• il y a 11 mois
Dernière campagne de WWF France orchestrée par TBWA : des poupées gigognes multicolores qui nous invitent à comprendre que lorsqu’on protège une espèce, on peut protéger tout un écosystème. Une campagne qui célèbre également les 50 ans de la fondation.

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Transcription
00:00 *Générique*
00:04 Et pour terminer cette émission, je suis avec Dominique Léventruog, bonjour.
00:07 Bonjour.
00:08 Vous êtes directeur de l'engagement de WWF France, le Fonds mondial pour la nature.
00:13 WWF France qui fête cette année ses 50 ans et qui lance avec TBWA Paris une campagne autour des espèces parapluies.
00:22 D'abord peut-être qu'on peut s'arrêter sur ce concept parce que moi honnêtement je ne connaissais pas.
00:27 C'est quoi les espèces parapluies ?
00:29 Alors une espèce parapluie comme son nom l'indique c'est une espèce qui protège les autres.
00:33 En fait très simplement au départ on protège une espèce, par exemple le tigre.
00:39 Et comme le tigre a besoin d'un immense territoire pour pouvoir exister,
00:42 et bien pour réellement protéger le tigre il faut protéger le territoire.
00:46 Et ipso facto on va protéger le gore qui est une sorte de gros buffle qui habite dessus,
00:53 le porc épique, etc.
00:55 L'ensemble de l'écosystème qui tourne autour de lui.
00:58 Donc en se focalisant sur un animal on protège bien au-delà, et les espèces et les espaces.
01:06 Comment vous avez briefé TBWA Paris sur cette campagne ?
01:10 C'est la première campagne qu'on fait depuis presque 10 ans.
01:14 Oui c'est notable en effet.
01:15 Donc c'est pas tous les jours qu'on fait une campagne,
01:18 et donc on avait envie de faire quelque chose qui soit marquant, qui nous raconte.
01:23 Et on s'est posé la question un petit peu, on a un baromètre d'image sur comment les gens nous voient.
01:29 Alors WWF c'est une marque connue, on a un logo qui est formidable, un panda que tout le monde est capable de reconnaître.
01:37 Mais derrière le panda, qu'est-ce qu'on fait ?
01:40 Et cette question c'était, qu'est-ce qu'on fait, comment on peut synthétiser la complexité de notre mission
01:46 qui va effectivement d'être à la COP28 pour parler climat,
01:50 de parler finances vertes, d'être dans des rapports sur l'eau, etc.
01:54 Donc on a dit, il faut qu'on revienne sur ce qui est notre attribut le plus fort,
02:01 le travail avec les espèces et les espaces.
02:04 Et montrer qu'en travaillant avec une espèce, un éléphant, un tigre, un lynx,
02:10 eh bien on va bien au-delà.
02:12 Et c'est là-dessus qu'on a travaillé avec TBWA,
02:15 on a fait un appel d'offres avec deux autres agences ETB,
02:18 et on leur a dit, voilà, notre problématique c'est montrer la complexité de notre job
02:23 à partir de quelque chose que tout le monde connaît, qui sont les espèces.
02:27 Et eux ils sont arrivés avec cette idée géniale de dire,
02:30 on va faire des poupées gigognes et montrer que derrière il y a toujours quelque chose qui se cache.
02:36 Et donc on a dit, ça c'est vraiment brillant et on va faire ça.
02:40 Alors ces poupées gigognes, elles sont très colorées, très uniques, très singulières.
02:47 Je crois qu'il y a eu un travail avec des artistes de fait là-dessus, c'est ça ?
02:51 Tout à fait. En fait on voulait à la fois raconter les espèces,
02:54 mais on ne voulait pas s'arrêter sur le côté banal simplement.
02:59 Même si les images sont très très belles quand on voit ces différentes espèces.
03:03 On voulait rajouter de la modernité et montrer qu'on est ancré dans le monde d'aujourd'hui.
03:09 Donc on a fait appel à quatre créateurs,
03:12 quatre créateurs qui sont d'un peu partout.
03:14 Il y a un américain, un anglais, une mexicaine, une sud-africaine.
03:18 Et on a choisi à la fois pour l'originalité de leur création,
03:23 pour le fait qu'elles soient capables de parler à tout le monde,
03:26 parce qu'on avait une particularité, on voulait vraiment toucher les familles avec enfants.
03:31 On voulait que ça puisse parler à quelqu'un qui a six ans,
03:35 parce que la marque WWF est quelque chose qui reste dans l'enfance,
03:40 qu'on découvre dans l'enfance, mais également aux parents.
03:43 Donc de la création, de la couleur et de l'imagination pour raconter ces espèces.
03:48 Est-ce que cette campagne va avoir des prolongations en 2024 ?
03:53 Alors on espère, ce sont nos 50 ans et comme on a décidé de faire un jubilé,
03:59 pas faire une date anniversaire, mais de faire une sorte de jubilé,
04:02 donc on va avoir une série d'actions.
04:05 On va coloriser l'ensemble de la communication du WWF
04:10 aux couleurs de ces poupées gigognes.
04:13 Donc là, la première chose qu'on a faite, c'est non seulement
04:16 on fait une campagne avec des poupées gigognes,
04:18 mais on a décidé de faire des vraies poupées gigognes
04:20 qui sont actuellement en production, qu'on va recevoir au mois de mars-avril.
04:25 D'ailleurs, on les a mis en pré-vente il y a quelques jours,
04:31 et en un week-end, et c'était en rupture de stock.
04:34 C'est vrai ?
04:35 Ouais, et donc là, on est en train de faire une nouvelle commande
04:39 pour satisfaire toutes les demandes là-dessus.
04:41 Mais on va utiliser ce symbole à d'autres moments de l'année,
04:45 notamment dans notre événement annuel qui s'appelle Earth Hour,
04:49 qui a lieu à la fin du mois de mars,
04:53 pour symboliser un petit peu tout ce qu'on a à raconter
04:57 sur la biodiversité et le climat.
05:00 Vous le disiez, la Fondation fête ses 50 ans.
05:02 Quel est le bilan que vous pouvez en tirer aujourd'hui ?
05:06 Les 50 ans de la Fondation, c'est à la fois,
05:12 on peut dire que beaucoup de choses se sont passées,
05:16 on a eu des succès, et en France, très localement,
05:20 le fait de réintroduire le flamand rose en Camargue,
05:23 par exemple, personne ne s'en souvient aujourd'hui,
05:26 c'était un des premiers travails du WWF.
05:32 Aujourd'hui, de travailler avec des entreprises,
05:34 de pouvoir essayer de composer avec la complexité,
05:38 mais ce qu'on peut dire également,
05:40 c'est qu'on a l'impression d'être face à un défi immense,
05:45 puisque chaque jour qui passe, avec son lot de mauvaises nouvelles,
05:49 d'alarmes, d'alertes faites par les scientifiques,
05:52 nous font dire qu'on a encore beaucoup, beaucoup de travail
05:55 pour, au moins, les 50 années à venir.
05:58 Quels seront justement vos axes prioritaires pour les prochains mois, années ?
06:04 Nous, on travaille beaucoup, c'est un certain nombre de ce qu'on appelle des paysages,
06:10 on travaille en France, le WWF France travaille dans le bassin du Congo,
06:16 on va beaucoup travailler autour de la forêt,
06:19 et notamment, on a lancé une initiative qui s'appelle Nature Impact,
06:23 où on demande à des entreprises de contribuer à protéger la forêt,
06:29 en faisant en sorte que les propriétaires forestiers puissent être dédommagés,
06:34 non pas en coupant les arbres pour les vendre,
06:37 mais tout simplement en protégeant, en restaurant les forêts en France,
06:41 et demain sans doute dans d'autres pays.
06:44 Merci beaucoup d'être venu nous voir Dominique Léventrock,
06:47 je rappelle que vous êtes directeur de l'engagement de WWF France.
06:51 C'est la fin de cette émission, merci bien sûr de nous avoir suivi.
06:54 On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau numéro de Mark and Strat,
06:58 d'ici là n'hésitez pas à nous retrouver en replay sur le site de bsmart.fr,
07:03 mais aussi en podcast sur toutes vos plateformes d'écoute.
07:07 Passez une très belle fin de semaine.
07:09 [Musique]

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