• il y a 10 mois
Le rédacteur en chef d'Omerta, Régis Le Sommier, sur la nuit plutôt calme du 31 décembre : «On est dans un pays où les tensions sont à leur paroxysme. Peut-être que nous avons passé une nuit un peu plus calme mais il ne faut pas tirer des plans sur la comète»

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Transcription
00:00 On est content, on se réjouit parce que c'est moins pire, mais c'est quand même du grand Darmanin, enfin du Darmanin assez classique, c'est-à-dire que c'est un virtuose de la statistique.
00:10 Il arrive à chaque fois à tordre les... Comme vous l'avez dit, il y a eu plus finalement de voitures brûlées et quand on regarde un petit peu, on se dit finalement la différence n'est pas énorme.
00:18 L'usage des mortiers d'artifice, on espère peut-être qu'il y a eu des mesures en amont pour empêcher leur vente qui fait qu'il y a moins de mortiers d'artifice disponibles,
00:28 notamment dans des périodes où il y a des feux d'artifice précisément. Et je pense que là, c'est vraiment un exercice dans lequel le ministre de l'Intérieur excelle depuis très longtemps.
00:39 Et malheureusement, ça a quand même un petit côté agaçant parce que la gravité de la situation, elle est quand même énorme. On est quand même dans un pays où les tensions sont à leur paroxysme.
00:48 Et peut-être qu'on a passé une nuit un peu plus calme. Dans ce cas-là, oui, réjouissons-en nous. Mais en tout cas, ne tirons pas des plans sur la comète comme quoi cette espèce de tradition malsaine de la voiture brûlée du premier de l'an, en particulier en Alsace, fait désormais partie de l'histoire.
01:10 Aujourd'hui, non, on est à nouveau, je pense qu'il faut être très très vigilant et on n'est pas du tout dans une période, dans notre nation, de calme. Au contraire, on est plutôt dans une période d'exacerbation des passions.
01:22 [Musique]
01:26 [SILENCE]

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