Sodebovoile 2024 : Rêve Ultim - Épisode 3
Le 7 janvier prochain, Thomas Coville s’élancera de Brest pour un défi planétaire inédit : l’Arkea Ultim Challenge Brest, ̀ ’, avec cinq autres concurrents.
Derrière le skipper de Sodebo Ultim 3 c'est toute une équipe mobilisée qui a préparé le bateau en quatre semaines ! Un sacré défi entre l'arrivée du convoyage de la Martinique le 26 novembre et l'arrivée à Brest pour l'ouverture du village le 29 décembre.
Dans cet ultime épisode, plongez-vous dans cette course contre la montre qui a eu lieu ces dernières semaines dans la base du Team Sodebo à Lorient.
Entre la mise en place de la nouvelle dérive, le check général du bateau, la reprise des navigations puis l’arrivée à Brest pour l'ouverture du village de l’Arkea Ultim Challenge Brest, entrez dans les coulisses du Team Sodebo Voile.
Derrière le skipper de Sodebo Ultim 3 c'est toute une équipe mobilisée qui a préparé le bateau en quatre semaines ! Un sacré défi entre l'arrivée du convoyage de la Martinique le 26 novembre et l'arrivée à Brest pour l'ouverture du village le 29 décembre.
Dans cet ultime épisode, plongez-vous dans cette course contre la montre qui a eu lieu ces dernières semaines dans la base du Team Sodebo à Lorient.
Entre la mise en place de la nouvelle dérive, le check général du bateau, la reprise des navigations puis l’arrivée à Brest pour l'ouverture du village de l’Arkea Ultim Challenge Brest, entrez dans les coulisses du Team Sodebo Voile.
Transcript
00:00 [Musique]
00:08 Ok François ?
00:09 Ok, bonjour à tous.
00:11 Merci une nouvelle fois pour ce chantier.
00:13 Le rythme ne mollit pas, on le savait.
00:16 La journée d'aujourd'hui, c'est une journée de remise en route et de check général.
00:20 Et c'était prévu d'être un chantier de maintenance avant tout et de service,
00:24 entre autres deux épreuves rapprochées.
00:26 Ça fait 13 ans que je suis à la tête de l'équipe.
00:28 Je n'ai jamais vu un départ de course avec 4 semaines de préparation avant.
00:34 D'habitude, on a 2 mois, on navigue, on revoit le bateau, on voit les choses,
00:38 on révise au fur et à mesure, on prépare le bateau pour la course.
00:41 Et en général, 3 semaines avant la course, 15 jours avant la course,
00:44 on ne les touche plus et on trouve qu'il est bien, c'est l'objectif.
00:47 Là, c'est différent.
00:49 Le bateau a fallu démonter, une grande partie démonter,
00:52 pour revoir les appendices, pour les refaire propres,
00:54 pour faire des révisions, changer les petites pièces, les usures,
00:58 enfin tout ce qu'il y avait à faire.
01:00 Les gars ont fait un super boulot.
01:02 On a fait tout ce qui était prévu, y compris l'arrivée de la nouvelle dérive
01:06 qui a été mise en construction tout de suite dès qu'on a eu le problème en fin septembre.
01:11 Là, l'équipe technique, leur tour du monde, c'est maintenant.
01:21 Eux, ils vivent leur tour du monde, parce que leur tour du monde,
01:24 dans la préparation, chaque vis, chaque écrou, chaque collage,
01:29 chaque décision, chaque dessin, chaque câblage, chaque paramétrage,
01:35 il va avoir une importance capitale et ils le savent.
01:38 Ils en assument très bien et chacun la pression et l'enjeu.
01:45 Ils ont régulièrement besoin de moi pour que ce soit clair que c'est vraiment ça que je voulais.
01:50 Je suis obligé d'être quand même là dans l'arbitrage.
01:53 Donc ça reste très collectif.
01:55 On va naviguer pour remettre en route tous les systèmes et pour valider la dérive.
02:00 C'est la première navigation.
02:02 Les Daily Goals, merci pour les mises à jour.
02:06 La liste n'est pas exhaustive. Tom Rooks, c'est toi qui fais la nav
02:10 et le type qui peut avaler le programme, ça libère fil pour les voiles.
02:14 L'idée, ce sera de refaire une grosse journée un tel lendemain.
02:19 Pour l'instant, l'idée, c'était de partir vendredi matin et arriver sur Brest entre 13 et 15 heures.
02:25 Donc voilà, bonne journée.
02:28 L'idée, ce n'était pas de pousser le bateau dans ses retranchements,
02:44 mais au contraire d'être dans la validation des procès, des procédures,
02:51 sans abîmer, sans casser et en étant sérieux et appliqué.
02:56 C'est ce qu'on a fait et bien fait.
03:00 Et on va continuer à le faire jusqu'à la fin.
03:03 On a eu des revues en route plus difficiles.
03:07 Et je pense que ce matin, si on nous avait dit que ça serait arrêté une journée comme ça, on l'aurait pris.
03:13 C'était une très belle journée.
03:15 Il n'y avait pas beaucoup de recul pour avoir cette journée-là.
03:20 J'avoue que ce matin, ça commençait chaud.
03:23 Il fallait que tout le monde reste serein et concentré pour basculer,
03:28 pour en faire une belle journée. Et c'est ce qu'on a réussi à faire.
03:31 Demain, je serai dispo toute la journée, évidemment, jusqu'à départ,
03:34 pour caler les différentes choses.
03:37 Balazs, c'est avec toi.
03:39 Ce qu'on a vu avec Léo aussi, différentes choses demain.
03:43 Freddy, pareil.
03:45 On n'est jamais serein. Même si on avait eu trois ou quatre mois avant,
03:49 on ne serait pas serein. Un tour du monde, ça reste un tour du monde.
03:51 En solo, c'est encore pire.
03:54 Donc on ne sera jamais serein.
03:56 Mais en tout cas, dans ce qu'on s'est donné comme objectif, on les a atteints.
04:02 La première compétition d'être prêt, pour notre part, elle est réussie.
04:08 Après, ça va être à Thomas de jouer,
04:12 et puis après à l'équipe technique s'il y a besoin,
04:14 et puis aux routeurs, et puis à tout le monde.
04:16 Mais voilà, c'est parti.
04:18 Ça va Léo ?
04:21 Ça va Pat.
04:22 Ça va Pat ?
04:23 Ça va et toi ?
04:24 Tu ne m'as vu ce matin ?
04:26 Non. Je viens d'arriver moi.
04:28 Ah bon ?
04:29 Oui.
04:30 Oh, Freddy !
04:33 Oh, Léo !
04:35 Il n'y a pas une journée aujourd'hui où je ne visualise pas quasiment
04:39 les deux ou trois jours avant le départ,
04:42 le briefing de départ, le départ.
04:45 Après, j'ai toutes les étapes sur ce tour du monde que je connais bien,
04:49 et à quel moment je vais faire l'effort,
04:51 à quel moment je vais pouvoir récupérer,
04:52 à quel moment techniquement ce sera codifié.
04:55 Évidemment, il va se passer des impondérables,
04:57 des choses que je vais découvrir,
04:59 je vois bien que mon cerveau est vraiment déjà dédié à ça.
05:06 Mais on ne peut pas y rentrer du jour au lendemain
05:11 sans avoir eu, pendant tout ce mois-là,
05:14 une vraie phase qui effectivement m'amène à être prêt le jour J,
05:19 mais le jour J va durer 45 jours.
05:21 [Musique]
05:37 Là, le Goulet, c'est toujours aussi beau avec cette lumière de fin de journée.
05:42 J'adore cet endroit.
05:44 [Musique]
05:50 Avant de penser au tour du monde, il faut arriver jusque-là.
05:54 Il faut mettre son bateau à quai,
05:55 il faut rêver de le faire,
06:00 l'avoir dessiné, l'avoir construit,
06:03 l'avoir mis au point.
06:04 Chacun aura une histoire différente pour être arrivé jusque-là,
06:08 mais il faut déjà être là pour avoir le droit de faire le tour du monde.
06:12 Voilà Thomas Coville, chers amis, je vous applaudissement.
06:15 [Applaudissements]
06:26 [Musique]
06:28 [Musique]
06:31 [SILENCE]