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Un Algérien a été arrêté mardi 2 janvier en France, pour avoir laissé volontairement des sacs suspects dans la gare de Nantes, qui étaient en fait de fausses alertes à la bombe. Le suspect sans domicile fixe et sous OQTF, s’est présenté aux enquêteurs sous 86 identités et a tenu des propos incohérents lors de son procès, tenu le 5 janvier, au tribunal correctionnel de Nantes.

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Transcription
00:00 Arrêté en France, cet Algérien possède 86 identités.
00:03 Le 2 janvier, un homme Algérien sans domicile fixe et sous obligation de quitter le territoire français
00:08 a été appréhendé en France pour avoir placé délibérément des 5 suspects à la gare de Nantes,
00:13 générant de fausses alertes à la bombe.
00:14 Âgé de 52 ans, le suspect, sous 86 identités, a tenu des propos incohérents lors de son procès le 5 janvier.
00:20 Bien qu'il ait admis sa culpabilité dans les alertes des 1er et 2 janvier,
00:24 son profil a suscité l'intrigue des autorités.
00:27 Malgré ses affirmations d'être né en France, il a été révélé comme un sans-papier Algérien
00:31 lors de la gare d'Avue, se présentant avec 86 identités différentes.
00:36 L'accusé a déposé les sacs à la gare pour retrouver ses documents et trouver un emploi,
00:40 prétendant également des liens avec Jean-Marie Le Pen.
00:43 Face à ses propos incohérents, les juges ont ordonné une expertise psychiatrique,
00:47 reportant le procès à février.
00:49 Bien que le motif terroriste soit exclu, l'homme risque jusqu'à 2 ans de prison
00:53 et 30 000 euros d'amende en France pour fausses alertes à la bombe.

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