Au moins six personnes sont mortes dans la banlieue sud de Beyrouth au Liban après une frappe imputée à Israël mardi 2 janvier. Parmi les personnes décédées figure Saleh al-Arouri, le numéro 2 du Hamas.
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00:00 Est-ce qu'en éliminant le numéro 2 du Hamas, il déstabilise réellement, concrètement l'organisation terroriste ?
00:06 Concrètement non, parce qu'un numéro 2, ça se remplace.
00:09 Et en plus, s'il était à Beyrouth, ce membre du bureau politique, s'il a un large historique dans le mouvement,
00:17 il n'avait pas de fonction opérationnelle sur ce qui s'est passé depuis le 7 octobre.
00:21 En revanche, c'est un vrai message.
00:23 On était un petit peu dans la pensée magique, mais les prospectives jusqu'ici en disant, ça va être comme après 1972,
00:32 l'opération colère de Dieu, septembre noir, Israël qui s'est vengé de tous les commanditaires des attaques contre l'équipe israélienne au JO de Munich.
00:41 Ils ont pris 10 ans parfois, mais ils sont allés les chercher.
00:44 Donc là, c'est le même message. On vient vous chercher.
00:46 On vient vous chercher. Vous avez vu que c'est à Beyrouth qui a été touché et absolument pas dehors.
00:52 On le rappelle Ismail Daniller, qui est le numéro un, lui du Hamas politique, est à Doha.
00:57 Et il y a une espèce d'accord pour ne pas toucher tout de suite cet Ismail Daniller.