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00:00 - Ça vous plaît d'être populaire, d'être reconnue comme ça dans la rue ou vous regrettez l'anonymat ?
00:07 - Ah non, attendez, faut pas déconner. Non, non, je ne regrette absolument pas l'anonymat.
00:12 Je profite de ma popularité, d'autant plus que quand vous faites rire les gens, les gens sont plutôt sympas.
00:17 Et alors, il y a une chose, j'ai cette chance là, c'est que je peux tout à fait le samedi matin acheter une paire de godasses à mes fils
00:26 pour aller faire du rugby parce qu'ils ont perdu leur paire de godasses chez un copain sans que personne ne me reconnaisse.
00:32 - Cette popularité, un mot qui rime avec ses longévités, on peut vous imaginer Liliane, elle peut nous accompagner encore des années.
00:41 Vous avez failli, je crois, à un moment vous poser la question et puis vous êtes repartie, remontée en selle.
00:47 Vous vous êtes fixée, je sais pas, une date ?
00:51 - Je me fixe jamais rien, je m'écoute. L'année où j'ai voulu arrêter, j'ai décidé d'arrêter parce que j'avais l'impression de refaire les mêmes choses.
01:00 Voilà, il se trouve que les événements de la vie, notamment le Covid, ont fait que je suis revenue sur ma décision.
01:08 Parce que je me suis rendue compte de plein de choses. Je me suis rendue compte que c'était très important de faire rire les gens.
01:15 Je me suis rendue compte égoïstement que j'avais besoin aussi de ce personnage pour faire la folle.
01:22 En fait, il y a très peu d'endroits où on permet aux femmes d'être aussi dingues.
01:27 Liliane est complètement dingue. Tout est possible avec elle. Tout, tout, tout est possible.
01:32 Et donc, oui, c'est un personnage que j'adore retrouver.
01:37 Peut-être que je vous dis ça et peut-être que dans un an, j'irai aller "c'est bon, c'est fini", mais en tout cas, je m'écoute.