Guy Stéphane Guédé, Chef de projet fanzone au COCAN était présent sur le plateau de #LaGrandeTeam pour donner plus de détails sur la gestion des fanzones lors de la CAN 2023.
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00:05 Alors, pour le focus de ce soir, nous avons notre invité, Guy Stéphane Guédé,
00:08 par ailleurs chef du projet Franzo No Cocan est notre invité aujourd'hui.
00:12 Avec lui, nous allons essayer d'avoir quelques éléments d'information sur le projet qu'il dirige.
00:17 On le reçoit donc sur le plateau de la grande team.
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00:23 On vous laisse vous installer.
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00:28 - Bonsoir. - Bonsoir.
00:29 - Assieds-vous.
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00:31 N'oubliez pas le micro.
00:32 [Musique]
00:33 Bonsoir, Monsieur Guédé.
00:34 - Bonsoir, bonsoir à tous.
00:36 - Bonsoir, Monsieur Guédé.
00:37 - Comment vous allez ?
00:38 - Je vais très bien, grâce à Dieu, comme on le dit, ça va.
00:41 - D'accord. Bon, la Cannes c'est bientôt et les Fanzones, qu'est-ce que c'est concrètement ?
00:47 - D'accord. Donc, dans le cadre de cette compétition, dans le cadre de la Cannes,
00:50 la Fanzone, c'est un espace de retransmission.
00:53 Donc, c'est l'espace officiel de retransmission des matchs, l'espace de la CAF.
00:58 Donc, après le stade, vient la Fanzone comme deuxième espace officiel
01:02 où les Ivoiriens, les supporters de cette compétition pourront venir
01:06 pour vivre l'ambiance de cette compétition autour d'activités festives,
01:11 de très bons restaurateurs qui seront là, de spectacles et de concerts
01:17 qu'on va organiser pour partager cette fête-là avec tout le monde.
01:21 - Oui, la très belle fête du Ballon Roi.
01:23 Mais les Fanzones, est-ce que les Fanzones sont différentes des villages à Coaba ?
01:29 - Dans le fond, on dirait non.
01:30 Parce que, que tu sois sur une Fanzone ou un village à Coaba,
01:34 nous sommes sur un espace de retransmission des matchs.
01:37 La distinction se fait au niveau du volet ou caractère officiel de la chose.
01:41 Donc, la Fanzone, c'est l'espace officiel, n'est-ce pas,
01:43 qui est régi par des exigences du cahier de charge de la CAF.
01:47 Donc, la Fanzone est du ressort exclusif du COCAN,
01:51 qui est le Comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations.
01:53 Et dans le cadre de ces compétitions, on aura six Fanzones en tout,
01:57 sur l'ensemble du territoire.
01:58 Donc, deux Fanzones au niveau d'Abidjan,
02:00 une à Lepougon au complexe de Sidi Aksane, comme vous voyez sur les images,
02:04 une à Kumasi, à Lagora, une dans chaque ville haute,
02:08 Yamsoukro, Bouaké, Saint-Pédro et Kourougou.
02:11 - OK, d'accord.
02:12 - Alors, je me rends compte que sur les six Fanzones,
02:14 vous avez privilégié les communes qui accueillent les stades
02:19 et les différents pôles de la CAN.
02:21 C'est bien ça ? - C'est bien ça.
02:22 - Mais pourtant, il y a de très grandes villes en Côte d'Ivoire
02:24 qui auraient pu en bénéficier également.
02:26 Je pense à Mans, dans les 18 montagnes, je pense à Dallois,
02:28 je pense à Bengourou.
02:30 Pourquoi vous n'avez pas étendu tout ça à ces grandes villes également ?
02:33 - D'accord, comme je disais tantôt, les Fanzones sont du ressort d'un cahier de charge.
02:36 Donc, une exigence de la CAF.
02:39 Selon ce cahier de charge, il fallait ouvrir les Fanzones dans des villes
02:42 qui abritaient des stades.
02:43 - Uniquement ? - Uniquement.
02:44 Donc, ça, c'est un principe de la CAF.
02:46 - D'accord. - Donc, sous ce fait-là,
02:47 ils ont été obligés de prendre des espaces
02:49 qui se trouvaient dans des villes qui avaient des stades.
02:53 Et bien sûr, c'est pour pouvoir répondre à cette injustice
02:57 que nous avons pensé, par le biais bien sûr du président Ducocane,
03:01 penser à mettre sur pied le concept de village aquabats.
03:03 - Très bien. - Permettre à ceux-là même
03:05 qui n'ont pas accueilli de Fanzone ni de stade
03:07 de pouvoir vivre au même titre que les villes hautes,
03:09 l'effervescence de cette compétition.
03:11 - Mais le sentiment que certains ont en ce moment,
03:14 vrai ou faux, je n'en sais rien,
03:16 c'est qu'on ne sent pas l'ambiance de la CAF en ce moment.
03:19 On aurait souhaité qu'il y ait de grandes affiches
03:22 à l'intérieur d'Abidjan, de différentes villes,
03:24 avec des photos des footballeurs,
03:26 qu'il y ait des caravanes de mobilisation.
03:27 C'est très, si je ne peux pas me tromper,
03:29 mais beaucoup le sentiment qu'on ne sent pas encore
03:31 cette énergie, cette ferveur populaire
03:35 autour de cette Coupe d'Afrique.
03:36 Est-ce que c'est votre sentiment également ?
03:38 - Euh, bon, peut-être que si je dis non,
03:40 vous allez dire comme si je suis de la maison.
03:41 - Oui, mais... - Ah, ben voilà !
03:43 Donc, c'est clair.
03:44 - Non, mais je sais qu'il y a des efforts qui sont faits quand même.
03:46 Il y a eu récemment la caravane à Coabatoo,
03:48 qui a sillonné l'ensemble des villes,
03:51 plus d'une quinzaine de villes à l'intérieur du pays.
03:54 On a vu l'engouement que ça a suscité.
03:55 On a vu que l'apothéose même était à Jesse Jackson
03:58 il y a deux semaines de cela.
04:00 Donc, il y a quand même une communication qui est faite.
04:02 Certes, d'aucuns estimeront que ce n'est pas suffisant.
04:06 Mais je pense que...
04:06 - C'est le sentiment qu'on a.
04:07 - Mais ça viendra progresser.
04:08 - Oui, justement.
04:09 - Oui, ben alors...
04:09 - En parlant d'engouement,
04:11 il faut savoir que l'espace aussi garantit l'engouement.
04:14 Mais sur la commune de Comasi,
04:17 vous avez choisi Lagora au lieu de la place Inchallah de Comasi,
04:21 qui est un espace plus grand,
04:23 qui est un peu plus centré.
04:25 - Plus célèbre.
04:26 - Oui, plus célèbre en ce qui concerne la commune de Comasi.
04:29 En ce qui concerne la commune de Yopougon,
04:32 au lieu de la place Fugayo,
04:33 c'est le complexe Jesse Jackson.
04:34 Donc, on veut comprendre pourquoi ce choix.
04:38 - Je reviens encore sur ce que j'ai dit précédemment.
04:40 Le cas des charges, enfin, la fan zone répond à un cas de charge.
04:44 - C'est ça.
04:44 - Et on a sillonné l'ensemble des villes hautes.
04:46 On a eu à sillonner et préidentifier une cinquantaine de sites.
04:51 Donc, on a identifié ces sites.
04:53 On a fait un filtrage sur la base des critères.
04:56 Bien sûr, il y a eu dans le critère, le critère symbolique.
04:59 Quand on prend Fugayo, c'est symbolique.
05:02 Quand on prend Inchallah, c'est symbolique.
05:04 Mais ça ne suffisait pas.
05:05 Fallait mettre en exergue le critère sécuritaire.
05:08 Donc, faire un choix entre un espace clôturé et un espace non clôturé.
05:12 Pour la sécurité des supporters, pour la sécurité des Ivoiriens,
05:15 on a préféré prendre les places et les sites qui étaient clôturés,
05:20 comme le confère bien sûr le cas des charges d'accords.
05:22 - D'accord.
05:23 Monsieur Guedé, on va revenir aux fan zones, justement,
05:25 et puis au Village Aquaba.
05:27 Des Ivoiriens grognent sur les prix excessifs,
05:30 justement, des fan zones et Village Aquaba.
05:32 Qu'est-ce que vous pouvez répondre à ça ?
05:34 - D'accord. Donc, déjà, les Village Aquaba ne sont pas payants.
05:37 Nous sommes tous sur les réseaux sociaux, nous avons vu ce qui se passe.
05:41 Tout simplement, c'est ce que nous demandons pour les Village Aquaba.
05:45 Nous demandons à ce que celui-là même qui a l'initiative
05:49 de vouloir mettre en place un Village Aquaba,
05:51 se rapproche du COCAN, demande au COCAN
05:55 de lui mettre à disposition l'autorisation.
05:57 Donc, on lui donne le process à suivre.
05:59 - L'agrément ? - L'agrément.
06:00 On lui donne le process à suivre.
06:02 - Et c'est pas payant ? - C'est pas du tout payant.
06:04 Il remplit le formulaire, on analyse sa demande,
06:07 sur la base de certains critères.
06:09 Quand c'est validé, on l'appelle, il vient récupérer son agrément,
06:12 suivi d'un cahier de charge pour la mise en place de son Village Aquaba.
06:16 À l'heure actuelle, on a plus de 145 agréments qui ont été donnés.
06:21 Et les gens ne cessent de nous appeler, ça vient de partout.
06:24 On se rend compte que les gens veulent effectivement
06:25 mettre en place des Village Aquaba dans leur cité,
06:28 dans leur ville, dans leur commune.
06:30 Donc, ça n'a jamais été payant.
06:32 Je ne sais pas d'où sort cette information.
06:33 Donc, c'est l'une des raisons pour lesquelles nous sommes sur ce plateau,
06:36 pour amener vraiment les Ivoiriens à comprendre que
06:38 notre objectif, ce n'est pas de faire payer ou de rentabiliser derrière cet événement.
06:43 Le but, c'est de contribuer à ce que l'Ivoirien puisse vivre cet événement
06:47 qui a eu lieu il y a 40 ans en arrière.
06:49 - Très bien. - Est-ce qu'on vous facilite ?
06:52 Roger Stéphane, tu le feras, vous allez parler.
06:53 Est-ce qu'on vous facilite justement les Ivoiriens
06:56 à avoir accès justement à ces agréments-là ?
07:00 - Oui, il n'y a pas de souci.
07:01 Comme je l'ai dit, il y a eu près de 145 agréments qui ont été donnés.
07:03 - Oui, mais les gens continuent de se plaindre.
07:06 - Oui, mais je veux dire, ceux qui ont eu les agréments, on ne les connaît pas.
07:09 Il y a une chose qui est claire.
07:11 Cette compétition-là, le COCAN a la responsabilité d'assurer la sécurité des Ivoiriens.
07:16 Donc, ce n'est pas parce que quelqu'un veut qu'on lui donne quelque chose
07:19 qu'au nom de je ne sais pas quoi, on va lui mettre ça à disposition.
07:21 On a des principes et des critères à respecter.
07:23 Même ceux qui nous font des demandes, on analyse le site.
07:27 On analyse, est-ce que le site est sécurisé ?
07:29 Est-ce que le site respecte les normes en termes sanitaires, en termes hygiéniques ?
07:32 Et puis aussi, on met un exergue, le volet marketing,
07:35 pour éviter tout un bouche marketing.
07:37 Donc, ce sont des éléments qu'on regarde et on dit,
07:39 ok, ce site-là est apte à recevoir un agrément pour mettre en place un village Kanye.
07:44 Et ça ne suffit pas, on ne s'arrête pas qu'à donner l'agrément.
07:47 Comme je l'ai dit, on met en place, on met à disposition le cahier des charges.
07:50 Et même quelqu'un qui a un agrément, qui met en place son village à Kouaba
07:53 et qui ne respecte pas le cahier des charges,
07:56 on peut même venir lui dire, non, attention monsieur, vous allez fermer.
07:59 - D'accord. Donc, on note que pour le village à Kouaba,
08:01 l'accès n'est pas du tout payant, mais ils font un agrément.
08:03 Pour les fan zones aussi ?
08:05 - Les fan zones, c'est pareil. Les fan zones sont des espaces populaires.
08:09 C'est vrai qu'il y a une zone VIP, comme le stade,
08:13 mais l'accès sur les fan zones, c'est totalement gratuit.
08:15 - D'accord. Les Ivoiriens ont besoin de savoir.
08:18 Voilà. Avec tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux,
08:20 je pense que c'est bien de préciser.
08:21 - Moi, j'avais vu un post sur les réseaux sociaux où on avait donné des prix.
08:25 On parlait de 2 millions, 1 million et 500 000 euros pour l'intérieur du pays.
08:30 Bon, maintenant, on va vous donner de nouvelles informations.
08:33 Est-ce que ce sont des nouvelles mesures qui ont été prises
08:36 pour répondre à la polémique qu'il y a eu sur le fait qu'il était interdit
08:40 de faire des retransmissions de la Coupe de la Fédération de football
08:43 dans des espaces habituels pour les petits espaces de détente, etc.
08:49 Est-ce que c'est une nouvelle mesure qui vient répondre à ça ?
08:52 Ou alors, ça a toujours été comme ça au niveau du COCA,
08:55 en ce qui concerne l'organisation de ce type de spectacle dans les différents espaces ?
08:59 - D'accord. Ce qu'il faut retenir déjà,
09:01 j'ai dit que l'accès sur les fanzones est gratuit.
09:03 - Gratuit ? - Oui. On a des stands sur les fanzones.
09:06 Il y a des gens qui utilisent ça comme...
09:08 Enfin, qui utilisent les fanzones comme un élément pour faire du commerce,
09:12 donc pour rentabiliser.
09:13 Donc, les gens viennent pour mettre à disposition des stands,
09:15 pour proposer le service.
09:17 Donc, les stands ne sont pas gratuits.
09:19 Les stands ne sont pas mis à disposition de personnes gratuitement.
09:22 Non, les stands sont payants.
09:24 Ça, c'est la première rectification qu'il faut faire.
09:27 Concernant les espaces de retransmission,
09:30 il n'a jamais été question de demander à quelqu'un de payer.
09:33 Quelqu'un qui a une cave, quelqu'un qui a un restaurant,
09:35 quelqu'un qui a son maki,
09:37 qui a payé pour diffuser le match ou la canne.
09:40 Cette canne se veut populaire, cette canne se veut inclusive.
09:44 Donc, en même temps, on ne peut pas prôner le message de la popularité,
09:46 le message de l'inclusion,
09:48 et puis demander à ce que les gens payent.
09:50 C'est qu'on dit.
09:51 - D'accord. - Quelqu'un qui a son espace,
09:53 il peut diffuser, il n'y a pas de problème.
09:55 Mais une chose est claire, il faut le souligner,
09:57 cette canne appartient à la CAF.
09:59 La CAF a ses sponsorons.
10:01 - Ses partenaires. - La CAF a ses partenaires.
10:03 Qui ont payé ce qu'il faut payer,
10:05 qui ont signé des accords avec elle.
10:08 Il serait malseillant qu'après avoir payé,
10:11 on se rende compte que des personnes qui ne sont ni sponsorons,
10:15 ni partenaires de la CAF,
10:16 utilisent ces espaces-là pour venir gagner en visibilité,
10:19 pour venir mener des actions de communication.
10:21 - Et de promotion. - Et de promotion, c'est ce qu'il ne faut pas faire.
10:24 - Très bien. - Quand quelqu'un qui a son maquis,
10:25 qui veut diffuser le maquis, il le fait, tranquillement.
10:28 Mais il ne faut pas qu'il utilise ce prétexte-là
10:30 pour faire la communication d'une marque qui serait concurrente.
10:34 - Mais si jamais, si jamais, monsieur Guédé, excusez-moi.
10:37 Si jamais, justement, ce propriétaire de cet établissement
10:40 a une marque derrière lui pour cet événement,
10:43 est-ce qu'il doit demander une autorisation du COCAN ou de la CAF ?
10:47 - Non, mais si déjà il a une marque,
10:49 et que cette marque-là déjà est concurrente
10:51 à un sponsor partenaire de la CAF, ça pose un problème.
10:54 On est dans l'embouche marketing.
10:55 Ça déjà, ça pose problème.
10:57 C'est pourquoi on regarde vraiment cela,
10:59 parce que nous sommes aussi garants des intérêts de ces marques-là.
11:03 C'est aussi le rôle du COCAN.
11:05 - Et monsieur Guédé, étant donné que c'est un critère,
11:08 c'est un facteur qui peut porter atteinte
11:10 à l'engouement de la Coupe d'Afrique des Nations,
11:12 est-ce qu'après ce plateau,
11:14 le COCAN envisage de faire une véritable communication
11:16 sur les réseaux sociaux pour que les Ivoiriens comprennent
11:19 une bonne fois pour toutes ce que vous venez d'expliquer ?
11:21 - Je pense que c'est dans cette logique que nous sommes.
11:23 C'est d'ailleurs la raison de ma présence ici.
11:25 C'est ce qui a commencé il n'y a pas deux jours.
11:26 J'ai été, je ne cite pas de nom, j'étais sur un plateau.
11:28 - C'est mieux.
11:29 (rires)
11:30 - Non mais après, moi je dis...
11:31 - Non, je veux dire...
11:32 - C'est à vous qui êtes un des produits concurrents.
11:34 Donc faites attention.
11:35 (rires)
11:36 - Donc oui, c'est prévu.
11:39 C'est prévu.
11:40 Il y a une campagne qu'on va lancer au niveau des panneaux,
11:44 mais au niveau des réseaux sociaux.
11:46 Je pense que souvent, les réseaux sociaux sont laissés pour compte.
11:48 - Voilà.
11:49 - Parce que la majorité des populations
11:50 se retrouvent sur ces réseaux sociaux.
11:51 Donc il faut qu'on puisse quand même
11:53 gagner la bataille de la communication
11:54 pour donner la bonne information.
11:56 Parce qu'il y a des informations qui circulent
11:58 qui ne sont pas forcément vraies.
11:59 - Bon, maintenant vous qui êtes sur le terrain.
12:00 - Vous terminez.
12:01 - Vous qui travaillez à la mobilisation
12:02 par rapport à cette Coupe d'Afrique.
12:04 Quels sont les retours que vous avez ?
12:05 Les Ivoiriens sont prêts ?
12:07 Nos frères, parents et amis ressortissants
12:10 des pays étrangers qui vivent chez nous, sont-ils prêts ?
12:13 Est-ce qu'il y a des fortes délégations qui arrivent ?
12:15 Est-ce qu'il y a des fortes personnalités qui arrivent ?
12:17 Est-ce que le sol ivoirien est en train de bouillir
12:19 dans cette Coupe d'Afrique des nations de football
12:21 qui arrive à grands pas ?
12:22 - D'accord, je réponds en disant oui.
12:25 Et même le président du COCAN,
12:27 le ministre François-Albert Milchak, il a dit
12:29 aujourd'hui nous avons le record
12:31 de la demande d'accréditation.
12:33 Près de 5200 demandes d'accréditation.
12:35 Ça essaie de venir.
12:37 Aujourd'hui, nous qui sommes,
12:38 parce que moi je suis de la commission de mobilisation,
12:40 nous travaillons avec les communautés étrangères
12:43 qui viennent.
12:44 On a toutes les communautés qui sont mobilisées.
12:47 C'est pas seulement en Afrique.
12:48 Et ça nous supprime de constater que même
12:50 dans les pays européens, les gens sont mobilisés.
12:52 Même au Japon, même en Chine.
12:54 C'est dire que cette CAN là,
12:56 franchement, sera la meilleure CAN de l'histoire.
12:58 - On l'espère, on l'espère.
13:00 Mais déjà, monsieur Guédet,
13:01 la population a besoin d'être rassurée.
13:03 Par rapport à la campagne que vous commencez justement
13:05 pour aller contre ce dénigrement
13:07 que vit actuellement le COCAN et tout,
13:10 la CAN c'est seulement dans 9 jours.
13:11 - Bien sûr.
13:12 - Donc vous comptez...
13:13 - On voit ça tous les jours sur les questions des écrans.
13:15 - Donc vous comptez mettre tout ce processus-là
13:17 en place véritablement à partir de quand?
13:19 Sur les réseaux sociaux et tout?
13:21 - Oui, comme je l'ai dit, nous sommes déjà...
13:23 C'est déjà lancé.
13:24 - C'est déjà lancé, d'accord.
13:25 - La preuve, je suis sur le plateau aujourd'hui.
13:26 Donc il y a des actions qui seront menées,
13:27 vous allez les constater.
13:28 Pourquoi pas demain après-demain,
13:29 vous allez les constater.
13:30 Il n'est jamais trop tard pour bien faire,
13:31 comme on le dit.
13:32 - D'accord.
13:33 - Nous allons commencer vraiment
13:34 à gagner la bataille de la communication.
13:35 - Et vous nous rassurez sur le plan animation,
13:37 sur le plan sécuritaire, tout est prêt?
13:39 - Oui, ça c'est l'un des éléments.
13:40 C'est pourquoi j'invite même tout le monde
13:41 à venir sur les fan zones.
13:42 Parce qu'en termes d'animation, il n'y aura pas mieux.
13:45 Nous allons faire tout ce qu'il faut pour que l'Ivoirien...
13:48 Le but en fait des fan zones,
13:49 c'est pas de vivre seulement l'ambiance du football.
13:52 Même celui-là même qui n'aime pas,
13:53 qui n'est pas amateur du football,
13:54 il faut que lorsqu'il arrive sur la fan zone,
13:56 il n'ait plus envie de sortir.
13:58 Donc c'est une sorte de...
13:59 - De fête.
14:00 - Voilà, fête dédiée au football
14:02 et autour de laquelle on va avoir des concerts,
14:05 des spectacles, des activités ludiques.
14:07 Je vous y invite en tout cas.
14:09 - M. Guéde, Guy Stéphane, chef de projet France Zone au COCAN.
14:13 Un dernier mot avant de nous quitter.
14:14 - C'est rassurer les Ivoiriens que le COCAN travaille pour eux.
14:18 On voit ce qu'il se passe sur les réseaux sociaux,
14:20 on les rassure.
14:21 Nous avons, nous sommes ouverts.
14:23 Même moi, mon humeur ne cesse de crépiter chaque jour.
14:25 - Ah bon?
14:26 - J'ai fait l'effort de donner les bonnes informations,
14:28 mais ça ne va pas suffire forcément.
14:29 Donc nous allons continuer de travailler pour eux.
14:32 On les rassure.
14:33 S'il y a des préoccupations particulières,
14:35 ils peuvent venir au COCAN.
14:37 C'est ouvert.
14:38 Il n'y a pas d'accès payant pour entrer au COCAN.
14:41 Les numéros sont ouverts.
14:42 - On espère.
14:43 - Vous pouvez nous appeler,
14:44 on va vous donner les bonnes informations.
14:45 Voilà, on mobilise, on demande à ce que tous les Ivoiriens soient mobilisés
14:48 pour la réussite de cette compétition.
14:50 Parce que comme l'a dit le président du COCAN,
14:53 ce n'est pas seulement le COCAN qui doit permettre la réussite de cet événement,
14:57 c'est avec les Ivoiriens qu'on va y arriver.
14:59 - Bien sûr.
15:00 - Bon voilà, c'était votre mot de fin.
15:01 Merci beaucoup, M. Guy Stéphane Guéde,
15:03 chef de projet France Zone au COCAN,
15:06 qui était notre invité ce soir pour le Focus.
15:08 Donc, bonne fête à nous tous.
15:10 - Merci, bonne fête à vous.
15:11 Et puis merci pour l'opportunité.
15:12 - Merci beaucoup.
15:13 On marque une petite pause.
15:15 Et pour ne bouger surtout pas,
15:17 on se retrouve seulement dans quelques instants
15:18 pour le sujet principal de l'actu de ce soir.
15:21 [Musique]