• il y a 10 mois

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00:00 aussi de toutes les affaires et de tous les scandales politiques et sexuels qui ont suivi.
00:04 Cette lutte se poursuit aujourd'hui encore.
00:06 Le gouvernement de Giorgia Meloni veut justement empêcher que les retranscriptions
00:10 des écoutes téléphoniques n'arrivent à la presse, ce qui pose problème aux médias ici,
00:13 vu que c'est seulement de cette manière que les médias peuvent raconter les affaires de mafia, par exemple.
00:19 Donc dans l'affaire de Pardieu, qui est quand même ici suivie jour par jour,
00:24 ce sont surtout les paroles d'Emmanuel Macron qui ont fait réagir sur la présomption d'innocence,
00:28 justement le fait que le président français ait appelé à attendre les enquêtes judiciaires,
00:32 qu'il faille respecter la présomption d'innocence, ces paroles ont ici un écho tout particulier.
00:38 – Le fait que, notamment, Gérard Depayeu ait fait briller la France,
00:41 qui a aussi été beaucoup repris dans les contre-tribunes,
00:43 nous entendons la réaction.
00:44 Merci beaucoup, Anthony, nous parlons d'avoir écorché votre magnifique prénom.
00:48 Florence Mendès, vous voyez réagir beaucoup.
00:50 Alors parfois, vous souriez, parfois vous faisiez des choeurs avec votre main,
00:53 donc je ne sais pas trop quelle est la question que je vais vous poser,
00:55 mais globalement, on sent bien que, en dehors, parlons pour cet humour,
00:58 parce que je pense qu'on peut aussi parler de façon légère de sujets très sérieux,
01:01 mais comment aujourd'hui vous estimez qu'on peut faire avancer les choses ?
01:04 Comment on peut mieux prendre en compte la parole des plaignantes,
01:08 ça visiblement, ça avance, mieux enquêter, mieux juger ?
01:13 – Alors déjà, je pense qu'une bonne chose pour à peu près tous les sujets de société,
01:16 dont les violences sexistes et sexuelles,
01:18 c'est d'arrêter d'inviter l'extrême droite sur les plateaux de télévision,
01:20 ça nous fera du bien.
01:21 Et ensuite, je pense aussi que…
01:23 – Je laisserai répondre M. Brelé.
01:27 – Oui, ce serait dommage qu'on finisse ce débat
01:31 sans qu'il ait l'occasion d'accuser les musulmans,
01:33 mais quoi qu'il en soit, j'ai dit maintenant ce qu'il faut faire,
01:38 je pense c'est vraiment réunir les différentes associations féministes,
01:44 ce serait vraiment faire une vraie grenelle
01:46 et pas un truc de fantoche à la Marlène Schiappa.
01:51 Je crois que maintenant vraiment il faut écouter les féministes
01:54 et les sociologues simplement, puisque les chiffres qu'on présente,
01:59 les faits qu'on avance, ce ne sont pas des opinions féministes ou une idéologie,
02:05 ce sont des faits, des choses réelles qui sont très bien documentées.
02:11 Donc maintenant, il suffit simplement de regarder les faits en face
02:15 et de prendre des mesures concrètes face à ces faits.
02:18 Simplement, je pense qu'il faut vraiment réformer sa pensée,
02:23 réformer le droit en matière de violences sexistes et sexuelles,
02:29 puisque les femmes meurent tous les jours sous les coups de leurs compagnons,
02:33 il y a de nombreuses victimes de viol qui ne sont pas entendues,
02:36 qui vivent un déni de justice.
02:39 Donc maintenant, c'est regarder les faits en face,
02:41 écouter les associations féministes qui sont actives sur le terrain
02:46 et vraiment prendre des mesures et avoir un ministre consacré à la cause
02:52 qui n'est pas juste là pour décorer.
02:57 – Rachid Binas, tout à l'heure on parlait de ce schisme entre générations,
03:02 dans la façon dont on voyait les choses.
03:03 On parlait également de ce que disait Florence Manet,
03:06 ce qui est intéressant c'est le rôle des associations féministes.
03:07 Il y a aussi une porosité entre certaines.

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