• il y a 10 mois
reportage d'el Djazeera Doumentary
sur l'international Algérien Yacine Brahimi

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Transcription
00:00 [Musique]
00:21 La joie et la fierté de, quand je vois ma famille regarder un match,
00:26 ou quand je marque un but, ou après un bon match que j'ai fait,
00:30 quand je vois ma famille, voilà, les rendre fiers, c'est exceptionnel.
00:33 [Musique]
00:44 Depuis que je suis tout petit, ma mère l'a toujours créé en moi,
00:47 elle m'a toujours poussé à réaliser ce que je voulais faire,
00:51 à atteindre mes objectifs, et la première personne qui a conscience en moi,
00:55 c'est ma mère.
00:56 [Musique]
01:05 En étant petit, c'était un plaisir, une passion,
01:08 et c'est vrai qu'après, rapidement, c'est devenu une obsession,
01:12 c'est ce que je voulais faire dans ma vie.
01:14 En franchissant les étapes, c'est vrai que je me suis vite rendu compte
01:17 que ce que je voulais faire, c'était jouer au foot une bonne partie de ma vie.
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02:35 [Musique]
03:03 Moi, je suis né à Paris, dans le Deuxième Arrondissement,
03:06 j'ai grandi à Montreuil, et donc c'est de là, on va dire,
03:11 que tout a commencé, que tout est parti,
03:14 et c'est là où j'ai grandi jusqu'à l'âge de mes 12 ans, 13 ans,
03:19 avec mes parents et mon petit frère.
03:22 [Musique]
03:35 Moi, je suis plus petit que lui, j'ai 4 ans de moins que lui,
03:39 j'ai 21 ans, je vais avoir 22 ans, et mon frère a 26 ans maintenant.
03:43 Déjà, dès qu'il est né, mon père et ma mère lui ont donné un ballon,
03:46 lui ont offert un ballon déjà, et après, il a tout de suite aimé le foot.
03:50 Quand je grandissais, c'est lui qui m'a appris à jouer au foot,
03:52 il jouait un saut des cailloux, il aimait ça, et depuis tout petit.
03:57 C'est là où on jouait, là il y a les craies,
04:01 comme je vous l'avais dit tout à l'heure, où il y a les buts,
04:06 on jouait avant, ça a changé un peu, avant c'était beaucoup de cailloux et de sable,
04:11 mais ça fait longtemps, longtemps.
04:14 Il aimait beaucoup le foot, et c'est vrai qu'on a eu la chance d'avoir que 4 ans d'écart,
04:18 ce qui permettait de jouer l'un contre l'autre, de jouer ensemble,
04:23 moi de lui apprendre un petit peu, etc.
04:25 Donc c'est vrai qu'on a eu la chance d'être assez rapprochés dans notre âge pour pouvoir jouer ensemble.
04:32 On faisait des matchs, moi côté assis, là et là,
04:37 c'est là où il a touché son premier ballon, c'est ici.
04:41 Ça a bien changé, moi ça me fait bizarre.
04:43 Là c'est la lucarne, la lucarne gauche, la lucarne droite, il fallait qu'on marque là.
04:48 Yacine toujours il marquait là, moi je marquais là aussi.
04:51 Et on se mettait là-bas, Yacine se mettait là-bas, et il tirait, il fallait qu'il marque là,
04:55 sinon on rentrait pas.
04:57 Au quartier il pleuvait, s'il ne terminait pas 50 jongles du pied droit, 50 jongles du pied gauche,
05:02 bah il rentrait pas, même s'il pleuvait, il neigeait,
05:06 et mon père il criait par la fenêtre, il rentre, rentre, rentre,
05:09 et tant qu'il terminait ses jongles droite-gauche, 50-50, il rentrait pas à la maison.
05:14 Yacine oui, il avait un caractère, c'était un compétitif.
05:19 Il adorait être toujours très compétitif et tout ça, il voulait toujours avoir un challenge.
05:25 C'est-à-dire que quand il veut quelque chose, il fait tout pour le tenir,
05:28 donc il tenait à ça, c'est un compétiteur.
05:32 Moi c'est vrai, dès le plus jeune âge, c'est vrai que j'ai commencé à être très perfectionniste,
05:38 c'est vrai en fait, je voulais tout réussir, à chaque fois je me donnais d'autres challenges,
05:44 donc c'est vrai que la plupart du temps, quand mes parents m'appelaient pour monter,
05:49 c'était pas la meilleure des choses pour moi.
05:52 Il trouvait toujours un ballon pour jouer, à la maison, dans le salon,
05:57 d'ailleurs j'ai pas mal d'objets qui ont été cassés grâce au ballon.
06:07 J'ai commencé dans le club à l'âge de 6 ans, c'était l'OSD à Montreuil,
06:13 c'est là où j'ai fait mes premiers pas.
06:16 Et puis un jour, il a fait un tournoi, et c'est vrai qu'il me réclamait toujours plus d'entraînement,
06:23 il voulait jouer sérieusement, plus dans la compétition,
06:28 et donc lors d'un tournoi, j'avais rencontré l'entraîneur du COV25,
06:34 qui s'appelle Gilles Doré, prof de PS, et j'avais apprécié sa manière de parler aux enfants.
06:40 Vincennes, j'ai beaucoup de souvenirs, beaucoup de tournois,
06:45 beaucoup de tournois qu'on a gagnés, qui me faisaient énormément plaisir,
06:49 parce qu'en étant jeune, c'était extraordinaire pour moi de pouvoir jouer des tournois,
06:53 de pouvoir jouer des tournois à l'étranger aussi, de voyager.
06:56 Je me rappelle de quelque chose, il était tout petit, il est arrivé au CO de Vincennes,
07:01 il avait déjà une équipe constituée, donc le collectif n'accepte pas toujours facilement quelqu'un qui arrive.
07:08 Et il rentre à la maison un soir, après l'entraînement,
07:15 et en général j'allais dans sa chambre lui dire une petite histoire, on parlait un peu,
07:20 et puis là je vois qu'il a presque des larmes aux yeux, il me dit "tu te rends compte, ils ne veulent pas de moi",
07:27 il s'est senti rejeté par les autres.
07:31 Et en fait je ne sais plus si je n'avais pas joué, ou si ça s'était mal passé avec mon équipe pour la première fois,
07:36 tellement j'étais énervé, c'est vrai que j'ai fini en pleurs.
07:40 Et puis tout de suite après, il me dit "mais ne t'inquiète pas maman, demain je vais y retourner, je vais leur montrer".
07:46 C'est des souvenirs dont je me rappelle, ça fait 15-20 ans, c'est des souvenirs dont je me rappelle.
07:54 Voilà, c'est Yacine ça.
07:57 Je m'appelle Jean-Claude Lafargue, je suis le directeur de l'académie YNF Clairefontaine.
08:22 Les enfants rentrent très jeunes, 13 ans, 13 ans c'est des enfants tout jeunes,
08:27 donc il y a encore ce lien très proche de leurs parents.
08:32 Et donc à un moment ou à un autre, sur les deux années où ils restent chez nous, on remplace la famille,
08:36 puisqu'on les voit plus que leur famille.
08:39 Je me souviendrai toujours, mais toujours, c'était un moment d'une émotion très très forte pour lui,
08:48 c'est quand il a reçu sa lettre, qu'il était reçu à l'YNF Clairefontaine.
08:54 D'ailleurs j'ai encore la photo avec la lettre.
08:57 Pour lui c'était, voilà, il avait réussi la première étape de son rêve.
09:03 C'est cette année où vraiment, où il y avait vraiment une sélection très très dure pour y rentrer.
09:11 On était peut-être 1500, voire 2000 joueurs et au final il n'y en avait que 23 ou 24 de prix.
09:18 Donc c'est vrai que là je me suis rendu compte que j'avais ma chance pour peut-être un jour devenir professionnel,
09:23 même si c'était encore loin.
09:25 Mais c'est à partir de là où j'ai commencé à y penser vraiment.
09:30 C'était un petit joueur, très tonique, très virevoltant, très souriant,
09:35 je sais pas, il pétillait de football, c'était un plaisir de le voir.
09:41 C'est vraiment le profil des joueurs que l'on recherche.
09:45 Ils ne font pas les choses comme les autres.
09:47 Ils n'ont pas les mêmes prises de balles comme les autres.
09:50 Sur la première touche de balle vous dites "mais oh, il vient d'où ce joueur ?"
09:54 Mais quand ils jouent, tout de suite on a l'impression que la lumière est sur eux.
09:58 Ils éclairent le jeu.
10:00 Clairefontaine c'était exceptionnel.
10:02 La manière dont on vivait là-bas, c'était magique.
10:08 Que ce soit manger, dormir, les installations pour le foot.
10:13 Disons que c'était facile dans Vincent parce que Yacine était tellement persuadé de ce qu'il voulait faire.
10:23 C'était tellement fort comme passion.
10:25 Ce que je ne savais pas c'est comment il allait s'adapter à l'internat, à se séparer de nous.
10:31 Nous on est très famille.
10:34 En dehors du foot, humainement on grandit aussi beaucoup plus vite parce qu'on est beaucoup plus responsable.
10:41 On est tout seul.
10:43 Donc c'est vrai que la plupart des joueurs sont plus matures.
10:48 Moi ça m'a inculqué énormément de valeur.
10:52 J'ai énormément appris.
10:54 J'ai aussi construit mon caractère parce que ce n'est pas facile.
10:56 Je ne me rappelle plus pourquoi mais il n'avait pas dû écouter une consigne.
11:01 Donc j'ai dit ce week-end tu ne démarres pas le match.
11:05 Donc je le mets à côté de moi sur le banc et on va jouer à Caen.
11:10 Et à la mi-temps on est mené 2-0.
11:12 Voilà.
11:13 C'est comme ça.
11:15 Et donc je le fais rentrer et pour me faire voir qu'il était en colère, je vous assure,
11:21 il a pris le ballon du milieu du terrain, il a dribblé toute l'équipe, il a été marqué et il m'a regardé.
11:26 C'est extraordinaire.
11:28 C'était la meilleure réponse.
11:30 Malgré le caractère que j'avais, il a toujours été derrière moi, il m'a toujours poussé,
11:36 même si parfois il m'a engueulé, il m'a crié dessus.
11:39 Mais voilà, c'était sa manière à lui de me donner de la force, de me donner de la confiance
11:44 et de me faire comprendre les choses pour que je puisse progresser.
11:47 Les 3 premiers mois c'est difficile et après.
11:55 Des fois les 3 premiers mois il pleure.
11:57 Ce sont des enfants.
11:59 Et après en général il pleure parce qu'il part.
12:01 Il ne veut plus partir.
12:03 Partir à 13 ans, quitter le concours familial à 13 ans, c'est pas évident et tout ça,
12:08 mais bon, c'était sa passion, donc nous, qu'est-ce qu'on pouvait faire ?
12:12 On ne pouvait que le suivre et le soutenir.
12:14 C'était dur, c'était très très dur.
12:18 Ma douleur, c'est moi qui la garde, je la gère comme je peux.
12:26 Mais le pire c'est qu'elle ne me l'a jamais dit.
12:29 Ma mère en fait, moi je suis comme ma mère dans le sens où tout ce qui peut m'arriver,
12:37 de bien, mais surtout de mauvais, je le garde pour moi pour ne pas faire souffrir ma famille par exemple.
12:45 Et donc ma mère en fait c'est ce qu'elle a fait.
12:47 Et je pense que ça c'est une chose que j'ai gardée d'elle.
12:51 Une tour que tu veux faire là c'est...
12:57 Oh, t'as tout cassé !
13:06 Et puis elle a changé ma vie.
13:08 Je vais te montrer qui parle.
13:16 Appuie ici, appuie là.
13:19 Il en reste un.
13:21 Avant je savais que les enfants c'était quelque chose d'extraordinaire,
13:27 mais c'est vraiment le jour où j'ai vu ma fille que j'ai ressenti des choses
13:33 qu'auparavant jamais j'avais ressenti.
13:35 Et voilà, elle a aussi donné un autre sens à ma vie,
13:38 dans le sens où tout ce que je fais aujourd'hui c'est pour elle.
13:42 Petit à petit, grandir avec elle, lui permettre d'apprendre beaucoup de choses,
13:46 lui inculquer énormément de valeur, parce que pour moi c'est aussi ce qui fait partie de la base de la vie.
13:52 J'essaye de réserver beaucoup de temps à ma fille, à ma famille, parce que c'est important.
14:01 De la voir heureuse, c'est ce qui me rend le plus fier.
14:05 Yacine Brahimi a été vue 30 fois par 8 personnes avant que je prenne la responsabilité de le faire signer.
14:20 Quand on voit un jeune, on voit le footballeur sur le terrain,
14:24 mais pour moi c'est important de connaître l'individu et son environnement.
14:28 Ça c'est l'histoire de Yacine au Stade Rennes,
14:31 c'est toutes les appréciations sur la famille, sur ce qu'on connaissait du joueur et aussi de l'individu.
14:38 Ça c'est son premier contrat, mais ça c'est secret, donc c'est son premier contrat au Stade Rennes.
14:44 A la base on était plus orienté pour signer au Paris Saint-Germain,
14:49 et à la dernière minute on a décidé d'aller à Rennes.
14:53 Parce que c'est vrai que ma mère, ou pour mes parents, l'école était très très importante.
15:00 Et c'est vrai que Rennes à cette époque était le meilleur centre de formation de France
15:04 et très reconnu pour sa manière de gérer les cours et le foot.
15:08 L'objectif il est de retrouver un jeune formé au club,
15:12 qui gagne des titres ou pas, c'est de le voir en équipe première.
15:15 Le seul objectif d'un centre de formation pour moi c'est qu'il joue en équipe première.
15:20 Donc là c'est le championnat des U17 à l'époque où Yassine était dans la catégorie des U17.
15:30 Ça c'est le premier titre championnat des U17.
15:33 Et puis ensuite c'est la coupe Gambardella,
15:37 chère à Yassine certainement puisqu'il revenait sur Paris.
15:44 C'était un moment exceptionnel parce que c'était la première fois que j'allais dans des vestiaires de professionnels,
15:53 donc dans des immenses vestiaires avec tout ce que ça comporte.
15:57 Un immense stade comme le Stade de France.
16:00 Et c'est vrai qu'au moment où on rentre on se dit "tu n'es pas encore pro, tu peux y arriver,
16:07 imagine-toi si un jour tu es pro, les sensations que tu pourras avoir chaque week-end, chaque jour".
16:15 Et donc tu te dis "ah, peut-être que mon rêve est en train de commencer à se réaliser".
16:22 Je dirais que c'est la barrière, c'est la ligne où ceux qui sont à ce moment-là très performants
16:27 ont le profil pour jouer chez les grands.
16:31 Quand je rentre de Clermont, je reprends avec Rennes, je fais un super début de saison, ça se passe très très bien.
16:38 Et là je me blesse au tibia, je me blesse au tibia pendant 5 mois, 5 mois, 5 mois et demi.
16:46 Et donc c'était une période très très dure parce que j'avais essayé de revenir 2 fois et 2 fois déjà,
16:50 et je me suis fait un peu mal, j'ai eu un peu de mal au dos,
16:54 5 mois, 5 mois et demi.
16:56 Et donc c'était une période très très dure parce que j'avais essayé de revenir 2 fois et 2 fois directement,
17:01 j'avais rechuté.
17:03 Donc après je ne sais pas si le club a pensé que j'étais fragile,
17:08 moi quand je suis revenu c'est vrai qu'il y avait beaucoup d'impatience aussi de ma part,
17:12 donc c'est ce qui a aussi pu créer une certaine tension entre le club et moi.
17:16 C'est vrai que ça ne s'est peut-être pas passé comme le club le souhaitait ou comme lui le souhaitait.
17:22 Le foot c'est extraordinaire parce que j'étais en CFA,
17:26 je me rappelle je venais de jouer un match de CFA avec Rennes,
17:30 et la semaine d'après je me retrouvais au New Camp contre l'FC Barcelone.
17:37 Donc pour moi c'était tout simplement extraordinaire.
17:43 Donc moi Grenade je ne connaissais pas, je ne connaissais pas Grenade.
17:47 Donc je vais sur internet, je vois Grenade et mon meilleur ami me dit "La semaine prochaine Grenade joue contre le Real Madrid" je crois.
17:55 Et je lui dis comment c'est possible parce que pour moi Grenade c'était une équipe de deuxième division,
17:59 donc comme du sage, et je vois qu'ils sont en Ligue 1.
18:02 Donc là je rappelle mon âge, je me rappelle, je me rappelle que j'étais en Ligue 1,
18:07 et je vois que comme du sage, et je vois qu'ils sont en Ligue 1.
18:10 Donc là je rappelle mon agent François Gilles, je lui dis "Écoute, demain on prend l'avion, c'est le 30, il reste même pas 24 heures,
18:18 et on va tout droit à Grenade".
18:23 Les Jeux de la Ligue Espagnole sont partout.
18:25 Donc un joueur qui joue au même moment que Grenade,
18:28 il sent que tout ce qu'il fait va passer dans le monde entier le jour suivant.
18:35 Le jour suivant, ce qu'il fait, il sauve les satellites et il est en ligne pour tout le monde.
18:42 C'était important de prendre les 3 points, mais contre Barcelone, pas eu de chance sur 50,
18:48 battre le Barça, pour Grenade, imaginez-vous ce que ça peut être.
18:52 Donc voilà, on gagne un 0 et en plus je marque.
18:56 Et je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:00 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:03 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:06 Donc voilà, on gagne un 0 et en plus je marque.
19:11 C'était exceptionnel.
19:14 C'était marqué contre la meilleure équipe du monde.
19:18 En marquant un but ou après un match, je remercie Dieu pour toutes ces opportunités,
19:24 pour tout ce qu'il m'a donné, ce qu'il me donne.
19:30 Je pense qu'on est des privilégiés, c'est le minimum que je puisse faire.
19:35 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:38 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:41 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:44 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:47 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:50 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:53 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:56 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
19:59 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:02 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:05 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:08 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:11 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:14 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:17 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:20 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:23 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:26 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:29 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:32 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:35 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:38 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:41 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:44 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:47 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:50 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:53 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:56 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
20:59 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:02 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:05 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:08 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:11 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:14 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:17 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:20 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:23 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:26 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:29 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:32 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:35 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:38 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:41 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:44 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:47 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:50 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:53 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:56 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
21:59 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:02 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:05 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:08 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:11 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:14 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:17 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:20 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:23 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:26 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:29 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:32 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:35 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:38 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:41 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:44 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:47 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:50 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:53 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:56 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
22:59 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
23:02 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
23:05 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
23:08 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
23:11 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
23:14 Je suis très content de ce que j'ai pu faire.
23:18 Le meilleur but que j'ai pu avoir en Portugal
23:21 c'était le national de la pierre ici à Le Dragon.
23:24 Un espace court, de terrain, dans l'arrière-plan,
23:27 à sa vitesse,
23:29 pousser vers l'extérieur, vers le côté,
23:32 faire un tir presque sans sortir du lieu,
23:35 faire un tir presque paré jusqu'à trouver l'espace pour le remontage.
23:38 Le Paraiso est arrivé à une période difficile
23:43 où le Porte a perdu des références anciennes
23:46 à l'équipe de Balneario.
23:48 Ce sont des joueurs qui, en regardant, disaient
23:51 « Tu es au Porte, non ? »
23:53 Ce n'est pas facile, en ce moment, pour le Porte.
23:56 Brahimi s'est adapté,
23:58 mais Brahimi est toujours trop Brahimi.
24:01 Tu vois ?
24:02 C'est pour ça que je te disais tout à l'heure,
24:04 le Brahimi de Granada et le Brahimi du Porte,
24:06 il n'y avait pas de grandes différences.
24:08 Il devait y avoir beaucoup de différences.
24:10 Je ne sais pas trop ce qui a manqué.
24:13 Après, je suis arrivé à Porto dans l'objectif de gagner des titres.
24:17 Parce que ce qui crée la carrière d'un joueur, c'est les titres.
24:20 Donc, pour l'instant, je n'ai pas eu la chance.
24:23 C'est dur à vivre.
24:28 Malgré ça, on reste fort.
24:30 On continue à avancer.
24:32 Il faut aller de l'avant.
24:34 Il faut se servir de ses échecs pour faire mieux.
24:37 Les adeptes aiment le Brahimi,
24:40 mais ils ne sont pas confiants de la créativité
24:44 quand elle n'a pas de résultat.
24:46 Quand l'art n'a pas de résultat,
24:49 souvent, il y a une indifférence.
24:53 Ou même une dépréciation.
24:55 Pour ceux qui la regardent.
24:57 C'est très injuste.
25:07 Mon rêve de mon futur, c'est repousser sans cesse mes limites.
25:11 Sans cesse progresser.
25:13 Et devenir un joueur meilleur, plus complet.
25:16 Encore plus mûr.
25:18 Et aller au bout de moi-même.
25:20 Terminer ma carrière et me dire
25:22 "Voilà Yacine, tu as tout donné."
25:24 Le footballistique, moi parlant,
25:26 je ne sais pas parce que ce n'est pas encore fini.
25:28 J'espère, si je veux.
25:30 Je peux en avoir encore beaucoup d'années devant moi.
25:32 Et qu'on se rappelle de moi comme un bon footballeur.
25:35 Et surtout comme une bonne personne.
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25:47 ♪ ♪ ♪
25:52 ♪ ♪ ♪
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26:02 ♪ ♪ ♪
26:07 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]