• l’année dernière
Élisabeth Borne a remis sa démission à Emmanuel Macron qui l’a acceptée. Le chef de l’État a remercié “de tout cœur” la cheffe du gouvernement pour son travail “exemplaire” au “service de la Nation”. Son successeur devrait être connu dans les prochaines heures. Alors que les noms de Julien Denormandie ou Sébastien Lecornu circulaient en coulisse, Gabriel Attal serait le favori pour entrer à Matignon

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Transcription
00:00 Un homme de 34 ans qui arrive à la tête éventuellement de Matignon, est-ce que c'est quelque chose que vous comprenez, que vous pouvez approuver, si cela est confirmé ?
00:08 D'abord j'ai une pensée pour Elisabeth Borne parce que vous savez il y avait un livre qui avait été publié par un ancien conseiller d'ailleurs de Pierre Moroy qui s'appelait "L'enfer de Matignon".
00:20 Oui, Thierry Pfister.
00:21 C'était Thierry Pfister, le conseiller de... Bon, et je pense que pour Elisabeth Borne ça a été en fait au moins un purgatoire parce qu'elle a donc affronté un exercice gouvernemental avec je pense une quarantaine de motions de censure, 23-49-3, bref c'était donc à l'évidence un exercice périlleux et compliqué pour elle, donc j'ai une pensée pour elle.
00:45 Ensuite pour le Premier ministre si c'est confirmé, je vous dis ça parce que j'ai écouté ce que disait Roselyne Bachelot aussi mais moi l'expérience m'a montré que s'il y a une chose que détestait les présidents de la République, les chefs de l'État, c'est que les médias dictent le choix et le calendrier.
01:05 C'est deux choses qu'ils détestaient. Donc soyons encore un peu prudents même si les choses...
01:10 Vous avez tout à fait raison, ça serait particulièrement tordu parce que si nous évoquons la possibilité de l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon c'est parce que nous avons des informations pour l'instant qui vont dans ce sens et qui émanent entre autres bien entendu de l'Elysée.
01:22 Oui mais quand une fois ça a été rappelé à juste titre c'est que l'expérience récente nous montre qu'il y a eu des changements de dernière minute.
01:30 Roselyne Bachelot évoquait aussi des changements dans la descente de l'escalier à l'Elysée et je me souviens avoir appris, je ne l'ai pas vécu, c'était pas à mon époque, mais je me souviens avoir appris que sous Georges Pompidou il y avait eu un homonyme qui avait été nommé, c'était M. Degnaud et c'était son frère qui devait être nommé.
01:51 Donc il peut toujours y avoir des surprises, tout ça pour vous dire cela. Sur un nœud, vous me posez la question, un jeune Premier ministre, écoutez très bien, mais d'abord la jeunesse c'est une maladie très transitoire donc les uns et les autres peut-être nous le savons en dehors de mes voisines bien sûr.
02:08 Et deuxième réflexion c'est que si c'est le cas, c'est un homme de gauche, c'est un militant socialiste, il a travaillé auprès de ministres de François Hollande, donc il a un engagement.
02:24 Moi je suis élu Auvergnat et je fais souvent référence à un auteur, à Paul Bourget qui disait "nos actes nous suivent". Donc malgré tout il y a quelque chose, son parcours c'est un parcours de gauche.
02:36 Mais il est vrai que pendant cette période où il a été ministre de l'éducation nationale, ses paroles étaient fortes et ses actes espéraient. Et moi qui suis de la famille des Républicains, nous avons naturellement approuvé ses paroles fortes et on attendait les actes.
02:56 Mais les actes par définition on ne les connaîtra pas. Parce que c'est la deuxième caractéristique, c'est que c'est sans doute le seul ministre de l'éducation nationale de la Ve République qui n'aura pas eu à assumer une rentrée scolaire, ce qui est assez original.

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