Les invités de CNEWS décryptent et débattent de l'actualité des dernières 24 heures dans #SoirInfoWE
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00:00:00 Bonsoir à tous, bienvenue dans Soir Info Week-end, émission spéciale pour le réveillon du 31 décembre.
00:00:08 Vous allez vivre avec nous le passage vers la nouvelle année 2024.
00:00:13 On va aborder un certain nombre de sujets d'actualité, revenir aussi sur les sujets qui ont marqué l'année 2023 avec moi ce soir pour m'accompagner tout au long de cette émission spéciale.
00:00:25 J'ai le plaisir d'accueillir Elliot Mamann, bonsoir, chroniqueur politique, Claude Aubadia, à vos côtés, agrégé de philosophie, bonsoir.
00:00:32 Arnaud Ascoille est également avec nous, bonsoir. Vous êtes ancien inspecteur de police.
00:00:35 Vous avez aussi un spectacle dont on parlera un peu plus tard, où vous interprétez des chansons de Jacques Brel, notamment.
00:00:41 Face à vous, il y a Denis Deschamps, analyste et conférencier, et Alain Bensoussan, avocat.
00:00:47 Bonsoir à tous les deux.
00:00:49 Un dispositif exceptionnel ce soir, mais d'abord ce message, le QR code.
00:00:54 Vous en avez l'habitude sur notre antenne avec ce QR code que vous pouvez scanner.
00:00:58 Vous le voyez à l'image. Envoyez-nous vos feux d'artifice, les feux d'artifice qui sont tirés depuis vos villes, depuis vos villages.
00:01:06 On récupérera vos vidéos et on les diffusera tout au long de la soirée.
00:01:10 Je vous le disais donc ce soir, dispositif exceptionnel grâce à nos équipes qui sont mobilisées,
00:01:15 avec notamment ces célébrations dans le monde entier que l'on va vous faire vivre tout au long de la soirée.
00:01:21 Vous avez des images qui nous parviennent de Dubaï, où on est déjà en 2024, depuis maintenant un peu plus de deux heures.
00:01:28 Vous verrez aussi ce qu'il se passe sur les Champs-Elysées grâce à nos équipes sur place.
00:01:34 Mais d'abord, on se rend en Israël pour retrouver Régine Delfour, accompagnée de Sacha Robin.
00:01:40 Bonsoir, Régine. Il est presque minuit sur place en Israël.
00:01:44 Il n'y a pas de célébration de la nouvelle année. Vous êtes dans une base militaire.
00:01:48 Malgré tout, c'est une année 2023 qui s'achève, une année qui a évidemment été marquée par cette triste, terrible date du 7 octobre.
00:01:57 Absolument, Thomas. Ici en Israël, le temps s'est arrêté le 7 octobre avec les massacres du Hamas perpétrés par le MAS.
00:02:08 Nous sommes sur une base militaire au sud de la bande de Gaza. On ne peut pas vous dire précisément à quel endroit.
00:02:16 Je suis avec Aurélie. Aurélie, vous êtes bénévole dans ce groupe de Maman d'Israël, d'Ajdod.
00:02:23 Pour quelles raisons ce groupe s'est créé ?
00:02:25 Dès le lendemain de la guerre, il y a un groupe de Maman formidable, les Maman d'Israël, d'Ajdod,
00:02:31 qui se sont tous réunis pour pouvoir faire 300 à 400 sandwiches tous les midis qui sont livrés au front.
00:02:40 Ensuite, un autre groupe qui s'est formé le soir pour organiser des barbecues.
00:02:46 On sait que ça leur apporte beaucoup de soutien, de la chaleur physique, morale. Ils sont très contents de nous voir.
00:02:52 Ça leur donne vraiment de la force. On est très fiers d'eux. C'est notre seul moyen de leur montrer qu'on est avec eux et qu'on les soutient.
00:03:00 Il y a ce passage en 2024, mais il n'y a pas de festivité ici ?
00:03:07 Non. Bien entendu, en Israël, on ne fête pas la Saint-Sylvestre.
00:03:10 Nous, en Israël, on a la nouvelle année en septembre qui s'appelle Rosh Hashanah.
00:03:14 Après, pour la nouvelle année civile, on espère de tout cœur la libération des otages, des 129 otages.
00:03:23 On espère de tout cœur qu'ils vont vite rentrer dans leur foyer.
00:03:26 Et surtout, on espère que nos soldats vont rentrer en bonne santé, parce qu'il y a beaucoup de pertes chez nos soldats.
00:03:32 On espère qu'ils vont tous rentrer, qu'on puisse vivre en paix sur notre terre.
00:03:38 On les remercie pour ça. C'est pour ça qu'on les soutient pratiquement 3 à 4 fois par semaine, tous les soirs et tous les midis.
00:03:45 Merci beaucoup Aurélie. Vous l'avez compris, Thomas, pas de festivité ici.
00:03:50 Aurélie, il vous le disait, ils espèrent la libération des otages. Benyamin Netanyahou a réaffirmé encore que la guerre allait durer,
00:03:58 puisqu'il irait jusqu'au bout, jusqu'à la victoire, avec toujours ses objectifs.
00:04:02 La détruction, l'élimination du Hamas, la démilitarisation de la bande de Gaza et surtout le fait de déradicaliser la société palestinienne.
00:04:12 Merci beaucoup Régine Delfour. Merci également à Sacha Robin qui vous accompagne.
00:04:16 On remercie d'ailleurs toutes les équipes qui sont mobilisées, les équipes de CNews mobilisées en Israël depuis maintenant près de 3 mois
00:04:23 et qui nous rendent compte chaque jour de la situation sur place. On l'a compris une nouvelle fois, évidemment pas de célébration.
00:04:29 On le comprend bien dans cette base militaire, mais des objectifs qui sont maintenus et qui vont donc se poursuivre pour l'année 2024.
00:04:37 On va revenir à un ton un peu plus léger. Je vous le disais, dispositif exceptionnel ce soir.
00:04:42 Également quelques messages de la part des présentateurs de CNews que vous avez l'habitude de retrouver très régulièrement, quotidiennement sur notre antenne.
00:04:51 On va démarrer avec celui qui est à la tête de la matinale. Je parle évidemment de Romain Desarbres.
00:04:57 Il a un message pour les téléspectateurs de CNews. On l'écoute.
00:05:00 Bonsoir à tous. Je souhaite une très, très belle année 2024. Que 2024 vous apporte tout ce que vous souhaitez à tous les niveaux.
00:05:09 Au niveau de la famille, au niveau des amis, au niveau du travail, au niveau de la santé, évidemment.
00:05:15 Voilà, je vous souhaite vraiment le meilleur, très sincèrement, pour cette année 2024 qui va démarrer dans quelques instants.
00:05:23 Et puis je vous dis à demain, demain matin, pour la première matinale de cette année. Je vous embrasse.
00:05:29 Romain Desarbres que vous retrouverez donc dès demain matin, 5h55, comme chaque jour pour la matinale de CNews.
00:05:35 Une image qui nous parvient, celle d'un feu d'artifice. On est à Athènes, la capitale de la Grèce.
00:05:41 Et vous voyez donc ces images. Ça y est, la Grèce passe en 2024. Le décalage horaire oblige.
00:05:47 Il est déjà minuit donc en Grèce. Et toute la soirée, on vous fera vivre les feux d'artifice qui sont tirés à travers le monde.
00:05:54 C'est l'Acropole, évidemment, que vous voyez sur ces images en direct.
00:05:59 Alors on va évidemment, nous, se concentrer sur la situation sur les Champs-Élysées.
00:06:03 Plus d'un million de personnes sont attendues sur la plus belle avenue du monde.
00:06:06 Un contexte sécuritaire évidemment important. On en a beaucoup parlé.
00:06:10 La menace plane, plusieurs menaces même, planent sur cette soirée du Réveillon.
00:06:15 Nous avons nos équipes qui sont sur place, notamment Adrien Spiteri et Florian Paume qui sont en direct avec nous.
00:06:22 Bonsoir Adrien. On le disait donc, contexte sécuritaire particulier sur les Champs-Élysées.
00:06:27 90 000 policiers et gendarmes, on rappelle ce chiffre, mobilisés sur l'ensemble du territoire.
00:06:32 Racontez-nous un peu quelle est l'ambiance. On est maintenant à moins d'une heure du passage à la nouvelle année.
00:06:37 (Musique)
00:06:41 La fête va à son plein, Thomas, ici sur l'avenue des Champs-Élysées.
00:06:44 Depuis à 19h maintenant, dans une ambiance bon enfant, dans une ambiance festive.
00:06:49 Vous entendez sûrement la musique derrière moi.
00:06:52 Des gens qui sont venus en famille, entre amis, en couple, pour profiter de cette soirée exceptionnelle
00:06:58 organisée par la mairie de Paris et qui dit soirée exceptionnelle, dit aussi dispositif de sécurité exceptionnel.
00:07:06 Vous l'avez dit Thomas, 90 000 policiers et gendarmes sont mobilisés dans toute la France.
00:07:11 6000 policiers et gendarmes sont mobilisés à Paris et sa petite couronne,
00:07:16 principalement d'ailleurs autour de l'avenue des Champs-Élysées.
00:07:20 Des forces de l'ordre qui sont aidées par des drones et également deux hélicoptères qui survolent la zone.
00:07:26 Le but, pouvoir intervenir le plus rapidement possible si jamais des débordements étaient observés.
00:07:32 A noter également que des fouilles très intenses ont été organisées par les forces de l'ordre en amont
00:07:39 avant que les personnes ne se rendent sur les Champs-Élysées.
00:07:42 Le but, c'était tout simplement d'éviter que des personnes ne viennent avec des objets dangereux.
00:07:48 Mais pour le moment, la soirée se passe dans le calme, dans une ambiance festive.
00:07:52 Et puis la plupart des gens que nous avons pu interroger nous confiaient tout à l'heure
00:07:56 qu'ils avaient conscience de cette menace terroriste, de ses violences potentielles
00:08:00 et qu'ils voulaient au maximum profiter de cette soirée.
00:08:03 Désormais, ce que tout le monde attend, c'est bien sûr le feu d'artifice
00:08:06 et c'est dans moins d'une heure sur les Champs-Élysées.
00:08:09 Et on vous retrouvera évidemment, Adrien Spiteri et Florian Paume en direct de l'avenue des Champs-Élysées.
00:08:15 Vous allez nous faire vivre tout au long de cette soirée, l'évolution de cette soirée, du réveillon du 31 décembre.
00:08:21 Et on voit la foule déjà très nombreuse sur les Champs-Élysées avec un dispositif de sécurité très imposant.
00:08:27 Et d'ailleurs, on va s'arrêter un instant sur ce dispositif de sécurité.
00:08:31 Nous sommes maintenant dans la dernière heure de l'année 2023
00:08:35 et c'est l'occasion pour nous d'avoir une pensée ce soir pour ceux pour qui réveillon rime avec mission.
00:08:40 Les 90 000 policiers et gendarmes mobilisés pour permettre aux Français de fêter le passage à la nouvelle année en toute sécurité.
00:08:48 Leur sens du devoir les honore. Ils vont passer la soirée loin de leurs proches, à l'heure où notre pays vit sous les menaces.
00:08:54 Leur rôle est plus que jamais primordial à l'heure où une partie de la jeunesse semble avoir perdu tout sens de l'autorité.
00:09:00 Je pense à ces jeunes qui ont choisi de rejoindre les rangs de nos forces de l'ordre.
00:09:05 J'ai une pensée par exemple pour mon frère qui embrasse une carrière dans la gendarmerie.
00:09:10 Alors avant une année 2024 où ils seront particulièrement sollicités, on pense évidemment aux Jeux Olympiques.
00:09:15 Prenons un instant ce soir pour remercier les femmes et les hommes qui une nouvelle fois vont porter haut les couleurs de leurs uniformes.
00:09:21 À ce sujet, en direct, le ministre de l'Intérieur va s'exprimer d'ici quelques instants.
00:09:27 Vous voyez ces images en direct de la préfecture de police de Paris.
00:09:32 On l'a dit donc, dispositif exceptionnel ce soir.
00:09:35 90 000 policiers et gendarmes mobilisés et le ministre de l'Intérieur suit la situation de très près.
00:09:41 Il va évidemment s'exprimer d'ici quelques instants.
00:09:44 On vous fera vivre en direct les déclarations.
00:09:47 Un mot messieurs quand même sur ce dispositif de sécurité.
00:09:49 On est donc le soir du réveillon des centaines de milliers, pour ne pas dire un million de personnes, vont se rassembler à Paris et plus généralement en France.
00:09:58 Et donc un dispositif exceptionnel.
00:10:00 Denis Deschamps, on a rarement vu un tel niveau de mobilisation de la part des forces de l'ordre.
00:10:05 Et parce que les menaces, elles sont nombreuses cette année.
00:10:07 Les menaces sont claires.
00:10:08 On a entendu justement le préfet Nunez et le ministre Darmanin il y a deux jours, il y a 24 heures, nous présenter le dispositif.
00:10:17 Donc ils sont très, très bien organisés.
00:10:20 En même temps, nous savons quand même, parce que la France est un grand pays, il faut le rappeler, nous avons l'habitude d'organiser des grands événements,
00:10:26 même si la menace terroriste est à son maximum.
00:10:28 On a l'habitude.
00:10:30 On a fait une Coupe du monde de rugby.
00:10:32 Alors, même s'il n'y avait pas autant de gens qu'on va accueillir par rapport aux JO, mais on a accueilli la Coupe du monde de rugby.
00:10:37 Ça s'est extrêmement bien passé.
00:10:39 L'année précédente pour le 31, ça s'est très bien passé également.
00:10:43 Donc, souhaitons que tout se passe bien encore cette année.
00:10:45 Ils sont aguerris, ils sont très organisés.
00:10:48 Et en fait, on l'a vu, même si beaucoup de gens sont mobilisés, le gouvernement semble apparemment assez confiant.
00:10:57 Maintenant, on n'est pas à l'abri d'actes isolés, mais globalement, ça devrait très bien se passer.
00:11:00 On a vu ces très bons enfants jusqu'à maintenant.
00:11:02 On rappelle qu'il y a quand même un appel à manifester ce soir sur les Champs-Elysées.
00:11:06 Toutes les manifestations sont interdites.
00:11:07 Aucun dépôt de demandes de manifestations ne sont autorisés.
00:11:12 Et la disposition des lieux et la mobilisation des forces de l'ordre laissent penser qu'il n'y aura pas de rassemblement.
00:11:18 C'est une manifestation pro-palestinienne, il faut le préciser, qui a été lancée sur les réseaux sociaux, mais qui a donc été interdite.
00:11:23 Arnaud Ascoy, je me tourne vers vous, ancien inspecteur de police.
00:11:26 Dans quel état d'esprit sont vos anciens collègues lorsqu'on est mobilisés comme ça pour des événements comme le Réveillon, la nuit de la Saint-Sylvestre ?
00:11:34 On sait qu'il y a beaucoup de menaces qui planent.
00:11:36 On a parlé de la menace terroriste, de la menace de violences urbaines.
00:11:39 Dans quel état d'esprit on aborde ce genre de rendez-vous lorsqu'on est dans les rangs des forces de l'ordre ?
00:11:44 On est toujours sur le qui-vive, on est toujours inquiet, on est toujours prêt à intervenir, prêt à sortir.
00:11:53 Et puis, effectivement, c'est quand même un dispositif extrêmement lourd ce soir.
00:12:01 Je note quand même que maintenant, dans tous les événements, dans tous les grands événements sportifs,
00:12:06 notamment, ou toutes les manifestations, maintenant, tout est encadré par un système de forces de l'ordre extrêmement puissant.
00:12:16 Ce qui est rassurant quand on voit tous ces gens rassemblés sur les Champs-Élysées,
00:12:22 mais qui est tout de même quand même, qui reste quand même relativement inquiétant.
00:12:27 Alors, il y a les gendarmes, il y a les policiers, et puis il ne faut pas oublier non plus aussi tous les pompiers.
00:12:31 Je le dis parce que votre frère est gendarme, mais mon fils est pompier de Paris.
00:12:34 Voilà, donc j'ai une petite pensée pour lui aussi ce soir, puisqu'il est sur les rangs.
00:12:39 Et l'armée aussi qui est mobilisée ?
00:12:41 Oui, les forces sentinelles, vous avez raison de le préciser.
00:12:43 Ludo Badia, quand même, sur ce dispositif, on a parlé des menaces qui planent sur cette nuit du réveillon.
00:12:50 On a aussi entendu le ministre de l'Intérieur, on le voit d'ailleurs sur les images en direct,
00:12:53 qui va s'exprimer d'ici quelques instants, nous dire que la situation internationale avait des répercussions sur la situation en France.
00:13:00 Alors, je ne vais pas donner la parole tout de suite parce que le ministre de l'Intérieur s'exprime maintenant.
00:13:04 Je vous donne la parole, juste après on va écouter Gérald Darmanin depuis la préfecture de police de Paris, à ses côtés Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
00:13:11 Alors, nous sommes à 23h, donc nous sommes au début de la soirée, mais vous savez que les festivités ont commencé très tôt,
00:13:17 en cette fin d'après-midi, en début de soirée à Paris, comme sur le reste du territoire national.
00:13:22 Il y a beaucoup de monde sur les Champs-Élysées, plus de 800 000 personnes, il reste encore une heure avant minuit,
00:13:27 il y a une bonne physionomie, il y a eu très peu d'incidents à Paris et dans le reste du territoire national.
00:13:32 Il faut dire que le dispositif de sécurité est extrêmement important, 95 000 policiers, gendarmes et militaires de Sentinelle.
00:13:39 Il y a, au moment où je vous parle, 69 interpellations, dont une quarantaine dans la zone de la préfecture de police.
00:13:44 C'est des interpellations qui sont en général en amont des périmètres de sécurité et qui permettent justement d'éviter des difficultés
00:13:51 lorsque les gens portent des armes, lorsqu'il y a des agressions sexuelles qui sont caractérisées, comme c'était le cas notamment
00:13:57 dans les transports en commun où les policiers très nombreux ont pu interpeller rapidement les personnes qui se rendaient à Paris.
00:14:02 Donc pour l'instant, les choses sont nominales, mais nous sommes évidemment extrêmement attentifs.
00:14:05 On va passer une bonne partie de la nuit avec les fonctionnaires de police, avec le préfet de police, avec tous les préfets de France
00:14:10 qui aujourd'hui travaillent. Il y a eu quelques petites échauffourées à Bordeaux et à Nîmes et très rapidement,
00:14:15 les unités de force mobile que nous avons prédisposées ont pu interpeller les personnes.
00:14:19 Donc pour l'instant, les choses se passent le plus calmement possible.
00:14:23 — Par rapport aux années précédentes, pour l'instant, la situation est très calme ?
00:14:27 — Pour l'instant, c'est calme, voilà. C'est plus calme que l'année dernière. Mais il y a beaucoup de monde, plus de monde peut-être
00:14:32 que l'année dernière, au moment où nous parlons, et notamment à Paris. Il y a eu un concert qui s'est déroulé ici à Paris.
00:14:37 Il y a eu énormément d'événements. Et jusqu'à présent, les choses se sont passées calmement. Mais évidemment, il faut rester extrêmement attentifs
00:14:42 et prendre la présence très importante des forces de l'ordre, dont le premier sujet comme d'éviter un acte terroriste, bien évidemment,
00:14:48 puis de lutter contre la délinquance, puis enfin d'apporter le secours aux personnes. Il y a eu des évacuations faites par les sapeurs-pompiers,
00:14:54 notamment les militaires des sapeurs-pompiers de Paris. Donc voilà, montrer que le ministère de l'Intérieur, dans un sens très large,
00:15:00 est là pour protéger les Français. — Alors justement, quels sont les risques ? Ce soir, vous parlez d'un acte terroriste.
00:15:07 Est-ce que vous pouvez nous étayer un peu sur ce que vous craignez ? — Bon, d'abord, la première menace, c'est en effet une menace terroriste.
00:15:13 On a vu qu'à Noël, les choses étaient extrêmement bien passées, malgré évidemment les menaces très fortes qui touchent notre pays.
00:15:18 Là, évidemment, les services de renseignement et la police sont très attentifs. Et puis les menaces de délinquance, bien sûr.
00:15:23 Et puis les mouvements de foule. Quand il y a 800 000, 900 000, 1 million, 1,5 million de personnes sur les Champs-Élysées,
00:15:28 on peut toujours craindre des mouvements de foule. Donc la police est très présente. Tout à l'heure, le préfet de police a fait le tour
00:15:33 des services à la fois de secours et de sécurité. Je le ferai avec lui le reste de la nuit. On peut constater qu'à Paris,
00:15:39 mais aussi partout sur le territoire national, il y a partout en France, dans toutes les grandes villes de province, des rassemblements.
00:15:44 Et les choses se passent pour l'instant le mieux possible. On resterait concentrés.
00:15:47 — Alors justement, en province, où il y a eu des incidents récemment, notamment Romain-sur-Luzère, etc., dans ces villes-là,
00:15:54 comment ça se passe exactement ? — Nous avons mis énormément de moyens, prédisposé beaucoup de moyens.
00:15:58 On a changé notre stratégie, inspirée de ce qui s'est passé malheureusement pendant les émeutes de l'été dernier.
00:16:03 Et donc il y a beaucoup de forces mobiles partout sur le territoire national. Je rappelle qu'on a créé des postes
00:16:08 de policiers et de gendarmes à la demande du président de la République. Aujourd'hui, ils sont concrètement là pour protéger les Français.
00:16:13 Donc par exemple à Charleville-Mézières, à Romain-sur-Luzère, à Nîmes, que j'évoquais tout à l'heure,
00:16:19 on a prédisposé des unités de CRS ou de gendarmes mobiles. Ce qui fait que lorsqu'il y a eu des débuts d'affrontements,
00:16:25 évidemment, les personnes ont été systématiquement interpellées. Quasiment 70 interpellations au moment où je vous parle.
00:16:29 C'est vraiment montrer que la police fait un travail extrêmement sévère d'interpellation dès que quelqu'un se met en dehors des règles.
00:16:36 — Donc vous avez parlé des interpellations au niveau des voitures brûlées. Vous avez aussi...
00:16:40 — Non, pour l'instant, on n'a pas encore les possibilités. On ne les aura que demain matin. — Bien sûr.
00:16:43 — Et il y a un appel à se rassembler à 23h45 sur les Champs-Élysées pour un moment pro-palestinien.
00:16:50 Voilà. Est-ce que c'est aussi quelque chose dont vous vous redoutez ?
00:16:53 — Donc il ne peut pas y avoir de manifestation revendicative le soir du 31 décembre, surtout lorsqu'il y a des périmètres antiterroristes
00:16:59 tels que nous les avons mis en place sur les Champs-Élysées, où tout le monde est systématiquement fouillé.
00:17:03 Après, il n'est pas interdit, bien évidemment, de pouvoir, ici ou là, montrer son attachement à telle ou telle cause.
00:17:09 Mais il ne peut pas y avoir de manifestation organisée. Il ne peut pas y avoir de manifestation possible,
00:17:14 comme cela a été relayé sur les réseaux sociaux. Ça a été dit par le préfet de police. Ça a été rappelé.
00:17:18 Et toute personne qui le fera sera interpellée. — Très bien. — Merci à vous.
00:17:22 — Non, c'était bon. — Merci beaucoup. — C'était très bien. — Merci à vous. — Merci beaucoup, monsieur le ministre.
00:17:26 — Voilà pour les déclarations du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Point d'étape à 23 h 10.
00:17:33 « Jusqu'ici, tout va bien », nous dit le ministre de l'Intérieur. Il y a eu quelques interpellations malgré tout.
00:17:38 C'est plus calme que l'année dernière, nous dit Gérald Darmanin. On a entendu dans les propos du ministre de l'Intérieur
00:17:45 justement cette manifestation, cette possibilité de manifester sur les Champs-Élysées. Et on parlait avec vous, Claude Badia,
00:17:50 de cette situation internationale qui avait des répercussions jusque lors de notre célébration du réveillon.
00:17:56 Quel regard vous portez, vous, sur ce sont des déclarations que l'avait faites Gérald Darmanin il y a quelques jours ?
00:18:02 — D'abord, il faut se féliciter que le ministre de l'Intérieur, ce soir et depuis quelques jours, fasse le job.
00:18:08 Il doit rassurer les Français. Et il le fait. Il a mis en place un dispositif de sécurité qui est effectivement très impressionnant.
00:18:17 Mais de toute façon, je pense qu'il ne pouvait pas faire moins que cela. Alors oui, importation du conflit international en France.
00:18:26 On l'a vu avec l'augmentation des actes antisémites en France depuis le 7 octobre. Que certains profitent de ce moment très particulier
00:18:36 qu'est le réveillon de la Saint-Sylvestre pour se faire entendre et pour tâcher de faire le buzz d'une façon ou d'une autre,
00:18:42 ce n'est pas tellement étonnant. Je pense au projet de manifestation qui a été lancé, je crois, par une association pro-palestinienne.
00:18:51 Donc il faut espérer que ce réveillon va se passer dans les meilleures conditions possibles, dans la joie et la bonne humeur.
00:19:00 Mais on peut évidemment aussi redouter par-delà la menace terroriste qui pèse sur les démocraties européennes et les institutions juives en Europe.
00:19:10 On peut tout de même redouter ces accès de violence qu'on a vu, voire se multiplier depuis des années en France à l'occasion de réjouissances,
00:19:19 à l'occasion d'événements sportifs, mais aussi à l'occasion de fêtes régionales. Je pense notamment au fait qu'on a invité dans la rubrique
00:19:31 des fêtes d'hiver cet été les fêtes de Bayonne. Effectivement, on constate que de plus en plus souvent, ces réjouissances,
00:19:39 ces moments de fêtes et de rassemblements donnent lieu à des déchaînements de violences aveugles et gratuites.
00:19:47 On se donne les célébrations, par exemple, après la victoire à la Coupe du monde 2018, il y avait eu des dégradations,
00:19:51 des violences sur les Champs-Élysées déjà à l'époque. Alors on a quand même 69 interpellations à Paris.
00:19:57 Ça dit quand même quelque chose aussi du travail qu'effectuent les forces de l'ordre. Et on a aussi entendu Alain Bensoussan
00:20:03 dans les propos de Gérald Darmanin, un changement de stratégie où on nous indique que des forces ont été prédisposées dans certains quartiers.
00:20:11 Il a été question de romans cerisaires et de nymes de mémoire pour justement empêcher des violences urbaines, parce que c'est l'autre menace aussi
00:20:17 sur la nuit de la Saint-Sylvestre. Ce sont ces violences urbaines avec ces voitures qui sont brûlées.
00:20:22 Ce sont malheureusement des images que l'on voit chaque année.
00:20:25 Oui, la menace n'est plus une menace de groupe, mais une menace de micro-terrorisme, de micro-actions.
00:20:32 Et le fait de repositionner effectivement les forces de police et de gendarmerie est un élément essentiel, me semble-t-il, pour maintenir la sécurité.
00:20:40 Je voudrais aussi souligner, on n'en parle pas suffisamment et à un moment donné, il faudra peut-être faire des reportages sur l'engagement des drones
00:20:47 et l'engagement de la sécurité électronique, car le positionnement des personnes est d'autant plus important que si on peut intervenir vite.
00:20:54 Et pour intervenir vite, il faut détecter la menace, faire une levée de doute.
00:20:58 Et ça, aujourd'hui, les policiers et les gendarmes disposent avec les drones, l'intelligence artificielle et la surveillance électronique,
00:21:05 des éléments qu'au début, on refusait ça au titre de l'avis privé. Il y a une réserve effectivement de constitutionnalité de la part du Conseil constitutionnel.
00:21:16 Mais aujourd'hui, on peut utiliser ces moyens électroniques pour essayer de protéger mieux les Français.
00:21:21 On rappelle que des drones, vous avez raison de le préciser, se sont déployés ce soir.
00:21:25 Ça a été le cas dans de précédentes manifestations cette année.
00:21:28 On n'en connaît pas très bien le nombre. On n'en connaît pas très bien le positionnement.
00:21:31 Et on voit bien qu'ici...
00:21:32 On sait qu'ils sont là pour surveiller justement les éventuels mouvements de foules.
00:21:35 Il a aussi été question de ça, d'ailleurs.
00:21:38 Le terme qu'il faudra prendre, il faut passer, il faut changer de terme.
00:21:42 Ils ne sont pas là pour surveiller, ils sont là pour protéger.
00:21:44 En fait, la grande modification, c'est qu'on passe des technologies de surveillance à des technologies de protection.
00:21:50 C'est cela le nouvel enjeu.
00:21:52 Et alors qu'on voit évidemment ces images en direct grâce à nos équipes, plus de 800 000 personnes sur les Champs-Élysées.
00:21:58 C'est le chiffre qui a été avancé ce soir par le ministre de l'Intérieur.
00:22:01 Peut-être d'autres qui vont arriver. 800 000, c'est déjà une mobilisation assez impressionnante.
00:22:06 Eliott Mamann, quel regard vous portez sur le dispositif de sécurité et sur le contexte autour de cette soirée du Réveillon, notamment à Paris ?
00:22:16 On se focalise pour l'instant sur l'avenue des Champs-Élysées.
00:22:18 Oui, Denis Deschamps rappelait tout à l'heure qu'il y avait un savoir-faire qui entourait l'encadrement par les forces de l'ordre de ce type d'événement.
00:22:23 Et d'ailleurs, les chiffres de mobilisation des forces de l'ordre sur le territoire français sont à peu près similaires à ceux de l'an dernier.
00:22:30 90 000 à l'échelle nationale.
00:22:32 En revanche, il y a une légère différence à l'échelle municipale à Paris.
00:22:35 5 000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés l'an dernier. On est plutôt à 6 000, je crois, cette année.
00:22:40 Donc, c'est tout de même le signe d'une tension spécifique sur la capitale.
00:22:44 À ce sujet, d'ailleurs, le fait qu'une manifestation pro-palestinienne soit organisée sur les Champs-Élysées est tout de même le signe de la vision de la France
00:22:50 entretenue par des activistes d'extrême gauche qui considèrent que dans le lieu finalement le plus emblématique de la capitale et donc du pays,
00:22:58 il s'agirait d'afficher des positions anti-occidentales, pro-palestinienne, etc.
00:23:03 Et un mot encore sur ce que vient de dire Gérald Darmanin et sur ce qu'il dira demain de manière plus générale.
00:23:09 Gérald Darmanin, qui ne semble pas particulièrement préoccupé par la situation, il est alerte, évidemment,
00:23:14 mais il ne donne pas l'impression que les forces de l'ordre sont particulièrement inquiétées par ce qui pourrait se passer.
00:23:21 Et c'est tout de même le signe d'une certaine manière du délitement de la société française,
00:23:28 dans le sens où ce qui nous semble à nous, observateurs innocents, le signe d'une forme de délitement est anodin aux yeux du ministre de l'Intérieur,
00:23:36 lui qui, chaque jour, à tous les cas d'incivilité, de délinquance, de criminalité qui lui sont remontés.
00:23:42 Et d'ailleurs, l'année dernière, il y avait eu 690 voitures brûlées sur la seule soirée du 31 octobre,
00:23:47 ce qui avait inspiré à Gérald Darmanin la déclaration selon laquelle aucun incident notoire ne s'était déclaré,
00:23:53 parce qu'évidemment, à ses yeux mieux informés que les nôtres, on est en réalité dans l'écume des choses.
00:24:02 On va avoir ces images d'un autre feu d'artifice. Je vous l'ai dit, tout au long de la soirée,
00:24:06 on va malgré tout suivre les festivités qui se déroulent un peu partout dans le monde.
00:24:09 Et vous le voyez, ces images de Sydney. Alors Sydney, traditionnellement, sont parmi les premiers, évidemment, à fêter la nouvelle année,
00:24:15 avec ces images toujours impressionnantes de l'Opéra de Sydney qui nous parviennent depuis quelques heures maintenant.
00:24:21 Je vais vous partager une petite anecdote. Moi, j'étais justement au 30 décembre de l'année dernière, exactement à cet endroit-là.
00:24:28 Vous avez... Alors d'abord, c'était un feu d'artifice absolument somptueux qui dure extrêmement longtemps.
00:24:33 Et vous avez... - Ils savent qu'ils sont très regardés parce que c'est les premiers.
00:24:35 - Exactement. Et vous avez des centaines de milliers de personnes tout autour de la baie, là.
00:24:40 Vous avez quasiment pas de force de police. Tout le monde est très discipliné. C'est bon enfant.
00:24:46 Tout le monde est là pour pique-niquer. Tout le monde se parle.
00:24:49 C'est pas comme à Paris où, en fait, il y a une méfiance de l'étranger ou de l'inconnu.
00:24:53 Pas de l'étranger par rapport à sa nationalité, mais de l'inconnu dans les terrasses de café, vous voyez ce que je veux dire.
00:24:57 Et en réalité, c'est vraiment très bon enfant. Et ce qui m'a beaucoup frappé, c'est qu'il n'y a pas de force de police. Impressionnant.
00:25:05 - Voilà une différence majeure, évidemment, entre cette célébration à Sydney, que vous voyez donc en direct,
00:25:13 et la situation sur les Champs-Élysées qu'on va évidemment suivre. Alors évidemment, ce n'est pas en direct.
00:25:17 À Sydney, ça date de quelques heures, évidemment. La situation sur les Champs-Élysées qu'on va évidemment suivre tout au long de la soirée.
00:25:22 Alors on parlait du dispositif exceptionnel des forces de l'ordre. Il faut dire aussi que cette mobilisation intervient après une année 2023
00:25:29 qui a été marquée par de très nombreuses violences. Il y a eu évidemment les manifestations contre les retraites.
00:25:35 Il y a eu Sainte-Soline. Il y a eu les émeutes cet été suite à la mort de Naël. On vous a récapitulé tout cela dans ce sujet. Regardez.
00:25:45 - On va tuer !
00:25:49 Des policiers pris pour cible. Un immeuble incendié. Et des commerces dégradés par des manifestants radicaux.
00:25:57 Ces scènes de chaos se sont répétées encore et encore du mois de janvier au mois de juin 2023.
00:26:05 Conséquence d'une forte opposition à la réforme des retraites. À ce moment, le gouvernement et le président cristallisent le mécontentement.
00:26:14 Le 15 mai, le petit-neveu de Brigitte Macron est même agressé à Amiens.
00:26:18 En tant qu'oncle, je considère ces actions comme inacceptables. Et en tant que président de la République, elles sont inqualifiables.
00:26:29 Quelques semaines auparavant, à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, un tout autre sujet va être à l'origine d'affrontements d'une rare violence.
00:26:37 Des milliers de personnes opposées au projet de méga-bassines participent à une manifestation interdite.
00:26:43 Rapidement, la situation dégénère. Des véhicules de gendarmerie prennent feu. Une soixantaine de gendarmes et de 100 manifestants sont blessés ce jour-là.
00:26:56 Le 27 juin, alors que la page des retraites est tournée, le tir de ce policier et la mort de Nahel vont provoquer l'embrasement.
00:27:15 De Paris à Marseille, en passant par Strasbourg, des émeutiers parfois très jeunes pillent, vandalisent des commerces, dégradent du mobilier urbain et s'en prennent aux forces de l'ordre.
00:27:27 Parfois même aux élus comme à l'Aïlée-Rose, dans la nuit du 1er au 2 juillet, à bord d'une voiture-bélier, des individus attaquent le domicile du maire.
00:27:38 En 2023, les agressions envers les élus ont augmenté de 15 % selon une étude du Cevipof.
00:27:46 Et pour parler de cette difficile année 2023 pour les forces de l'ordre, nous sommes en direct avec Christophe Plantis, secrétaire général CFTC Police.
00:27:55 Bonsoir Christophe Plantis, merci d'être en direct avec nous pour SoirInfo Weekend.
00:27:59 On l'a vu dans ce reportage, il y a eu beaucoup d'événements où il y a eu des violences, notamment contre les forces de l'ordre.
00:28:05 Quel bilan vous, vous tirez de cette année où les policiers, les gendarmes ont été très fortement sollicités ?
00:28:12 Déjà bonsoir à vous tous, bonsoir, je vous souhaite déjà une excellente année 2024.
00:28:20 Et bien pareil.
00:28:21 A vous tous, ainsi qu'à tous mes collègues policiers, aux gendarmes, aux forces de sécurité qui ont effectivement eu forte affaire cette année 2023.
00:28:31 Donc l'année 2023 pour moi c'était un galop d'essais.
00:28:34 2024 comment ? C'est une année olympique, une année qui s'annonce également difficile.
00:28:42 Et effectivement, vous le disiez, votre reportage est complet.
00:28:46 Les collègues ont beaucoup donné, il y a eu beaucoup, beaucoup de blessés, beaucoup trop.
00:28:50 Ce soir, au moment où je vous parle, des collègues sont en convalescence, beaucoup trop.
00:28:56 Et j'espère que l'année 2024 sera beaucoup plus calme et que, croisons les doigts, pour qu'elle soit effectivement moins à risque pour mes collègues.
00:29:08 Dans quel état d'esprit sont vos collègues en ce soir de réveillon ?
00:29:12 On l'a dit, beaucoup d'entre eux sont mobilisés sur le terrain.
00:29:15 Tout cela au terme d'une année qui a été compliquée, à la veille d'une autre où évidemment, vous l'avez dit aussi, il y aura beaucoup d'événements qui vont mobiliser les forces de l'ordre.
00:29:22 On pense en premier lieu évidemment aux Jeux olympiques.
00:29:25 Dans quel état d'esprit sont les policiers que vous côtoyez au quotidien ?
00:29:29 Je vais être positif pour commencer.
00:29:33 Je vais vous dire que le fait que ce soit une année olympique, déjà je vais penser à mes collègues policiers, à mes copains de la maison d'en face, les gendarmes,
00:29:44 qui sont des policiers et gendarmes de haut niveau, des grands sportifs qui vont participer aux Jeux olympiques et qui vont nous représenter fièrement, qui vont représenter la France.
00:29:53 Donc nous sommes tous derrière nos collègues en espérant qu'ils vont nous rapporter beaucoup de médailles.
00:30:00 Ça, c'est le côté positif.
00:30:02 Le côté effectivement moins positif, c'est qu'on va devoir être utilisé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, dès maintenant.
00:30:15 Donc on parle des Jeux olympiques, mais il n'y aura pas que ça.
00:30:18 Il va y avoir les festivités par rapport à Normandie.
00:30:25 En Normandie, il y aura les festivités par rapport au département.
00:30:30 Voilà, la libération de Paris.
00:30:33 Donc on sait que l'année 2024, ce sera quasiment la même que 2023.
00:30:38 Un même engagement de tous les policiers.
00:30:41 Pour reprendre les termes et paraphraser le président de la République, les policiers sont déterminés à faire le job.
00:30:48 Ils sont enthousiastes, courageux.
00:30:51 Mais je peux quand même le dire, et tous le pensent, nous sommes fatigués.
00:30:57 Nous sommes pour la plupart éreintés et fatigués par toutes les tâches.
00:31:03 Je pense aussi aux enquêteurs qui ont beaucoup de dossiers qui s'accumulent,
00:31:07 parce que les interpellations, ça amène de l'investigation, des dossiers qui sont en souffrance.
00:31:12 Il va falloir faire le job, ne pas baisser les bras, on le sait.
00:31:18 Les collègues sont déterminés à faire le job, tout en sachant que ça va être difficile.
00:31:25 Et on ne peut évidemment que vous soutenir, les forces de l'ordre, mobilisés ce soir,
00:31:29 mobilisés aussi dans les mois à venir.
00:31:31 Merci beaucoup, Christophe Plantis, d'avoir été en direct avec nous.
00:31:34 Bon réveillon et bon passage à la nouvelle année, l'année 2024.
00:31:38 Évidemment, on le répète, qui va être très compliqué pour les forces de l'ordre.
00:31:41 On va marquer une pause. Dans quelques instants, on revient dans Soir Info Week-end.
00:31:45 Édition consacrée au passage à la nouvelle année.
00:31:48 Et dans quelques instants, on reviendra sur les voeux du président de la République.
00:31:53 Une petite dizaine de minutes de prise de parole.
00:31:55 Que faut-il en retenir ? La réponse, dans quelques instants.
00:32:02 De retour dans Soir Info Week-end.
00:32:04 Toujours ensemble dans cette émission pour passer ensemble vers l'année 2024.
00:32:09 Toujours en compagnie d'Eliott Mamann, Claude Aubadia, Alain Bensoussan, Denis Deschamps et Arnaud Ascoille.
00:32:14 On vous le disait, quelques surprises tout au long de cette soirée, avec des messages
00:32:19 des présentateurs phares de CNews qui veulent vous souhaiter la bonne année.
00:32:25 C'est le cas de Pascal Praud, qui a un message pour vous. On l'écoute tout de suite.
00:32:30 S'il y a bien un moment où il faut croire en l'an neuf, c'est précisément quand il n'a pas commencé.
00:32:37 Alors oui, rêvons ! Alors oui, bonne année, joyeuse année à tous, évidemment aux téléspectateurs de CNews,
00:32:45 mais plus largement à tout le monde. Bonheur, santé, c'est le plus important.
00:32:50 Et rendez-vous l'année prochaine.
00:32:52 Voilà pour le message toujours plein de philosophie de Pascal Praud,
00:32:57 que vous retrouverez évidemment dès mardi sur l'antenne de CNews.
00:33:01 On en vient maintenant au vœu d'Emmanuel Macron. C'est la tradition.
00:33:05 Le président de la République s'exprime quelques heures avant le passage à la nouvelle année.
00:33:10 Que faut-il en retenir ? C'est ce dont on va parler dans quelques instants.
00:33:13 D'abord un extrait de ce discours d'une dizaine de minutes.
00:33:18 Emmanuel Macron parle notamment de la culture en France.
00:33:21 Je vous propose d'écouter, on en parle juste après.
00:33:25 La France est une culture, une histoire, une langue, des valeurs universelles
00:33:29 qui s'apprennent dès le plus jeune âge, à chaque génération.
00:33:33 Nous serons déterminés aussi à rendre notre République plus forte,
00:33:37 en luttant contre la délinquance, en nous attaquant plus fermement aux discriminations,
00:33:42 en permettant des progrès concrets pour l'égalité entre les femmes et les hommes,
00:33:46 pour la petite enfance, pour nos compatriotes en situation de handicap.
00:33:51 Nous devrons tout faire pour atteindre notre ambition de plein emploi,
00:33:55 continuer d'innover, mais aussi d'attirer les talents comme les entreprises
00:33:59 et produire davantage en France.
00:34:01 Ainsi, nous nous engagerons l'année prochaine dans des grands chantiers de pointe,
00:34:06 du nucléaire à l'intelligence artificielle ou au transport,
00:34:10 pour qu'en 2027, nous ayons 10 ans d'avance,
00:34:14 là où en 2017, nous avions 10 ans de retard.
00:34:17 Voilà donc pour une des déclarations du Président de la République, Denis Deschamps.
00:34:22 Je sais que vous vouliez analyser finement l'exercice de communication du chef de l'État ce soir.
00:34:28 Vous avez donc quelques instants. Dites-nous ce que vous en avez pensé,
00:34:31 aussi bien sur le fond que sur la forme d'ailleurs. On va parler de la forme aussi.
00:34:34 Tout à fait. Alors sur la forme tout d'abord, c'est assez intéressant,
00:34:37 puisque d'abord il était dehors. On entendait d'ailleurs quelques bruits derrière des festivités.
00:34:43 Il y avait les drapeaux européens, d'abord le drapeau français.
00:34:47 Il y a eu le troisième drapeau, c'est le drapeau olympique.
00:34:50 Donc c'est assez intéressant de voir le rendez-vous qu'on va avoir cette année,
00:34:53 au mois de juin, sur l'Europe. Mais on y reviendra juste après.
00:34:56 Donc la forme, elle est très travaillée. Ensuite, sur le fond, on peut voir quatre axes en réalité.
00:35:01 Je vais essayer de faire court. On peut y passer une demi-heure si vous voulez.
00:35:04 Mais je vais faire très très court. En fait, il y a quatre axes.
00:35:07 Et je pense que le président Macron a longuement écouté ces news et nos débats,
00:35:11 parce que ça fait très longtemps qu'on en parle sur ces sujets-là.
00:35:14 Et il a utilisé un vocabulaire guerrier. Ce n'est pas neutre, ce n'est pas neutre dans ces moments-là.
00:35:20 Tout d'abord, il a parlé beaucoup de sa détermination au milieu des points de 2023.
00:35:26 Israël, les otages, tensions géopolitiques. Il a fait toute une liste.
00:35:29 Il a parlé des otages, vous avez raison, pardon, je vous interromps.
00:35:31 Il en a parlé très rapidement dans son discours et après, plus rien.
00:35:34 Exactement. En fait, il y a certains points qu'il a balayés rapidement en le mentionnant,
00:35:39 mais sans le développer. Ensuite, il a commencé au tout début en parlant de sa mission.
00:35:44 Sa mission, c'est rendre la France plus forte et plus juste.
00:35:47 Alors là, on commence à avoir en filigrane une première posture, puisque c'est un littéraire,
00:35:51 où il y a des postures à la Cyrano là-dedans. Et ça revient trois ou quatre fois.
00:35:55 Et en fait, dans son langage guerrier, il y a à peu près trois axes et une conséquence.
00:36:00 Réarmement économique. Ça fait très longtemps qu'on en parle sur ces plateaux.
00:36:03 Réarmement économique. Alors, je ne rentre pas dans tous les détails, bien entendu,
00:36:06 mais on parle de la création d'emplois. Il parle presque de plein emploi.
00:36:09 Excusez-moi d'être de mauvaise constitution, mais quand vous regardez très attentivement
00:36:14 les chiffres de l'INSEE et du Pôle emploi, on a encore 5,3 millions, très précisément,
00:36:19 de demandeurs d'emploi. On a déplacé les curseurs, mais c'est encore demandeurs d'emploi.
00:36:23 Donc, en fait, on est en train de se rendre compte que tout ne va pas si mal.
00:36:27 Les retraites, la réforme du Pôle emploi, la réformation du lycée professionnel.
00:36:31 Et en plus, on crée des emplois en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
00:36:36 Ce qui veut dire qu'on aurait une croissance vertueuse, pour le coup. Ce n'est plus une croissance carbonée.
00:36:41 Donc, il faut lire entre les lignes. C'est assez intéressant.
00:36:44 Vous avez vu beaucoup de choses dans cette allocution d'Emmanuel Macron que nous n'avons pas vu.
00:36:46 On va distribuer la parole. Je vous laisse aller au bout de votre développement, puis on distribue la parole.
00:36:50 Mais c'est ce qu'il a dit. Création d'emplois sans gaz à effet de serre.
00:36:55 Donc, on peut continuer à financer notre modèle social. Très intéressant.
00:36:59 Là aussi, il faudrait développer ça. Et ça nous protège de l'inflation.
00:37:03 Je crois qu'on n'a pas subi la même inflation que lui, apparemment, en 2023.
00:37:07 Deuxième point, réarmer nos services publics et de l'État.
00:37:11 Ça, c'est très intéressant. Et c'est là où il y a les grands chantiers dont on parlait tout à l'heure.
00:37:16 Le nucléaire, l'IA, les transports. C'est stratégique, les transports. C'est toujours très stratégique.
00:37:21 Donc, maintenant, on va avoir 10 ans d'avance.
00:37:24 Donc, en fait, ils jettent une pierre dans le jardin de Sarkozy de Hollande, où ils avaient 10 ans de retard.
00:37:28 Ça, c'est assez intéressant. Donc, il va continuer à rétablir l'autorité partout où elle manque.
00:37:33 L'autorité, on en parle à longueur de journée sur ces plateaux, en détaillant notre pensée.
00:37:38 Donc, la loi immigration, les instruments nécessaires, apparemment, ça va être merveilleux avec cette nouvelle loi.
00:37:43 Troisième point, réarmement civique.
00:37:45 Et après, on distribue la parole.
00:37:46 D'accord. Réarmement civique. Attendez la chute.
00:37:49 Réarmement civique, donc ça ne coûte rien d'avoir des grandes envolées à la Cyrano.
00:37:53 Donc, je passe, je fais très vite.
00:37:55 Et il parle de l'impatience du peuple. Et je sais que vous êtes impatients.
00:37:58 Il a bien noté l'impatience. Mais après, il a tout de suite bifurqué en disant que 2024, ça va être l'année de l'efficacité et des résultats.
00:38:05 Ça va être formidable. Thomas, vous allez voir ça.
00:38:08 Et donc, en fait, le grand rendez-vous, ça va être juin.
00:38:11 Et presque sous forme de référendum, est-ce qu'on continue ou est-ce qu'on bloque l'Europe ?
00:38:16 Donc, ça, c'est très intéressant.
00:38:17 Et pour conclure, je le fais très vite.
00:38:19 2024, chers Français, soyez fiers. C'est l'année des fiertés.
00:38:23 C'est pour ça que j'ai mis ma cravate rose. Quand même, il faut qu'on soit fier d'être Français.
00:38:26 Et en réalité, Notre-Dame, le 8 décembre, il a donné rendez-vous le 8 décembre.
00:38:31 Le 8 décembre, ce n'est pas anodin comme date.
00:38:33 C'est la célébration de l'immaculée conception de la Vierge Marie.
00:38:37 Donc, ça, c'est très intéressant.
00:38:39 Donc, pour en résumer, je fais très court.
00:38:41 Il donne rendez-vous avec l'Europe.
00:38:43 Les drapeaux sont là pour le rappeler.
00:38:45 Deuxième élément, 2024, année de détermination, de choix et de fierté.
00:38:49 C'est une année d'espérance.
00:38:50 Il est dans la communication positive.
00:38:52 Dernier point, le meilleur à te venir.
00:38:54 Soyez fiers d'être Français.
00:38:56 Voilà donc pour l'explication de texte signé Denis Deschamps.
00:38:59 Vous avez été presque aussi long que le président lui-même.
00:39:02 Je retiendrai ça.
00:39:03 Alors, on va évidemment distribuer la parole.
00:39:04 Chacun aura évidemment du temps pour revenir sur les propos du chef de l'État.
00:39:08 Mais d'abord, un détour par les Champs-Élysées où nous attend notre équipe sur place.
00:39:12 Mathieu Deveze, Antoine Durand, vous êtes dans la foule avec ces Français
00:39:17 qui sont venus assister au passage à l'année 2024.
00:39:21 Mathieu, quelle est l'ambiance sur place ?
00:39:23 Écoutez, très chaude ambiance.
00:39:26 Cher Thomas, je suis avec Ingrid et Simon qui ont fait un long périple pour arriver jusqu'ici
00:39:31 et donc festoyer, participer à ce traditionnel feu d'artifice.
00:39:35 Bonsoir Ingrid, merci d'être en direct avec nous.
00:39:37 Pourquoi c'était si important pour vous d'être présente ici ?
00:39:41 Parce que c'est traditionnel et on ne l'a jamais fait.
00:39:44 Donc, on s'est dit qu'on va le faire pour une fois.
00:39:47 Bon, alors le périple a été un peu compliqué, mais sinon on y est.
00:39:50 Du coup, je pense que les enfants vont être contents pour la première fois.
00:39:53 2024 arrive bientôt. Que retenir de cette année 2023 qui s'écoule ?
00:39:58 Ça n'a pas été top top. On ne sait pas ce qui se passera.
00:40:02 Mais dans le fond, on espère que ça va s'arranger sur l'année 2024.
00:40:06 Mais non, on espère qu'il n'y aura pas d'accident.
00:40:11 L'accident, il ne se passe pas de bien.
00:40:14 On espère qu'il ne se passera pas de bien.
00:40:19 On a a priori quelques soucis de son depuis les Champs-Elysées.
00:40:22 Évidemment, la connexion est compliquée.
00:40:23 Vous vous en doutez, plus de 800 000 personnes.
00:40:25 Le réseau est donc possiblement saturé.
00:40:27 On retrouvera Mathieu Devesse et Antoine Durand dans quelques instants
00:40:30 depuis les Champs-Elysées avec les Français, les touristes,
00:40:33 qui sont rassemblés sur la plus belle avenue du monde.
00:40:35 On a donc entendu l'explication de texte signé Denis Deschamps.
00:40:38 Vous voyez Claude Badia trépigné sur votre siège.
00:40:41 Vous n'êtes peut-être pas d'accord avec l'analyse.
00:40:43 Alors, on disserte sur des propos d'Emmanuel Macron.
00:40:45 Disons-le, il n'y a pas grand-chose malgré tout dans ses propos de président de la République.
00:40:49 Oui, effectivement, je trépignais parce que je me demandais
00:40:51 ce que je pouvais bien dire d'intéressant, pertinent,
00:40:53 après l'excellente analyse de Denis.
00:40:56 Mais bon, je fais quand même trois observations.
00:40:58 Le président Macron nous parle de réarmement de la nation.
00:41:01 Il nous parle de réarmement économique, vous l'avez dit.
00:41:04 Il nous parle de réarmement civique.
00:41:06 Il parle aussi du réarmement de la souveraineté européenne.
00:41:09 Et quand j'ai entendu tous ces réarmements, je me suis dit
00:41:12 mais il va bientôt nous parler du réarmement moral.
00:41:16 Pourquoi ? Parce que ce réarmement moral,
00:41:19 c'est un mouvement qui a été lancé après la guerre
00:41:22 par un pasteur luthérien américain en 1938
00:41:27 et qui était convaincu qu'en fait, pour redresser le monde,
00:41:30 il fallait commencer par se redresser pour ainsi dire soi-même.
00:41:34 Donc cette rhétorique du réarmement, elle est très intéressante.
00:41:37 On se réarme après avoir été désarmé.
00:41:40 Et quand on se réarme, on ne se redresse pas.
00:41:42 Quand on se réarme, on poursuit un objectif de victoire.
00:41:46 Donc il y a évidemment un aspect rhétorique,
00:41:48 communicationnel ici qui ne trompera personne.
00:41:52 La deuxième observation que je fais, c'est évidemment,
00:41:55 comment dire, le propos très synthétique du président,
00:41:59 l'enjeu très fort pour 2024, que sera la question de l'Europe.
00:42:03 Est-ce qu'on veut continuer ou bien est-ce qu'on veut bloquer l'Europe ?
00:42:07 Mais ici, en fait, on pourrait en parler pendant des heures
00:42:10 parce que je ne suis pas certain qu'on ait encore pris la mesure
00:42:13 du fond du problème de la construction européenne.
00:42:17 C'est une référence aux élections européennes, évidemment.
00:42:19 Il est déjà en pré-campagne, le chef de l'élection.
00:42:22 Il ne se connaît pas encore rapidement de la tête de liste.
00:42:24 Absolument. Puisque ce que j'ai retenu, c'est évidemment,
00:42:27 le point d'honneur avec lequel le président a souligné,
00:42:32 si vous voulez, la nécessité de restaurer dans ce pays l'autorité.
00:42:37 Mais là, encore, entre le discours, l'objectif politique tout à fait louable
00:42:43 et la réussite de l'objectif, il y a un fossé qu'il va falloir combler.
00:42:48 Oui, et puis on avait déjà entendu le président de la République dire
00:42:50 l'ordre, l'ordre, l'ordre à la suite des émeutes,
00:42:53 sans qu'on ait vraiment assisté à de grandes modifications de sa part.
00:42:57 Et Luttmann, comment vous avez-vous perçu les voeux d'Emmanuel Macron
00:43:01 aux Français ? C'est un exercice qui a lieu chaque année.
00:43:04 On n'en tire pas toujours, disons-le, quelque chose de croustillant,
00:43:07 et cette année particulièrement.
00:43:08 Non, absolument. En fait, il était pris dans une forme de tenaille
00:43:11 parce qu'il ne voulait pas être dans la rétrospective
00:43:13 au vu des échecs politiques qu'il a essuyés au cours de l'année
00:43:17 et particulièrement ces derniers mois.
00:43:18 Par ailleurs, il ne voulait pas être non plus dans un caractère prospectif
00:43:22 puisqu'il donne rendez-vous à nouveau à la Nation fin janvier
00:43:26 et que ce rendez-vous-là donnera cette occasion ultérieurement.
00:43:30 Moi, j'aimerais revenir sur deux choses.
00:43:32 D'abord, l'opposition a beaucoup remarqué une phrase d'Emmanuel Macron
00:43:35 que vous venez d'ailleurs de rediffuser, lorsqu'il dit qu'en 2017,
00:43:39 la France avait 10 ans de retard et qu'en 2027, elle aura 10 ans d'avance.
00:43:43 Alors, juste rappelez que de 2012 à 2017, il a été successivement
00:43:46 au secrétariat général de l'Élysée, puis ministre de l'Économie et des Finances.
00:43:49 Donc, a priori, les 10 ans de retard que la France avait en 2017,
00:43:53 il en a une charge de responsabilité.
00:43:55 Plutôt d'un point de vue scientifique, si on lit entre les lignes,
00:43:58 quand il parle de 10 ans de retard et 10 ans d'avance,
00:44:00 a priori, il parle plutôt de l'aspect scientifique
00:44:02 et on ne peut pas lui imputer de quelconque responsabilité
00:44:05 sur l'aspect scientifique, je crois.
00:44:07 Certes, mais c'était tout de même.
00:44:08 Bon, alors quand on est ministre de l'Économie et des Finances,
00:44:10 on a a priori une forme de responsabilité sur la question.
00:44:13 Une autre chose par rapport à la phrase que vous mettez en exergue
00:44:15 sur votre bandeau, "La France est une culture",
00:44:17 c'est un rétro-pédalage qui signe le logiciel idéologique
00:44:21 macronien totalement erratique.
00:44:23 Je rappelle qu'en 2017, Emmanuel Macron disait
00:44:25 de manière aussi affirmative qu'il n'y a pas de culture française,
00:44:29 il y a des cultures en France.
00:44:31 Manifestement, l'évolution idéologique du pays est passée par là.
00:44:35 Emmanuel Macron est rattrapé par le réel.
00:44:37 Et il se doit de rappeler qu'il y a en effet une forme
00:44:39 au moins d'homogénéité culturelle à laquelle les Français aspirent.
00:44:42 Arnaud Ascoy, en moins d'une minute avant la pause,
00:44:45 qu'est-ce que vous avez pensé ?
00:44:46 On reviendra évidemment après sur les vœux d'Emmanuel Macron.
00:44:48 On a eu Emmanuel Macron qui s'est exprimé il y a quelques jours
00:44:51 à la télévision, puis qui va nous donner rendez-vous
00:44:54 avec La Nation au mois de janvier.
00:44:56 On est un peu entre les deux, on n'a pas forcément
00:44:58 grand-chose à retirer de cette allocution,
00:45:00 à un moment que vous aussi, vous avez vu des choses
00:45:02 qui vous ont particulièrement intéressé.
00:45:04 Je voulais juste faire un parallèle avec la scène,
00:45:08 parce que je trouve que l'exercice est un petit peu similaire.
00:45:12 Et voilà, pour faire un bon concert,
00:45:15 il ne s'agit pas uniquement d'être un bon chanteur.
00:45:18 Il faut aussi y mettre de la sincérité, de l'authenticité,
00:45:23 et voilà, je ne suis pas convaincu qu'en balayant
00:45:26 une cinquantaine de thèmes en douze minutes,
00:45:29 le président ait fait preuve, enfin en tout cas,
00:45:33 nous ait livré un bon concert.
00:45:35 Oui, et puis pour reprendre votre métaphore sur la scène,
00:45:38 la scénographie a de quoi interroger, cet arbre dépourvu de feuilles,
00:45:42 ces drapeaux, vous en avez parlé, bon, c'était assez étonnant.
00:45:45 On continue à parler évidemment des vœux d'Emmanuel Macron
00:45:47 dans quelques instants.
00:45:48 D'abord, on va marquer une pause.
00:45:49 Avant la pause, je vous rappelle que vous pouvez nous faire parvenir
00:45:52 les feux d'artifice qui sont tirés dans vos villes,
00:45:55 dans vos villages, à l'aide de ce QR code.
00:45:57 Vous le scannez, vous nous envoyez les vidéos
00:46:00 et on les diffusera ensuite dans cette émission.
00:46:02 Ce sera l'occasion de découvrir les feux d'artifice
00:46:05 qui sont tirés à l'occasion des célébrations de la nouvelle année,
00:46:08 les 23h43, presque 23h44.
00:46:11 On va marquer une pause. Dans quelques minutes maintenant,
00:46:13 nous allons passer ensemble en 2024 sur l'antenne de CNews.
00:46:16 A tout de suite.
00:46:17 [Musique]
00:46:22 De retour dans Soir Info Weekend, édition évidemment consacrée
00:46:26 au passage à la nouvelle année. Dans moins de 15 minutes maintenant,
00:46:30 nous célébrerons le passage en 2024.
00:46:34 On a évidemment un dispositif exceptionnel.
00:46:36 Vous voyez ces images sur les Champs-Élysées, en direct.
00:46:39 Plus de 800 000 personnes selon le décompte du ministre de l'Intérieur.
00:46:43 On va retrouver une de nos équipes sur place,
00:46:45 Adrien Spiteri et Florian Paume.
00:46:47 Vous êtes sur les Champs-Élysées.
00:46:49 Racontez-nous comment ça se passe, quelle est l'ambiance sur place.
00:46:52 À maintenant moins de 15 minutes du passage à la nouvelle année.
00:46:56 Écoutez Thomas, l'effervescence commence tout doucement à monter ici
00:47:01 puisque nous sommes à moins de 20 minutes maintenant
00:47:04 du passage à la nouvelle année, à l'année 2024.
00:47:08 Et vous voyez, peut-être pas, mais en tout cas moi je les vois,
00:47:11 ces images, en tout cas consacrées aux Jeux Olympiques
00:47:14 qui sont diffusées sur l'Arc de Triomphe
00:47:16 puisque évidemment la compétition rythmera l'année 2024 dans la capitale.
00:47:21 Mais tout se passe bien, dans une ambiance bonne enfant
00:47:24 depuis le début de la soirée,
00:47:26 ce malgré la menace terroriste qui pèse sur le territoire.
00:47:30 D'ailleurs, nous avons interrogé des personnes présentes dans la foule
00:47:34 avant le début de cette soirée.
00:47:36 Je vous propose de les écouter.
00:47:38 Vous allez voir que certains sont conscients de cette menace.
00:47:41 On a repensé aux anciens attentats, avec le camion bélier aussi.
00:47:46 Donc ouais, franchement c'était quand même important,
00:47:48 avec le nombre qu'il y a, ça rassure, je pense que ça rassure.
00:47:51 On vit pas de la psychose et puis on y pense,
00:47:55 mais on se dit qu'il faut pas trop y penser, parce que ça sert à rien.
00:48:01 En général j'ai peur que ça se passe quelque chose
00:48:03 que ça va m'arriver de me faire attraper par un terroriste
00:48:05 qui va venir tuer les gens, c'est à cause de ça que je porte aussi un gilet pare-balles
00:48:08 parce que je ressens une petite sécurité à cause de ça.
00:48:11 Vous l'avez entendu, un des Français qui sont conscients de cette menace terroriste
00:48:17 mais qui voulaient absolument profiter de cette soirée.
00:48:20 Pensez d'abord aux festivités qui continuent ici dans la capitale.
00:48:24 D'ailleurs, un important dispositif de policiers et gendarmes était mobilisé
00:48:28 pour que cette soirée se passe du mieux possible.
00:48:31 6000 policiers et gendarmes mobilisés à Paris et sa petite couronne.
00:48:36 Merci beaucoup Adrien Spiteri, merci également à Florian Paume.
00:48:40 On vous retrouve d'ici quelques instants, à minuit précisément,
00:48:43 pour vivre ensemble le passage à la nouvelle année
00:48:46 avec, vous l'avez entendu, des déclarations assez surprenantes
00:48:49 de ces personnes qui sont rassemblées sur les Champs-Elysées.
00:48:52 On parlait des voeux d'Emmanuel Macron, de ce que l'on pouvait en tirer.
00:48:55 On ne vous a pas entendu, Alain Bensoussan, à ce sujet.
00:48:57 Est-ce que vous aussi vous avez retenu quelque chose en particulier
00:49:00 des mots du chef de l'État ce soir ?
00:49:03 Moi, j'ai une position un peu, avec tous vos invités, un peu orthogonale.
00:49:06 Je pense que ça restera un très grand discours
00:49:09 et qu'il marquera l'année 2024.
00:49:13 L'année 2024, c'est quoi ?
00:49:16 C'est la troisième révolution de l'intelligence artificielle dans le monde.
00:49:19 Après la révolution informatique, qui a dématérialisé l'ensemble des supports,
00:49:24 la dématérialisation de l'Internet, c'est aussi important en 2024 qu'en 2015.
00:49:29 Personne n'avait vu arriver l'Internet
00:49:31 et pourtant, vous avez dématérialisé les relations.
00:49:34 Vous avez vu ça dans les propos d'Emmanuel Macron.
00:49:37 Et dans le propos d'Emmanuel Macron, il y a en novembre 2022,
00:49:41 le monde a changé complètement et passé dans une nouvelle révolution digitale
00:49:45 qu'est l'intelligence artificielle.
00:49:47 Et le Président a donné deux rendez-vous importants.
00:49:50 Et on verra, on verra pour ceux qui auront la chance de pouvoir analyser.
00:49:54 Il a donné un rendez-vous pour la France, pour l'intelligence artificielle.
00:49:57 Et c'est une des clés, car en informatique, on avait du retard.
00:50:00 Sur Internet, d'origine américaine, on avait du retard.
00:50:03 Alors que l'intelligence artificielle, nous sommes aux côtés des Chinois et aux côtés des Français.
00:50:08 Et quand il dit que nous aurons 10 ans d'avance, je pense que c'est un enjeu majeur.
00:50:12 Il est en train de mettre la France au pied du mur pour pouvoir passer effectivement cette nouvelle révolution.
00:50:18 Et ça, c'est une chance pour nous tous.
00:50:20 Ok, alors on a souvent dit qu'on avait du retard.
00:50:23 On prend le rendez-vous et c'est intéressant de noter ça.
00:50:27 On va continuer à parler des vœux des présidents de la République.
00:50:30 D'abord, un détour, je vous l'ai promis tout au long de la soirée, un détour à Hong Kong cette fois.
00:50:34 Là aussi, les images datent de quelques heures, puisque à Hong Kong, nous sommes déjà passés en 2024.
00:50:40 Mais vous voyez là aussi ce feu d'artifice très impressionnant.
00:50:43 Donc depuis Hong Kong, des images qui datent d'il y a quelques heures.
00:50:49 Maintenant, la France va passer en 2024 dans un tout petit peu plus de 10 minutes.
00:50:56 Et on vous fera vivre évidemment les célébrations en direct depuis les Champs-Elysées.
00:51:01 Alors on parlait des vœux des présidents de la République.
00:51:04 C'est un exercice obligé, un passage obligé pour tous les chefs d'État qui se succèdent.
00:51:10 On a compilé certains des vœux qui ont été exprimés au cours de ces dernières années.
00:51:16 Et vous allez le voir, c'est assez savoureux d'observer les vœux d'un président d'une année sur l'autre.
00:51:22 Regardez cette compilation.
00:51:24 [Musique]
00:51:33 Mes chers compatriotes, l'année 2010 s'achève. Je sais qu'elle fut rude pour beaucoup d'entre vous.
00:51:41 L'année 2011 s'achève. Elle aura connu bien des bouleversements.
00:51:45 Je sais les difficultés que nous rencontrons. Je les mesure chaque jour.
00:51:49 Et je pense ce soir aux familles qui s'inquiètent pour l'avenir de leurs enfants.
00:51:52 2015 fut une année de souffrance et de résistance.
00:51:57 Alors faisons de 2016 une année de vaillance et d'espérance.
00:52:02 Durant l'année qui vient de s'écouler, nous avons vécu des moments d'épreuve.
00:52:07 La mort de nos soldats dans la lutte contre le terrorisme.
00:52:11 L'assassinat de nos policiers à la préfecture de police de Paris.
00:52:14 Les violences qui ont bousculé la vie de notre pays.
00:52:18 Ce soir, nous ne vivons pas un 31 décembre comme les autres.
00:52:22 Là où dans nos villes et nos villages, l'heure est d'habitude au grand rassemblement,
00:52:26 ils sont cette année interdits par l'épidémie.
00:52:29 Les places de nos communes sont éteintes, nos foyers moins joyeux qu'à l'accoutumée.
00:52:34 L'année 2020 s'achève donc comme elle s'est déroulée, par des efforts et des restrictions.
00:52:40 2022 sera l'année de tous les possibles.
00:52:43 Les cérémonies de vœux ont ceci de singulier.
00:52:46 Elles obligent à parler d'un futur qu'en vérité on ne connaît pas.
00:52:49 Alors je nous souhaite avant toute chose de vivre 2023 autant que possible,
00:52:55 en pays uni et solidaire.
00:52:59 Particulièrement intéressant d'entendre tous ces vœux prononcés
00:53:03 avec des messages d'espoir qui sont malheureusement parfois contredits.
00:53:07 On pense évidemment à ceux de décembre 2019 et puis deux mois après,
00:53:11 il y a cette pandémie de Covid.
00:53:13 J'en reviens évidemment à nos vœux qui nous ont intéressés ce soir,
00:53:16 ceux du 31 décembre 2023 du président de la République.
00:53:19 Le message d'espoir qu'il porte peut en fait être contredit dans les mois qui viennent, Denis Deschamps.
00:53:24 Tout à fait.
00:53:25 Alors c'est un exercice difficile où il est très facile de se casser la figure.
00:53:30 Et en réalité, il y a assez peu à gagner et beaucoup à perdre s'il n'est pas transformé.
00:53:36 En fait, comme le dit le président Macron, il doit parler d'avenir avec beaucoup d'incertitude.
00:53:41 Et on le voit, les lignes ont énormément changé à chaque fois d'année en année.
00:53:45 Maintenant, cette année, on a quand même quelques certitudes.
00:53:48 Tout d'abord, on va accueillir les Jeux Olympiques, qui est une immense fête
00:53:52 et qui est une fête par rapport au sport et aux valeurs liées à l'olympisme.
00:53:56 Donc ça, c'est plutôt un point extrêmement positif.
00:53:59 Deuxième élément, on va avoir un rendez-vous avec l'Europe.
00:54:02 Donc on va voir le sentiment d'Europe.
00:54:04 Comment est-ce qu'il a évolué ?
00:54:06 Vous voyez, la différence entre Elliot et moi, c'est qu'Elliot, à l'âge de mes filles,
00:54:10 il a grandi dans l'Europe, malheureusement, et qu'en réalité, nous, on a grandi
00:54:14 dans une idée forte d'Europe avec Maastricht, avec énormément d'échanges de jeunes partout en Europe.
00:54:21 Et j'ai l'impression, dans la génération d'Elliot, il y a moins de sentiments d'Europe,
00:54:25 d'appartenance à l'Europe. C'est pour ça qu'on a un rendez-vous avec cette Europe.
00:54:29 Il a d'ailleurs fait référence à Jacques Delors, qui est le père d'Erasmus,
00:54:34 dont vous faites allusion dans ce propos.
00:54:36 Alors évidemment, il a été question d'Europe.
00:54:39 On va dire l'Europe, on l'a dit, c'est aussi parce qu'il y a les élections européennes l'année prochaine
00:54:43 et que les sondages montrent que c'est plutôt Jordan Bardella qui fait la course en tête jusqu'à présent.
00:54:48 Oui, c'est un peu la question de l'Europe.
00:54:50 C'est la question pour laquelle, moi, je ne considère pas ce discours comme un grand discours.
00:54:54 Je pense que ce discours eût pu être un grand discours s'il avait effectivement fait de l'Europe une priorité,
00:55:00 ce qu'il n'a pas fait.
00:55:01 Parce qu'il y a, en France, il y a, dans les pays européens, aujourd'hui, un rejet violent de l'Europe.
00:55:08 Et ce rejet violent de l'Europe, je ne sais pas si le président de la République en a pris la mesure.
00:55:13 Ce rejet violent de l'Europe, en fait, il mesure l'acharnement avec lequel on s'est employé,
00:55:21 en particulier en France, depuis des années, à ridiculiser tout sentiment patriotique.
00:55:26 Et en ridiculisant tout sentiment patriotique, on a d'une...
00:55:31 Alors comment on a ridiculisé le sentiment patriotique ?
00:55:35 En affirmant qu'on construirait l'Europe à partir de l'idée que l'Europe n'a pas d'identité.
00:55:41 Autrement dit que si on veut être dans le sens de l'Europe,
00:55:44 si on veut être dans le sens de la construction européenne,
00:55:46 il faut affirmer, encore une fois, que le propre de l'Europe, c'est de ne pas avoir de propre.
00:55:52 Or, les peuples européens, c'est une donnée anthropologique.
00:55:56 Les hommes ont besoin d'identité.
00:55:58 Les hommes ont besoin de se reconnaître dans une identité.
00:56:01 Si on affirme que l'identité de l'Europe, c'est de ne pas avoir d'identité,
00:56:07 on interdit la possibilité pour les peuples européens de se reconnaître dans l'idée de l'Europe.
00:56:13 Et tant que les peuples européens ne se reconnaîtront pas dans l'idée de l'Europe,
00:56:17 ils se détourneront de l'Europe.
00:56:20 Julien Binda, en 1933, dans le discours à la Nation européenne,
00:56:23 qu'il dirigeait contre l'action française de Charles Maurras, l'avait bien souligné.
00:56:27 Si on veut que les Français construisent l'Europe avec leurs frères européens,
00:56:32 il faut affirmer l'identité de l'Europe.
00:56:36 Et c'est la raison pour laquelle le cosmopolitisme post-identitaire
00:56:40 qui prétend constituer le levier le plus efficace de la construction de l'Europe
00:56:45 n'est que le faux soyeur de l'Europe.
00:56:47 Si on veut construire l'Europe, il faut affirmer l'identité de l'Europe.
00:56:50 Oui, Alain Finkielkraut dit que sur les clivages européens,
00:56:53 le clivage le plus prégnant est celui entre ceux qui croient en l'Europe en tant qu'identité,
00:56:58 ceux qui pensent que l'Europe est une identité,
00:57:00 et ceux qui pensent que l'Europe est une construction.
00:57:02 C'est précisément dans ce débat-là qu'on est à l'heure actuelle.
00:57:05 Et en réalité, la question est très compliquée pour Emmanuel Macron
00:57:07 parce que l'Europe est évidemment son terrain de jeu.
00:57:09 Il en appelle à une souveraineté européenne et non à une souveraineté nationale.
00:57:12 Mais dans le même temps, sur la question des élections européennes,
00:57:15 l'opposition a quand même réussi un tour majeur
00:57:18 qui est de faire penser, d'imposer que le débat sur les élections européennes
00:57:22 porte sur des questions nationales et non européennes.
00:57:25 D'ailleurs, Jordan Bardella, son élément de langage, c'était déjà le cas en 2019,
00:57:28 c'est à nouveau le cas en 2024, il l'a d'ailleurs réitéré ce matin
00:57:32 dans la publication de ses voeux pour la Nouvelle-Année.
00:57:34 On en parlera tout à l'heure d'ailleurs.
00:57:35 C'est de dire que les élections européennes jouent en France
00:57:39 telles des élections de mi-mandat aux États-Unis.
00:57:41 On est donc sur une question exclusivement nationale.
00:57:43 Et en réalité, c'est un étau extrêmement compliqué pour Emmanuel Macron
00:57:47 parce que lui qui veut absolument imposer une vision plus fédéralisée des sujets européens
00:57:51 est ramené sur la question nationale par les oppositions en marge de ces élections.
00:57:56 Alain Ben Soussan, vous voulez répondre ?
00:57:58 Avant que vous preniez la parole, je vous montre ces images des Champs-Elysées,
00:58:02 toujours en direct.
00:58:03 On est maintenant à trois minutes du passage en 2024.
00:58:05 Ne vous étonnez pas si je vous coupe la chique, comme on dit.
00:58:08 C'est grave, pour la bonne cause, évidemment.
00:58:10 Allez-y Alain Ben Soussan.
00:58:11 Oui, je crois effectivement que l'Europe est à construire
00:58:14 et le président là est en difficulté sur cette situation.
00:58:19 Une Europe à construire et puis une France à défendre.
00:58:23 Quand il parlait de réarmement de la nation,
00:58:25 c'est bien avec une certaine identité française et une identité européenne.
00:58:29 Mais si on pose la question de quelles sont les valeurs fondamentales de l'Europe,
00:58:33 elles sont à construire parce qu'on trouve non pas la liberté,
00:58:36 comme on dit souvent, mais la dignité.
00:58:38 L'article 1er, c'est la dignité.
00:58:39 Les rôles sont par contre déjà déterminés par notre histoire.
00:58:42 Non, elles ne sont pas déterminées par notre histoire.
00:58:44 La dignité, c'est la démocratie, c'est l'égalité des droits pour les hommes et pour les femmes.
00:58:47 Mais non, mais non, mais non.
00:58:50 L'article 1er de la Charte des droits fondamentaux, c'est la dignité.
00:58:55 Le 21e siècle s'est trouvé, et c'est notre discussion sur ces news,
00:58:59 le 21e siècle, c'est la liberté, la sécurité sur la dignité.
00:59:03 Et peu d'Européens savent que nous mettons devant la liberté.
00:59:07 La liberté, c'est l'article 6.
00:59:09 La protection des données personnelles, c'est le 8.
00:59:11 La vie privée, c'est le 7. C'est le 1, la dignité.
00:59:14 Vous faites le décompte à l'envers, on arrive bientôt au décompte du Nouvel An.
00:59:17 Et vous voyez, c'est pour ça que je l'ai fait dans ces enregistres.
00:59:19 Donc c'est à construire si les éléments fondamentaux du peuple européen,
00:59:24 à côté du peuple français, sont à définir, et bien sachons, commençons par la dignité.
00:59:29 Alors, un mot rapidement, Denis Deschamps, avant de filer sur les champs.
00:59:32 On arrive près de minuit.
00:59:34 Je suis contraint de faire court, ce qui n'est pas possible.
00:59:37 Bon, moi, vous savez, je suis géopoliticien.
00:59:39 Ce qui m'intéresse, c'est que l'Europe est un continent, ce n'est pas un pays.
00:59:41 Donc en fait, il y a beaucoup de choses à construire.
00:59:43 Deuxième élément, par rapport à ce que disait Claude,
00:59:45 peut-être que le grand discours européen, il va le tenir avant juin, peut-être.
00:59:49 Troisième point pour terminer, c'est que, en fait, cette Europe,
00:59:53 je pense qu'il faut revivifier le sentiment d'Europe,
00:59:57 parce qu'autrement, la pénalité va nous être extrêmement dommageable.
01:00:01 Et n'oubliez pas que dans le pipeline, dans les tuyaux,
01:00:04 il y a 10 pays en attente d'intégrer l'Europe à l'heure actuelle.
01:00:07 10 pays.
01:00:08 Et vous avez Charles Michel et Ursula von der Leyen
01:00:10 qui poussent énormément pour qu'ils s'intègrent l'Europe le plus rapidement possible.
01:00:13 Donc là aussi, est-ce que les gens vont comprendre ?
01:00:15 Pas comprendre.
01:00:16 Il va y avoir un sentiment d'interrogation par rapport à ça.
01:00:19 On est à 45 secondes maintenant du passage à la nouvelle année.
01:00:23 Vous voyez ces images en direct.
01:00:25 On va évidemment vous faire vivre en direct sur CNews le passage à 2024.
01:00:30 Voilà donc pour les Champs-Élysées, plus de 800 000 personnes.
01:00:33 On le rappelle, c'est le chiffre qui a été avancé par le ministre de l'Intérieur.
01:00:37 Il y a quelques instants, on voit tous les flashs qui sont prêts.
01:00:41 Les personnes qui sont rassemblées vont donc immortaliser le moment.
01:00:45 Un passage à la nouvelle année dans un contexte particulier.
01:00:48 Nous sommes désormais à 20 secondes donc du passage à la nouvelle année.
01:00:51 Contexte particulier.
01:00:52 Beaucoup de forces de l'ordre mobilisées, notamment sur la plus belle avenue du monde.
01:00:57 Et nous allons pouvoir vivre en direct le passage à la nouvelle année depuis les Champs-Élysées.
01:01:02 [Bruits de la foule]
01:01:14 Et voilà, bonne année à tous, bonne année à tous ceux qui nous regardent,
01:01:18 tous les téléspectateurs de CNews, bonne année à vous.
01:01:20 Bonne année à tous.
01:01:21 Nous sommes désormais en 2024, ça y est.
01:01:24 On a vécu ce passage à la nouvelle année et on a entendu les cris de la foule.
01:01:29 On va retourner directement dans la foule si vous voulez bien, Denis Deschamps, avant de vous donner la parole.
01:01:33 Retrouvez Adrien Spiteri qui est au plus près, évidemment, de ce rassemblement.
01:01:37 Adrien Spiteri et Florian Paume en direct de l'avenue des Champs-Élysées.
01:01:40 Bonne année mon cher Adrien.
01:01:42 Bonne année Thomas, bonne année à toutes les personnes qui vous accompagnent sur le plateau.
01:01:48 Bonne année à toutes les personnes également en régie, à Florian Paume qui est derrière la caméra.
01:01:53 Et puis également aux personnes qui nous accompagnent en carré-régie
01:01:56 et qui nous permettent de réaliser ce duplex en direct des Champs-Élysées.
01:02:00 Et Dieu sait que ce n'est pas facile avec tout le monde qui est là.
01:02:03 Et là j'assiste, c'est absolument magnifique, il y a ce feu d'artifice pour fêter le passage à cette nouvelle année.
01:02:10 Toute la foule immortalise ce moment sur leur smartphone.
01:02:14 Des personnes qui se prennent également dans les bras, des familles, des amis, des couples qui s'embrassent
01:02:19 pour se souhaiter tous la bonne année.
01:02:22 Vous entendez sûrement la foule qui gronde au bruit de ces feux d'artifice
01:02:28 qui explosent maintenant dans le ciel au-dessus de l'Arc de Triomphe.
01:02:33 Merci Adrien Spiterri, merci Florian Paume.
01:02:37 On vous retrouve évidemment dans les prochains instants.
01:02:39 J'espère malgré tout que certaines des personnes sur cette avenue des Champs-Élysées
01:02:43 ont observé le moment sans regarder leur téléphone.
01:02:46 C'est peut-être mon côté un peu vieux jeu mais c'est smartphone.
01:02:48 C'est beau à l'image, pour nous c'est super beau mais ça a parfois du bon aussi de vivre l'instant présent.
01:02:54 Un premier mot sur cette nouvelle année ?
01:02:57 Je vais reprendre le mot de notre président, qu'on ait voté ou pas pour lui, peu importe, c'est pas le sujet
01:03:03 parce que parfois les gens ne comprennent pas quand je dis "c'est le président de tous les Français".
01:03:06 C'est le président de tous les Français, Constitution de 58, point, il n'y a pas de débat là-dessus.
01:03:09 Je voulais simplement dire une chose, c'est que là je pense qu'il faut être fier d'être français.
01:03:14 C'est pas un gros mot la fierté, c'est comme l'ambition, il faut être fier d'être français.
01:03:18 Vous avez la plus belle avenue du monde, en 2022, on n'a pas le chiffre 2023 encore,
01:03:22 75 millions de gens sont venus visiter cette France.
01:03:26 C'est une chance incroyable que nous avons, on a un patrimoine, on a une culture,
01:03:31 on a un savoir-vivre, un savoir-être en France qui est absolument fantastique.
01:03:35 Donc il faut être fier d'être français, il faut souhaiter les bons voeux à tout le monde
01:03:38 et je souhaite tous les voeux et tout mon amour pour mes deux filles, Roxane et Cassandre.
01:03:43 Des images en direct, je vous les ai promis depuis le début de cette émission.
01:03:48 On va désormais filer à Berlin, Berlin qui est donc également passé,
01:03:53 vous le voyez la porte de Brandenburg, c'est bien ça, qui est donc Berlin,
01:03:57 est donc passé à 2024 également.
01:04:00 L'Allemagne n'aura pas les Jeux Olympiques mais aura l'Euro de football,
01:04:04 nous pouvons le noter, ce sera le rendez-vous du printemps et de l'été prochain.
01:04:08 Voilà donc pour l'Allemagne, Berlin qui est passé également à 2024.
01:04:13 Je vous le disais aussi, nous avons un certain nombre de messages vidéo à vous montrer ce soir,
01:04:17 des messages de la part des présentateurs phares de la chaîne
01:04:21 et cette fois c'est Christine Kelly qui a un message pour les téléspectateurs de CNews.
01:04:26 Regardez.
01:04:28 Oh que cette année 2024 soit vraiment une année merveilleuse pour CNews.
01:04:34 Merci à vous téléspectateurs pour votre fidélité en 2023 à les années précédentes.
01:04:39 On espère que vous serez accrochés à votre fidélité pour l'année 2024.
01:04:43 J'espère que la France, elle, va renouer avec sa souveraineté.
01:04:48 J'espère qu'au-delà de tous les Français, vous renouez avec leurs valeurs,
01:04:52 les valeurs qui font la France.
01:04:54 J'espère que chacun d'entre nous, chacun d'entre vous, quel que soit l'endroit où il est,
01:04:58 va devenir une force du bien parce que la France en a besoin, le monde en a besoin.
01:05:03 Excellente nouvelle année à tous.
01:05:05 Voilà pour le message de Christine Kelly que vous retrouverez évidemment très prochainement sur l'antenne de CNews à 19h.
01:05:11 Face à l'info, évidemment, c'est un rendez-vous auquel vous êtes habitué, Eliott Mamman.
01:05:15 Vous vouliez prendre la parole sur la fierté d'être Français.
01:05:17 La nouvelle année vous donne un élan et vous vouliez donc réagir aux propos de Denis Deschamps.
01:05:22 Exactement, je voulais revenir sur les propos de Denis Deschamps qui étaient extrêmement intéressants
01:05:25 et ce qui m'inquiète de manière générale, c'est que je considère en effet que les Français sont dépositaires
01:05:29 d'une culture absolument exceptionnelle et qu'ils n'en prennent pas toujours la mesure.
01:05:33 D'ailleurs, l'état des lieux historiques français est traité, enfin le niveau de délabrement des lieux historiques français
01:05:41 est traité avec une forme de légèreté dans l'actualité médiatique que je trouve regrettable.
01:05:45 J'ai vu qu'aujourd'hui, dans l'heure, un château classé au Monument Historique a été incendié.
01:05:49 On a parlé de ça.
01:05:50 Absolument. Et en réalité, au-delà de la question du caractère volontaire au nom de cet incendie,
01:05:55 de manière plus générale, c'est aussi vrai par rapport à l'état de nombreuses églises dans la France rurale,
01:06:00 le fait que cette question de la préservation du patrimoine, de sa sauvegarde, de son entretien
01:06:05 ne soit pas une question prégnante dans la discussion des budgets chaque année
01:06:09 et dans la volonté de transmettre une forme d'héritage, parce qu'il ne faut pas avoir peur de ce mot, l'héritage,
01:06:15 je trouve que c'est absolument regrettable et j'abonde donc dans le sens de Denis Deschamps.
01:06:20 Ce sera votre bonne résolution, en tout cas l'invitation à une bonne résolution peut-être de la part du gouvernement,
01:06:25 peut-être mieux protéger le patrimoine.
01:06:27 Absolument.
01:06:28 Arnaud Ascoy, vous, sur quelle base vous voulez lancer l'année 2024 ?
01:06:32 Quel message vous auriez à porter par exemple aux autorités, au gouvernement, au président de la République ?
01:06:38 Pourquoi pas, peut-être qu'il nous regarde à cette heure-ci ?
01:06:40 Non, pas forcément. C'est plutôt aux gens que j'ai envie de m'adresser.
01:06:47 Je pense qu'il est très important dans la vie de chacun et de chacune d'avoir un idéal, d'avoir un rêve.
01:06:56 Je me contenterais de citer Jacques Brel qui disait
01:07:02 "Je vous souhaite des rêves à non plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns."
01:07:07 Je pense que c'est très important d'avoir un objectif, quel qu'il soit,
01:07:12 et j'ai l'impression qu'aujourd'hui c'est un petit peu ce qui manque aux gens, tout simplement.
01:07:18 Parce qu'on rappelle évidemment aux téléspectateurs que vous n'êtes pas seulement ancien inspecteur de police,
01:07:22 vous avez aussi un spectacle dans lequel vous reprenez des chansons de Jacques Brel
01:07:26 et c'est pour ça évidemment que vous citez ce célèbre auteur, cette illustre auteur,
01:07:31 et on en reparlera d'ici la fin de l'émission.
01:07:34 Claude Aubadier, vous voulez également apporter un message pour cette nouvelle année, quel est-il ?
01:07:39 Ce sera un message philosophique puisque je suis professeur de philosophie.
01:07:42 Chaque année, mes étudiants, mes élèves, je recommande d'apprendre à dire merci.
01:07:46 En général, ils sont toujours assez surpris.
01:07:48 J'en dis voilà, j'aimerais que cette année soit placée sous le signe de la politesse.
01:07:52 Apprenons à dire merci.
01:07:54 Et j'ajoute en général, vous pouvez si vous le souhaitez, remercier Dieu.
01:07:58 Et puis si vous ne le souhaitez pas, remercier le destin, remercier le hasard,
01:08:02 mais commencez par dire merci.
01:08:05 Pourquoi dire merci ?
01:08:06 Dire merci parce que tant qu'on pense tout simplement que ce qu'on a nous est dû,
01:08:10 tant qu'on pense que la santé est quelque chose de normal,
01:08:14 tant qu'on pense que vivre dans un pays en paix, c'est quelque chose de normal,
01:08:18 quand on pense que pouvoir aller à l'école tous les matins, c'est quelque chose de normal,
01:08:22 on ne peut pas être heureux.
01:08:24 On ne peut être heureux qu'à partir du moment où précisément on prend la mesure de la chance qu'on a,
01:08:29 d'avoir ce qu'on a, et on cesse de considérer ce qu'on a comme ce qui nous est dû.
01:08:34 Donc c'est une résolution que je me répète à moi-même chaque année.
01:08:39 Apprends à dire merci, c'est-à-dire apprends à considérer que ce que tu as n'est pas nécessairement quelque chose de dû et normal.
01:08:45 Eh bien je vous dis merci d'ailleurs, Marcel, pour cette diatribe.
01:08:48 On va retourner très vite sur les Champs-Elysées, toujours avec nos équipes.
01:08:51 Adrien Spiteri, Florian Paume, vous êtes dans la foule avec les Français, les touristes,
01:08:57 qui sont rassemblés sur la plus belle avenue du monde.
01:08:59 Adrien, avec qui êtes-vous actuellement ?
01:09:01 Exactement, Thomas, je suis avec Gilles.
01:09:07 Bonjour Gilles, merci d'accepter de répondre à nos questions en direct sur CNews. Bonne année déjà.
01:09:12 Bonne année pour vous aussi.
01:09:14 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour cette année 2024 ?
01:09:17 En tout, mais pour moi ce que je souhaite c'est la paix dans le monde et que toutes ces guerres affreuses s'arrêtent.
01:09:25 Qu'est-ce que vous avez pensé de cette soirée, de ce feu d'artifice magnifique ?
01:09:29 Très belle, très belle soirée.
01:09:33 Vous êtes venu avec qui ce soir ?
01:09:35 Avec mon épouse.
01:09:36 C'est la première fois que vous venez sur les Champs-Elysées ?
01:09:38 C'est la première fois en principe, nous passons le réveillon entre amis.
01:09:41 Et cette année on a décidé de venir voir le feu d'artifice.
01:09:44 Vous êtes plutôt satisfait ?
01:09:46 Plutôt satisfait, oui.
01:09:48 Vous venez de vous habiter à Paris ?
01:09:50 Oui.
01:09:51 Bon, écoutez, très bonne année à vous Gilles.
01:09:53 Bonne année à vous aussi.
01:09:54 Merci d'avoir accepté de répondre à nos questions.
01:09:56 Vous voyez des Français qui assistent avec des yeux émerveillés à ce feu d'artifice magnifique sur les Champs-Elysées
01:10:04 et qui se souhaitent évidemment la bonne année.
01:10:07 Merci Adrien, Spiteri, merci à Florian Paume.
01:10:10 On vous retrouve évidemment tout au long de cette heure, jusqu'à 1h du matin avec des Français.
01:10:15 N'hésitez pas à nous faire un signe si vous êtes à nouveau avec des personnes qui se sont rassemblées sur les Champs-Elysées.
01:10:21 Plus de 800 000 personnes et vous le voyez toujours rassemblées pour assister aux festivités en plein cœur de la capitale.
01:10:29 Alors on parlait tout à l'heure des vœux du président de la République,
01:10:32 mais la tradition ne s'arrête évidemment pas aux limites du palais de l'Elysée.
01:10:36 Chacun y va de ses vœux, c'est la tradition évidemment.
01:10:40 Je parle là encore une fois des hommes et des femmes politiques.
01:10:43 On a compilé les vœux des responsables des principaux partis politiques
01:10:49 et vous allez le voir, pour une grande majorité d'entre eux, il était grand temps que l'année 2023 prenne fin.
01:10:57 Regardez cette compilation.
01:10:59 Nous voyons cette année 2023 s'éloigner sans regret.
01:11:03 C'est une année difficile, à bien des égards, une année de violence pour les Français.
01:11:10 Oui, nous voulons en 2024 une année de sursaut, de redressement, de paix.
01:11:16 C'est ce que je souhaite à notre nation.
01:11:19 On va pouvoir laisser derrière nous cette année 2023 et franchement, c'est pas trop tôt.
01:11:23 2023, c'est l'année de la surchauffe, l'année dont on se serait bien passé.
01:11:28 La guerre, le réchauffement climatique, les attentats, la vie chère et l'inflation,
01:11:32 la réforme des retraites, la loi immigration, franchement, rien ne nous aura été épargné.
01:11:38 Dans le débat public, jamais nos idées n'ont été autant validées à la fois par nos adversaires
01:11:43 quand on a témoigné l'évolution de la loi immigration que nous avons imposée,
01:11:47 mais aussi malheureusement par les faits, avec une insécurité et une paupérisation
01:11:52 toujours plus insupportables pour les familles françaises.
01:11:55 Et c'est sans doute le plus important, c'est aussi dans le cœur des Français
01:11:58 que notre mouvement a pris une place croissante cette année.
01:12:01 Dans cette fin d'année 2023, la résignation, le découragement auraient pu nous gagner.
01:12:07 Franchement, la réforme des retraites, passé en force, la loi immigration,
01:12:12 avec les voix de l'extrême droite et le projet de l'extrême droite,
01:12:15 le pouvoir d'achat des Français qui continue de chuter quand les plus riches continuent de profiter.
01:12:21 Je veux vous souhaiter la vérité.
01:12:24 La vérité qui nous permet de comprendre le monde dans lequel nous vivons,
01:12:27 de rester lucides et maîtres de nos destins.
01:12:30 La vérité sur tous les sujets.
01:12:32 Sur l'état de notre pays, sur notre économie, la vérité sur l'islam, sur l'immigration,
01:12:38 sur notre culture et notre magnifique civilisation.
01:12:41 Voilà pour le bilan de l'année 2023 par nos responsables politiques,
01:12:46 avec évidemment des propos différents selon de quelle partie on se place.
01:12:50 On a bien compris que pour la gauche, incarnée dans cette compilation par Famille Arvoucel et Olivier Faure,
01:12:55 l'année a été notamment marquée par le projet de loi immigration et par la réforme des retraites.
01:13:00 À l'inverse, pour Marine Le Pen, il y a une victoire des idées du Rassemblement National.
01:13:05 Voilà ce qu'on retient.
01:13:06 Qu'est-ce qu'on retient dans ce qu'on vient de voir, Elliot Mamman ?
01:13:09 On a vu des responsables politiques adresser leurs voeux.
01:13:12 On va en avoir d'autres évidemment qui vont arriver dans les prochaines heures.
01:13:15 C'est un exercice là aussi assez difficile parce qu'il faut tenter d'arriver vers une aspiration pour l'avenir
01:13:20 tout en faisant une forme de bilan de l'année 2023.
01:13:23 Et on voit que là, c'est là où ça devient compliqué pour une partie des responsables politiques
01:13:27 qui ont vécu une année, on va le dire, assez compliquée.
01:13:29 Oui absolument.
01:13:30 Je suis d'ailleurs surpris que parmi les responsables politiques de droite,
01:13:32 le mouvement Vogue n'ait pas pris davantage de place dans leurs voeux
01:13:36 et dans la rétrospective de ce qu'il faudrait peut-être laisser en 2023.
01:13:39 Je me permets de prendre deux secondes sur le sujet parce que je crois tout de même
01:13:43 que le conflit israélo-palestinien a offert au mouvement Vogue un moment de démi-plégie morale absolument effrayant.
01:13:52 Et je pense tout particulièrement aux auditions des présidentes de grandes universités américaines,
01:13:57 pour la plupart issues de la Ivy League, qui ont été réalisées par, je ne sais plus si c'était la Chambre,
01:14:02 je crois la Chambre des représentants, il y a un mois aux Etats-Unis.
01:14:05 Et qui nous montrent en effet le délitement, le délabrement de l'enseignement supérieur.
01:14:11 Ce qui m'inquiète c'est que l'enseignement supérieur en France n'est à certains égards pas dans un meilleur état.
01:14:17 Là aussi le mouvement Vogue gagne du terrain.
01:14:20 Et en réalité je crois qu'il faut s'en inquiéter parce que la mission que se donnent les professeurs aujourd'hui
01:14:27 n'est plus de stimuler l'esprit critique de leurs étudiants mais de leur dispenser des théories critiques.
01:14:32 L'objectif n'est absolument pas le même et le résultat sur l'éducation de toute une génération est également différent.
01:14:39 Et je pense donc qu'il serait temps que les responsables politiques conservateurs offrent une véritable contre-proposition
01:14:46 à cet hegemony Vogue qui gagne aujourd'hui l'université.
01:14:49 Vous parliez des présidentes d'universités pour expliquer à nos téléspectateurs
01:14:52 qui ne parvenaient pas à condamner fermement les agissements du Hamas.
01:14:55 Certaines entrées ont d'ailleurs été écartées.
01:14:58 Tout à fait. La présidente de l'université de Pennsylvanie a démissionné depuis.
01:15:03 Et en réalité ce qu'elles ont dit c'est qu'appeler au génocide des juifs selon le contexte n'était pas contraire au code de leurs universités.
01:15:11 On va retourner sur les Champs-Elysées toujours avec notre envoyé spécial Adrien Spiteri.
01:15:17 Cette fois vous êtes avec d'autres participants à ce rassemblement.
01:15:21 Adrien allez-y.
01:15:24 Exactement Thomas alors que cette soirée touche à sa fin puisque le feu d'artifice est désormais terminé.
01:15:30 Là je suis avec Lucie et Manon qui sont restés sur la plus belle avenue du monde.
01:15:34 Qu'est-ce que vous avez pensé d'abord de cette soirée ?
01:15:36 C'était vraiment un moment magique et le feu c'était une fin en beauté.
01:15:40 Exceptionnel.
01:15:41 Vous êtes venue entre amis ce soir ?
01:15:42 Oui tout à fait.
01:15:43 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour la prochaine année ?
01:15:46 Plein de choses. Le bonheur déjà.
01:15:49 La santé.
01:15:51 Et le succès.
01:15:53 Des résolutions peut-être. Chaque année on prend des résolutions. Lesquelles sont les vôtres ?
01:15:58 Plus de sport.
01:16:01 Oui plus de sport aussi.
01:16:03 Souvent les profs de sport nous disent qu'il y a beaucoup d'inscriptions en janvier mais après...
01:16:07 Moi je suis déjà inscrite. Je vais y aller plus souvent du coup.
01:16:11 Bon dernière question. Est-ce que vous avez prévu de continuer la soirée là ?
01:16:14 Ou alors c'était qu'un...
01:16:15 Une bonne question.
01:16:16 Qu'est-ce que tu veux faire toi après ?
01:16:18 Comme tu veux.
01:16:19 Pourquoi pas la continuer oui.
01:16:21 C'est ce qu'on vous souhaite en tout cas. Une très belle soirée.
01:16:24 Merci d'avoir accepté de répondre à nos questions sur CNews. Et puis bonne année.
01:16:27 Merci beaucoup.
01:16:29 Vous le voyez il y a encore pas mal de monde sur les Champs-Elysées.
01:16:32 Et la soirée risque de continuer jusqu'au bout de l'année pour fêter dignement cette nouvelle année pour de nombreux Français.
01:16:38 Merci Adrien. Et évidemment on compte sur vous ainsi que Florian Paume qui vous accompagne derrière la caméra pour nous faire vivre jusqu'au bout de la nuit vous aussi les célébrations sur les Champs-Elysées.
01:16:48 On parlait des vœux des hommes et des femmes politiques, Denis Deschamps.
01:16:52 Là aussi c'est un exercice de communication qu'on peut décrypter.
01:16:55 Alors on avait que des extraits. Il s'agissait d'une compilation.
01:16:58 C'est souvent un exercice sur plusieurs minutes. Parfois même c'est un discours qui est prononcé dans une salle publique, dans une mairie.
01:17:04 Qu'est-ce que vous retenez vous des quelques extraits que l'on a diffusés ?
01:17:08 Moi j'assemble le top 50 des personnalités d'hier.
01:17:13 On va y revenir après. Ne grillez pas toutes vos cartouches sur ce sujet.
01:17:16 J'assemble ce phénomène-là par rapport aux vœux qui sont prononcés.
01:17:21 Là dedans nous avons des dinosaures. Je pense par exemple à Olivier Faure.
01:17:24 Le PS a totalement disparu des radars. Les LR sont en train de s'effriter d'année en année encore un peu plus.
01:17:30 Et en fait dans ce classement on a vu émerger un jeune qui passe très bien auprès de la jeunesse.
01:17:38 Vous savez que la jeunesse est très en retrait des urnes.
01:17:41 C'est quelqu'un qui est dans l'action, qui est dans l'affirmation, qui est très proche du terrain.
01:17:45 Et en réalité quand vous voyez, aussi bien à droite qu'à gauche, peu importe,
01:17:49 en plus moi je suis analyste donc je suis très serein, je ne suis pas encarté, j'observe ça de très loin.
01:17:53 Et en fait quand on voit aussi bien un Ciotti qu'un Olivier Faure, on se dit que là c'est presque l'ancien monde.
01:17:59 Ce sont des gens qui sont déconnectés de certaines réalités, qui sont dans les petits calculs politiques qu'a mentionné Macron dans son discours.
01:18:05 Et qu'en réalité ces petits calculs-là, on l'a vu notamment sur les retraites ou sur la loi immigration,
01:18:10 fait qu'en attendant le pays n'avance pas parce qu'on ne prend pas des décisions radicales
01:18:15 pour aller dans le sens des préoccupations des Français, sécurité, immigration, inflation.
01:18:21 Et en réalité on va voir peut-être, je dis bien peut-être, émerger une nouvelle génération de décideurs politiques.
01:18:29 Notamment on a parlé de Attal et on parle également du RN avec son nouveau représentant.
01:18:35 On va avoir les européennes, il est député européen aussi.
01:18:39 Jordan Bardella.
01:18:40 Voilà tout à fait.
01:18:41 Et en fait ce qui va être intéressant c'est de voir si dans le temps il confirme sa volonté d'action,
01:18:46 non pas seulement du discours, je rappelle que depuis 40 ans on est dans le bal des promesses
01:18:50 et qu'il y a trop peu d'action et encore moins de résultats.
01:18:53 Et peut-être que cette nouvelle génération va prendre les choses à bras le corps.
01:18:57 Et donc ces deux événements à 24 heures d'intervalle m'interpellent.
01:19:01 J'aimerais qu'on revienne évidemment, vous le voyez à l'image, sur ces célébrations qui se poursuivent actuellement sur les Champs-Elysées.
01:19:08 Merci pour les images en direct.
01:19:10 Donc encore beaucoup de monde qui est donc présent.
01:19:14 On voit au premier plan de ces images, si vous êtes attentif, on voit d'ailleurs les forces de l'ordre
01:19:18 qui encadrent cette foule massée sur les Champs-Elysées.
01:19:22 À l'un bien de sous sens ce sont aussi des images évidemment très importantes.
01:19:26 On l'a dit à travers les voeux que l'on a vus tout à l'heure,
01:19:29 ce n'a pas été toujours possible de se rassembler ces dernières années à cause notamment de la pandémie de Covid-19.
01:19:34 Bref, ces images de célébrations communes qui rassemblent des milliers de personnes,
01:19:39 elles sont relativement rares et elles sont aussi une forme d'inspiration
01:19:43 et elles évoquent aussi quelque chose, un message évidemment très hautement symbolique.
01:19:48 Oui, lorsque l'on a vu les voeux, il n'y avait pas de proposition.
01:19:55 La promesse de demain c'est celle-ci.
01:19:57 C'est-à-dire que l'on puisse arriver dans une France où on est fier d'être français,
01:20:01 mais dans une France où on est fier d'être en confiance,
01:20:05 dans une France où il n'y a plus de rupture mais bien des consensus.
01:20:09 Et je pense que, en tout cas le vœu que je fais pour l'ensemble de la planète,
01:20:14 et pas uniquement les français, mais aussi pour les français fiers d'être français dans une Europe unie,
01:20:19 c'est que nous arrivions à trouver des consensus.
01:20:23 Et c'est ces consensus-là qui feront que demain,
01:20:26 on pourra peut-être être en fête avec à nos côtés les policiers et leur famille,
01:20:31 eux-mêmes en situation de fête et non pas en situation de surveillance.
01:20:35 C'est ça me semble-t-il le point le plus important.
01:20:37 Essayons de construire une France de consensus.
01:20:41 La difficulté, parce que souvent on oppose énormément la loi sur l'immigration,
01:20:46 mais la loi sur l'immigration par exemple qui fait beaucoup d'opposition,
01:20:49 on oublie qu'il y a une deuxième partie, c'est la loi sur l'immigration,
01:20:52 mais aussi sur l'intégration.
01:20:54 Et on oublie toujours l'intégration, pourquoi ? On n'en parle jamais.
01:20:58 Et peut-être qu'en 2024, on pourrait, pour ceux qui ont la chance,
01:21:02 et je vous remercie de votre invitation de s'exprimer,
01:21:04 de s'inscrire pour essayer de trouver des consensus avec chacun d'entre nous.
01:21:09 Je veux dire un mot sur ces images de liesse collective, de célébration collective.
01:21:15 On les voit évidemment chaque année, ou presque, pour le passage à la nouvelle année.
01:21:21 Malgré tout, il y a aussi une portée symbolique.
01:21:24 On l'a dit aussi jusqu'à présent, on n'a pas eu vent de problèmes majeurs sur les Champs-Elysées.
01:21:29 On rappelle qu'il y avait plusieurs menaces.
01:21:31 A priori, des informations que nous avons pour le moment,
01:21:34 tout semble bien se dérouler, et c'est donc important aussi de le souligner.
01:21:37 Oui, c'est important de le souligner.
01:21:39 Il faut espérer que cette liesse ne soit pas, comment dire,
01:21:42 que cette liesse soit autre chose qu'un moment de récréation
01:21:46 dans cette espèce de structure de dissociété dans laquelle nous nous sommes abîmés depuis maintenant longtemps.
01:21:55 Alors, Denis Deschamps évoquait la jeune génération dont on peut imaginer,
01:22:00 dont on peut espérer qu'elle va passer à l'action.
01:22:03 Mais si effectivement, il faut réfléchir en homme d'action, il faut aussi agir en homme de réflexion.
01:22:09 Et je crois que la possibilité d'agir pour demain de façon efficace,
01:22:15 elle est commandée par la capacité d'analyser les causes profondes
01:22:18 de ce dynamitage de la démocratie dont nous faisons l'expérience
01:22:23 dans les pays européens, dans les démocraties occidentales.
01:22:27 Certains s'emploient aujourd'hui à dynamiter la démocratie,
01:22:32 et notre sauvegarde, elle va reposer sur notre capacité,
01:22:36 non pas de dynamiter, mais de redynamiser la démocratie.
01:22:41 On le voit bien, vous avez montré toutes ces images de violence
01:22:44 qui montrent bien l'émergence des nouveaux mouvements sociaux,
01:22:48 de nuit debout aux gilets jaunes, on a vu ce qui s'est passé à Sainte-Solide,
01:22:52 montre bien qu'en fait, une partie de plus en plus importante de la population
01:22:56 ne croit plus à la démocratie représentative, ne croit plus à l'élection,
01:23:02 et voit dans l'occupation de la rue et le passage à l'acte violent,
01:23:07 comment dire, pour ainsi dire, l'arme de la dernière heure,
01:23:10 ou plutôt le seul recours qui leur est offert.
01:23:13 Je crois que l'enjeu majeur de 2024, c'est redynamiser la démocratie
01:23:19 qui est menacée de toutes parts.
01:23:21 Je vous donne la parole dans quelques instants,
01:23:22 messieurs notamment, Hélot Mamann qui m'a réclamé la parole,
01:23:25 mais on va retourner sur les Champs-Elysées,
01:23:26 on vous fait vivre évidemment au plus près ces célébrations
01:23:29 sur la plus belle avenue du monde, avec toujours Adrien Spiteri et Florian Paume.
01:23:34 Je crois que vous êtes accompagnés, Adrien Spiteri, à nouveau,
01:23:37 et d'abord peut-être vous pouvez nous dire si vous avez vous aussi constaté
01:23:39 que cette soirée se déroule jusqu'à présent sans incident majeur.
01:23:43 Oui, Thomas, la soirée se passe vraiment dans le calme,
01:23:48 dans une ambiance vraiment bon enfant, et puis cette nouvelle année,
01:23:52 on a croisé Maria, et avec sa famille du Pérou.
01:23:57 Racontez-nous Maria, vous avez fait venir toute votre famille du Pérou.
01:24:01 La famille est en visite actuellement à Paris,
01:24:05 et c'était l'occasion vraiment pour qu'ils puissent découvrir la ville
01:24:08 et son meilleur moment pour cette nouvelle année,
01:24:12 ici sur l'avenue des Champs-Elysées.
01:24:14 Qu'est-ce que vous avez pensé du show ?
01:24:17 Quoi ?
01:24:19 Le show.
01:24:20 Oh, le show, excellent. On a profité bien.
01:24:22 Merci Paris, merci, très bien. Bonne année.
01:24:27 Est-ce que c'est la première fois qu'ils viennent dans la capitale ?
01:24:29 Pour madame, oui, c'est la première fois,
01:24:32 et puis après il y a quelques personnes qui sont revenues,
01:24:34 mais tout le monde est amoureux de Paris,
01:24:36 donc c'est super, c'est une super expérience à chaque fois.
01:24:39 Passer la nouvelle année en famille, c'est un beau moment.
01:24:42 Surtout quand ils sont de base à 10 000 km d'ici,
01:24:45 donc c'est vraiment la ville qui nous rassemble et qui nous fait du bien.
01:24:49 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour cette nouvelle année
01:24:52 à toute cette belle famille du Pérou ?
01:24:54 Joie, bonheur, voyager.
01:24:57 Oui.
01:25:00 Bonheur, voilà.
01:25:03 Merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à nos questions.
01:25:06 Merci, avec grand plaisir.
01:25:08 Allez !
01:25:10 Bon, je vous laisse vivre cette ambiance en direct.
01:25:13 Ces touristes péruviens, on précise d'ailleurs que le Pérou n'est pas encore en 2024.
01:25:19 Il va falloir attendre d'ailleurs quelques heures, le décalage horaire.
01:25:22 Et puis on redécouvre aussi, on peut souligner que Paris continue d'attirer les touristes.
01:25:28 Paris, plus belle ville du monde, nous disaient ces touristes.
01:25:31 Ce n'est pas forcément ce qu'on entend tous les jours dans les propos des Parisiens.
01:25:35 C'est bien aussi parfois d'avoir des touristes qui nous rappellent que cette ville est magnifique,
01:25:39 surtout quand tout se passe bien, quand l'avenue des Champs-Elysées,
01:25:41 la plus belle avenue du monde, est habillée de cette manière,
01:25:44 par ses habits de lumière pour ses célébrations.
01:25:47 On continue le débat d'ici quelques instants, mais vous le savez,
01:25:49 on vous fait vivre tout au long de la soirée les célébrations de la nouvelle année,
01:25:54 notamment avec des messages vidéo de la part des présentateurs vedettes de CNews.
01:25:59 Et c'est l'heure désormais de retrouver Julien Pasquier,
01:26:02 qui a un message tout particulier pour les téléspectateurs de notre antenne.
01:26:07 Écoutez.
01:26:09 Bonsoir à tous.
01:26:10 Merci de prendre le temps d'écouter ces quelques secondes de vidéo.
01:26:13 Je voulais absolument vous envoyer ce petit message, passer dans le soir info quelques instants
01:26:18 pour vous souhaiter une très joyeuse année 2024.
01:26:21 Vraiment, merci, merci d'être de plus en plus nombreux,
01:26:24 d'avoir fait de 2023 une année quasi record pour CNews.
01:26:27 C'est un plaisir chaque soir de vous informer, d'être là pour vous divertir peut-être un petit peu aussi,
01:26:32 parce qu'avoir le sourire, ça fait partie de notre ADN également.
01:26:35 J'espère que 2024 sera fait de bonheur, de bonne santé.
01:26:39 C'est important, il faut le rappeler.
01:26:40 J'aurai le plaisir de vous retrouver dès demain,
01:26:42 dès demain pour soir info, mais aussi avant cela, pour face à l'info,
01:26:45 avant le retour de Christine Kelly, bien sûr.
01:26:47 Donc je vous embrasse et une très, très belle année 2024.
01:26:50 À bientôt.
01:26:51 Voilà pour le message de Julien Pasquier à Aiki.
01:26:54 Je vais évidemment rendre la place dès demain.
01:26:57 Il retrouve son poste évidemment dans soir info.
01:26:59 Et on embrasse Julien Pasquier.
01:27:01 On le remercie pour ce message vidéo.
01:27:03 On va évidemment retourner peut-être sur les images en direct.
01:27:05 Voilà des Champs-Elysées.
01:27:07 On le dit, tout se passe bien.
01:27:08 On vous fait vivre au plus près les célébrations sur la plus belle avenue du monde.
01:27:12 Et on parlait justement de l'importance aussi de ces images,
01:27:15 de célébrations collectives.
01:27:17 Et Lothmar Menn, vous vouliez prendre la parole avant que je ne vous interrompe.
01:27:19 Allez-y.
01:27:20 Oui, absolument.
01:27:21 Je voudrais revenir au débat sur le discrédit du modèle de la démocratie libérale.
01:27:24 Vous allez directement, vous, dans le sérieux.
01:27:26 Là, on nous montre la plus belle avenue du monde.
01:27:28 Oui, désolé.
01:27:29 Mais en même temps, la démocratie libérale est le plus beau des modèles qu'il soit.
01:27:32 Donc il y a une forme de corrélation avec la plus belle avenue du monde.
01:27:36 Simplement, je pense que l'organisation du débat public aujourd'hui
01:27:39 ne permet plus l'entretien de ce modèle.
01:27:41 Parce qu'on n'est plus dans un débat public qui oppose des idéologies pour ce qu'elles sont,
01:27:46 c'est-à-dire des représentations subjectives du monde.
01:27:48 On est dans un débat public qui aujourd'hui est dominé par ce que Jenny Bastier appelle
01:27:52 une dictature du ressenti.
01:27:53 C'est-à-dire que ce ne sont plus deux subjectivités qui s'affrontent,
01:27:57 mais une opinion jugée comme blessante et qui est recadrée, condamnée
01:28:02 par une autre opinion, en réalité, qui se donne néanmoins à l'apparence
01:28:07 d'un développement scientifique et qui serait en tant que tel objectif.
01:28:14 Et donc, simplement, je pense qu'il faut en revenir à un débat idéologie contre idéologie,
01:28:17 notamment sur la question de l'immigration.
01:28:19 Mais je vois que vous voulez que je m'interrompe.
01:28:21 Oui, parce qu'on va rester un petit peu, si vous voulez bien, quelques instants encore sur ces images
01:28:25 des Champs-Elysées.
01:28:26 On aura le temps, évidemment, de revenir sur ces débats qui sont d'ailleurs fort intéressants.
01:28:29 On a retrouvé la liaison avec Mathieu Devez.
01:28:31 On a deux équipes, vous savez, sur les Champs-Elysées et la liaison était compliquée.
01:28:34 On a enfin retrouvé Mathieu Devez avec Antoine Durand.
01:28:38 Mathieu, vous avez vécu, vous aussi, d'ailleurs, bonne année d'abord,
01:28:41 parce que je n'ai pas encore eu l'occasion de vous le dire.
01:28:42 Bonne année, cher Mathieu.
01:28:43 Vous avez vécu le passage à la nouvelle année en compagnie de cette foule.
01:28:47 Racontez-nous un peu quelle est l'atmosphère sur place.
01:28:49 Et puis précisez-nous aussi si vous non plus, vous n'avez pas constaté le moindre incident là où vous vous trouvez.
01:28:54 En tout cas, ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a énormément de monde,
01:29:01 plus d'un million de personnes ici et des premiers mouvements de foule et des gens qui s'agacent.
01:29:04 Mais ce n'est pas le cas des quatre personnes que je vais vous présenter.
01:29:07 Ils nous viennent du Nord et c'est sourire que vous allez les voir sur leur visage.
01:29:10 Bonjour à tous.
01:29:12 Pourquoi c'était important pour vous de participer en famille,
01:29:15 de festoyer ici pour fêter la nouvelle année ?
01:29:18 On l'avait promis il y a très longtemps aux enfants.
01:29:20 Donc, on s'est dit c'est une expérience à tenter.
01:29:22 On a voulu la faire une fois.
01:29:24 Et alors, verdict ?
01:29:25 C'était bien.
01:29:27 On voyait les feux d'artifice.
01:29:29 Ils étaient très beaux.
01:29:31 C'était fabuleux.
01:29:33 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour cette nouvelle année qui débute 2024 ?
01:29:37 Un grand classique, la santé.
01:29:39 Que les enfants se portent bien et que tout ira bien.
01:29:42 2024, une année olympique.
01:29:44 C'était important, on l'a vu lors de ces festivités.
01:29:47 Il y a aussi un enjeu sécuritaire.
01:29:49 On le voit, 2024, année olympique.
01:29:52 Est-ce qu'on est aussi en alerte urgence attentat ?
01:29:55 Est-ce que ça vous angoisse ?
01:29:57 Est-ce que ça vous rassure de voir ces 6 000 policiers et gendarmes
01:30:00 aujourd'hui déployés ?
01:30:02 C'est plutôt rassurant.
01:30:04 Après, je suppose que le risque zéro n'existe pas.
01:30:07 En tout cas, nous, on s'est sentis sécurisés.
01:30:10 On misa par une petite bousculade à la fin.
01:30:13 Mais sinon, ça a été.
01:30:15 Que retenir de cette année qui s'est écoulée ?
01:30:18 Peut-être vous, monsieur, année 2023, année mouvementée.
01:30:21 Très mouvementée.
01:30:23 Je dirais plutôt la guerre qui s'est déclenchée dans le monde
01:30:26 et qui s'est poursuivie.
01:30:28 Je ferais un vœu pour 2024,
01:30:30 ce serait de retourner vers la paix.
01:30:32 On va rester sur ce message d'espoir.
01:30:35 Vous souhaitez une très belle année 2024.
01:30:38 - On va suivre avec vous le départ des personnes
01:30:42 qui s'étaient rassemblées sur les Champs-Elysées.
01:30:46 On voit qu'il y a encore beaucoup de monde.
01:30:49 Vous avez parlé des mouvements de foule.
01:30:52 On va observer tout ça dans quelques instants.
01:30:55 On va marquer une pause.
01:30:57 Mais d'abord, un autre message vidéo.
01:31:00 De nombreux présentateurs de CNews ont tenu à vous adresser
01:31:03 cette nouvelle année.
01:31:05 C'est le cas d'Eliott Deval.
01:31:07 Il y a quelques instants, il est l'heure des pros.
01:31:10 Eliott, un message pour vous.
01:31:12 - Chers téléspectateurs, bonne année 2024.
01:31:15 Tous mes vœux pour cette nouvelle année.
01:31:18 L'amour, la santé, la réussite professionnelle et personnelle.
01:31:22 Et puis, une année 2024 qu'on va partager ensemble,
01:31:26 comme on a pu partager les précédentes.
01:31:29 Vous êtes toujours de plus en plus nombreux à nous suivre.
01:31:32 Et ça nous fait chaud au cœur.
01:31:34 Lorsqu'on se croise dans la rue, vous nous interpellez.
01:31:37 Comme si vous interpelliez un ami de longue date
01:31:40 que vous n'aviez pas vu ou que vous aviez vu récemment,
01:31:43 mais à travers un écran télévisé.
01:31:45 Merci pour vos messages de soutien.
01:31:48 Merci d'être au plus près de nous quotidiennement.
01:31:51 Je vous souhaite à tous une très belle année 2024.
01:31:55 Et rendez-vous à 9h ce lundi pour l'heure des pros.
01:31:59 - Et on vous souhaite une très belle année à Elliot Deval
01:32:02 que vous allez retrouver à 9h pour l'heure des pros.
01:32:06 On marque une pause, on revient dans quelques instants.
01:32:09 On continuera à suivre les célébrations sur les Champs-Elysées
01:32:12 qui touchent à leur fin.
01:32:14 On suivra la situation grâce à nos équipes sur place.
01:32:17 A tout de suite dans Soir Info Week-end, édition spéciale pour la nouvelle année.
01:32:20 - On vous fait vivre depuis 23h les célébrations autour de la nouvelle année.
01:32:28 Sur les Champs-Elysées grâce à nos équipes mobilisées ce soir
01:32:33 pour vous faire vivre au plus près les célébrations
01:32:36 depuis la plus belle avenue du monde.
01:32:38 On y retourne tout de suite avec Adrien Spiteri et Florian Paume.
01:32:43 Sur place, Adrien, vous êtes à nouveau avec des personnes
01:32:47 qui ont assisté à ces célébrations sur l'avenue des Champs-Elysées.
01:32:51 - Pas exactement Thomas.
01:32:54 C'est tout simplement la fin de la cérémonie.
01:32:58 Les personnes sont appelées à quitter les lieux.
01:33:01 Mais un petit groupe est resté, un groupe d'amis.
01:33:04 Nicolas et Jean.
01:33:06 D'ailleurs, Jean qui fête aussi son anniversaire aujourd'hui.
01:33:09 - Oui, Jean-Louis, je fête mes 49 ans aujourd'hui.
01:33:12 C'est mon anniversaire.
01:33:14 - Bon anniversaire et bonne année aussi.
01:33:17 - Merci beaucoup.
01:33:19 - Vous me disiez tout à l'heure que vous avez prévu de continuer la soirée.
01:33:23 - On a bien mangé.
01:33:25 De bonnes choses.
01:33:27 - Dans un restaurant 4 étoiles.
01:33:29 - On a mangé chez Nicolas.
01:33:31 Et puis on va continuer.
01:33:33 On va aller chez des amis, dans des bars.
01:33:35 On va aller à fond.
01:33:37 - Fête soyee.
01:33:39 - J'espère que cette année sera bien meilleure que l'année qu'on vient de passer.
01:33:42 - Et plein de bonheur à tout le monde.
01:33:44 - Jusqu'au bout de la nuit, vous avez fêté.
01:33:46 - Tout à fait.
01:33:48 - Et madame, vient d'Ukraine.
01:33:50 - Oui, je suis ukraine.
01:33:52 - Un petit mot aussi sur ce qui se passe dans votre pays.
01:33:55 - Oui, c'est la guerre.
01:33:58 Dans mon pays, c'est une très difficile situation.
01:34:03 - Qu'est-ce que vous espérez pour cette nouvelle année ?
01:34:05 Que cette guerre, même si ça semble un peu sans liser, se termine ?
01:34:09 - Je ne parle pas bien français, désolé.
01:34:16 - Non, il n'y a pas de soucis.
01:34:18 - J'espère que tout va bien dans mon pays.
01:34:22 - Merci beaucoup pour la France.
01:34:26 - Merci beaucoup à la France pour le soutien de la France à l'Ukraine.
01:34:33 - Merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à nos questions en direct.
01:34:37 - Très bonne soirée à vous.
01:34:38 - Et rebon anniversaire à Jean-Louis.
01:34:41 - 1, 2, 3, 4.
01:34:43 - Bonne année !
01:34:48 - Merci beaucoup à Adrien Spiteri.
01:34:50 - Merci à Florian Paume derrière la caméra qui assure les images ce soir.
01:34:55 - Bonne fin de soirée à ces personnes qui vont continuer à festoyer, avec modération.
01:35:00 - C'est important de le rappeler.
01:35:03 - On garde un oeil sur ce qui se passe sur les Champs-Elysées.
01:35:07 - Vous l'avez entendu, Adrien Spiteri vient de nous le dire, les célébrations touchent à leur fin.
01:35:11 - C'est parfois là qu'il peut y avoir quelques problèmes, des mouvements de foules ou autres.
01:35:14 - On va évidemment surveiller ça de très près grâce à nos équipes déployées sur le terrain.
01:35:19 - Mais on continue aussi ici d'évoquer cette année 2024 qui vient de s'ouvrir.
01:35:24 - Et elle s'est ouverte avec un nouvel état de fait, c'est le classement, vous l'avez sans doute vu passer hier, aujourd'hui pardon,
01:35:31 - Le classement du journal du dimanche sur les personnalités préférées des Français.
01:35:35 - Alors sans surprise, c'est Jean-Jacques Goldman qui est toujours en tête.
01:35:39 - Septième année consécutive, 13 fois personnalité préférée des Français, ça dit quand même quelque chose.
01:35:45 - On découvre le classement à l'instant, vous voyez donc Jean-Jacques Goldman, Florent Pagny, Thomas Pesquet, Omar Sy et Vianney pour le top 5.
01:35:53 - Plusieurs indications dans ce top 5, on peut en parler très brièvement.
01:35:56 - Déjà il n'y a que des hommes, on peut le noter.
01:35:58 - Et puis on peut noter aussi que Kylian Mbappé qui était présent l'an dernier dans ce top 5 a quitté, a perdu 20 places je crois.
01:36:05 - Et ce sont notamment probablement ces déclarations après l'affaire Nael qui ont peut-être participé à sa dégringolade dans ce classement des personnalités préférées des Français.
01:36:15 - Un classement qui nous dit quand même quelque chose, je me tourne vers vous Arnaud Lascoye, Jean-Jacques Goldman, personnalité préférée des Français,
01:36:22 - Evidemment son talent ne fait aucun doute, il y a aussi quelque chose peut-être de son silence et de sa discrétion qui explique en partie cette popularité.
01:36:31 - Je ne suis pas convaincu, je pense que les gens sont extrêmement attachés au Restos du Coeur,
01:36:36 - Et que Coluche n'étant plus là, c'est lui qui incarne cette institution on peut le dire,
01:36:44 - Et effectivement on ne le voit jamais, donc je pense que c'est les Restos du Coeur qui le font se hisser en permanence comme ça à la première place.
01:36:53 - Alors on ne le voit pas, vous avez raison, en revanche on l'entend et je suis certain que ce soir encore dans les réveillons en France,
01:36:58 - Les chansons de Jean-Jacques Goldman vont résonner évidemment pour beaucoup de nos concitoyens qui célèbrent le passage à la nouvelle année.
01:37:06 - On me dit qu'on peut retourner voir une de nos équipes, Mathieu Devez avec qui on avait perdu la liaison ce soir et qui est désormais avec nous,
01:37:12 - Mathieu Devez accompagné d'Antoine Durand toujours sur l'avenue des Champs-Elysées avec je le vois des participants, un homme avec son fils ou sa fille je crois.
01:37:25 - Exactement, je suis avec Hamza, Hamza venez près de moi. Hamza, c'était important pour vous de venir ici et de montrer à votre fils ce feu d'artifice ?
01:37:33 - Oui bien sûr. - Pourquoi ?
01:37:36 - Juste pour les vacances d'hiver.
01:37:43 - Vous êtes en vacances à Paris, c'était important pour vous de festoyer ici à Paris pour cette nouvelle année ?
01:37:50 - Non j'étais déjà à Barcelone, j'ai passé 10 jours à Barcelone et je reviens à Paris aujourd'hui.
01:37:56 - Et madame vous aussi alors ? Qu'est-ce que vous en avez pensé de ces festivités ?
01:38:00 - Oui merci. - Merci. Hamza, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour cette nouvelle année ?
01:38:04 - Rasta, Palestine. - Merci beaucoup, très bonne année à vous Hamza.
01:38:10 Et les millions de personnes qui étaient présentes ici aux Champs-Elysées pour fêter la nouvelle année commencent à partir avec quelques mouvements de foule, certes, mais majoritairement une bonne ambiance.
01:38:21 - Merci beaucoup Mathieu Devese avec Antoine Durand qui vous accompagne, on garde un œil évidemment sur cette avenue des Champs-Elysées.
01:38:29 La foule semble toujours là, on regarde évidemment les images, on nous dit que c'est en train de se vider mais il y a encore beaucoup de monde.
01:38:37 Mathieu Devese parlait de plus d'un million de personnes rassemblées sur l'avenue des Champs-Elysées.
01:38:41 On parlait nous du classement des personnalités préférées des Français, c'est la tradition là aussi en fin d'année.
01:38:47 On parlait donc des personnalités du monde de la culture notamment, même s'il y a Thomas Pesquet, mais généralement du monde de la culture qui occupe le top 5 de ce classement.
01:38:54 Alors on a aussi à regarder évidemment les hommes et les femmes politiques au sein de ce classement.
01:38:58 Une seule personne, une seule personnalité politique dans le top 50, il s'agit de Jordan Bardella, qui est 30ème de ce classement.
01:39:07 Il est loin devant le deuxième homme politique qui est dans ce classement.
01:39:12 Alors il est déjà loin devant Marine Le Pen, ce qui peut déjà poser peut-être un sujet en ce qui concerne le Rassemblement National.
01:39:18 Mais vous voyez là sur ce classement des personnalités top 4 des personnalités politiques préférées des Français,
01:39:23 Jordan Bardella devant ce Gabriel Attal, 57ème et qui est donc le premier membre du gouvernement dans ce classement.
01:39:30 Marine Le Pen, 61ème et Jean-Luc Mélenchon, 88ème.
01:39:34 J'aimerais qu'on s'attarde quand même sur Jordan Bardella parce qu'on assiste là à une percée en termes de popularité
01:39:39 qui est quand même assez impressionnante de la part de quelqu'un qui est encore jeune en politique, relativement jeune en politique,
01:39:47 qui semble-t-il à dépasser sa popularité, à dépasser le cadre simplement de la politique.
01:39:53 Oui, je crois qu'il y a deux phénomènes. D'abord, d'un point de vue politique, Jordan Bardella est évidemment une figure de la normalisation du Rassemblement National.
01:39:59 Et il a réussi à incarner cette perspective-là de manière concomitante à la domination du Rassemblement National dans les sondages,
01:40:07 qui aujourd'hui est de né premier dans les sondages réalisés pour des scrutins proportionnels.
01:40:13 Par ailleurs, il est parvenu à écarter le Front National traditionnel, toutes les idées qui rampaient autour du Front National traditionnel,
01:40:20 sans pour autant susciter un véritable débat, sans cliver, sans avoir l'impression qu'il s'inscrivait en sécession par rapport au reste du parti.
01:40:27 À cet égard-là, il incarne presque une forme de consensus. Je pense que c'est quelque chose d'un point de vue politique qui le porte.
01:40:34 Et par ailleurs, il y a une autre chose qui est un peu plus naïve pour rompre avec cette analyse politique,
01:40:39 c'est que, simplement, Jordan Bardella a été intronisé en tant que texte de liste il y a cinq ans, il avait donc 23 ans.
01:40:46 Il a commencé à prendre de l'ascension dans les médias lorsqu'il avait 20 ou 21 ans.
01:40:50 Il n'avait même pas d'ailleurs terminé sa licence à l'université.
01:40:53 Et donc, je pense qu'il y a quelque chose d'attendrissant aux yeux des Français d'avoir vu ce responsable politique naître sur les plateaux,
01:40:59 remporter une première campagne et désormais arriver à présider le premier parti d'opposition en France.
01:41:05 On voit donc une nouvelle génération en Jordan Bardella. Gabriel Attal aussi, Claude Badia.
01:41:10 Gabriel Attal qui est donc 57e de ce classement du JDD sur la popularité des personnalités préférées des Français
01:41:19 et donc aussi des personnalités politiques.
01:41:21 Avec donc Gabriel Attal qu'on a beaucoup vu à l'œuvre, notamment ces dernières semaines, ces derniers mois, dans le cadre de son mandat de ministre de l'Éducation nationale.
01:41:30 Je ne voudrais pas revenir trop longuement sur ce qu'a dit Elliot, mais bon, le Front National, le Rassemblement National, pardon, surfe dans les sondages.
01:41:37 Donc, il n'est pas tellement étonnant qu'on retrouve une personnalité, un élu du Rassemblement National dans ce top 50.
01:41:43 Jordan Bardella, de par son nom, rompt aussi avec le clan Le Pen.
01:41:47 Donc, la rupture avec le clan Le Pen et toutes les casseroles attachées au clan Le Pen permet d'expliquer aussi,
01:41:52 cela conjugué avec sa jeunesse, qu'il puisse donner aux Français l'impression de pouvoir incarner un espoir pour demain.
01:42:00 Pour ce qui est de Gabriel Attal, ce n'est pas du tout étonnant.
01:42:03 Pourquoi ce n'est pas du tout étonnant ? Gabriel Attal succède à Papenbiai le 27 août,
01:42:08 alors que Papenbiai a refusé pendant plus d'un an de légiférer autour du port des vêtements destinés à contourner la loi de mars 2004 sur la laïcité.
01:42:20 Gabriel Attal déclare le 27 août qu'à partir du 1er septembre, le port de La Bahia sera interdit.
01:42:26 Le port de La Bahia a été interdit le 1er septembre et il a eu très peu d'incidents suite à cela.
01:42:33 Donc, évidemment, il a d'abord appuyé son crédit sur cette décision, sur cette volonté politique.
01:42:39 En fait, il supposait, il suffisait ici d'avoir une volonté politique.
01:42:42 Deuxième volet, en fait, de la séquence Gabriel Attal, c'est effectivement son projet de restauration de l'autorité des enseignants à l'école,
01:42:54 de rupture avec la position idéologique qui consiste à systématiquement dénigrer le redoublement.
01:43:01 Et enfin, la restauration de l'autorité des enseignants à l'école, c'est aussi le discours qui amène Gabriel Attal à affirmer
01:43:10 que les parents d'élèves ne doivent pas avoir le dernier mot dans les affaires qui concernent, en fait, l'orientation des élèves
01:43:18 et que les professeurs, les enseignants sont les plus à même de prendre les décisions les plus opportunes pour leurs élèves.
01:43:24 Et tout ça peut expliquer cette volonté aussi de rompre avec une espèce de continuité pédagogique et pédagogiste installée depuis 30 ans en France,
01:43:35 peut expliquer le succès de Gabriel Attal aujourd'hui.
01:43:37 En quelques secondes, Denis Deschamps, sur cette année 2024 qui s'ouvre, Gabriel Attal, Jordan Bardella, les politiques de l'année,
01:43:42 vous voyez, c'est ce qu'on a écrit dans le bandeau que vous voyez en bas de votre écran. Est-ce que 2024 sera l'année de Gabriel Attal et Jordan Bardella ?
01:43:50 Moi, je pense que d'abord, c'est un signal, c'est un signal de fond important.
01:43:54 Ces deux jeunes, alors c'est très volatile, l'année prochaine, ce sera peut-être différent, mais en attendant, c'est un signal donné.
01:43:59 Deuxième élément, ce sont deux personnages qui sont dans l'action, qui sont plutôt appréciés des Français,
01:44:04 qui fédèrent aussi les jeunes, qui décident, qui prennent des décisions.
01:44:09 Par exemple, Jordan Bardella, il est comme connu pour bien maîtriser ses dossiers.
01:44:13 Il a pris de l'épaisseur, comme disait Eliot, il a pris de l'épaisseur au fur et à mesure du temps, en cinq ans, et il prenne vraiment des décisions.
01:44:19 Et je pense que c'est ça où les Français ont vraiment besoin d'une démonstration d'acteur.
01:44:24 Oui, simplement, ce que les Français apprécient aussi, je pense, chez ces deux jeunes, c'est qu'ils ne réduisent pas la jeunesse à ce qu'Edgar Morin a qualifié de bioclasse.
01:44:32 Ils s'expriment au nom des Français. Leurs propositions politiques s'entendent à l'égard de tous les Français et pas uniquement à l'égard des jeunes.
01:44:39 Voilà ce qu'on pouvait dire sur le classement du JDD, notamment sur les personnalités politiques.
01:44:45 On suivra évidemment l'avenir de Jordan Bardella et de Gabriel Attal dans les semaines à venir.
01:44:50 Détour sur les Champs-Élysées où nous attend Mathieu Deveze avec Antoine Durand.
01:44:55 Toujours au plus près, alors qu'on voit que, semble-t-il, la foule est en train de quitter l'avenue des Champs-Élysées. Mathieu ?
01:45:01 Effectivement. Je reste avec une famille, Amide et sa famille. Bonsoir, monsieur. Merci d'être avec nous en direct.
01:45:11 Si l'on se fie à votre nœud de papillon, la soirée fut festive. Que retenir de cette année qui s'écoule, 2023 ?
01:45:16 Qu'est-ce qu'on retiendra de 2023 ? Une année riche en augmentation de prix, que ce soit les énergies, le carburant et les produits alimentaires. Et la fête continue.
01:45:29 La fête continue pour autant. J'espère que 2024 sera pleine de belles perspectives, en tout cas pour tout le monde, pour les jeunes et les moins jeunes.
01:45:39 Une belle santé à tout le monde. A vous entendre, on sent bien que 2023 fut une année mouvementée. La France est toujours d'ailleurs en alerte d'urgence d'attentat.
01:45:49 Et pourtant, vous étiez présent ce soir avec un million de personnes. C'est important pour vous de se mobiliser, de participer toujours à ce genre de rassemblement ?
01:45:56 Absolument. C'est bien d'être là à Paris, la ville des Lumières, et de venir manifester tous ensemble et partager ce moment de convivialité,
01:46:07 en espérant que le cap qu'on va brancher en 2024 va nous donner de belles perspectives.
01:46:14 Peut-on dire que c'est une célébration un peu spéciale, car 2024 sera une année olympique, dans cette moitié des Jeux olympiques ?
01:46:20 Vous êtes rassuré quand vous voyez ces forces de l'ordre, 6 000 policiers et gendarmes, déployés aujourd'hui ?
01:46:24 On les a vus sans les voir, on les a sentis en arrivant. Une fois qu'on était dans la foule, on était tous ensemble.
01:46:31 Et en sécurité.
01:46:34 Sans qu'il y ait de stress. On était tous dans un moment de communion. On est restés une heure, trois quarts, à attendre le countdown. Et tout s'est bien passé.
01:46:44 Que peut-on vous souhaiter à tous pour cette nouvelle année qui débute ?
01:46:48 Une excellente santé, et la réussite à chacun dans ses projets personnels. Et que tout aille beaucoup mieux pour tout le monde dans le monde.
01:46:58 Quelque chose à ajouter ?
01:47:00 La paix sur Terre.
01:47:02 La paix, c'est important.
01:47:04 Que tout se calme.
01:47:06 Merci beaucoup à vous, et une très belle année à vous.
01:47:08 A vous également.
01:47:10 Les festivités touchent bientôt à leur fin, ici à Paris, aux abords des Champs-Elysées. Mais la soirée se continue sur CNews.
01:47:16 Merci beaucoup Mathieu Devese.
01:47:18 Mention spéciale à ce très beau nœud papillon.
01:47:21 Vous avez parlé des Jeux Olympiques. On va évidemment y revenir dans quelques instants.
01:47:25 D'abord, le dernier message. Je vous avais promis beaucoup de messages de la part de nos présentateurs de l'antenne sur CNews.
01:47:32 C'est l'heure du message d'Olivier Benkemoun, qui a un message pour les téléspectateurs de CNews. Écoutez.
01:47:39 Salut à tous. 2023 est une année compliquée sur tous les plans. Économique, inflation, géopolitique, on n'en parle pas.
01:47:47 Sur le plan intérieur, parfois, la violence qu'on a vécue. Et puis même sur le plan sportif.
01:47:52 On est passé à quoi ? À ça. On a la Coupe du monde de football. Le rugby, ça n'a pas été ça.
01:47:56 2024, on efface tout, on recommence. Enfin, on espère. En tout cas, on aura les JO.
01:48:00 Ça, pour avoir les JO, on aura au moins les JO.
01:48:02 En tout cas, je vous embrasse. Continuez à suivre CNews.
01:48:05 On vous aime et on espère vous retrouver encore plus nombreux.
01:48:09 Salut, bye bye, bonne année.
01:48:11 Merci à Olivier Benkemoun pour ce message à destination des téléspectateurs de CNews.
01:48:16 Olivier Benkemoun, que vous retrouverez évidemment très rapidement sur notre antenne dès cette semaine.
01:48:22 On va parler, pour finir cette émission, il est maintenant minuit 48, nous allons parler de ce qui va évidemment être très important pour cette année 2024.
01:48:31 Ce sont les Jeux olympiques, on l'a un peu entendu, ça va être l'événement principal peut-être de cette année.
01:48:37 Il en a été question d'ailleurs dans les voeux exprimés par le président de la République. On l'écoute très brièvement.
01:48:42 2024 sera aussi une année de fierté française, sportive, puisque les Jeux olympiques et paralympiques seront chez nous, en France.
01:48:54 Et ainsi comme chez eux, en métropole comme dans nos Outre-mer.
01:48:58 Nous serons fiers de nos athlètes, de nos artistes, de nos paysages, de cette fête populaire permise par des milliers de bénévoles,
01:49:07 bâtissant aussi pour notre nation un héritage sportif, par notre engagement à tous qui commencera dès demain.
01:49:14 Voilà donc pour les Jeux olympiques, au mois de juillet de cette année, juillet jusqu'au mois d'août.
01:49:21 Que vous inspire cette année olympique, Claude Badia ?
01:49:25 On a beaucoup parlé de la préparation, de la sécurité, de cette fameuse cérémonie d'ouverture.
01:49:29 Est-ce qu'il y a un plan B ? Oui, nous dit le président de la République, mais on reste quand même sur le plan, le scénario principal.
01:49:36 Est-ce que vous êtes plutôt confiant, vous, sur cet événement ?
01:49:39 Non, je ne suis pas très confiant parce que je vois quand même qu'il risque d'y avoir une pénurie de logements
01:49:43 qui a obligé les pouvoirs publics à demander à des étudiants dans des conditions très misérables de quitter leur logement pour la durée des Jeux.
01:49:54 On entend aussi des appels lancer à la population française quitter Paris pendant la période des Jeux.
01:50:01 Il est extrêmement difficile aussi d'obtenir des places pour, comment dire, assister à des événements sportifs.
01:50:09 Donc on se demande un peu si les franciliens ne risquent pas de tout simplement déposséder des Jeux olympiques qui vont se dérouler à Paris.
01:50:19 Donc ça, c'est un petit peu inquiétant.
01:50:22 À côté de ça, évidemment, on attend de belles performances sportives.
01:50:25 Moi qui suis un ancien handballeur, je suivrai avec bon intérêt les équipes nationales.
01:50:30 Ce n'est pas la discipline, nous, on est les plus mauvais en général, le handball.
01:50:32 Donc voilà, il va falloir qu'on assure, il va falloir qu'on tienne nos promesses.
01:50:38 Ça va être une magnifique fête. Je suis sûr qu'on va très bien gérer, ça va être une fête magnifique.
01:50:43 - Doute Maman, sur les Jeux olympiques, est-ce que vous vous êtes aussi confiant sur la capacité de la France à accueillir un tel événement ?
01:50:50 - Non, je suis absolument déprimée, désolée.
01:50:52 Denis déchante de ne pas prolonger notre consensus.
01:50:55 Par ailleurs, Emmanuel Macron parle de grands rendez-vous populaires.
01:50:58 Au vu du prix des billets, notamment pour la cérémonie d'ouverture, je ne crois pas qu'il s'agisse véritablement d'un rendez-vous populaire.
01:51:04 En tout cas, ce qui est certain, c'est que la population est plutôt inquiète.
01:51:07 Je vous rappelle tout de même que l'une des préoccupations des services de police à l'heure actuelle, c'est de savoir qui va loger les logements Airbnb qui joncent la scène,
01:51:17 parce qu'on pourrait y trouver des gens mal intentionnés.
01:51:20 - Évidemment, on suivra les Jeux olympiques. On aura le temps d'y revenir d'ici là, d'ici le mois de juillet.
01:51:26 Un dernier détour par les Champs-Elysées. Merci, Adrien Spiteri, d'abord, de nous avoir fait vivre cette soirée sur la plus belle avenue du monde.
01:51:33 Qu'est-ce que vous retenez de l'ambiance et de l'atmosphère générale ?
01:51:37 Vous qui êtes accompagné, je le rappelle, de Florian Paume derrière la caméra.
01:51:40 - Thomas, c'était une soirée absolument magique, organisée par la mairie de Paris, avec notamment le chanteur Slimane,
01:51:49 qui a chanté la chanson qui représentera la France à l'Eurovision 2024.
01:51:54 On a aussi eu une tentative de hôlage géante, qui n'a pas franchement été une grande réussite pour le coup,
01:52:00 mais en tout cas, une ambiance vraiment bonne enfant, ici, alors que la soirée touche à sa fin.
01:52:05 La scène qui était située sous l'Arc de Triomphe est actuellement démontée par des techniciens.
01:52:10 La foule est appelée à évacuer les lieux. Une foule qui s'apprête pour la plupart à continuer la soirée jusqu'au bout de la nuit
01:52:17 pour fêter dignement cette année 2024.
01:52:21 - Merci beaucoup, Adrien Spiteri, de nous avoir fait vivre les célébrations sur l'avenue des Champs-Elysées.
01:52:27 On vous souhaite un bon retour également à vous. Je vous remercie tous les cinq de m'avoir accompagné pour cette émission.
01:52:33 Merci Elliot Mamann, Claude Aubadia, Alain Bensoussan, Denis Deschamps et Arnaud Ascoy.
01:52:37 Arnaud Ascoy, on rappelle que vous propusiez un spectacle où vous interprétez des tubes, des classiques de Jacques Brel.
01:52:46 On va écouter évidemment un extrait tout de suite.
01:52:50 - T'as voulu voir un vaseau et on a vu un vaseau. T'as voulu voir une fleur et on a vu une fleur.
01:52:55 T'as voulu voir un amour et on a vu un amour. J'ai voulu voir un verre et on a vraiment vu un verre.
01:52:58 J'ai voulu voir ta soeur et on a vu ta mère.
01:53:00 Comme toujours, quand on a que l'amour à offrir à ceux-là,
01:53:10 ton unique combat est de chercher le jour.
01:53:17 - On vous invite grandement à aller voir ce spectacle.
01:53:21 Vous serez notamment au mois de janvier à Montluçon le 20 janvier, le 21 janvier à Clermont-Ferrand ou encore le 4 février à Nancy.
01:53:29 Je remercie également toutes les équipes qui nous ont participé à préparer cette émission.
01:53:34 Merci tout particulier à Martin Mazur, Margaux Naudin, François Lemoyne à la réalisation, Samuel à la vision, Timur Boussa au son.
01:53:44 Et merci aux équipes de la rédaction, Lino Véthez à la programmation, Louis Lallement, Raphaël de Montferrand.
01:53:49 Merci également aux équipes autour de Sofia Rousseau et David Brunet.
01:53:53 Dans quelques instants, vous avez rendez-vous avec l'édition de la nuit présentée par l'excellent Michael Dos Santos.
01:53:58 Et puis rendez-vous demain matin avec la matinale de Romain Desarbres à 5h55.
01:54:03 On se quitte avec les images de Londres. Londres où il n'est pas encore minuit.
01:54:07 Londres n'est pas encore passé à 2024. C'est une question de minutes maintenant.
01:54:11 Dans six minutes exactement, le Royaume-Uni passera également en 2024.
01:54:16 Très bonne nuit sur CNews. Encore bonne année et à bientôt.
01:54:20 ...