PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
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00:00 -C'est un instant marine, je vous le disais,
00:02 qui va nous raconter son histoire absolument incroyable et scandaleuse.
00:07 À la fois, elle a 27 ans, elle a été greffée des deux poumons
00:10 à cause de moindissures dans son logement.
00:12 Vous allez voir, c'est vraiment une histoire à peine croyable.
00:15 Regardez cet extrait vidéo.
00:16 -A commencé avec de la fièvre, des essoufflements.
00:19 On a fait une biopsie chirurgicale pulmonaire
00:22 et de là a été découvert qu'il y avait de l'aspergillus dans mes poumons.
00:25 Donc c'est un champignon.
00:27 Mon pneumologue m'a contactée en me disant qu'il fallait absolument
00:30 que je vérifie mon logement.
00:31 J'ai soulevé la tête de mon lit et là,
00:34 je me suis aperçue que le mur était rempli de moindissures.
00:36 -Bonjour Marine, merci.
00:38 Et bonsoir d'ailleurs.
00:39 Merci d'être avec nous aujourd'hui.
00:41 Marine, ça, c'est le début de l'histoire que vous avez racontée
00:43 sur les réseaux sociaux.
00:44 C'est comme ça que cette histoire est remontée à nous.
00:46 C'est une histoire incroyable.
00:48 D'abord, avant que vous nous la racontiez, comment vous allez ?
00:51 -Aujourd'hui, ça va.
00:53 J'ai beaucoup de séquelles et beaucoup de...
00:55 J'ai des problèmes à d'autres organes, des soucis neuropathiques.
00:59 Mais sinon, niveau pulmonaire, je touche du bois, ça va.
01:02 -Ça va ? -Ça va.
01:04 -Ça va mieux ? -Oui.
01:05 Par rapport à ce que j'ai connu, oui, ça va mieux.
01:07 -Et vous avez de la visibilité que votre état va s'améliorer ?
01:10 -Alors en fait, ce qui est un peu compliqué avec la grève,
01:13 c'est que c'est pas une guérison totale.
01:16 C'est qu'à tout moment, il y a le rejet qui est possible.
01:21 Et donc là, c'est une autre grève qui doit avoir lieu à un moment donné.
01:28 On sait pas si ça peut durer 6 mois, 1 an, 5 ans, 20 ans, peut-être plus,
01:33 mais c'est imprévisible.
01:35 -Alors, vos symptômes, essoufflement,
01:37 toutes difficultés respiratoires, ongles bleus, lèvres bleues,
01:40 c'était les symptômes que vous aviez.
01:41 Non mais c'est quand même incroyable ce qui est arrivé à Marine.
01:43 Tout ça parce qu'il y avait effectivement des moisissures dans votre logement.
01:48 Racontez-nous votre histoire.
01:49 Quand est-ce que toute cette affaire s'est déclenchée ?
01:51 Ça fait quelques années.
01:52 -Oui. Alors ça a commencé en janvier 2020.
01:55 En janvier 2020, j'ai commencé à être malade.
01:58 Donc on a fait pas mal d'examens.
01:59 J'ai rencontré pas mal de spécialistes.
02:02 Et on est arrivé jusqu'à la biopsie chirurgicale pulmonaire,
02:07 où là, le diagnostic est tombé
02:10 d'une pneumopathie d'hypersensibilité sur environnement.
02:13 -Les photos qu'on voit à l'écran, et j'explique à ceux qui nous regardent,
02:16 ce sont des photos qui ont été prises chez vous.
02:17 -Oui, c'est ça.
02:18 -C'est l'état de vos murs.
02:19 Mais est-ce que vous voyez ces moisissures à l'époque ?
02:21 -Non. Alors en fait, lorsque j'ai fait la biopsie et que le diagnostic est tombé,
02:25 mon pneumologue m'a appelée en me demandant
02:27 "Est-ce que j'ai de la moisissure chez moi ?"
02:29 Je lui ai dit "Non, j'ai pas de moisissure."
02:30 Il m'a dit "Rentrez." J'étais au travail.
02:32 Il m'a dit "Rentrez et vérifiez dans votre logement."
02:35 Ce que j'ai fait.
02:36 Et là, en fait, j'ai levé la tête de lit.
02:41 Et je me suis aperçue du coup, le mur très noir,
02:45 rempli de coulures, il y avait de la mousse.
02:48 Et vraiment, je n'avais jamais eu connaissance.
02:50 -Vous ne sentiez pas qu'il y avait une certaine humilité dans votre chambre ?
02:52 -Non. En fait, c'est ce que je me suis dit.
02:54 En fait, j'ai vécu avec...
02:56 Au début, ça ne se voyait pas
02:57 parce que moi, j'ai changé mes meubles à plusieurs reprises de place.
02:59 Donc, je n'ai jamais eu connaissance de cette moisissure.
03:02 À un moment donné, j'ai dit "Je vais mettre mon lit là avec ma tête de lit là."
03:05 Enfin, comme tout le monde aurait aménagé un peu sa chambre.
03:07 Et en fait, j'ai vécu dedans et ça a dû se faire au fur et à mesure.
03:12 Et rien ne m'a alarmée, en fait.
03:14 -Et quand vous découvrez ces moisissures, que se passe-t-il ?
03:18 -Alors, j'appelle tout de suite mon pneumologue pour lui confirmer.
03:21 Et il me dit "Marine, il faut quitter ce logement, c'est une question de vie ou de mort."
03:24 -Vous étiez locataire ?
03:25 -Oui. Alors, je vivais avec ma mère dans un logement social.
03:30 Et donc, quand il me dit ça, je tombe un peu de mille étages.
03:35 Donc, je fais ma valise et je commence à aller à droite, à gauche,
03:39 chez des amis, chez de la famille.
03:41 Mais ça va un temps, c'est pas facile de se balader de droite à gauche.
03:46 -Donc, votre maman aussi évacue le logement ?
03:47 -Ma maman, non, parce que ma maman, elle, dans sa chambre, y en avait pas.
03:50 Et elle avait aucun symptôme.
03:52 Donc, tout le monde ne peut pas déclencher la forme grave.
03:56 C'est ce que j'ai appris par la suite.
03:58 Il y a des gens qui vont déclencher de l'asthme.
04:00 Il y a des gens qui vont rien déclencher du tout.
04:02 Et il y a des gens qui vont déclencher la forme très grave, comme moi.
04:06 Et donc, ma mère, non, elle est restée dans sa chambre.
04:09 Cette chambre a été condamnée, plus personne n'y rentrait.
04:12 Donc, on a acheté...
04:13 -Mais vous avez prévu, quand même, le bailleur social ?
04:15 -Oui.
04:16 -Que vous dit-il ?
04:17 Parce que j'imagine que vous faites remonter l'information
04:20 et que vous avez besoin, vous, d'un logement.
04:22 -Oui, alors, en fait, déjà, moi, quand j'ai vu la moisissure,
04:25 je suis sortie, parce que j'ai mon papa qui est dans le bâtiment,
04:28 donc j'ai eu l'instinct de sortir et de regarder,
04:30 parce que c'est sur un mur qui donne sur l'extérieur.
04:33 Et là, je me suis aperçue qu'il y avait une grosse fissure,
04:34 enfin, une très longue fissure.
04:36 Donc, j'ai vite compris que l'eau, elle rentrait
04:38 et ça faisait effet éponge.
04:40 Et donc, moi, ce que j'ai fait,
04:41 j'ai tout de suite fait des courriers recommandés
04:43 à la mairie de Rungis et au bailleur social
04:46 pour leur informer de la situation.
04:48 Et mon pneumologue a fait des courriers
04:51 en demandant un relogement express.
04:54 Bien sûr, ça n'a pas eu lieu du tout,
04:57 parce que ça s'est passé entre septembre et novembre 2020
05:03 et on n'a jamais été relogé dans un neurologe.
05:06 - Vous n'avez jamais été relogé ?
05:08 - Non, on nous a proposé un premier logement
05:11 où il y avait de la moisissure dans la salle de bain.
05:14 - Non, sans blague.
05:15 - Si.
05:16 - Mais c'est une aberration.
05:18 C'est une aberration.
05:19 La mairie, vous êtes peut-être retournée aussi vers la mairie ?
05:23 - La mairie, le souci, c'est que pour eux,
05:26 ils n'avaient pas de logement disponible.
05:29 Et donc, ils nous disaient, c'est surtout aux bailleurs sociaux
05:32 de gérer cette affaire aussi.
05:34 - Non, mais on ne devrait pas louer ce type de biens.
05:37 Ils sont insalubres.
05:38 - Ils n'ont pas le droit, surtout.
05:40 - Mais non.
05:41 - Les bailleurs sociaux doivent louer des logements
05:43 qui sont aux normes de sécurité.
05:44 - Bien sûr.
05:45 - Ah oui.
05:46 - Vous êtes retournée ?
05:48 Est-ce que vous avez eu des relais pour vous aider,
05:50 pour vous accompagner dans ce combat ?
05:52 - J'ai fait vraiment un peu à l'instinct.
05:54 J'ai fait venir un huissier pour faire constater.
05:57 Tout ça, c'est des frais en plus.
05:58 - Bien sûr, à votre charge en plus.
06:00 - Oui, à ma charge, c'est ça.
06:01 Donc, on a fait constater par un huissier.
06:03 J'ai voulu porter plainte une première fois.
06:06 Ma plainte a été refusée.
06:07 Ils m'ont dit, ce sera juste une main courante.
06:09 - Non, mais ça aussi, ce n'est pas...
06:11 - Il y a mise en danger de la vie d'autrui.
06:13 - Oui, il y a mise...
06:14 Exactement.
06:15 Mise en danger de la vie d'autrui.
06:16 Est-ce que vous êtes faite accompagnée par un avocat ?
06:17 - En fait, du coup, j'ai...
06:19 - Ou une association.
06:20 - Non, lorsqu'ils m'ont refusée la plainte,
06:23 j'ai attendu un petit peu parce que mon état,
06:25 il se dégradait aussi.
06:26 Et je suis retournée un an après.
06:29 Là, cette fois-ci, j'avais pris un avocat
06:32 et je suis retournée porter plainte avec mon frère.
06:33 Cette fois-ci, elle a été acceptée.
06:35 Et donc, même, ils n'ont pas compris pourquoi,
06:37 la première fois, elle n'avait pas été acceptée.
06:38 - Non, mais c'est vrai que c'est...
06:39 Non, mais attendez, excusez-moi.
06:40 Ils vous ont dû vous voir arriver.
06:41 - Oui, en fait, elle m'a tendu les papiers.
06:42 Elle m'a dit, c'est bon, vous pouvez partir.
06:43 Je dis, non, moi, je veux porter plainte.
06:44 Elle m'a dit, non, non, là, on fait qu'une main courante.
06:45 - Non, mais ça, c'est quand même incroyable.
06:46 Donc, vous portez plainte avec votre avocat.
06:47 Que se passe-t-il ?
07:08 - Donc, ce qui se passe, c'est des longues procédures.
07:09 Moi, mon état qui s'aggrave énormément.
07:10 On commence à essayer de faire des traitements par voie orale,
07:11 par intraveineuse, etc., sauf que je répondais à aucun traitement.
07:12 Donc, en fait, on a commencé à me parler de la greffe.
07:15 En fait, la pneumopathie d'hypersensibilité a déclenché
07:19 une fibrose pulmonaire.
07:20 Et la fibrose pulmonaire, c'est évolutif.
07:23 Ça rigidifie les poumons.
07:25 L'air ne passe plus.
07:26 Donc, il n'y a plus d'échanges.
07:27 Et en fait, c'est clairement, c'est écrit sur Internet,
07:30 c'est le décès ou la greffe.
07:31 Il n'y a aucune issue.
07:32 Et ça peut être dans les 2 semaines, comme ça peut être dans 20 ans.
07:36 C'est pareil, c'est en fonction de chaque patient.
07:38 C'est différent.
07:39 Et donc, on m'a parlé de la greffe.
07:41 Et c'est vrai que c'est un petit coup de massue,
07:43 surtout tomber malade à cause de gens qui ne savent pas entretenir leur logement.
07:47 C'est un petit peu rageant.
07:49 - Non, mais c'est terrible.
07:50 On voit effectivement cette photo.
07:53 Ce qui vous arrive, moi, ça m'a touchée.
07:55 J'imagine que vous aussi, chez vous, ça vous touche, votre histoire.
07:59 On a envie de pleurer, pardon, mais les bailleurs sociaux,
08:02 c'est irresponsable.
08:04 J'imagine que cet appartement-là, votre maman, elle l'a quitté ?
08:09 - Elle ne l'a pas quitté tout de suite
08:10 parce que moi, j'avais acheté sur plan avec mon ancien compagnon un logement.
08:14 Donc, j'ai été livrée en juin 2021.
08:17 Sauf que ma mère, elle est restée encore un an dans cet appartement.
08:20 Elle a eu des dégâts d'eau usée.
08:23 Ils ont arraché les sols.
08:24 Le lit de ma mère était posé sur le goudron.
08:28 Enfin, c'était vraiment inadmissible.
08:31 Franchement, on en avait vu des vertes et des pas mûrs, là-bas.
08:34 - Est-ce que votre avocat a réussi à faire quelque chose pour vous ?
08:37 - Aujourd'hui, il n'y a rien de fait.
08:40 Alors, j'ai quand même un dossier quand même important.
08:44 J'ai eu une expertise médicale.
08:48 Et comme l'a dit le médecin expert,
08:52 il n'y a pas plus grande preuve que les poumons de Mme Leblon.
08:57 On a analysé les poumons directement lors de ces prélèvements, lors de la greffe.
09:03 Donc, clairement, le lien de causalité est fait.
09:05 Il avait déjà été fait avant. Il a été confirmé.
09:08 - Il faut que vous ayez un dédommagement.
09:11 Je ne sais pas. Il faut que vous soyez logé.
09:13 Vous aviez donc cet appartement. Vous avez un appartement.
09:16 Mais il faut que vous ayez un dédommagement, quelque chose.
09:18 Enfin, votre vie a été gâchée par une affaire de moisissure.
09:20 C'est quand même hallucinant. Non ?
09:22 - Ah oui. Moi, j'ai bien fait.
09:23 - On rêve, là.
09:24 - C'est un scandale.
09:25 C'est fou. Terrible.
09:26 - Clairement, ma vie...
09:28 J'avais une vie. J'avais un compagnon.
09:30 Je travaillais. J'avais un avenir.
09:33 On allait emménager ensemble. Projet enfant.
09:36 Aujourd'hui, je n'ai plus rien. Je n'ai plus d'appartement.
09:38 Mon compagnon m'a quittée.
09:41 Je dois quitter le logement que j'avais acheté avec lui
09:44 parce que je n'ai pas les moyens de le garder.
09:46 - De rembourser, évidemment, l'emprunt.
09:47 - C'est lui qui va le récupérer.
09:48 - Vous l'aviez acheté à 2.
09:49 - Moi, j'ai perdu... Dans cette bataille, j'ai tout perdu.
09:51 Donc...
09:52 - Vous vous demandez justice.
09:54 - Ah oui, oui.
09:55 Ils ne me rendront jamais tout ce que j'ai perdu,
09:57 ni ma santé, ni tout ce que j'ai vécu.
09:59 Mais... Mais oui, oui.
10:01 - Est-ce qu'il va y avoir un procès ?
10:03 Est-ce que vous savez quelle visibilité vous avez là-dessus ?
10:05 - Alors, pour le moment, la suite, pour le moment,
10:08 c'est un peu flou pour moi parce que, du coup,
10:10 là, on était sur la partie de l'expertise.
10:13 Donc, pour le moment, je sais pas trop, trop la suite.
10:16 - Votre avocat s'occupe bien de vous ? Vous avez un bon avocat ?
10:18 - Je pense que oui. J'ai un bon avocat qui connaît bien le sujet.
10:22 Et je fais confiance, en tout cas, à mon avocate sur...
10:27 Ouais, je lui fais confiance.
10:29 - Il faut qu'elle obtienne justice.
10:32 - Oui, parce que c'est quand même terrible, quand même.
10:34 Parce que, enfin, c'est quelque chose...
10:36 Déjà, la maladie, quand elle arrive comme ça, c'est terrible.
10:38 Mais là, c'est pas...
10:40 C'est comme si on avait apporté...
10:41 Enfin, c'est très grave.
10:42 Quand on loue quelque chose...
10:43 - Vous avez dû engager des frais monstrueux,
10:44 des frais médicaux, ça devait être une fortune.
10:46 - Ah, voilà. Moi, je suis à plus de 20 000 euros, déjà, de frais.
10:49 - Non, mais vous vous rendez compte ?
10:50 - Apparemment.
10:51 - C'est 20 000 euros.
10:52 - Vous avez vu le jour social ?
10:53 Ça veut dire que, déjà, c'est pour l'éducation financière.
10:54 - Bien sûr. Oui.
10:55 - Sortir 20 000 euros pour...
10:56 Parce que, même là, si vous êtes indemnisé, OK,
10:58 même si vous touchez une grosse somme,
11:00 ça ne réparera jamais une grève de poumon.
11:02 - Jamais.
11:03 - Des séquelles qui sont horribles, mentalement, physiquement.
11:08 - Ben oui. Et le bailleur, il exigeait encore le loyer ?
11:11 - Ah oui. Ma mère, elle n'a jamais arrêté de le payer.
11:13 Moi, j'ai fait des courriers en disant que la 2e chambre, déjà, n'était pas utilisée.
11:17 Donc, on n'avait plus un T3, mais un T2, clairement.
11:20 Et qu'on... Enfin, mais ils n'ont jamais...
11:22 - En plus, il faut se justifier.
11:23 - Lorsqu'on part, ils n'ont pas réagi.
11:25 - Ah non, parce qu'en plus, ils disent que c'est aussi de ma part,
11:28 parce que peut-être j'ai mal aéré ma chambre.
11:31 - Non, mais sans blague.
11:32 - C'est rassurant.
11:33 - Non, mais c'est quand même dingue.
11:35 Non, mais il y en a qui ont peur de rien.
11:37 Je voudrais bien savoir, Marine, bon, là, votre avocate vous accompagne.
11:40 Dans la procédure, c'est quoi, la prochaine étape ?
11:42 Là, vous en êtes à l'expertise, mais après, qu'est-ce qu'elle vous dit, votre avocate ?
11:45 - La prochaine étape, ça serait la demande d'un accord à l'amiable.
11:51 - D'un accord à l'amiable.
11:53 - Oui, en gros, j'aurais une certaine somme de proposer ou...
11:57 Enfin, voilà, quelque chose.
11:58 - Vous avez une idée de la somme, quand même ? J'espère qu'elle est conséquente.
12:01 - En fait, c'est des calculs que mon avocate doit faire,
12:03 donc moi, je n'ai pas connaissance encore de cette somme.
12:05 - Non, mais c'est incroyable.
12:06 Vous allez nous donner de vos nouvelles, Marine, ça, c'est important.
12:09 Parce que vraiment, on a été très touchés.
12:10 Moi, j'ai été très touchée par votre histoire.
12:12 Je suis sûre que ça va vous rendre forte.
12:14 Enfin, il faut vous battre, Marine, et je suis sûre que vous allez gagner.
12:17 C'est hallucinant.
12:19 Mais hallucinant, cette histoire.
12:21 Marine, ne vous perdez pas espoir.
12:22 J'espère que vous êtes accompagnée par une bonne avocate.
12:25 On continuera. Donnez-nous de vos nouvelles, on ne va pas vous lâcher.
12:28 Et on va vous suivre.
12:29 En tout cas, merci beaucoup d'être venue témoigner.
12:31 - Merci à vous.
12:32 - Ce soir, on va avoir du courage.
12:33 Je vous souhaite beaucoup de courage, Marine.
12:34 Beaucoup de courage.
12:36 Ça va aller.
12:37 [Musique]