• il y a 10 mois
L'éditorialiste Guillaume Bigot à propos du remaniement du gouvernement : «Le plus grand sexisme en politique c'est la parité. On veut nommer des femmes pour nommer des femmes. "Cherchez moi une femme, j'en veux une grande, une petite etc. Il faut une femme des banlieues, des quartiers chics, il faut une franc-maçonne, une femme qui serait des DOM-TOM etc."».

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Transcription
00:00 On a l'impression qu'il s'est passé quelque chose d'extrêmement important.
00:03 Comme si Gabriel Attal était un nouveau venu dans la Macronie,
00:06 comme si c'était un visage nouveau.
00:07 Alors certes, il a été promu, certes, il est très jeune, c'est vrai.
00:10 Certes, les ministres de gauche ont été punis,
00:14 comme s'il était prévu qu'ils le soient d'ailleurs.
00:16 Et en fait, l'essentiel des ministères importants ont été attribués aux mêmes personnes.
00:21 Donc ça ressemble quand même aussi à un jeu de chaises musicales.
00:23 Je veux bien que tout Paris s'esbobisse en disant "c'est fantastique, c'est extraordinaire,
00:28 ils ont réussi un coup de maître".
00:29 Vous êtes en train de nous dire que tout change, mais rien ne change.
00:33 C'est tout change pour que rien ne change, effectivement.
00:36 Deuxième chose, oui, vous avez parfaitement raison.
00:39 Je pense que le plus grand sexisme en politique, c'est la parité.
00:43 C'est la parité, c'est-à-dire qu'on veut nommer des femmes pour nommer des femmes.
00:47 Trouvez-moi une femme, cherchez-moi une femme.
00:49 J'en veux une grande, une petite, etc.
00:51 Il en faut une femme des banlieues, il faut une femme des quartiers chics,
00:55 il faut une franc-maçonne, il faut une femme qui serait des dom-toms, etc.
01:01 Tout ça n'a pas de sens.
01:02 [Musique]
01:06 [SILENCE]

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