Le Journal - 11/01/2024 - EMPLOIS / Les salariés de Recipharm de nouveau mobilisés
EMPLOIS / Les salariés de Recipharm de nouveau mobilisés
AGRICULTURE / Le gel, une bonne nouvelle à cette période de l'année
ECONOMIE / Quelle conjoncture en Centre-Val de Loire pour débuter 2024 ?
TÉMOIGNAGE / Ginette Kolinka transmet la mémoire de la Shoah aux lycéens
AGRICULTURE / Le gel, une bonne nouvelle à cette période de l'année
ECONOMIE / Quelle conjoncture en Centre-Val de Loire pour débuter 2024 ?
TÉMOIGNAGE / Ginette Kolinka transmet la mémoire de la Shoah aux lycéens
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00:00 [Générique]
00:10 Val de Loire en direct se poursuit et c'est l'heure de votre JT présentée ce soir par Faustine Luneau. Bonsoir Faustine.
00:15 Bonsoir Aurélien, bonsoir à tous.
00:17 Avant de dévoiler les titres de ce journal, un point sur votre météo. Un beau soleil est attendu en Indre-et-Loire ainsi que dans le Loire-et-Cher au cours de cette journée de vendredi.
00:25 Température encore basse demain matin, -4°C et la maximale sera de 4°C à la une. Ce soir les salariés de Récifarmes, toujours mobilisés.
00:35 Alors que l'entreprise envisage toujours de fermer son site de monde d'ici 2025 menaçant 220 emplois, 150 salariés ont été rejoints ce matin par une dizaine d'élus pour défiler dans les rues de la ville et réaffirmer leur désaccord face à cette fermeture.
00:49 Le grand froid fait aussi des heureux, notamment les producteurs de fruits dans les vignes et les vergers. Les bourgeons ne sont pas encore ouverts. Vous verrez que le gel à cette période de l'année est donc plutôt une bonne chose pour ces plantations.
01:02 Et puis, bilan de l'économie en centre Val-de-Loire. L'INSEE a sorti les chiffres du dernier trimestre de 2023. Alors sur quelle base démarre cette nouvelle année 2024 ? Nous en parlerons avec notre invité Samuel Balment, responsable du service études de l'INSEE en région centre.
01:17 Enfin rescapée d'Auschwitz-Birkenau, elle témoigne encore à 98 ans. Ginette Kolinka était en visite dans un lycée de Blois cette semaine. Un moment de partage et d'émotion avec des élèves pour créer de nouveaux passeurs de mémoire.
01:31 Et puis dans notre séquence, on vous répond la question du soir. Comment prendre soin de sa voiture pour l'hiver ? Notre invité pour en parler c'est Romain Grimaldi, conseiller prévention au sein de la MASSIF. On verra ça à la fin de ce JT.
01:44 Mais un mot pour commencer de cette mobilisation des salariés de Récifarmes à Monts. C'était ce matin.
01:49 Le site envisage de fermer ses portes d'ici 2025 menaçant plus de 220 emplois. Alors 150 salariés ont donc défilé dans les rues de Monts pour réaffirmer leur désaccord face à cette fermeture.
02:00 A leur côté, une dizaine d'élus ont affiché leur soutien pour sauvegarder la vie, vitalité du territoire. Clémence Dosc.
02:14 Matineau et pile à l'heure, les salariés de Récifarmes se sont élancés en cortège depuis l'usine à 9h en direction de la mairie.
02:22 A leur côté, une dizaine d'élus sont présents. Le président de la communauté de communes, les maires de Monts et Sainte-Catherine-des-Fierbois ainsi que les élus de Montbazon et Veigny et pas de députés en vue.
02:33 Nous sommes en contact permanent avec M. Saint-Cricq, sous-préfet à la relance économique et l'Etat est aux côtés des salariés et en recherche permanente d'un repreneur.
02:44 Dans la mesure où ils n'ont pas du tout apprécié la politique sociale de Récifarmes et d'avoir bénéficié d'un prêt de relance de 15 millions d'euros pour aboutir aujourd'hui à des menaces de fermeture du site.
02:55 Ça ne passe vraiment pas.
03:00 Le groupe suédois doit rembourser les 15 millions d'euros alloués dans le cadre de France Relance.
03:04 Mais face à l'arrêt des commandes des vaccins Moderna, Récifarmes a décidé de cesser son activité d'ici 2025 à Monts.
03:12 Ombre supplémentaire au tableau, la venue du numéro 2 du groupe, Luc Burgard, le 25 janvier prochain.
03:18 Sa venue m'inquiète énormément parce que sur le site nous avons M. Ollot qui est là, qui est celui qui gère la cessation de l'activité, le transfert auprès d'un potentiel repreneur.
03:29 Donc il n'y avait pas la nécessité de la venue de M. Burgard.
03:33 Donc oui, on est inquiet. Peut-être qu'on est inquiet pour pas grand chose, peut-être pas pour...
03:37 Mais bon, la dernière fois qu'il est venu, ce n'était pas la meilleure nouvelle de l'année. Donc oui, on se permet d'être inquiet.
03:43 En avril dernier, le site ligérien s'est déjà séparé de 90 salariés avec un plan de rupture conventionnel collective.
03:50 Sans repreneur, ce sont 227 familles dont les revenus sont menacés.
03:54 Une autre manifestation contre les violences sexistes et sexuelles se tient en ce moment actuellement dans le centre-ville de Tours.
04:04 Comme dans une trentaine de villes en France, un collectif d'associations féministes a appelé ce rassemblement.
04:11 Trois semaines après, le soutien apporté par Emmanuel Macron à Gérard Depardieu,
04:15 mis en examen pour viol et visé par trois plaintes pour agression sexuelle et viol qu'il réfute.
04:20 Une prise de parole très mal perçue par les défenseurs des droits des femmes.
04:24 À Tours, une centaine de personnes se sont donc rassemblées à 18h devant le palais de justice, Place Jean Jaurès.
04:31 Écoutez l'une des organisatrices.
04:34 L'affaire Depardieu évidemment qui nous met toutes hors de nous et en particulier la prise de position de monsieur Macron,
04:44 ça personnellement je n'ai pas supporté.
04:48 Ça m'indigne mais complètement.
04:51 Sous prétexte de la présomption d'innocence, il en oublie complètement les éventuelles victimes qui sont quand même un certain nombre.
04:59 Il y a quand même des plaintes qui ont été déposées pour viol et je trouve ça juste mais inacceptable,
05:06 d'autant plus de la part d'un président qui ose dire que le combat féministe est celui de ces deux quinquennats.
05:12 Et puis une manifestation également au collège Rabelais-Ablois.
05:16 Les professeurs étaient en grève ce jeudi.
05:18 Ils veulent interpeller le conseil départemental et soutenir la construction d'un nouvel établissement
05:23 car rappelons-le, la fermeture du collège Rabelais a été annoncée pour septembre 2025 dans le but de favoriser la mixité sociale.
05:31 Les 360 élèves du collège Rabelais qui se trouvent au cœur d'une ZUP devraient être dispatchés dans d'autres établissements blésois.
05:39 Or cela suscite des inquiétudes et des interrogations.
05:42 Écoutez l'une des professeurs de l'établissement.
05:44 Les élèves seront dans des établissements qui ne bénéficieront pas de moyens supplémentaires pour les accompagner
05:51 et on craint que les collègues qui vont les recevoir ne leur donnent pas les moyens d'accompagner nos élèves comme ils en ont besoin.
06:01 Nous on propose une reconstruction d'un nouvel établissement d'un effectif de 600 élèves
06:06 avec de la mixité sociale et une carte scolaire totalement retravaillée
06:10 pour que chaque établissement du Blésois bénéficie d'une mixité sociale intéressante.
06:14 Les températures négatives réjouissent les vignerons et les arboriculteurs.
06:19 Moins de 0° au mois de janvier c'est normal et pourtant c'est presque devenu exceptionnel.
06:25 Un froid qui avait manqué aux producteurs de fruits car le gel à cette période de l'année ne pose pas de problème
06:31 puisque les bourgeons ne sont pas encore ouverts.
06:33 Il permet même de bloquer la végétation et de garantir une floraison homogène
06:37 à condition qu'aucun gel ne survienne au printemps.
06:40 Romain Delville.
06:41 Sur les plateaux de Vouvray, Roche Corbon, Tijani et Yevgeny,
06:46 taillent les vignes dans le secteur des Quarts de Sens battus par les vents.
06:50 Jusque fin mars, le froid est un allié qui empêche un bourgeonnement précoce.
06:56 Le froid en ce moment est plutôt le bienvenu car il faisait très doux et très humide avant.
07:00 Le risque c'est que les bourgeons se mettent à gonfler tôt et qu'on gèle au printemps.
07:04 C'est toujours un peu ce qu'on craint.
07:06 Le fait de tailler à poussière n'apporte pas grand chose par rapport à la résistance au gel.
07:11 C'est plutôt un élément de qualité et de répartition des grappes au moment des vendanges.
07:16 En arboriculture, le travail de la taille est différent.
07:19 Le principe c'est de supprimer les branches anciennes pour renouveler par des nouvelles branches qui ont un an ou deux.
07:27 On va supprimer des branches plus grosses comme ça, récupérer celles-ci,
07:30 on retrouve les boutons, les futures fleurs et les futures pommes qui sont ici, ici, ici.
07:36 Sébastien Delareux cultive des pommes à Saint-Aubin-le-Dépin
07:40 et les 6 degrés de cet après-midi, c'est encore un peu trop chaud pour l'arboriculteur.
07:45 Non, c'est pas assez froid.
07:47 Là, les derniers jours, il a fait un peu de température négative, donc ça c'est bien.
07:51 Il faudrait que ça dure comme ça au moins un mois.
07:53 Il faudrait qu'on ait du froid. On a eu beaucoup d'eau courant décembre.
07:58 Voilà, donc les réserves sont pleines, les étangs, tout ça c'est plein.
08:03 Donc maintenant, on aimerait avoir un temps un peu plus sec et froid pour le repos de l'arbre.
08:09 Dans les vignes comme dans les arbres fruitiers,
08:11 le froid de ces derniers jours est une bonne nouvelle pour les agriculteurs,
08:15 afin que la nature ne se réveille pas trop vite
08:18 et que les bourgeons ne soient pas fragiles en cas de gel au printemps.
08:22 Une nouvelle année démarre, mais sur quelle base ?
08:25 Notamment dans le domaine économique.
08:27 Peut-on prédire les tendances à venir en termes d'inflation, de chômage et d'activité des entreprises ?
08:32 Les chiffres de l'INSEE viennent de tomber pour le 3e trimestre 2023 en centre-valle de Loire.
08:37 Pour les analyser, on reçoit le responsable du service études de l'INSEE en région centre-valle de Loire,
08:43 Samuel Balment, bonjour.
08:45 Alors, les déférences d'entreprise ont continué de progresser, +6% par rapport à fin 2022.
08:51 Leur nombre est au plus haut depuis 2019. Est-ce que c'est inquiétant ?
08:55 Alors oui, effectivement, les déférences d'entreprise ont continué à progresser,
09:02 ont beaucoup progressé d'ailleurs depuis la fin de la crise sanitaire.
09:08 Elles avaient beaucoup diminué pendant la crise sanitaire, du fait des soutiens,
09:16 des dispositifs de soutien aux entreprises, le prêt garanti par l'État par exemple,
09:20 les dispositifs de travail partiels.
09:22 Donc toutes ces aides avaient permis à certaines entreprises qui n'étaient pas en très bonne santé économique
09:29 de maintenir leur activité et avec la fin de ces dispositifs exceptionnels d'aide,
09:34 on a eu une remontée qui était attendue des déférences d'entreprise.
09:38 Et donc on a une défaillance qui effectivement remonte et arrive au niveau d'avant la crise sanitaire dans la région
09:45 et un peu plus vite dans la région qu'au niveau national,
09:50 puisqu'on a un niveau de défaillance qui est un peu supérieur en centre-valle de Loire
09:54 à celui qu'on observe au niveau national.
09:55 Donc on est plus sur un retour à la normale, est-ce qu'on sait quel secteur ça concerne en particulier ?
10:00 Là comme ça, je n'ai pas le chiffre en tête, mais les défaillances d'entreprise,
10:11 c'est vraiment en lien avec ce retour à la normale, donc ça concerne un petit peu tous les secteurs.
10:17 Là comme ça, je n'aurai pas le chiffre pour vous donner le secteur d'activité précis.
10:21 Alors à l'inverse, le niveau de l'emploi salarié, il se maintient actuellement près de 940 000 salariés en centre-valle de Loire.
10:28 Est-ce que ça veut dire qu'il y a des secteurs par contre qui sont porteurs, qui embauchent encore ?
10:33 Oui, le niveau de l'emploi salarié se maintient, est stable.
10:38 On est stable sur le trimestre, on a quand même une augmentation encore sur une année.
10:45 Ce qui est intéressant, notamment au troisième trimestre 2023, c'est de constater qu'on a une augmentation de l'emploi industriel.
10:54 C'est d'ailleurs l'emploi industriel qui porte la croissance de l'emploi à ce trimestre-là,
11:00 et c'est quand même suffisamment rare pour être souligné.
11:03 Et par contre, on a des secteurs qui sont beaucoup plus en difficulté,
11:09 notamment la construction, où on a un recul de l'emploi depuis le début de l'année 2023.
11:15 Et c'est un recul de l'emploi qui est lié à des difficultés dans le secteur,
11:22 à des difficultés qui sont liées notamment à la baisse du nombre de permis de construire, déposer et de logement commencer.
11:31 Et donc, toutes ces difficultés concourent à la fois à une baisse de l'emploi
11:36 et à une baisse des heures rémunérées de l'activité dans le secteur de la construction,
11:41 alors que dans d'autres secteurs comme l'industrie, effectivement, l'activité est bien meilleure.
11:45 Au niveau du chômage, on avait débuté l'année 2023 avec un taux de chômage particulièrement bas.
11:50 Là, la tendance commence à s'inverser un peu ?
11:52 Exactement. On a un taux de chômage qui remonte, alors qu'il reste quand même relativement bas.
12:01 On est largement en dessous des pics sur 40 ans. On reste relativement bas.
12:09 Mais on a une augmentation, effectivement, de 0,2 points au troisième trimestre,
12:14 pour atteindre 6,9 % de chômeurs dans la région.
12:18 Par contre, l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher ont des zones d'emploi,
12:23 enfin enregistrent les zones d'emploi avec le plus faible taux de chômage de la région.
12:27 Exactement. C'est-à-dire que le chômage progresse à peu près partout.
12:30 En tout cas, il ne diminue dans aucune zone d'emploi.
12:33 Et dans certains départements, comme l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher,
12:38 on a des taux de chômage qui sont parmi les plus bas de la région, mais qui progressent également.
12:44 C'est-à-dire que la progression est la même dans ces départements qu'au niveau régional et au niveau national.
12:50 Donc le chômage progresse partout, mais malgré tout, on a des zones d'emploi.
12:53 On parlait des zones d'emploi de Vendôme, de Chinon,
12:56 qui sont des zones d'emploi qui ont une orientation plus industrielle,
13:04 avec une structure de l'économie plus industrielle qu'au niveau national,
13:11 et avec des taux de chômage qui sont relativement bas.
13:14 Donc plutôt une bonne nouvelle pour le début de l'année 2024.
13:18 L'économie se porte bien, en quelques mots très rapides, parce qu'on n'a plus beaucoup de temps.
13:22 Oui, la croissance économique au niveau national reste hésitante en cette fin d'année.
13:30 C'est ce qu'on observe aussi au niveau régional.
13:33 Et on espère un rebond au premier trimestre et au deuxième trimestre 2024,
13:41 avec un reflux des tensions inflationnistes.
13:45 On était à plus de 6% en février.
13:50 On arrive en fin d'année à 3,5% d'inflation en novembre, 3,7% en décembre.
13:56 Et on devrait encore avoir une baisse de l'inflation, un reflux de tensions inflationnistes.
14:01 Une bonne nouvelle.
14:03 Et puis une légère augmentation du taux de chômage par contre.
14:06 Merci Samuel Baman d'avoir répondu à toutes nos questions.
14:09 On passe maintenant à un témoignage rare et ô combien dispensable.
14:14 À bientôt 99 ans, Ginette Colinca ne cesse de transmettre l'histoire de sa vie.
14:19 Son histoire, c'est celle d'une rescapée d'Auschwitz-Birkenau hier et aujourd'hui.
14:24 Elle a fait face à une centaine d'élèves d'un lycée de Blois.
14:27 Un moment suspendu dans le temps pour ne jamais oublier ni réitérer les horreurs du passé.
14:33 Lucas Chopin l'a rencontré.
14:35 D'après vous je suis normale ou pas normale ?
14:37 Normale.
14:38 Normale.
14:39 Mademoiselle, d'après vous, normale ou pas normale ?
14:43 Normale.
14:44 Comment ?
14:45 Normale.
14:46 Normale.
14:47 Ben oui, moi aussi je me trouve bien.
14:48 Et ben pas pour tout le monde.
14:50 Pour Hitler, j'étais pas normale parce que j'étais juive.
14:54 Pendant de nombreuses heures, les près de 600 élèves du lycée Notre-Dame-des-Aides de Blois ont bu les paroles de Ginette Colinca.
15:01 De son séjour à Drancy, puis à Birkenau et Bergen-Belsen, elle n'élude aucun détail de la barbarie des nazis,
15:07 la violence physique comme la violence morale dès l'arrivée dans le camp de concentration.
15:12 Que des humiliations. La nudité, le tatouage.
15:17 Alors maintenant ça y est, on est tatoué et on va nous emmener à se faire raser.
15:26 Alors on vous enlève les poils du sexe, on vous enlève les cheveux, on est transformé en des êtres inhumains tout de suite.
15:34 À presque 99 ans, Ginette Colinca n'a qu'un objectif, transmettre sa mémoire et ses souvenirs au plus grand nombre
15:41 pour qu'une fois les derniers témoins disparus, les générations futures puissent se souvenir et raconter.
15:47 Vous haïssez quelque chose, rappelez-vous que c'est un pied dans Auschwitz.
15:53 Les négationnistes, on peut leur dire tout ce qu'on veut.
15:56 S'ils sont décidés de dire que ça n'a pas existé, ne vous inquiétez pas,
16:02 ils vont revenir à l'attaque dès qu'il n'y aura plus personne pour parler.
16:06 Un témoignage lourd, parfois difficile à entendre et qui marquera sans doute longtemps les jeunes auditeurs du jour.
16:13 C'est intéressant d'avoir les détails, des habitations, au niveau de comment était organisé le camp,
16:20 des voyages en train aussi, de comment ça se passait les tatouages, je ne m'imaginais pas trop ça.
16:25 C'est quand même exceptionnel qu'on ait eu la chance de pouvoir la rencontrer, de pouvoir l'entendre,
16:30 même si on ne peut pas vraiment savoir ce qu'elle a vécu, on peut le connaître un peu.
16:37 Je trouve ça incroyable qu'on ait pu entendre cela.
16:41 C'est toujours difficile d'entendre des personnes parler de ce qu'ils ont vécu,
16:45 mais je pense que c'est intéressant de savoir et d'entendre de vive voix ces atrocités.
16:52 C'est très chargé en émotions.
16:54 En dehors de ces rencontres avec les élèves, l'histoire de Ginette Kolinka a été édité sous forme de bande dessinée
16:59 et d'autres ouvrages pour que son plus grand rêve, supprimer le mot "haine", ne se réalise pour toujours.
17:05 Et puis sachez qu'on en sait un peu plus sur le passage de la flamme olympique en Loire-et-Cher.
17:11 Le 8 juillet prochain, le parcours devrait se faire dans cet ordre.
17:15 Fredval, Vendôme, Chaumont-sur-Loire, Thésé, Rhum, Morentin, Chambord et enfin Blois.
17:20 Là-bas, un relais collectif sera confié à une équipe de 24 skaters dans les rues de la ville.
17:28 Allez, place à notre rubrique, on vous répond avec notre invité ce soir, Romain Grimaldi,
17:32 conseiller prévention au sein de la Massif, pour répondre à cette question.
17:35 Comment prendre soin de sa voiture pour l'hiver ?
17:39 Bonsoir à vous et bienvenue sur notre plateau.
17:41 Les conditions de circulation peuvent s'avérer plus compliquées en cette période hivernale
17:44 avec le froid et les intempéries qui l'accompagnent.
17:46 Il faut donc bichonner sa voiture pour faire face à la situation.
17:49 Et ce soir, on va prendre plein de conseils avec vous.
17:52 Déjà, il y a des conseils, des consignes de sécurité générale qui sont à respecter, Romain.
17:57 Oui, tout à fait. Au niveau de la sécurité, la prudence est de mise.
18:01 Il faut que vous assuriez que votre véhicule est en bon état et qu'il soit toujours visible.
18:07 Avant de prendre la route, renseignez-vous sur les conditions météorologiques et de circulation.
18:12 Et en cas d'intempéries, pensez à adapter votre conduite,
18:15 augmenter les distances de sécurité, éviter des manœuvres brusques,
18:19 allumer vos feux de croisement pour être bien vu.
18:22 Autant de bons conseils pour rouler en toute sécurité
18:26 et partager la route avec tous les autres usagers.
18:29 Donc ça, c'est les conditions de sécurité générale.
18:31 Et puis, il y a aussi la voiture qu'il faut entretenir, bichonner, comme je le disais.
18:36 Souvent, il faut le faire au début de l'automne, du coup, ce petit check-up de notre voiture.
18:41 Oui, tout à fait. C'est toujours bien de faire une révision une fois par an, de base.
18:47 Et ensuite, pour rapport à l'automne, effectivement, c'est bien d'utiliser des pneus hiver dès l'automne
18:53 parce qu'on pense qu'ils sont bons pour la montagne, mais ils sont surtout bons
18:58 dès que la température baisse en dessous de 7 degrés.
19:02 Ils garantissent une meilleure adhérence, que ce soit sur la neige ou sur des routes simplement mouillées ou froides,
19:07 puisque la gomme est plus molle, ça permet une meilleure adhérence.
19:11 Donc les pneus, mais aussi les essuie-glaces qu'il faut penser à remplacer, on l'oublie trop souvent, ça.
19:16 Exactement. Les essuie-glaces, c'est bien de les remplacer au moment de l'automne, autour des pluies.
19:22 Ça assure une bonne visibilité et comme les précipitations sont de plus en plus fréquentes,
19:28 elles peuvent nous surprendre. Il ne faut pas attendre qu'on se rende compte que notre visibilité est faible
19:33 pour commencer à se dire "Tiens, il serait temps que je l'ai changée".
19:37 Et puis la batterie aussi, en période hivernale, ça peut être parfois un petit peu compliqué.
19:41 Comment on en prend soin de cette batterie ?
19:44 Alors la batterie, c'est pareil. Vous pouvez la faire contrôler par un professionnel.
19:49 Au moment de l'automne, c'est une bonne période. Ça évite de surcharger les demandes,
19:54 ou en tout cas d'arriver au moment où il y a le plus de demandes, c'est-à-dire en hiver,
19:58 et de s'assurer que vous aurez une batterie disponible et surtout de ne pas avoir la mauvaise surprise
20:03 en démarrant le matin, que votre batterie est à plat.
20:06 Et donc la faire changer au bon moment.
20:10 La durée moyenne d'une batterie, c'est environ 5 ans.
20:14 Mais c'est bien de la contrôler une fois par an par un professionnel.
20:17 J'ai lu qu'il fallait laver régulièrement sa voiture aussi en période hivernale.
20:22 Info ou intox ?
20:25 Tout à fait, il faut la laver régulièrement.
20:28 Non seulement parce que, de base, ça permet d'entretenir votre véhicule correctement
20:33 et de nettoyer, par exemple, vos feux à l'avant comme à l'arrière, votre pare-brise.
20:38 C'est pareil, ça permet une bonne visibilité, voir et être vu.
20:42 Mais en plus de cela, ça va vous permettre aussi de la préserver de la corrosion, par exemple,
20:48 due aux sels qui émis sur les routes pour lutter contre le verglas.
20:53 Alors qu'est-ce qu'il faut avoir dans sa voiture l'hiver, en résumé, pour être prêt en toutes circonstances ?
20:59 Les équipements que vous conseillez à avoir dans sa voiture en hiver, ça va être évidemment un grattoir
21:06 pour toujours pouvoir dégivrer et avoir un maximum de visibilité.
21:11 Un spray dégivrant peut être aussi très utile pour les feux de avant et arrière, également pour le pare-brise.
21:18 Et vous pouvez également avoir une trousse de secours.
21:22 C'est bien d'avoir le format familial, parce que souvent on prend les plus petites possibles.
21:26 C'est bien d'avoir tout ce qu'il faut pour toute la famille.
21:29 Et également le gilet de haute visibilité.
21:31 On pense trop souvent en avoir qu'un seul dans la voiture, alors qu'en fait, c'est bien d'en avoir un par passager.
21:37 Merci beaucoup Romain, nous voilà parés pour l'hiver, pour conduire en toute sécurité.
21:41 Merci en tout cas Romain Grimaldi, conseiller prévention au sein de la Massif d'avoir été notre invité ce soir.
21:46 Merci bien, au revoir.
21:48 Aller, avant de se quitter, rappel du principal titre Faustine.
21:51 Une manifestation avait lieu ce soir devant le tribunal judiciaire de Tours à l'appel d'associations féministes.
21:57 Un rassemblement pour protester contre les violences sexistes et sexuelles.
22:00 Trois semaines après les mots d'Emmanuel Macron, défendant Gérard Depardieu,
22:03 actuellement visé par plusieurs plaintes pour agressions sexuelles ou viols, ce qu'il réfute.
22:08 Dans un instant, le Grand Talk avec, au sommaire, ce soir, des recherches exceptionnelles sur les chevaux, Aurélie.
22:14 Et oui Aurélien, les chevaux se souviennent-ils de nos visages ?
22:18 Sont-ils sensibles à nos émotions ? Et bien ces questions, Léa Lansade y répond.
22:23 Elle est chercheuse à l'INRAE de Nouzihi.
22:25 Léa Lansade qui a besoin des tourangeaux et de leurs odeurs corporelles, vous avez bien entendu,
22:30 pour mener une expérience sur les odeurs et la réaction des chevaux à ces odeurs de transpiration.
22:36 Et enfin, on parlera compostage.
22:38 Depuis le 1er janvier 2024, nous devons composter nos restes alimentaires.
22:43 Quel bac choisir ? Quelles solutions sont proposées aux habitants par les collectivités ?
22:48 Et bien tout ça, on en parle ce soir à 19h15 dans le Grand Talk.
22:52 Le rendez-vous est pris Aurélie, merci beaucoup.
22:54 Merci Faustine, c'est la fin de ce JT.
22:56 Très bonne soirée à vous et rendez-vous demain dès 17h50 pour un nouveau Val de Loire en direct.
23:01 Très bonne soirée à tous.
23:03 [Musique]