06 à diffuser sur les réseaux sociaux des captures d'écran de ses caméras de surveillance
00:11 qui permettent d'identifier leur cambrioleur.
00:13 Avec un maître mot, stop à l'impunité.
00:16 On veut que tout ça, ça s'arrête, qu'on protège les petits commerçants
00:20 parce que ces personnes-là vont aller à Carrefour,
00:21 elles vont voler un paquet de gâteaux, elles vont appeler la gendarmerie
00:24 et que nous, en fait, ils nous prennent la caisse,
00:26 ils nous envoient avec pas de patrouille, on appelle le 17, pas de patrouille,
00:28 à les porter plainte le lendemain et puis ça finit dans les tiroirs
00:31 et on n'a plus de nouvelles.
00:33 C'est pour protéger les autres commerçants
00:35 et donner un signal d'alerte de plainte le cul, tout simplement.
00:39 La démarche est pourtant illégale, passible d'un an de prison
00:43 et de 45 000 euros d'amende pour non-respect de l'intimité.
00:46 Mais Emmanuel Ruez est décidé et en colère.
00:49 C'est interdit de voler, par contre c'est nous les victimes
00:51 et on doit encore les protéger ces gens-là, respecter leur vie privée.
00:54 Donc arriver un moment, non, je suis désolé.
00:56 En quelques jours, la publication a été partagée près de 600 fois.
01:00 Le soutien est important dans le Var,
01:02 où ces démarches, désespérées et controversées, se multiplient.
01:06 [Musique]
01:12 [SILENCE]

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