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00:00 Des cliniques privées, avec ou sans rendez-vous, sont de plus en plus nombreuses au Nouveau-Brunswick.
00:06 C'est le cas notamment à Edmundston, un phénomène qui faciliterait l'accès aux soins de santé.
00:11 Le système a complètement laissé tomber des dizaines de milliers de citoyens.
00:16 Donc certains citoyens vont prendre la décision d'aller payer pour des services.
00:20 On regarderait comment on peut améliorer les soins de santé public.
00:25 On n'aurait probablement pas besoin des soins de santé privés.
00:30 Il est possible de consulter un médecin ou une infirmière plus rapidement, à condition de payer entre 60 et 120 dollars.
00:37 Certains citoyens sont prêts à payer pour éviter de se rendre à l'urgence.
00:41 Parce qu'il y a plusieurs personnes qui n'ont pas de médecin, ça serait tout bien bon qu'il y aurait des cliniques.
00:47 La santé, c'est spécial. Des fois, tu as vraiment besoin de quelque chose, plutôt que d'attendre.
00:54 J'y vais déjà, en clinique privée. Oui, c'est plus rapide.
00:57 C'est sûr qu'il faut qu'on paye, mais c'est ça, c'est plus rapide.
01:00 Puis on a des services. On peut avoir un rendez-vous, des fois, en dedans d'une couple de semaines.
01:04 J'ai déjà été à des cliniques, surtout depuis la COVID, avec les urgences, les lignes d'attente.
01:10 L'arrivée de ces cliniques privées remet en question la qualité des services publics.
01:15 Les deux réseaux de santé ont dépensé au-delà de 57 millions de dollars afin d'embaucher des infirmières par des agences de placement,
01:25 pendant qu'on a des infirmières ici, au Nouveau-Brunswick.
01:28 On va dévier les ressources humaines qui sont déjà à couvert d'un système public, puis ils vont aller au système privé.
01:38 Les cliniques privées pourraient bien accentuer davantage la pénurie de ressources humaines du secteur public.
01:44 Mylène Thomas, IMT TVA, Edmundston.
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