L'avocate des anciens locataires de Thierry Lambert s'exprime sur le dossier.
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00:00 Oui, effectivement, moi j'attends que les locataires puissent récupérer leur bien, effectivement.
00:08 Moi j'ai toujours expliqué en fait la circonstance, la circonstance dans laquelle je les avais rencontrés il y a quelques semaines,
00:14 enfin une semaine, quelques jours avant les événements et que quand ils sont venus me voir,
00:18 ça soit été un simple contentieux locatif entre bailleurs et locataires,
00:22 ils sont venus avec un procédure val de constat, se plaignant, comme des locataires classiques si vous voulez,
00:28 de l'état de l'endroit où ils habitaient et ils demandaient quoi faire en fait.
00:34 Ils m'ont confié ne pas avoir payé, c'est vrai, à partir du 3 juin, d'avoir commencé à moins payer les loyers, etc.
00:42 Je leur ai dit "c'est pour dire que vous ne pouvez pas vous faire justice vous-même".
00:48 À ce moment-là, ils ont dit qu'ils avaient séquestré, donc ils ont demandé de croire le monde,
00:52 effectivement ils avaient mis les seins et en fait leur interrogation c'était juste de savoir
00:56 quoi ont a mis comme procédure si vous voulez, pour faire valoir justement, valider ce fait-là,
01:01 qu'ils restreignent moins leurs loyers, c'était une façon d'interpeller leurs bailleurs en fait,
01:05 comme dans tout contentieux locatif qu'on peut avoir.
01:08 Et j'étais très surprise en fait après la tournée à mes événements,
01:12 parce que quelques jours après j'ai donc reçu la fameuse vidéo où on voit M. Lambert avec ses enfants,
01:19 donc qui n'aurait pas été attristé par ça, la seule société c'est que je fais la liaison avec le propriétaire
01:28 dont ils m'ont évoqué pendant ma consultation, et puis je leur demande si c'est bien lui,
01:32 ils me disent oui, sauf qu'on n'était pas au courant qu'il était sous une tente,
01:35 et en fait après c'était l'enchaînement médiatique, ils ont été traités de swatters alors qu'ils ont des vaux signés en bonne et due forme,
01:44 ça a été très rapidement, ça a enflé sur les réseaux sociaux, c'était incontrôlable,
01:52 très très rapidement aussi après les faits, ils se sont inquiétés de personnes qui s'adressaient devant le domicile,
01:59 et puis après le lendemain ils ont été expulsés, ça c'était le soir, le 27 au soir,
02:06 et puis en fait ils ont eu l'impression d'une véritable descente aux enfers,
02:10 où ils ne peuvent plus sortir de chez eux, leurs photos sont diffusées sur tous les réseaux,
02:16 et c'est vrai que moi, effectivement si j'avais vu la vidéo j'aurais compris,
02:22 je comprends le sentiment de chaque Ouadoukouien, la famille à l'envers et dehors,
02:27 mais quand vous avez l'autre côté de la situation, que vous avez vu quelques jours avant,
02:33 une semaine avant que les faits arrivent, vous ne comprenez pas le décalage qu'il y a,
02:37 surtout qu'il y a eu beaucoup de conflits au niveau racial,
02:42 on a dit que M. Mellon était même traité de béquet,
02:46 alors que ça n'a rien à voir avec son positionnement,
02:50 et là en fait la procédure c'était juste pour qu'ils récupèrent leurs effets personnels,
02:54 parce qu'ils ont été expulsés le soir des faits, ils n'ont rien pu emporter,
02:59 ils avaient qu'un sac à dos, il faut savoir aussi qu'ils sont un enfant de 17 ans qui passe le bac,
03:04 tous ses effets, tous ses cahiers sont restés, leur fille aussi, leur voiture sont restées aussi,
03:10 donc là c'était juste histoire de demander leurs effets personnels en constatant,
03:15 on est obligé de passer par là, de constater que l'expulsion n'a pas été faite juridiquement,
03:21 sur la base d'un titre exécutoire qui est demandé en fait par le droit,
03:26 et en fait de récupérer leurs effets personnels.