Louis Soulat, vice-président de Samu Urgences de France, était en direct dans le Live BFM.
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00:00 On constate une forte fréquentation des urgences pour des cas de grippe et de Covid,
00:05 pour des patients qui malheureusement souvent ne sont pas vaccinés.
00:10 L'indicateur le plus important, c'est le taux d'hospitalisation des patients admis aux urgences qui augmente.
00:18 On a une activité aux urgences qui est à peu près stable par rapport aux années précédentes.
00:22 Par contre, le nombre de patients hospitalisés au décours de ces passages est plus important,
00:27 ce qui confirme l'impact des épidémies en cours.
00:31 On a le sentiment que dès qu'il y a une épidémie, quelle que soit la nature de cette épidémie,
00:34 les services d'urgence, le SAMU et les services d'urgence dans les hôpitaux sont quasiment immédiatement débordés.
00:39 Est-ce que c'est votre sentiment et comment vous l'expliquez ?
00:42 Alors, il faut savoir qu'on est en tension permanente au niveau des hôpitaux.
00:47 J'insiste sur le fait que nous demandons à ce que des solutions soient trouvées rapidement pour l'aval des urgences.
00:55 Comme s'est engagé le président de la République, puisque notre problème principal aux urgences dans ces périodes hivernales,
01:01 c'est le manque de lits d'aval.
01:03 Et en parallèle de la démission de notre ministre, il est annoncé une augmentation du nombre de lits fermés cette année,
01:09 non pas pour des problèmes financiers, mais pour des problèmes de RH.
01:13 Et on sait que tous les matins, nous, à Rennes, on constate entre 10 et 20 patients
01:17 qui sont en attente de lits sur grand quart qui ont passé la nuit dans des conditions indécentes.