1996 - Lycée Gaillac (diffusion exclu soft qui peu)(4tiers)

  • l’année dernière
En 1996, le CNED diffuse une émission en faisseau satellite réservé aux CDI des lycées, concernant les formations menant à des diplomes d'informatique. Deux heures de reportages et d'interview de ce qui allait devenir entre autre les BTS et DUT informatique des futurs créateurs d'applications, bases de données et sites web des premiers tech-infos français en 1998.
Soft qui peut était en quelque sorte un "hackathon" pour dénicher des talents mais dans la programmations (pas dans la casse de code) d'applications innovantes et dans le multimédia

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00:00:32 Bonjour à tous et à toutes, bienvenue sur le plateau du CNED au Futuroscope de Boîtier
00:00:37 pour une vidéo transmission interactive consacrée à la microinformatique.
00:00:41 Le thème de cette VTI, "Créer avec l'informatique, une passion des métiers".
00:00:46 Bien sûr, il y a des invités prestigieux sur le plateau.
00:00:49 Il y a également des personnes qui sont au lycée pilote innovant.
00:00:53 Avant de les retrouver, je vous donne deux numéros, un numéro de téléphone et un numéro de fax.
00:00:57 Ces numéros vous permettront de poser les questions que vous avez envie de poser.
00:01:01 Le numéro de téléphone, c'est le 49 49 94 99, 49 49 94 99,
00:01:08 avec le 16 1 devant si vous appelez depuis Paris ou la région parisienne,
00:01:12 et puis un numéro de fax qui est le 49 49 95 96, 49 49 95 96.
00:01:20 Avant de retrouver nos invités, on va faire un petit saut au lycée pilote innovant, le LPI,
00:01:25 pour retrouver Mariluce, qui est avec quelques élèves du LPI. À toi Mariluce.
00:01:29 Bonjour Jean-Michel et bonjour à tous.
00:01:31 Nous nous retrouvons ici plusieurs fois au lycée pilote innovant, car quatre équipes d'élèves,
00:01:36 des élèves de seconde, des élèves de terminale, mais aussi des élèves de BTS, nous présenteront leur application.
00:01:43 Comme vous pouvez le constater, pour l'instant dans cette salle informatique,
00:01:46 on s'active pour le chargement des programmes, des démonstrations qui seront réalisées au cours de cette émission.
00:01:53 Alors à tout à l'heure Jean-Michel.
00:01:55 À tout à l'heure, il y a une certaine activité sur le plateau également ici au TNED,
00:01:59 puisque nous sommes en compagnie de Gérard Blanchet.
00:02:02 Gérard Blanchet qui est professeur d'éducation musicale, qui est là avec trois de ses élèves.
00:02:06 Il s'agit de Nicolas Dréano, de Pascal Tardieu et de Benoît Lacombe.
00:02:11 Bonjour à tous les trois. Et ils vont relever un défi en direct. Quel est ce défi Gérard ?
00:02:17 Il s'agit d'un petit défi, utiliser la carte son, la carte son qui est dans toute station multimédia,
00:02:23 afin de créer un scénario sonore.
00:02:26 Alors les sources sont prises de n'importe quel, de tous les ordres,
00:02:32 que ce soit d'un CD, que ce soit d'un fichier MIDI, que ce soit d'un micro.
00:02:37 Et on essaie de recréer l'ambiance sonore.
00:02:40 Aujourd'hui le thème choisi est celui du cirque et nous allons essayer de vous faire rêver.
00:02:44 Très bien. Écoutez, on vous laisse travailler. On fera des points régulièrement tout au long de l'émission.
00:02:49 Et maintenant nos invités qui sont là sur le plateau avec nous.
00:02:54 Alors le premier invité c'est Thierry Proto. Thierry Proto qui est étudiant et qui termine un jeu chez CRIO.
00:03:02 Vaëthe Rossian qui est responsable du département grand public de Microsoft.
00:03:06 Philippe Ulrich qui est responsable artistique de CRIO.
00:03:09 Bruno Bonnel, le président directeur général d'un programme.
00:03:13 Jean-Michel Pelatte qui est créateur multimédia.
00:03:16 Et Thierry Chilliard qui est responsable du département d'imagerie numérique au centre national de la bande dessinée et d'images d'Angoulême.
00:03:24 Et le CNBDI qui vous propose qu'on regarde quelques images.
00:03:29 Angoulême est la capitale de la bande dessinée.
00:03:32 Et il y a quelques années il a été jugé nécessaire de construire un centre, le CNBDI,
00:03:37 qui serait en fait le lieu où serait regroupé l'ensemble du patrimoine de la bande dessinée et de l'image.
00:03:44 Aujourd'hui au CNBDI on trouve plusieurs départements qui sont le musée de la bande dessinée, la médiathèque,
00:03:50 l'unité de production d'exposition et également un centre de formation qui est celui du département d'imagerie numérique
00:03:57 où on forme différents métiers de l'infographie.
00:04:00 Notre première formation, le master en images de synthèse, est une formation de troisième cycle
00:04:05 qui est destinée à des étudiants issus d'écoles d'art ou d'écoles d'animation ou toute autre école de création.
00:04:11 Le DVSS en images numériques est une formation qui s'adresse également à des étudiants de troisième cycle
00:04:17 issus d'écoles de design, d'architecture, de packaging,
00:04:21 donc une formation qui est essentiellement orientée à l'objet quelque soit son échelle.
00:04:25 La troisième formation, le master en multimédia, intéresse pour le moment beaucoup de professionnels de la communication
00:04:31 pour tout ce qui est des techniques du CD-ROM, du CDI, des bornes interactives et également du réseau Internet.
00:04:38 Je suis actuellement en MAISCA, en master d'images de synthèse au CNBDI.
00:04:44 Mon cursus précédent, c'est l'école supérieure d'informatique de communication de Valenciennes
00:04:50 où j'ai déjà pu m'initier à l'outil infographique.
00:04:53 Je travaille actuellement sur Explore Wavefront sur Silicon Graphics
00:04:58 et depuis le début de l'année, j'ai réalisé deux films sur ce logiciel.
00:05:02 La perspective de mon travail sur ces films était l'animation en particulier,
00:05:07 l'animation de personnage qui est assez difficile sur ordinateur.
00:05:12 L'image de synthèse, c'est le plus grand rapport que j'ai trouvé entre ce qu'on a dans la tête,
00:05:18 même les rêves, et la réalité.
00:05:20 Ça nous donne accès à une concrétisation avec tout un tas de phénomènes réels
00:05:25 qui sont retransposés via les calculs informatiques
00:05:30 et le rêve qu'on peut avoir au niveau de la création.
00:05:34 Et ça, c'est vraiment très passionnant.
00:05:38 Je suis autodidacte.
00:05:41 C'est-à-dire qu'avant, j'avais une autre profession, j'étais skippeur.
00:05:44 Et puis en parallèle de cette profession, comme on a quand même un petit peu de temps
00:05:48 entre les différents cambriages, pour dessiner et peint,
00:05:51 j'ai inventé des histoires, des illustrations pour les enfants
00:05:56 et j'ai souhaité me reconvertir avec la suite logique de ma reconversion
00:06:00 et de me suivre pour se maintenir en multimédia.
00:06:03 Le profession de skippeur fait appel à une notion de rigueur, d'anticipation,
00:06:08 de gestion d'équipe qui seront aisément transférables
00:06:13 dans notre fonction d'exercice artistique.
00:06:15 Et nous sommes là de gestion d'équipe en vue d'arriver à l'élaboration d'un projet multimédia.
00:06:21 Le DVSS en images numériques est une formation qui se déroule pendant dix mois sur notre site.
00:06:26 Les étudiants suivent des interventions de professionnels
00:06:29 qui viennent du milieu d'architecture ou du design
00:06:32 et qui apportent des sujets d'extérieur avec les contraintes du milieu professionnel.
00:06:38 Je suis moi-même issu de cette formation
00:06:41 et elle m'a permis d'acquérir toutes les contraintes liées à la communication de projets d'architecture ou de design.
00:06:48 Et maintenant, grâce à cette formation, je suis formateur actuellement au département d'images numériques.
00:06:54 Thierry Chilliard, quels sont les débouchés des formations que vous proposez ?
00:06:59 Selon les filières, si on regarde à l'heure actuelle ce que sont devenus nos anciens étudiants,
00:07:05 on a des gens qui soit réalisent des effets spéciaux,
00:07:09 des sociétés dont c'est le métier d'effectuer des effets spéciaux pour le cinéma notamment,
00:07:14 des gens qui construisent des films pour de la publicité par exemple ou pour des films institutionnels.
00:07:21 Puis il peut y avoir des centaines d'autres applications.
00:07:24 C'est un champ très très très vaste
00:07:26 et j'allais dire qu'on s'attache en ce moment à préparer des filières
00:07:29 pour justement qualifier les gens le plus possible dans le domaine qui les concerne.
00:07:33 Oui.
00:07:34 J'allais dire que ça fait appel à des notions de scénarisation très approfondies,
00:07:38 ça fait appel à des notions d'animation aussi très pointues
00:07:41 parce qu'on n'anime pas de la même façon sur un ordinateur que de façon traditionnelle.
00:07:45 Donc on a plein de métiers comme ça qui sont en création ou en pleine évolution et on s'attache à les développer.
00:07:52 Alors vous parlez d'effets spéciaux au cinéma.
00:07:55 Est-ce que vous avez des films français ou des films étrangers ?
00:07:58 Est-ce qu'il y a des gens qui sont passés chez vous et qui sont maintenant chez Industrial Light & Magic aux Etats-Unis ?
00:08:03 Oui, chez Ritz-Molle News ou chez ILM, des sociétés américaines bien entendu
00:08:08 puisque beaucoup d'effets spéciaux sont produits aux Etats-Unis.
00:08:11 Donc on a d'anciens étudiants, on a par exemple en ce moment au générique de films comme Waterworld ou d'autres.
00:08:16 Mais il y a aussi des gens qui travaillent aussi un peu dans cette industrie au niveau national ou au niveau européen.
00:08:23 Ce qui m'a frappé dans le reportage, ce sont les cursus. Ce sont vraiment des profils très différents.
00:08:29 Un skipper, vous avez d'autres exemples ?
00:08:31 Oui, il y a toujours l'exemple rigolo. Il y a des profils types bien évidemment,
00:08:37 mais il y a toujours l'étudiant un petit peu original qui arrive à séduire un jury
00:08:44 parce qu'il a un parcours personnel de formation très en marge du cursus idéal que l'on trace ou que l'on donne sur nos documentations,
00:08:52 mais qui arrive à s'imposer tellement par force de charisme et de qualité personnelle aussi.
00:08:57 Alors les effets spéciaux, bien sûr, ça fait rêver. Cela dit, les applications plus concrètes,
00:09:02 par exemple une vidéo sur l'architecture qu'on va regarder.
00:09:06 Alors quel était le point de départ de ce travail ?
00:09:20 Alors ça, c'est un travail qui est réalisé en cours de formation.
00:09:23 Dans la première partie de la formation, c'est vraiment proprement dit un exercice.
00:09:27 Donc le but, c'est vraiment de leur apprendre à modéliser.
00:09:31 Vous voyez d'ailleurs sur cet exemple, il n'y a pas encore de ce qu'on appelle des rendus,
00:09:34 c'est-à-dire des effets vraiment photoréalistes, mais l'objectif, c'est d'arriver à modéliser en respectant un cahier des charges
00:09:41 puisque dans cette filière, c'est extrêmement important puisque les gens vont être amenés à travailler en collaboration
00:09:46 avec des architectes, avec des designers, et donc le respect du cahier des charges est quelque chose de fondamental.
00:09:51 Et là notamment, ils ont travaillé avec des étudiants de l'école d'architecture de Vincennes, je crois, de Versailles.
00:09:58 Et on est amené comme ça à collaborer avec différents sites universitaires ou écoles d'architecture
00:10:04 pour mettre des étudiants en relation et que chacun arrive à apporter sa technique ou son savoir-faire aux autres.
00:10:11 Et là, les personnes qui vont réaliser ce sujet avaient une formation d'architecte au départ ou pas du tout ?
00:10:15 Dans le groupe, parce que là, par exemple, c'est un travail de groupe. Il y a deux personnes qui ont travaillé sur ce projet, je crois.
00:10:21 Et l'un avait une formation d'architecte, l'autre de designer.
00:10:25 Vous avez parlé de modélisation. Qu'est-ce que c'est que la modélisation ?
00:10:30 La modélisation, c'est toute l'étape de construction, c'est-à-dire partir de rien ou quasiment rien
00:10:35 et utiliser des outils informatiques pour arriver à construire tous les éléments qui vont construire une scène
00:10:40 et qui vont construire les décors, les personnages et tout l'environnement, toute la mise en scène.
00:10:45 Tous les objets que vous voyez, par exemple, sur un film comme celui-ci, sont construits un par un sur un logiciel spécifique.
00:10:51 Merci beaucoup. Jean-Michel Pelatte, vous êtes créateur multimédia et vous aussi, vous avez un cursus intéressant.
00:10:58 Oui, alors mon cursus est un peu particulier, c'est-à-dire que je viens du domaine scientifique.
00:11:03 En fait, j'ai fait une formation en géologie, la géologie étant une de mes passions premières.
00:11:10 En même temps, ma passion était le dessin. Je faisais les deux en même temps.
00:11:15 Et après deux années de professeurat, je me suis intéressé, c'était en 1986, je me suis intéressé à l'image de synthèse
00:11:23 parce que j'ai trouvé que l'image de synthèse était un bon moyen pour représenter des phénomènes
00:11:29 qui n'étaient pas très faciles à se représenter visuellement.
00:11:33 Et avec l'image de synthèse, enfin, on arrivait à trouver des visualisations de phénomènes scientifiques.
00:11:38 Et c'est pour ça que ça m'intéressait fortement, de m'intéresser aux ordinateurs, en particulier aux premiers ordinateurs qui utilisaient l'image fabriquée.
00:11:47 Donc, j'ai fait une formation à Poitiers. J'ai fait une formation au studio, à l'atelier d'images composites des Beaux-Arts de Poitiers.
00:11:57 C'était l'une des premières formations qui utilisait l'ordinateur.
00:12:01 Et j'ai travaillé sur des... alors au départ, j'ai travaillé sur de l'image fixe et puis sur l'animation.
00:12:06 Ce qui m'intéressait, c'était d'utiliser l'ordinateur pour fabriquer des modélisations et des produits, disons, de vulgarisation scientifique.
00:12:13 Parce que ce qui m'intéressait, c'était la vulgarisation scientifique.
00:12:16 C'était présenter des phénomènes, l'explication de phénomènes scientifiques à un public assez large.
00:12:22 Donc, avec tout ça, ça m'a permis de faire des dessins animés, de gagner un prix à Imagina qui m'a permis de me former aux nouvelles technologies,
00:12:35 mais au 3D en particulier, aux images sur les plateformes de 3D telles qu'on les voit ici.
00:12:41 Donc, c'était il y a 9 ou 10 ans, de ça.
00:12:46 Ensuite, j'ai travaillé donc sur des produits de formation en tant que scénariste, concepteur.
00:12:52 Et je me suis très vite intéressé au multimédia parce que je trouvais que dans le multimédia, il y avait une autre possibilité.
00:12:57 C'était de définir le public avec lequel on allait établir un dialogue.
00:13:02 Et l'important pour un auteur multimédia, c'est justement d'essayer d'établir un dialogue avec un public qu'on ne connaît pas,
00:13:09 ou qu'il faut essayer de visualiser, et de visualiser ses besoins.
00:13:13 Et j'ai travaillé en même temps, je travaillais sur une bande dessinée sur la physique quantique pour Science et Vie Junior.
00:13:20 Et je me suis dit à ce moment-là que le récit linéaire ne suffisait pas à pouvoir...
00:13:25 Parce qu'il y avait une véritable aventure, il y avait un véritable récit d'aventure avec des véritables personnages de science-fiction pour expliquer la physique quantique.
00:13:34 Mais j'ai trouvé qu'il aurait fallu à quelques moments décrocher de la BD pour arriver à des explications un peu plus complexes.
00:13:42 Et je ne pouvais pas le faire dans une BD qui était tout à fait linéaire.
00:13:45 Ou alors il aurait fallu inclure des pages à l'intérieur.
00:13:47 Et c'est là que je me suis dit que le CD-ROM serait très intéressant pour travailler sur des interruptions de programme,
00:13:54 et travailler pour différents niveaux d'explications ou de vulgarisation.
00:14:00 Et là, compte tenu de votre expérience, quel conseil vous pourriez donner à des adolescents, à des lycéens, des collégiens,
00:14:06 qui voudraient, qui sont passionnés de multimédia, qui sont passionnés de création, et qui voudraient rentrer dans cet univers ?
00:14:11 Je pense que la technologie est très importante. Il faut la connaître. Il faut connaître quels sont les outils technologiques qui sont à notre disposition.
00:14:19 En particulier, moi je sais que pour le jeu, je m'intéresse beaucoup au jeu, bien que je ne suis pas un utilisateur forcément de jeu,
00:14:24 mais ce qui m'intéresse c'est dans le jeu, c'est toutes ces technologies qui permettent de faire vivre à multimédia.
00:14:28 Et qu'on peut utiliser à des fins culturelles.
00:14:30 Comme je travaille sur des produits de vulgarisation, ce qui m'intéresse c'est d'utiliser les techniques de jeu
00:14:35 pour vraiment décrire des univers et faire comprendre certains concepts, comment certains concepts par exemple sont arrivés à maturité,
00:14:43 c'est-à-dire reconstituer des époques, reconstituer des mentalités, reconstituer des conceptions de l'univers,
00:14:48 et dire voilà, il y a des hommes qui ont changé par exemple cette conception de l'univers.
00:14:52 Alors ce qu'il faut c'est en même temps connaître une technologie, parce qu'il faut la connaître, parce qu'elle est tout le temps à nos environs,
00:14:57 et on en a besoin puisque c'est l'outil sur lequel, c'est le porte-plume avec lequel on va écrire.
00:15:01 Mais il faut connaître, il faut aussi développer, il faut lire, il faut développer une culture livresque.
00:15:06 Je travaillais sur un projet où j'ai dû lire 10 ou 12 livres, dont plusieurs en anglais, sur le personnage sur lequel je travaille.
00:15:14 Donc c'était assez... ça demande une culture aussi et d'approfondir sa culture.
00:15:19 Donc culture et connaissance des outils.
00:15:21 A propos de connaissance des outils, on va faire un petit point avec Gérard Blanchet, qui est en plein travail,
00:15:26 et j'aimerais bien savoir à quelle étape de développement vous êtes dans votre reconstitution des ambiances sonores d'un cirque.
00:15:33 Alors nous avons récupéré tous les éléments musicaux que nous allons aligner, qui vont correspondre éventuellement à des numéros de cirque,
00:15:43 et nous sommes en train de les mettre sur un même fichier pour pouvoir les faire se suivre, et les faire se suivre de façon musicale.
00:15:51 Très bien. Écoutez, on vous laisse travailler. On revient à la création graphique avec une explication,
00:15:56 celle d'un terme qui revient très très souvent quand on parle de création graphique, c'est le terme de 3D.
00:16:00 Qu'est-ce que la 3D ? Maëlle, un lycéen, nous l'explique.
00:16:03 Donc le principe de la 3D, c'est d'assembler toute une série d'images de formes primitives, comme un peu un jeu d'enfants où on empile des cubes.
00:16:12 Donc ces formes, c'est des sphères, des cubes, des pyramides, enfin tout ce qu'on veut,
00:16:16 qui sont après, avec une série de fonctions de l'ordinateur, agrandies, rétrécies, etc.,
00:16:21 et qui une fois assemblées, donnent la forme qu'on voulait obtenir.
00:16:25 Donc ici en l'occurrence, c'est une fourmi.
00:16:27 Donc pour toutes les formes principales, on a utilisé des sphères, qui ont été après transformées et assemblées.
00:16:35 Ensuite, on place l'observateur, c'est-à-dire la caméra, l'endroit où elle vise, on fait le cadrage que l'on veut, on place les lumières et tout.
00:16:43 Donc en fait, c'est comme une sorte de plateau de tournage à l'intérieur de l'ordinateur, où on a acteur, caméra, lumière, etc.
00:16:50 Et à partir de ce moment-là, on envoie les calculs, et on peut faire toute une grande quantité de textures sur les parties du corps,
00:17:00 qui permettent d'obtenir du bois, du métal, etc., des couleurs différentes.
00:17:05 Et le très gros intérêt de la 3D, c'est que juste en sculptant des formes, on peut après les prendre en photo,
00:17:12 et sans trop savoir dessiner, on peut arriver à faire des choses très bien.
00:17:16 Thierry Proto, je te vois sourire en écoutant cette définition de la 3D. Tu as des choses à rajouter sur la définition de la 3D ?
00:17:27 Disons que la définition qu'il a donnée, ce qui est dommage, c'est qu'on le voit par rapport à un objet,
00:17:34 mais que la 3D justement permet de faire absolument n'importe quoi, pas seulement une fourmi, mais disons qu'on peut créer très directement ce qu'on veut.
00:17:41 Est-ce que tu peux nous rappeler, toi, ton cursus ? Qu'est-ce qui s'est passé pour toi ?
00:17:45 Tu as commencé quand à faire de l'informatique, et puis quand est-ce que tu as réussi à être connu ? Tu as commencé à travailler chez Creo.
00:17:51 J'ai commencé à travailler chez Creo il y a environ deux ans et demi.
00:17:55 Au début, j'avais rencontré, j'avais vu un article sur eux, et je faisais de la 3D justement à l'époque.
00:18:03 Et j'ai leur montré ce que je faisais, ils avaient bien aimé, on a resté en contact.
00:18:07 Après, j'ai fait un stage chez eux, j'ai travaillé sur un de leurs projets, je suis parti en vacances, j'ai ramené une démo, une image de synthèse,
00:18:14 ils ont vraiment beaucoup aimé, et on a lancé mon projet.
00:18:17 Et comment est-ce que tu as fait pour rentrer réellement chez Creo ?
00:18:22 Tu as envoyé un dossier, tu les as appelés ?
00:18:25 J'y ai été au culot, c'est-à-dire que j'ai préparé des exemples de ce que j'avais fait,
00:18:33 et puis après j'ai téléphoné et j'ai pris rendez-vous avec Philippe, Philippe Ulrich,
00:18:39 et on s'est rencontrés, on a discuté, on a été des jeunes ensemble.
00:18:44 Et puis là, ça a été relativement facile, c'est vrai.
00:18:47 Si vous avez envie de poser des questions à nos invités, je vous rappelle que vous pouvez le faire en nous téléphonant tout simplement au 49 49 94 99,
00:18:55 49 49 94 99, avec le 16 1 devant si vous vous appelez Paris ou la région parisienne,
00:19:01 vous pouvez aussi nous envoyer des fax au 49 49 95 96.
00:19:06 Et donc tu partageais ton temps Thierry, entre tes études, tu étais lycéen à l'époque ?
00:19:12 Les deux dernières années, ça a été un petit peu dur, c'est vrai.
00:19:15 J'étais lycéen, donc j'ai terminé mes études, enfin en tout cas obligatoires,
00:19:20 et j'avais en plus de concevoir un jeu pour Crio, ce qui fait que très régulièrement,
00:19:24 enfin régulièrement, tous les soirs, j'allais travailler chez Crio, c'est aussi le week-end.
00:19:28 Et le jeu s'appelle Raven, maintenant il est terminé,
00:19:31 et donc ça fait, enfin en regardant la presse, c'était vraiment deux ans très très difficiles,
00:19:35 parce que beaucoup de nuits blanches et des choses comme ça.
00:19:38 Philippe Ulrich, je vous propose de prendre un micro,
00:19:42 parce que vous êtes donc le directeur artistique de Crio,
00:19:45 vous êtes un des fondateurs de Crio, vous êtes l'auteur d'un certain nombre de grands jeux,
00:19:49 c'est important de le dire.
00:19:51 Comment ça se passe avec Thierry Proutot ? Est-ce que c'est très positif ?
00:19:56 Est-ce que ça se met à vivier chez tous les collégiens, chez tous les lycéens de créateurs ?
00:20:00 C'est absolument extraordinaire ce qui se passe, disons, avec cette nouvelle culture des jeux vidéo.
00:20:05 Je pense que Thierry, et un petit peu tous les jeunes qui nous écoutent,
00:20:08 font partie de cette génération qui ont eu une console de jeu il y a quelques années,
00:20:12 qui ont grandi avec cette console et qui ont appris à maîtriser un petit peu cette interactivité.
00:20:16 Et on a beaucoup dit que les consoles de jeu abrutissaient,
00:20:19 mais moi je pense que ça a peut-être développé, au contraire,
00:20:22 une certaine perception différente des choses, du monde.
00:20:25 Et en parallèle à cette culture des jeux vidéo, il y a une culture cinématographique,
00:20:31 qui peut être Star Wars, qui peut être Alien, qui peut être Terminator 2, etc.,
00:20:36 qui viennent en parallèle et qui fait que cette génération,
00:20:39 je la trouve extrêmement créative justement quand on lui fait confiance.
00:20:44 Et il y a eu d'autres exemples chez Crio, je pense que Bruno aura aussi des exemples à nous citer,
00:20:49 de jeunes comme ça qui émergent et qui, brusquement, ont une capacité à développer,
00:20:55 à créer quelque chose et à imaginer quelque chose à partir de ce qu'ils ont vécu ou de ce qu'ils ont vu au cinéma.
00:21:02 Et dans le cas de Thierry, par exemple, c'est carrément Manscaped,
00:21:05 qui est une société américaine, enfin anglaise, mais qui est basée aux Etats-Unis,
00:21:08 qui a produit le jeu et le jeu Raven va sortir aux Etats-Unis.
00:21:12 Donc c'est quand même extraordinaire sur un budget qui était un budget de jeux vidéo
00:21:16 qui commence aujourd'hui à être relativement sérieux.
00:21:18 Donc je trouve ça extraordinaire et je pense qu'il faut à tout prix donner leur chance à ces jeunes
00:21:24 parce qu'on ne trouve pas ça dans la littérature ou dans le cinéma ou même dans la bande dessinée.
00:21:29 On ne voit pas de... Thierry est venu, quand tu es venu, tu avais quel âge ?
00:21:32 J'avais 15 ans. Mais il y a un truc à dire, c'est vrai que la moyenne d'âge dans l'équipe, en gros, était de 22-23 ans.
00:21:38 J'ai amené d'autres copains programmeurs avec moi, ils avaient, quand on a commencé, 18-19 ans.
00:21:43 Et c'est vrai que la moyenne d'âge des équipes de Crio en général est vraiment très basse.
00:21:47 Mais il ne faut pas mentir quand même, je mettrais un bémol,
00:21:50 il ne faut pas penser que n'importe quel adolescent va arriver, va réussir.
00:21:55 Il ne faut pas faire cet amalgame-là. Ce que je pense, c'est qu'il y a une génération, effectivement,
00:21:59 les jeunes d'aujourd'hui ont peut-être, développent une créativité, quelque chose par rapport à cette culture nouvelle
00:22:05 et que cette chose-là, ça a une valeur commerciale.
00:22:08 C'est-à-dire on peut, nous, arriver peut-être à le transformer en produit
00:22:13 et faire plaisir à un public assez large et générer des profits pour tout le monde.
00:22:17 On a une question qui arrive d'Albi, je vous propose qu'on la prenne.
00:22:21 Allô ?
00:22:22 Allô, oui.
00:22:23 Bonjour.
00:22:24 Je suis Benazé Sébastien, étudiant au lycée Louis Rascol.
00:22:30 Je suis un thèse informatique industrielle.
00:22:34 Et j'aimerais savoir quelles études faut-il faire pour rentrer au Beaux-Arts de Poitiers,
00:22:40 et sur l'informatique.
00:22:42 Alors Thierry Chibia, est-ce que vous avez une réponse ?
00:22:47 Sur les études appropriées pour rentrer au Beaux-Arts de Poitiers en informatique,
00:22:50 là je ne peux peut-être pas trop répondre, c'est une maison que je ne connais pas trop.
00:22:53 Maintenant, sur les filières concernant, il nous parle principalement d'informatique.
00:22:59 Ce qu'il faudrait savoir peut-être, c'est quelle est la profession qu'il souhaiterait exercer exactement à terme.
00:23:05 Est-ce que vous souhaitez être développeur ?
00:23:07 Quelle est la profession que vous souhaitez exercer ?
00:23:09 J'aimerais être modéliste.
00:23:12 Vous aimeriez être modéliste, donc utilisateur à la création.
00:23:19 Oui, voilà.
00:23:20 Donc là, il faut évidemment faire une préparation, une filière des études initiales,
00:23:26 dans le domaine du design ou dans le domaine éventuellement de l'architecture.
00:23:31 Je ne dis pas forcément de mener toutes les études d'architecture,
00:23:34 mais il vous faut une qualification, une première approche culturelle et fondamentale dans ce domaine-là.
00:23:41 Et ensuite, très vite, le plus vite possible, vous formez sur des outils appropriés,
00:23:45 en parallèle à cette formation initiale.
00:23:48 Je suppose que pour entrer dans une école d'art en département design,
00:23:52 les écoles d'art recrutent sur concours,
00:23:54 il faut préparer votre entrée, votre concours en travaillant le plus possible,
00:24:00 en documentant le plus possible et en poussant un maximum de portes.
00:24:05 Voilà, je vous propose qu'on enchaîne avec une autre question. Allô ?
00:24:09 Oui, bonjour. Collège Yves-Diménoir, en rue de Bordeaux, le Moisipal.
00:24:13 J'ai une question, c'est même des élèves de 3e qui sont là,
00:24:17 à propos de la personne qui travaille chez CRIO.
00:24:21 Alors, on voudrait savoir quelle formation de BAC elle a faite avant d'entrer chez CRIO.
00:24:28 Et puis, au passage, c'est le cas de Jean-Michel Poulat,
00:24:31 qui est le fils d'un vieil ami de 3e.
00:24:34 Eh bien, voilà qui est fait. Alors Thierry, quelle formation ?
00:24:38 Dans mon cas, c'est très particulier.
00:24:40 Quand je suis en cours, je n'avais pas encore de BAC.
00:24:43 J'ai passé en cours et c'est tout, c'est vraiment tout.
00:24:48 C'est surtout beaucoup d'heures de pratique solitaires.
00:24:52 Ce n'est pas vraiment reconnu par un diplôme ou quoi que ce soit.
00:24:55 C'est vraiment être un télédacte.
00:24:58 Mais c'est beaucoup de travail. Bruno Bonnell, vous avez, vous, des profils très variés,
00:25:03 comme ça, de programmeur, de designer ?
00:25:06 Oui, on a beaucoup de profils.
00:25:08 Par contre, ce que je voudrais dire, c'est aussi que le cas chez CRIO est absolument exceptionnel,
00:25:14 extraordinaire, mais qu'il y a aussi des gens qui suivent des filières complètement traditionnelles.
00:25:18 Je sais qu'on se reste à beaucoup de lycéens aujourd'hui.
00:25:21 Pour dire que dans multimédia, il y a le mot multimétier et que toutes les formations mènent au multimédia.
00:25:26 C'est ça qui est un peu extraordinaire.
00:25:28 C'est-à-dire qu'on a besoin de designers, de concepteurs.
00:25:31 On a besoin de vendeurs.
00:25:33 Dans une société comme Infogrames, nous vendons 70% de nos jeux vidéo et logiciels d'éducation à travers le monde.
00:25:40 Donc, on a besoin de gens qui parlent japonais, qui parlent indien, qui parlent anglais.
00:25:44 Et moi, je voudrais surtout donner deux conseils à tous ces jeunes qui essayent de rentrer dans ce métier.
00:25:50 Un, c'est d'être obstiné et passionné.
00:25:52 Et là, je crois que Philippe a formidablement expliqué le sens de cette nouvelle génération
00:25:59 qui a raison de vouloir s'exprimer dans l'interactivité.
00:26:02 Mais soyez passionné.
00:26:03 Deuxièmement, la formation, finalement, importe peu à condition que vous sachiez dans quel cas vous voulez vous mettre du multimédia.
00:26:10 Si vous voulez devenir designer, effectivement, des beaux-arts intéressants.
00:26:14 Mais architecte également.
00:26:16 Mais également scientifique.
00:26:18 Il faut aussi organiser l'information.
00:26:20 Elle n'est pas simplement le créatif.
00:26:22 Si vous voulez devenir vendeur en multimédia, les formations de vente traditionnelles sont intéressantes.
00:26:26 Mais spécialisez-les en grand public.
00:26:28 C'est-à-dire, apprenez à vendre plutôt de la lessive qu'à vendre du bien industriel.
00:26:32 Donc, choisissez des voies qui soient plus orientées marketing grand public, par exemple.
00:26:36 Si vous voulez travailler dans un domaine absolument très, très important qui est la production multimédia,
00:26:42 ce sont les gens qui font les chiffres.
00:26:44 Les formations de comptabilité, de gestion, formations extrêmement pragmatiques, sont fondamentales pour qu'on gagne aussi de l'argent.
00:26:51 Si on veut travailler dans des sociétés qui se développent, il faut qu'elles gagnent de l'argent.
00:26:54 Je crois que c'est un petit peu le Vatican de l'emploi.
00:26:59 Tous les chemins mènent à Rome.
00:27:01 Tous les multimédia, toutes les formations mènent au multimédia.
00:27:04 - Et tous les téléphones et tous les fax de France et de Navarre arrivent au CNED.
00:27:08 Il y a, semble-t-il, beaucoup de questions.
00:27:10 Je vous propose qu'on prenne une autre question.
00:27:12 - Allô ? Oui.
00:27:14 C'est au sujet, justement, des formations qui permettent de mettre en oeuvre ces nouvelles techniques.
00:27:20 Est-ce que les formations industrielles de type BTS informatique industrielle ou électronique ont leur place dans la création multimédia,
00:27:30 en particulier sur la création des logiciels, plutôt que leur utilisation ?
00:27:34 - Non seulement elles ont leur place, mais je voudrais vous citer un chiffre.
00:27:39 Nous avons embauché l'année dernière à peu près 110 personnes de moins de 25 ans.
00:27:44 Et deux têtes, je n'ai pas les statistiques exactes, mais 15 d'entre elles venaient de formations d'informatique de type industrielle.
00:27:51 Parce que, d'une façon complètement paradoxale, les budgets, c'est-à-dire les sommes engagées dans les produits multimédia,
00:27:57 sont tellement importants qu'aujourd'hui, on a besoin de gens qui les gèrent comme des petites usines.
00:28:02 Donc, au contraire, oui à la formation industrielle et rigide.
00:28:06 - Valéry Taurossian, vous travaillez pour Microsoft, vous êtes responsable du département en public.
00:28:11 Vous avez aussi un témoignage, un commentaire sur cette question ?
00:28:14 - Oui, il n'y a plus réellement une formation unique, particulière, qu'il faudrait conseiller plutôt qu'une autre.
00:28:19 C'est vrai qu'aujourd'hui, comme disait Bruno Bonnel, finalement dans le monde multimédia, il y a à la fois multi et média.
00:28:26 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, ça donne une opportunité pour l'ensemble des étudiants, à la fois des gens qui sont auto-nidactes,
00:28:30 qui se sont vus révéler une passion très tôt à travers l'utilisation de jeux vidéo, etc., et qui font que derrière est née une passion.
00:28:36 Et là, pour le coup, il n'y a plus réellement besoin aujourd'hui d'être forcément un technicien de l'informatique
00:28:41 avec un langage qui était un peu abrupt il y a encore quelques temps, et seuls les informaticiens pouvaient s'entendre et parler ensemble.
00:28:46 Aujourd'hui, les outils de développement ont fait des progrès colossaux et permettent de pousser les gens derrière la concrétisation de leur idée
00:28:53 plutôt que sur la compréhension et la technique.
00:28:55 Donc ça, c'est une chose importante pour cette population-là, ou des populations qui ont suivi des études plutôt commerciales ou autres.
00:29:01 Et pour la population des gens qui sont issus de formations universitaires, techniques, scientifiques, ou d'écoles d'ingénieurs, ou de DUT ou de BTS,
00:29:08 là, ce qui est intéressant, c'est que tout de jamais, on aura besoin de la complémentarité de ces individus-là,
00:29:12 puisqu'on va effectivement intégrer à la fois des données et des compétences dans le domaine des télécommunications,
00:29:16 dans le domaine de l'informatique, dans le domaine de l'informatique industrielle, dans le domaine de la production, dans le domaine de la réalisation.
00:29:23 Et c'est vrai que finalement, on s'aperçoit que, pour couvrir le terme multimédia, on arrive à un spectre qui donne des ouvertures et des opportunités
00:29:30 qui sont, à mon avis, qui ne se sont jamais produites dans aucun métier.
00:29:34 Et on est à un carrefour aujourd'hui qui, dans un contexte difficile, donne plutôt un contexte un petit peu joyeux.
00:29:39 Je propose qu'on prenne une dernière question qui nous vient de Ponce. Allô ?
00:29:43 Oui, bonjour. Je suis un émigrante de Ponce, en Argentine.
00:29:47 Nous souhaiterions savoir quel type d'ordinateur et quel logiciel sont utilisés pour faire du graphisme au CNBD ?
00:29:55 Ah, alors ça, c'est Thierry Chéliard.
00:29:58 Le type d'ordinateur et les logiciels, bien entendu, appropriés sur chaque plateforme, c'est très varié chez nous, parce que d'abord, c'est très varié sur le marché.
00:30:09 Il y a toute une gamme de produits, des produits d'entrée de gamme qui sont des PC, des Macintosh, voire encore des Amiga.
00:30:15 Et ensuite, des stations de travail un petit peu plus lourdes, plus sophistiquées, qui calculent plus vite, qui sont des Silicon Graphics.
00:30:25 Donc il y a toute une panoplie de logiciels sur les PC et les Macintosh, selon les formations concernées.
00:30:30 Ça va de 3D Studio à Macromedia, en passant par Photoshop et d'autres sur les plateformes micro.
00:30:36 Et puis, les logiciels qu'on utilise sur Silicon Graphics sont Alias, Wavefront, Explore et Matador pour l'animation 2D.
00:30:44 Je ne sais pas si ce sont des noms de logiciels qui vous disent quelque chose.
00:30:48 - Très bien. Bruno, je sais que vous devez nous quitter, vous avez un avion à prendre.
00:30:54 Est-ce que vous avez à vendre de partir un message à adresser aux collégiens, aux lycéens qui nous écoutent ?
00:31:01 - Je crois que l'astuce, c'est aussi dans les sociétés multimédia d'arriver à passer la barrière, cette fameuse barrière des chefs du personnel qui retiennent les CV et qui ne les font pas remonter.
00:31:10 Donc, on me demande souvent, est-ce qu'il y a un truc ? Il y en a un qui est très simple, c'est de l'écrire en anglais.
00:31:14 Parce qu'on est dans une activité internationale.
00:31:17 Une société française reçoit des dizaines, pour donner un exemple, nous recevons entre 50 et 100 CV par jour à Infogrames.
00:31:23 Si vous l'écrivez en anglais, il va être un petit peu plus original.
00:31:27 Et ce n'est pas la peine de le faire beaucoup plus sophistiqué, de la motivation, de la passion, de la curiosité.
00:31:32 Et montrer effectivement qu'on a une vision internationale parce que c'est une des conditions pour travailler aussi dans ce métier.
00:31:37 Et puis, Infogrames lance demain Infony. Qu'est-ce qu'Infony ? Et est-ce que là, vous allez, j'imagine que vous allez créer des emplois ?
00:31:45 Je ne sais pas combien de personnes vous allez recruter ?
00:31:47 Alors, Infony a déjà créé depuis le mois de janvier 86 emplois.
00:31:51 C'est une nouvelle activité, mais aussi dans le multimédia, une activité qui est plus orientée réseau que CD-ROM.
00:31:59 Donc, c'est le premier réseau interactif français.
00:32:02 C'est-à-dire qu'on pourra, grâce à un ordinateur et une simple prise de téléphone, avoir accès à un ensemble de sources interactives qui sont des services dans les domaines de l'éducation, du jeu, du loisir, de l'information.
00:32:15 Et bien évidemment, on manque de bras, on manque d'idées, on manque, on n'en manque pas, mais on manque de gens pour nous aider à continuer.
00:32:21 Voilà. Ce n'était pas une question innocente. C'était Mélissa qui nous avait envoyé un fax et qui voulait avoir des précisions sur Infony.
00:32:27 Un dernier mot peut-être sur les personnes que vous recruterez dans 5 ans ?
00:32:32 Je crois qu'elles sont devant nous. Enfin, tout du moment, on est devant eux.
00:32:35 Les personnes qu'on va recruter dans 5 ans, je crois, seront encore plus professionnelles.
00:32:40 Et d'ailleurs, j'ai mis en garde tous les personnels d'Infogram et nous les assistons par des formations permanentes.
00:32:47 J'ai décrit tout à l'heure la multiplicité des emplois qu'on pouvait trouver. J'en rajouterai une, une nouvelle composante qui me paraît très importante.
00:32:54 C'est la nouvelle révolution du multimédia. C'est la télécommunication.
00:32:57 Donc, nous manquons actuellement, et la France est un des meilleurs pays pour la formation en télécommunication, nous manquons actuellement de techniciens.
00:33:06 Et dans 5 ans, il en manquera encore plus dans les domaines du téléphone, bien sûr, du cellulaire, bien sûr, du câble, du satellite.
00:33:14 Autant de domaines passionnants dans lesquels les ingénieurs et les techniciens vont trouver des débouchés.
00:33:19 Merci beaucoup. Nous allons rentrer dans la deuxième partie de cette VTI sur le thème "Dans les lycées et les collèges, on crée aussi".
00:33:26 Mais avant de découvrir les créations des lycées et collèges, vos créations, donc, je vous propose quelques informations pour trouver justement des informations.
00:33:34 Il y a bien sûr le premier lieu où vous pouvez aller pour vous renseigner sur les différentes formations multimédia.
00:33:40 Ce sont bien sûr les centres d'information et d'orientation.
00:33:44 Deuxième piste, les brochures de l'ONICEF.
00:33:48 Et puis une troisième piste, les conférences de SoftKippe, qui est un festival qui aura lieu ici au Futuroscope les 5 et 6 avril prochains, mais ça, on en reparlera tout à l'heure.
00:33:59 Et je vous propose maintenant de découvrir une première création qui a été réalisée par des lycéens et par des collégiens.
00:34:07 Et le thème de cette création, c'est "Your Book", le livre de l'année.
00:34:20 Avant peut-être qu'on voit ces images, j'aurais bien aimé Thierry que tu nous parles un petit peu des matériels sur lesquels tu as travaillé, sur lesquels tu as commencé.
00:34:34 On a parlé tout à l'heure, Thierry disait qu'on pouvait travailler aussi bien sur Atari ST, sur Amiga, que sur des grosses machines.
00:34:40 Toi, tu as commencé sur quelle machine ?
00:34:42 J'ai commencé la création sur Amiga, parce qu'à l'époque c'était la machine vraiment dédiée aux applications graphiques.
00:34:49 Et c'est vrai que maintenant, sur PC, on peut trouver de très bonnes choses.
00:34:52 À des prix abordables, on a des fonctions qui étaient vraiment réservées aux sessions professionnelles, qui coûtaient plusieurs millions de francs, il y a quelques années encore,
00:35:00 qui apparaissent sur les PC pour quelques milliers de francs.
00:35:04 Très bien. Écoute, je te propose qu'on découvre avec quelle machine, et ce qu'ont réalisé les étudiants qui ont travaillé sur "Your Book".
00:35:11 Nous avons conçu ce projet dans le cadre de l'aptique au baccalauréat.
00:35:24 On voulait surtout quelque chose qui nous reste après, qui ne tombe pas dans les oubliettes, qu'on puisse revoir tous les trois.
00:35:29 Et puis, un jour, en regardant la télé, une émission à la télévision, nous avons vu la remise des "Your Book" dans un feuilleton.
00:35:38 Aux Etats-Unis ?
00:35:39 Aux Etats-Unis, oui. Et on a décidé de faire un "Your Book" interactif.
00:35:43 Donc en fait, c'est différentes choses. On a joué sur les animations, sur les photos, sur les textes, et puis avec la programmation sous Visual Basic,
00:35:52 on a pu tout accorder ça et faire quelque chose qui ressemble à un "Your Book" interactif.
00:35:57 Donc on va faire partie par partie, parce que le sommaire principal, c'est là où on revient à chaque fois pour se réorienter dans le projet.
00:36:04 Alors, l'éclasse, par exemple.
00:36:06 Alors, on a collé quatre classes de terminal, et la classe informatique qui regroupe toutes les classes de terminal,
00:36:13 pour tous ceux qui voulaient faire de l'informatique en terminal.
00:36:16 Alors, si on clique sur la classe ETL, la terminale littéraire, on voit apparaître la photo de la classe,
00:36:22 et le simple fait de passer devant la tête d'un élève fait apparaître son nom et son prénom.
00:36:28 La classe informatique, c'est un peu plus particulier, puisque comme elle regroupe toutes les terminales,
00:36:34 nous avons voulu parler d'identité, de témoignage des élèves.
00:36:39 C'est un système différent, parce que le fait de cliquer sur la tête de l'élève dans la photo de classe nous donne la photo d'identité,
00:36:45 et la possibilité d'accès à l'identité, justement, au témoignage et le retour à la photo de classe ou alors au summaire des classes.
00:36:52 Et si on clique sur témoignage, donc il y a un petit témoignage qui a été fait par un copain, un camarade, sur... enfin, un petit peu l'homélistique.
00:36:59 Tout le monde s'est bien prêté au jeu, c'était sympa.
00:37:02 On en a eu 15 pour un élève, on peut vraiment crier.
00:37:06 On avait quand même une base de trois heures par semaine pendant trois ans, sur Turbo Pascal,
00:37:10 qui nous a fait acquérir un esprit de logique, vraiment... voilà, d'analyse aussi.
00:37:14 Programmation.
00:37:16 Donc vraiment, on avait une formation vraiment complète avant, sans pourtant avoir des connaissances techniques.
00:37:22 C'est-à-dire qu'on s'est vraiment heurté à beaucoup de problèmes, par exemple...
00:37:26 Les mémoires.
00:37:27 Oui, les problèmes de mémoire, problèmes des images aussi, qui étaient trop grandes,
00:37:30 on ne pouvait pas rentrer, il y avait trop de couleurs, il y avait trop de détails, c'était...
00:37:34 Puis l'ordinateur n'allait pas assez vite, c'était trop long, donc on a été obligés de tester.
00:37:39 C'est aussi pour le son.
00:37:41 C'est ça, ce qui est bien ici, c'est qu'on peut demander quelque chose à quelqu'un d'autre,
00:37:45 tout de suite on sera renseigné, il n'hésitera pas à nous donner des renseignements, à nous aider.
00:37:51 Il y a une bonne ambiance, un bon travail d'équipe, ce qui nous permet d'avancer vite.
00:37:56 [Musique]
00:38:13 De nouveaux invités nous ont rejoints sur le plateau, il s'agit de Martine Uthural,
00:38:18 qui est professeure du lycée Pilote Innovant, et de Jacques Burgot, professeur de mathématiques.
00:38:23 Et c'est vous Jacques qui avez piloté Sayerbo.
00:38:26 Alors vos élèves, ils ont l'air vraiment très très motivés, qu'est-ce que vous leur répondrez s'ils venaient vers vous en leur posant la question,
00:38:33 j'ai envie de travailler dans le multimédia, où est-ce que je dois aller, qu'est-ce que je dois faire ?
00:38:37 Oui, comme il a été dit tout à l'heure, les chemins qui aboutissent au métier du multimédia sont multiples,
00:38:43 et en tout cas dans l'académie, il existe des filières qui aboutissent au métier du multimédia, à Angoulême en particulier.
00:38:49 Et le conseil que je lui donnerai, c'est de s'adresser au conseiller d'orientation, qui nous renseignera plus précisément sur les localisations de ces formations.
00:38:57 Très bien, merci. Là je vous propose maintenant qu'on aille au lycée Pilote Innovant, où nous attend Marilus, et Marilus c'est à toi.
00:39:05 Voilà Marilus qui est depuis le lycée Pilote Innovant, j'ai l'impression qu'on a un petit problème de son.
00:39:15 Allo Marilus, est-ce que tu me reçois ?
00:39:18 Oui, elle me reçois. Mais nous, nous ne l'entendons pas sur le plateau.
00:39:23 Et c'est Martine Dutrall qui commentera les images. En fait là, ils sont en train de préparer un exercice en direct.
00:39:30 Je vais vous lancer effectivement une application qu'ils ont réalisée, j'espère que ça va pouvoir se réaliser parce que le commentaire effectivement s'appuie sur leurs produits.
00:39:38 Déjà ce sont des élèves de quelle classe ?
00:39:40 Ce sont des élèves, les premières images sont des images, des animations produites par des élèves de classe de seconde dans le cadre de cours de programmation ou d'atelier.
00:39:50 Ce que nous avons une spécificité au lycée Pilote, c'est que nous organisons des cours de programmation dès la classe de seconde,
00:39:56 parce qu'il nous semble que c'est un petit peu la spécialité oubliée dans la formation,
00:40:00 et nous nous battons bec et ongle pour maintenir ce type de formation pour tout élève qui a envie d'apprendre à programmer.
00:40:06 Alors je vous propose qu'on découvre les résultats, j'espère que Mariluce nous entend.
00:40:10 Alors moi je t'entends parfaitement Michel, est-ce que tu me reçois ?
00:40:13 Oui !
00:40:14 C'est parfait. Alors moi j'ai à mes côtés Benoît, Benoît toi tu es en classe de ?
00:40:17 Je m'interviens aussi.
00:40:18 Voilà, et bien Benoît a lancé l'opération, l'application, donc que Martine Uthural va commenter.
00:40:25 Il s'agit en fait, vous allez le voir sur l'ensemble des séquences qu'on va vous présenter au titre du lycée,
00:40:30 de produits de qualité très variable, ils ont tous été programmés sur des PC,
00:40:36 je tiens à le préciser, ça explique un petit peu la qualité aussi des produits qui sont proposés.
00:40:41 Ce que nous avons cherché à montrer, ce sont les conditions dans lesquelles nous mettons les élèves
00:40:46 de façon à développer un nœud et compétences professionnelles et créativité,
00:40:50 puisque c'est quand même aussi l'objet de la réflexion que nous avons aujourd'hui ensemble.
00:40:55 Ce sont des produits réalisés à l'issue à peu près d'une trentaine de séquences de cours,
00:41:01 c'est-à-dire en fait très très peu de choses, 30 heures c'est la longueur d'une année scolaire,
00:41:06 c'est à la fois énorme quand on voit ce qu'ils arrivent à produire,
00:41:09 c'est très peu de choses quand on regarde ce qu'est réellement une formation.
00:41:13 Là vous avez donc un logiciel de jeu autour du karaté,
00:41:17 mais ce que je voudrais arriver à expliquer c'est qu'en fait tous ces produits ne sont réalisables
00:41:23 que si on réunit en fait trois composantes.
00:41:25 La première c'est la rigueur, la rigueur extrême de la formation,
00:41:28 sans laquelle il n'est pas possible de créer des produits de cette qualité-là,
00:41:33 parce qu'il faut construire un algorithme, le respecter et ensuite le mener à terme.
00:41:38 La deuxième composante essentielle, me semble-t-il, c'est d'arriver à faire travailler ces jeunes en équipe,
00:41:45 je crois qu'on en a peu parlé, et pourtant c'est une des composantes fondamentales de ces nouvelles professions.
00:41:50 Nos jeunes travaillent à plusieurs, se partagent les tâches et organisent les tâches
00:41:55 de façon à ce qu'on puisse passer d'une composition à une autre.
00:42:01 Je vais peut-être vous proposer qu'on découvre justement une équipe de jeunes qui travaillent en équipe,
00:42:05 qui sont là également au LPI et qui travaillent sur un projet à plusieurs.
00:42:11 Marius, est-ce que tu peux nous présenter les autres ?
00:42:15 Tout à fait. Alors j'ai Jean-Michel, et je vais exactement Jean-Michel,
00:42:19 plutôt que Jean-Michel, j'ai Grégory Moris à mes côtés.
00:42:22 Alors Grégory, toi, quel a été ton plus grand travail de recherche ?
00:42:26 Pour la réalisation du projet, on s'est documenté, on a trouvé un livre qui s'appelle "Réalité virtuelle",
00:42:34 dans lequel il y avait une adresse sur Internet, ce qui nous a permis de récupérer
00:42:38 tous les outils informatiques pour réaliser ce projet.
00:42:42 Puis on a épluché toute la documentation en anglais qu'il a fallu traduire,
00:42:47 afin de comprendre et surtout d'adapter au programme.
00:42:53 Quelle a été la plus grande difficulté à surmonter ? Je crois que c'est toi, Tony, qui va répondre.
00:42:59 Pour réaliser ce projet, nous avons utilisé le principe de l'espace.
00:43:11 Pour réaliser ce projet, on a utilisé le principe de la télémétrie par ultrasons.
00:43:15 On a utilisé aussi un principe mathématique, et lorsqu'on connaît trois distances d'un point par rapport à trois points fixes,
00:43:21 on sait ses coordonnées d'espace.
00:43:23 On a conçu une carte électronique pour faire les acquisitions de mesures à ultrasons,
00:43:28 et ainsi qu'une bibliothèque logicielle permettant de faire fonctionner cette carte électronique.
00:43:33 Et quelle a été votre plus grande source d'inspiration ?
00:43:37 Alors, c'est Loïc qui va répondre.
00:43:39 Nous avons besoin d'avoir un cadre.
00:43:41 Nous avons choisi le design architectural des bâtiments du Futuroscope,
00:43:45 puisque nous avions la chance d'être sur le site, mais n'importe quel autre cadre aurait pu convenir.
00:43:49 L'étape de programmation s'est faite sur ce logiciel.
00:43:53 Le logiciel, c'est un moduleur qui permet de créer des faces.
00:43:58 Et la dernière étape a été de réunir toutes ces faces dans un support pour pouvoir obtenir notre projet.
00:44:03 D'accord. Alors, Kervin, c'était quoi au juste ce projet ?
00:44:07 Dans le cadre des journées portes ouvertes, l'institution de BTS a présenté des projets.
00:44:11 Nous, nous voulions présenter un projet à caractère industriel, qui reflétait bien sûr notre niveau,
00:44:16 mais aussi qui pourrait être ludique et attractif pour les gens.
00:44:19 Donc, nous avons utilisé des composants industriels pour réaliser.
00:44:23 Et nous avons aussi acquis beaucoup de connaissances dans divers domaines,
00:44:27 les maths, la physique, l'informatique, l'électronique.
00:44:32 Savoir que l'application que nous avons fait est ludique,
00:44:35 et que tout ce que nous avons utilisé peut être utilisé dans le domaine industriel,
00:44:38 notamment pour la télémanipulation à distance dans des milieux hostiles où l'homme n'a pas accès,
00:44:44 par exemple des robots ou des machines.
00:44:46 D'accord. Eh bien, merci beaucoup à tous les quatre.
00:44:49 Vous prenez la parole, Jean-Michel.
00:44:51 Merci. Là, ça suit avec Gérard Blanchet et ses élèves.
00:44:54 Alors, Benoît, vous êtes où dans la création de votre...
00:44:59 Nous sommes en train de charger des fichiers, qui prend beaucoup de place, donc nous attendons.
00:45:04 C'est toi, c'est Nicolas. Alors, Benoît, dis-moi.
00:45:09 Là, je vais vous faire écouter un petit morceau de ce qu'on a commencé à faire.
00:45:14 Oui.
00:45:30 Donc là, on a la première partie qui sera l'entrée du cirque.
00:45:34 On va rajouter derrière plusieurs musiques qui évoqueront plusieurs animaux,
00:45:40 donc pendant des numéros, on mettra des instruments et des cris d'animaux.
00:45:44 Très bien. Et surtout des applaudissements.
00:45:46 De la création en direct sur le plateau du CNED, on retourne au LPI, au lycée pilote innovant.
00:45:52 Marius, tu as une nouvelle application à nous.
00:45:55 Absolument, Jean-Michel, avec un troisième témoignage, avec Benoît et Cyril
00:46:00 qui ont conçu un système qui permet à tous les micros du lycée de communiquer.
00:46:05 Alors, Benoît et Cyril, pouvez-vous nous expliquer un petit peu comment ça fonctionne ?
00:46:09 Donc, le logiciel qui s'appelle COSON a été développé en adaptique.
00:46:15 L'un des objectifs principaux est de communiquer.
00:46:17 Étant donné que le lycée dispose d'un réseau, nous avons décidé de nous en servir,
00:46:22 d'insérer un programme qui permet de communiquer entre plusieurs utilisateurs présents sur le réseau.
00:46:28 Mais ce programme ne devait pas faire double emploi avec la messagerie,
00:46:33 qui pourrait se comparer à la poste, c'est-à-dire qu'on envoie un message,
00:46:37 on attend la réponse, ce qui peut mettre beaucoup de temps à venir.
00:46:40 Ici, c'est comme une communication téléphonique, ça se passe en temps réel,
00:46:46 c'est une communication vraiment interactive.
00:46:51 Donc là, ici on voit une communication qui a commencé, et ils ont besoin d'une troisième personne.
00:46:58 Donc, ils l'invitent à lancer COSON.
00:47:03 Et donc là, je me lance.
00:47:07 Alors.
00:47:08 Il comprend alors que j'ai besoin de lui pour suivre la communication,
00:47:12 afin d'avoir son avis par exemple, et il me demande l'autorisation de pénétrer dans le groupe,
00:47:19 ce qu'il fait actuellement, et nous continuons donc à partager nos avis.
00:47:23 Ce logiciel peut avoir l'air ludique comme ça, mais peut aussi être utilisé de façon très intelligente.
00:47:33 On voit qu'au lycée, il y avait un fort besoin.
00:47:36 Nous avons déjà depuis le début de la rentrée 12 000 utilisations de COSON.
00:47:40 Bien. Merci. Merci à tous les deux.
00:47:43 Merci Marilou. On prend juste une question au téléphone.
00:47:47 Allô? Allô, allô? Est-ce que vous êtes toujours là?
00:47:51 Oui. Je serais pour savoir en moyenne combien de temps faut-il pour construire un programme.
00:48:00 À quel type de programme est-ce que vous pensez? Un programme comme ce qu'on vient de voir là?
00:48:04 Par exemple.
00:48:06 Marilou, est-ce qu'un des lycéens peut répondre à cette question?
00:48:09 Alors, pardon. Oui, tout de suite.
00:48:12 L'apprentissage du langage peut mettre un certain temps, mais il faut être très intéressé et très motivé.
00:48:17 Il faut passer environ une bonne année à comprendre le fonctionnement du langage,
00:48:21 et ensuite, il faut être très motivé afin de passer beaucoup de temps, beaucoup de temps, pour la conception même du programme.
00:48:26 C'est-à-dire près des centaines, 150 heures pour un programme tel que vous venez de voir COSON.
00:48:33 Merci beaucoup pour cette réponse.
00:48:35 Je vous propose maintenant de quitter le lycée pilote innovant et d'aller au collège Henri IV pour y découvrir cette discipline.
00:48:42 La structure a été réalisée suivant une démarche d'entreprise.
00:48:46 Une partie de la conception et de la fabrication a été assistée par ordinateur.
00:48:52 La création d'une forme à partir d'un ordinateur.
00:49:00 La forme est dessinée sur l'ordinateur, avec différentes coordonnées bien sûr.
00:49:07 Et ensuite, c'est la machine qui va exécuter le programme.
00:49:16 Voilà un type d'application qui prouve bien que l'informatique est utilisée de plus en plus.
00:49:23 Et ce qui est important à mon avis, c'est vraiment qu'elle est utilisée dans des tas de domaines très différents.
00:49:29 C'est une application qui est relativement banale, que vous connaissez bien.
00:49:32 Et là, c'est l'ordinateur qui pilote la machine.
00:49:39 Et voilà la forme qui apparaît.
00:49:41 Je vous propose qu'on retourne maintenant au lycée pilote innovant, Marie-Luce, pour une dernière application.
00:49:46 Je suis aux côtés de Cyril Rocher.
00:49:48 Cyril utilise l'informatique dans le cadre des arts plastiques.
00:49:52 Peux-tu nous montrer quelques-unes de tes réalisations ?
00:49:55 Oui, je vais vous présenter cinq animations.
00:50:00 La première, c'est une moto qui devait évoluer dans les trois dimensions.
00:50:04 Grâce au logiciel du lycée, j'ai pu la produire.
00:50:07 Ensuite, j'ai voulu m'attaquer à des objets plus réels.
00:50:11 En partant de la maison qui existe, j'ai créé autour un monde virtuel, avec des modifications et tout ce qui peut s'en suivre.
00:50:20 Dans le cadre de l'architecture, avec le lycée, dans un travail de groupe, nous avons réalisé la modélisation du lycée pour en permettre la visite.
00:50:30 Là, c'est la cafétéria.
00:50:32 Dans le cadre de l'art plastique, j'ai reproduit un tableau de Dali pour y ajouter une troisième dimension.
00:50:40 J'ai ajouté mes objets pour pousser le principe de surréalisme, mais un surréalisme mécanique.
00:50:48 Cela représente beaucoup d'heures de travail ?
00:50:50 Oui, beaucoup. Entre les heures de cours, c'est assez dure.
00:50:54 Pour la dernière, mon projet personnel est de réaliser une fourche télescopique,
00:50:59 afin de réaliser une présentation pour des entreprises ou toutes associations qui puissent la réaliser.
00:51:08 Merci beaucoup, Cyril.
00:51:10 Voilà, Jean-Michel, quelques illustrations, quelques exemples de ce que font nos patients.
00:51:15 Merci beaucoup. On prend une question qui vient de Corse. Allô ?
00:51:19 Allô, bonjour. Je voudrais savoir comment M. Thierry Proto arrive à faire pour conseiller ses études et à réussir sa programmation ?
00:51:31 Le point commun avec tout ce qu'on a vu actuellement, c'est que tous ceux qui arrivent à travailler et à faire des études en même temps,
00:51:38 dorment très peu, en réalité, la nuit.
00:51:41 C'est beaucoup de prises sur le temps personnel, les week-ends et tout ce qu'on peut avoir.
00:51:45 Oui, je crois que c'est vraiment une constante.
00:51:47 C'est que tous les développeurs, et c'est ce que soulignait Philippe Ulrich tout à l'heure,
00:51:51 c'est qu'il ne faut pas se leurrer, il ne suffit pas simplement d'aimer jouer, il faut travailler énormément.
00:51:56 Tous les programmeurs, tous les scénaristes, tous les graphistes travaillent énormément.
00:52:01 Une autre question.
00:52:03 Pour l'instant, on va aller cette fois-ci au lycée Poty d'Orléans pour un autre exemple de création.
00:52:11 Au lycée Poty, nous sommes une centaine d'élèves à travailler dans des activités multimédia.
00:52:27 Personnellement, je travaille sur un diaporama, un générateur de diaporama,
00:52:33 afin d'aider les élèves dans les cours de biologie.
00:52:37 [Musique]
00:52:59 Respectant les différentes étapes de la démarche expérimentale,
00:53:03 OSMOS propose notamment des observations microscopiques fixes ou vidéos à divers grossissements
00:53:12 et dans différentes conditions au choix de l'utilisateur.
00:53:18 Cette activité, c'est déjà la possibilité de maîtriser l'informatique.
00:53:24 Le multimédia, c'est tout de même une science qui va énormément se développer dans l'avenir,
00:53:29 qui est beaucoup développée. Elle permet de faire énormément de choses.
00:53:34 Elle ne regroupe pas que l'informatique. On peut aussi travailler en biologie,
00:53:41 on peut travailler en météorologie.
00:53:44 Cette activité me permettra d'avoir des débouchés plus tard si jamais j'ai des problèmes.
00:53:51 Un fax est arrivé au téléaccueil et c'est Chantal qui nous le lit.
00:53:55 Bonjour. Effectivement, un fax qui nous vient de Lille.
00:53:59 Si l'on utilise en place des sons ou des images grâce au CDI ou à d'autres techniques liées à l'informatique ou à la vidéo,
00:54:07 que se passe-t-il pour les droits d'auteur ? En fait, a-t-on le droit ?
00:54:12 Philippe Leriche, est-ce que vous pouvez répondre à cette question ?
00:54:15 Oui, je crois qu'on peut répondre. Tout dépend de l'utilisation que vous allez en faire.
00:54:18 Si vous mettez ces œuvres faites à partir d'éléments que vous avez pris à droite, à gauche,
00:54:23 et que vous les mettez dans un beau boîtier et que vous les vendiez avec un profit dans un réseau commercial,
00:54:29 il est évident que vous allez avoir des sacrés problèmes avec les ayants droit.
00:54:32 Mais si vous en faites une utilisation purement scolaire, je veux dire que moi, en tant que dirigeant de Creo,
00:54:38 si je voyais des éléments de nos jeux utilisés dans un cadre scolaire pour permettre d'épanouir,
00:54:44 d'expliquer des choses dans le cadre d'une classe, évidemment, il n'y a aucun problème avec les ayants droit.
00:54:50 Parce que nous, éditeurs, on a aussi des auteurs et des auteurs qui ne vivent que sur le droit d'auteur.
00:54:57 Merci pour cette réponse. Une autre question qui est cette fois-ci d'Evian. Allô ?
00:55:03 Allô, bonjour. Je m'appelle Andy Anan, je suis en seconde 3, d'Isana Noaï,
00:55:09 et je voudrais savoir à combien s'élève le montant d'un investissement pour avoir la possibilité de créer un programme ?
00:55:17 Alors, qu'est-ce qui peut répondre à cette question ? Qu'est-ce qu'est l'expérience des investissements du montant Philippe ?
00:55:23 C'est très simple. Je pense que tout le monde sera d'accord pour dire qu'un ordinateur, déjà, c'est la base de tout.
00:55:28 Actuellement, c'est vrai qu'on a des outils multimédia, que ce soit un bon PC ou un Macintosh,
00:55:33 avec quelques logiciels qui permettront de travailler les images et à Photoshop.
00:55:39 Enfin, une base, disons, nous, en tant que Creo, on a actuellement quelque chose comme 200 développeurs qui travaillent sur des PCs.
00:55:46 Il y a évidemment quelques silicones graphiques, des très grosses machines qui sont très coûteuses,
00:55:50 mais la plupart des gens travaillent sur des PCs.
00:55:52 Les PCs qu'on trouve dans les boutiques, tout à fait ordinaires, ils sont un petit peu boostés en mémoire,
00:55:57 ce qui fait que chaque poste de travail coûte entre 20 et 50 000 francs.
00:56:02 C'est-à-dire que, pratiquement, si on n'avait pas eu cette chance, je dirais, en tant qu'entreprise,
00:56:08 de profiter de la venue du PC et de l'image de synthèse qui se démocratisait à travers le PC,
00:56:14 je pense qu'on n'aurait jamais eu la possibilité de développer cette société qui est Creo, qui crée des images.
00:56:19 Valéry Torossian, vous avez envie de rajouter un point ?
00:56:22 Ce qui est important, c'est à la fois l'utilisation du...
00:56:25 Aujourd'hui, on a la possibilité de développer ces produits sur un PC.
00:56:28 Là où, il y a encore quelques années, on a été obligé d'investir pratiquement 100, 150 000 francs
00:56:32 pour avoir une configuration qui puisse être exploitable.
00:56:35 Donc, aujourd'hui, c'est vrai que c'est 20 000 francs, 20, 50 000 francs pour une entreprise,
00:56:39 mais à titre particulier, quelqu'un qui a une passion, qui souhaite développer,
00:56:42 on peut commencer à partir de 10, 12 000 francs avec une configuration qui tient parfaitement la route.
00:56:46 Et ça, c'est important.
00:56:47 Thierry ?
00:56:48 L'UPC voulue vraiment très rapidement et que régulièrement, pratiquement tous les ans,
00:56:51 on peut avoir le haut de gamme de l'année dernière pour pratiquement moitié prix.
00:56:54 Et que donc, pour les particuliers, c'est vraiment très intéressant.
00:56:57 J'aimerais bien voir les réactions des lycéens qui sont au LPI sur les produits qu'on a vus.
00:57:03 Qu'est-ce que vous pensez de ce qui a été fait, par exemple, au lycée Potier ?
00:57:06 Alors, première réaction, c'est une réaction de Jérémy.
00:57:09 J'aurais voulu savoir, parce qu'on a vu que le multimédia, c'est envers beaucoup de domaines,
00:57:13 est-ce qu'il a des limites dans le futur ?
00:57:15 Est-ce qu'on va toujours évoluer dans un sens et aller vers l'infini comme ça,
00:57:19 sans pouvoir avoir de limites et être bornés plus tard ?
00:57:23 Alors, qui peut répondre à cette question ?
00:57:26 Philippe, c'est une question intéressante. Alors, après, un autre niveau au début.
00:57:29 Ça, c'est une question formidable, parce que c'est vrai que moi,
00:57:32 ça fait 15 ans que je développe des choses dans ce métier,
00:57:36 et je ne vois jamais arriver le bout, je ne vois jamais arriver une technologie aboutie.
00:57:40 En fait, si on devait définir l'informatique, on pourrait dire que c'est un système évolutif.
00:57:44 C'est tout. C'est la seule définition qu'on peut lui donner, pratiquement,
00:57:48 et que c'est une technologie.
00:57:50 Mais ce qui me paraît important, c'est que vous tous, les jeunes,
00:57:54 qui êtes passionnés par cette technologie,
00:57:58 je trouve que c'est extrêmement important que vous preniez bien en compte le fait
00:58:01 que cette technologie est quelque chose à laquelle il va falloir peut-être compter à l'avenir,
00:58:05 parce qu'il va falloir, dans les prochaines années,
00:58:08 penser qu'on peut remplacer avec cette technologie.
00:58:11 Comme on l'a vu tout à l'heure, on a vu des développements qui étaient extraordinaires.
00:58:14 C'est vrai qu'il y a des emplois qui disparaissent, des tas de choses qui disparaissent,
00:58:17 et je pense que votre génération va avoir des sérieux problèmes à résoudre,
00:58:20 mais il faut le voir positivement.
00:58:22 Et je dirais que moi, qui suis un passionné aussi,
00:58:25 des fois, je me fais quelques frayeurs, et je voudrais juste témoigner.
00:58:31 - Témoigner de ça. Valéry, toi aussi.
00:58:33 - Je vais faire quelques petites anecdotes là-dessus pour étayer tout ça.
00:58:36 C'est vrai que la technologie offre aujourd'hui pratiquement aucune limite.
00:58:39 Il y a des lois de physique qui le démontrent.
00:58:42 Et c'est vrai que tous les développements reposent finalement sur une petite chose,
00:58:45 qui est la gaillette de silicium, qui est le microprocesseur de l'ordinateur.
00:58:48 Aujourd'hui, ce qu'il faut savoir, c'est que pratiquement tous les ans,
00:58:51 depuis 1958-1957, le nombre de transistors est multiplié par deux sur les circuits intégrés.
00:58:56 Et c'est comme ça depuis 1958-1959.
00:59:00 Et ça continue. Tous les ans, on double le nombre de transistors.
00:59:04 Ce qui fait qu'en fait, la seule chose qu'aujourd'hui, on a essayé de regarder,
00:59:07 la seule chose qui peut aller plus vite que le développement de ces transistors,
00:59:12 c'est finalement la passion et le désir de l'être humain d'aller au-delà.
00:59:15 Parce qu'en fait, finalement, chacun des... que ce soit les développeurs,
00:59:18 les enfants, les étudiants, les professionnels,
00:59:20 tous ont un objectif, c'est exploiter cette nouvelle performance
00:59:24 pour pouvoir aller encore plus loin.
00:59:25 Et finalement, on ne sait pas qui commence et qui entraîne l'autre.
00:59:27 Et l'autre élément qui est intéressant, c'est que finalement, aujourd'hui,
00:59:30 je crois que personne ici autour de cette table peut prévenir et prévoir de l'avenir.
00:59:34 Et si on regarde un petit peu une émission que je crois que les étudiants connaissent bien,
00:59:38 qui est une émission qui s'appelle "Star Trek", qui est un feuilleton bien connu,
00:59:42 quand on regarde le développement de ce produit, donc, il y a quelques années,
00:59:45 et bien à chaque fois, on voyait ces personnages autour de gros mainframes,
00:59:48 de gros ordinateurs.
00:59:49 Et personne à l'époque avait prédit que le PC ou l'ordinateur familial
00:59:53 allait être, en fait, à la croisée de tous les chemins.
00:59:55 Donc, vous voyez, il s'est passé 20 ans à peine.
00:59:57 - Merci à vous.
00:59:58 Merci au LPI.
00:59:59 Et au revoir.
01:00:00 On va aller maintenant dans deux lycées et collèges,
01:00:03 le lycée d'Arsenval et le collège de Couloilly.
01:00:06 - Le journal "Multimédia Arsenval-Lille", c'est le journal interne de la vie du lycée.
01:00:12 C'est-à-dire que c'est un journal qui racontait la vie sportive, éducative du lycée d'Arsenval.
01:00:16 Et au départ, c'était un journal sur papier, puis on a décidé de en faire un multimédia.
01:00:20 - J'ai commencé en même temps que mes camarades, c'est-à-dire en seconde.
01:00:23 J'allais avec M. Poincq, il nous a présenté un Macintosh, un portable.
01:00:27 Et ça m'a tout de suite intéressé, donc j'ai continué.
01:00:30 J'ai fait tout ce qui est à très haut visuel, ce qui est aspect esthétique,
01:00:34 c'est-à-dire les vignettes, les pages de présentation.
01:00:37 - Le "Special CIDA" est né d'une étude de marché
01:00:40 qui a été menée dans le cadre du lycée en cours d'économie.
01:00:43 Et il s'est avéré que la question qui intéressait le plus les jeunes, c'était le CIDA.
01:00:47 L'essentiel du journal "Special CIDA" est composé de deux questionnaires,
01:00:51 un quiz tout public et un quiz public averti avec des questions beaucoup plus scientifiques.
01:00:55 Et ces questionnaires ont été réalisés avec la collaboration de nombreux médecins,
01:00:58 donc des médecins dégénéralistes, de la médecine du travail, des pharmaciens, des infirmières.
01:01:03 - Il y a une animation qui se déclenche à chaque fois qu'on a répondu aux trois questions.
01:01:08 Lorsque la personne répond juste, le CIDA monte les escaliers
01:01:12 et tombe et en conséquence se tue, donc il y a une victoire sur la maladie.
01:01:16 Et lorsque la personne se trompe, il y a un CIDA qui rigole et qui se moque de la personne.
01:01:20 (Rire)
01:01:24 - Il y a plusieurs essais, je demande aux camarades si ça leur plaît.
01:01:29 Ça ne leur plaît pas souvent.
01:01:31 - Toutes les relations...
01:01:32 (Bruit de sonar)
01:01:35 Toutes les relations sexuelles et pas seulement les relations homosexuelles
01:01:40 exposent au virus du CIDA.
01:01:43 - Le rôle de la séquence filmée est d'essayer d'apporter une complémentarité à la question précédente.
01:01:48 - On veut que tout à la fois l'élève s'amuse et qu'il apprenne.
01:01:51 - C'est ça !
01:01:52 - Tous les montages de vidéos de ce numéro sur le CIDA sont faits uniquement par informatique.
01:01:57 Nous travaillons sur le logiciel Adobe Première.
01:02:00 Il nous permet à la fois de maîtriser l'image du son et de façon très facile.
01:02:06 Il nous permet de faire des incrustations, du CIDA qui passe en voiture,
01:02:09 des rajouts de texte, des changements de l'image noir et blanc, couleur...
01:02:15 C'est quand même un sujet sérieux.
01:02:18 L'interface doit être quand même...
01:02:21 Pour des adolescents qui font partie de la génération CIDA,
01:02:26 c'est quand même assez important de s'intéresser à cette maladie qui est un CRIO.
01:02:32 - Philippe Leriche, vous êtes responsable artistique de CRIO.
01:02:35 Quels sont les commentaires que vous voudriez faire sur un film comme celui-ci ?
01:02:39 - Je trouve ça formidable.
01:02:41 Je trouve un truc, c'est que le virus du CIDA est apparu
01:02:45 pratiquement simultanément au virus informatique.
01:02:49 J'ai compulsé des vieux bouquins, notamment des couvertures de zéro informatique,
01:02:55 il y a quelques années, pour bien vérifier.
01:02:58 C'est assez curieux.
01:03:00 Comme si cette maladie terrible avait inspiré les gens qui ont créé les virus informatiques,
01:03:08 qui ont développé cette chose-là.
01:03:11 Peut-être que les ordinateurs, en voulant les protéger des virus,
01:03:17 parce qu'avec les réseaux, on va être de plus en plus en contact avec d'autres ordinateurs,
01:03:22 d'autres systèmes.
01:03:23 Quand vous avez un virus dans votre ordinateur, c'est terrifiant,
01:03:26 parce que plus rien ne marche, il faut tout réinstaller.
01:03:28 C'est la mort de l'ordinateur.
01:03:30 Peut-être que le fait d'avoir à protéger sa machine
01:03:34 a peut-être donné des idées aussi par rapport à la protection vis-à-vis de la maladie.
01:03:39 Merci, je vous propose qu'on prenne un appel qui vient de Aubenas.
01:03:42 Allô ?
01:03:44 Bonjour, je vais vous poser une question.
01:03:48 Est-ce que ce n'est pas dangereux de vous le suivre par rapport au chômage ?
01:03:52 Est-ce que vous pouvez préciser votre question ?
01:03:55 Qu'est-ce que vous voulez dire ?
01:03:57 Elle produit d'autres métiers ou c'est l'antifoum ?
01:04:01 Thierry ?
01:04:04 Je vais peut-être répondre à cette question,
01:04:05 parce que c'est vrai qu'on parle beaucoup de technologie
01:04:07 et d'avancées ultra rapides de la technologie,
01:04:09 notamment ces dernières années.
01:04:11 L'apparition de plein de métiers, plein d'activités formidablement intéressantes.
01:04:16 Je crois que là où il y a aujourd'hui énormément de pistes à explorer,
01:04:19 c'est sur le contenu, sur l'écriture.
01:04:21 Tous ces médias réclament une invention aussi forte,
01:04:25 je vais dire, que l'invention technologique qui les génère, de contenu.
01:04:29 Et en termes d'écriture, c'est vrai qu'en ce moment,
01:04:31 on manque énormément de gens qui vont savoir inventer des choses
01:04:35 appropriées à ces nouveaux médias, à ces nouvelles technologies.
01:04:38 C'est-à-dire qu'on a plus tendance actuellement à transposer des choses
01:04:41 que l'on connaît bien, qui existent.
01:04:43 Donc sur l'animation, on va transférer ce que l'on sait faire dans le dessin animé,
01:04:47 en 3D.
01:04:48 On n'invente pas forcément,
01:04:50 et c'est aujourd'hui la mine qui va créer des dizaines d'emplois demain,
01:04:54 c'est les gens qui vont arriver à intégrer ces technologies
01:04:58 et à faire des propositions.
01:05:00 Là, il y a un formidable gisement de débouchés professionnels.
01:05:04 Merci beaucoup.
01:05:05 Et à propos d'inventivité, de créativité,
01:05:08 voici une réalisation du collège de Couloisie qui est assez fine.
01:05:12 Le fantôme retient prisonnier le joueur
01:05:26 et il ne veut pas que le collège soit détruit.
01:05:29 Alors pour que le joueur sorte du labyrinthe,
01:05:32 il faut qu'il réponde à un tas de questions que le fantôme pose.
01:05:36 Je suis le fantôme du collège.
01:05:39 Si tu trouves la bonne réponse, je te laisse partir de la salle.
01:05:43 Sinon...
01:05:44 Une année de travail et les élèves de l'atelier multimédia présentent leur jeu.
01:05:49 Un CD-ROM qui relate la vie de l'ancien collège jusqu'à sa destruction en 95.
01:05:54 Et chacune de ces salles, mémorisées, est intégrée au jeu du fantôme.
01:05:58 Un vaste labyrinthe avec des milliers de solutions.
01:06:01 Ici, au collège de Couloisie, si les élèves sont, comme tous les enfants d'ailleurs,
01:06:05 consommateurs de jeux, ils sont en plus créateurs d'un logiciel informatique.
01:06:10 Les objets multimédia ont été des objets qui, jusque-là,
01:06:16 étaient réservés à des grands programmeurs.
01:06:19 Maintenant, et c'est ce qui nous intéresse, il est possible d'en faire.
01:06:22 C'est par là qu'ils peuvent comprendre beaucoup de choses sur les fonctionnements de ces nouveaux médias.
01:06:26 Mais l'histoire du fantôme ne s'arrête pas là.
01:06:28 Il a été édité par Golden.
01:06:30 Les gens reçoivent graduitement le programme, ils le regardent.
01:06:35 Si ça leur plaît, ils envoient une somme d'argent.
01:06:37 Le jeu sera en effet diffusé à 65 000 exemplaires pour Noël par le magazine Golden.
01:06:48 Bravo aux élèves du collège de Couloisie.
01:06:51 Une question. Allo ?
01:06:53 Allo ? Oui, bonjour. Christophe Pitreau du lycée Saint-Cricq de Pau.
01:06:57 Je fais partie de nos classes en formation post-BTF en informatique,
01:07:01 en format logiciel et matériel.
01:07:03 Et nous avons un projet de création de CD-ROM sur le château de Pau.
01:07:06 Alors, nous voudrions savoir quelle est la configuration matérielle et logicielle minimale
01:07:10 pour créer un CD-ROM.
01:07:12 Philippe ?
01:07:16 Vous, vous allez travailler sur le château de Pau, nous on travaille sur le château de Versailles.
01:07:19 Ce qui est assez passionnant.
01:07:21 Et on pourrait peut-être échanger des choses.
01:07:23 Vous pouvez toujours m'écrire.
01:07:25 Pour le château de Versailles, on utilise des PC tout bêtes, des 3D Studio,
01:07:29 pour modéliser ces...
01:07:31 Et on a pris des photos, effectivement, des lieux pour texturer ensuite l'image de synthèse,
01:07:37 de manière à avoir toutes les dorures et toute la qualité, disons, de l'image de Versailles.
01:07:43 Pour les personnages, on a repris les peintures des personnages d'époque.
01:07:48 Et on a refait des structures, leurs visages en 3D.
01:07:52 Et on a appliqué les structures des peintures sur la peau et les visages.
01:07:57 Enfin, si vous avez quelques PC, je pense, ou des Mac,
01:08:00 un matériel tout à fait lambda, comme on disait tout à l'heure,
01:08:02 si vous avez quelques bons logiciels appropriés,
01:08:05 éventuellement, vous pouvez nous demander, enfin, m'écrire,
01:08:08 si vous avez des doutes sur certains logiciels.
01:08:10 Je m'enquierais de voir s'il y a des choses qui seraient plus précises,
01:08:14 parce qu'on développe ici aussi énormément d'outils pour développer nos propres produits.
01:08:20 Mais une configuration lambda de PC et quelques bonnes idées
01:08:24 feront l'affaire pour arriver à virtualiser le château de Pau.
01:08:27 Et comme je suis un petit peu voisin, je viendrai peut-être vous voir.
01:08:31 Merci, Philippe.
01:08:33 J'accueille maintenant trois nouveaux invités.
01:08:35 Devant Michel Morand, qui est recteur d'académie, directeur du CNED,
01:08:39 monsieur Michel Nosière, qui est président du directeur de la caisse d'épargne Poitou-Charente,
01:08:43 et monsieur Jean-Louis Durperre, qui est inspecteur d'académie et directeur du CRDP de Poitou-Charente.
01:08:48 Jean-Louis Durperre, dans cette troisième partie de la VTI,
01:08:51 on va beaucoup parler de soft qui peut.
01:08:53 Alors, qu'est-ce que c'est que soft qui peut ?
01:08:56 Le festival de la créativité informatique.
01:08:58 Je crois qu'on va voir des images en plus.
01:09:00 On va commencer par les images.
01:09:02 Donc, c'est un festival qui, comme on le voit, se déroule sur le site du Futuroscope.
01:09:07 Ce festival, donc, on est à sa troisième édition.
01:09:10 C'est un festival qu'on organise avec les partenaires que vous avez cités,
01:09:13 le CNED et le lycée Pilote Innovant, et de nombreux partenaires qui sont tous à nos côtés aujourd'hui.
01:09:19 Son objectif essentiel, c'est de faire en sorte de montrer la créativité informatique
01:09:25 qui s'exprime dans les lycées, dans les collèges, et même dans les écoles, voire les écoles maternelles.
01:09:31 Il y a des concours. Il y a deux concours.
01:09:35 Un qu'on appelle « Soft le jour », l'autre « Soft la nuit ».
01:09:38 Et puis, il y a tout un ensemble de manifestations toujours autour de ce thème de la créativité informatique.
01:09:43 C'est vraiment le thème central, cette notion de création qui peut s'effectuer,
01:09:47 comme on l'a vu depuis le début de l'émission.
01:09:49 À l'école, on crée aussi.
01:09:51 Et donc, on veut essayer de rassembler ce qui se fait en France et également à l'étranger.
01:09:56 On a fait un appel assez large sur les sites européens.
01:09:59 Mes collègues des CRDP, des CDDP, le Centre national, le site de documentation pédagogique sont partenaires
01:10:06 et sont très associés à cette vaste opération qui aura lieu ici sur le site du Futuroscope.
01:10:12 Les élèves seront hébergés à cet hôtel. Voilà le lycée pilote où l'on va maintenant.
01:10:16 Comment est-ce qu'on participe ?
01:10:18 Alors, il faut s'inscrire. Il faut nous écrire au CRDP, nous téléphoner.
01:10:23 On peut aussi s'adresser tout simplement au collège ou au lycée dans lequel on est.
01:10:29 Et puis, bien sûr, à toute proximité, il y a le CDDP ou le CRDP qui sont là pour donner des renseignements.
01:10:35 Vous avez parlé de deux branches de Soft qui peut, Soft le jour et Soft la nuit.
01:10:41 Je vous propose de regarder les images sur Soft le jour.
01:10:44 [Bruit de vent]
01:10:52 [Musique]
01:11:01 Je m'appelle Romain Brecht, j'ai 16 ans, je suis en première S, ici de Pontfolant, et je présente une ArcOptique.
01:11:09 C'est un instrument de musique connecté à un ordinateur et c'est l'ordinateur qui génère les sons.
01:11:16 Alors, je m'appelle Sébastien Bergin, je viens d'Orex-sur-Loire, c'est prêt-à-t'étienne.
01:11:20 Mon projet, le but c'est d'animer des lumières à partir d'un ordinateur.
01:11:25 Voilà, et donc le festival permet aussi de faire voir au public qu'il n'y a pas que les grands programmeurs
01:11:30 qui travaillent toute l'année qui seront payés pour ça, qui ont de bonnes idées.
01:11:33 Il y a les petits jeunes qui viennent là, qui peuvent faire voir ce qu'ils ont fait
01:11:37 et concurrencer avec des professionnels.
01:11:41 Bonjour, je m'appelle Olivier Maisonneuve, je viens du lycée d'Arsenval avec mon groupe d'amis qui sont derrière.
01:11:47 Et nous venons de présenter le journal du lycée, le MAN, Multimédia Arsenval News, qui est un journal multimédia.
01:11:54 Je m'appelle Frédéric Nen, donc je présente un produit mathématique,
01:11:58 qui permet de faire des manipulations graphiques dans le plan,
01:12:02 donc soit des tracés de figures simples dans le plan, ou alors des fonctions mathématiques plus avancées,
01:12:06 comme tout ce qui est tracé de peau.
01:12:08 Donc ce que je pense de Sauf Qui Peut, je pense que c'est une bonne chose,
01:12:12 ça permet aux jeunes auteurs de logiciels de montrer un peu leurs produits finalement,
01:12:15 au lieu qu'ils restent dans leur coin, ils peuvent montrer un peu au public ce qu'ils font.
01:12:18 Ça c'est intéressant.
01:12:19 C'est assez surprenant, c'est plus grand que je pensais, et il y a beaucoup plus de monde que j'aurais imaginé.
01:12:25 Je n'aurais pas pensé que les gens se mobilisent pour venir voir des ordinateurs,
01:12:29 ce qui n'est pas passionnant à première vue.
01:12:32 Et il y a beaucoup de choses différentes, qui sont très intéressantes.
01:12:37 Monsieur le recteur Moreau, vous êtes le directeur du CNED, le Centre National d'Éducation à Distance.
01:12:44 Alors quel est l'apport des nouvelles technologies ?
01:12:47 Quel est vraiment l'apport principal selon vous des nouvelles technologies ?
01:12:50 Eh bien, nous regardons ce qu'on nous demande.
01:12:54 C'est-à-dire que les nouvelles technologies, bien évidemment, nous intéressent,
01:12:57 et nous sommes amenés à avoir une attitude de veille pour connaître ce qui se développe
01:13:00 et ce qui pourrait nous être utile.
01:13:03 Mais dans le choix précis des technologies que nous allons mettre en œuvre dans les formations que nous proposons,
01:13:09 nous tenons compte de la demande qui nous est présentée.
01:13:13 Or, ce qu'on nous demande aujourd'hui, c'est que lorsqu'on travaille à distance,
01:13:17 on doit être encadré, on doit être suivi, on doit être motivé.
01:13:20 Et il nous semble que dans l'interactivité qui nous est ainsi demandée,
01:13:24 eh bien, les nouvelles technologies apportent plus que les techniques traditionnelles,
01:13:28 telles que l'écrit ou les premières cassettes, sans que pour autant tout cela disparaisse.
01:13:33 Mais il y a beaucoup à apprendre des nouvelles technologies.
01:13:36 Merci beaucoup.
01:13:37 Michel, le dosiaire entre la Caisse d'épargne et Softip, c'est maintenant une longue histoire,
01:13:42 ça fait un petit peu de temps que la Caisse d'épargne soutient Softip,
01:13:46 avec une implication de plus en plus grande de tout le réseau français.
01:13:48 Et ça, c'est vraiment important.
01:13:51 J'ai l'impression vraiment que le rôle de chaque Caisse est fondamental pour le développement de Softip.
01:13:56 Oui, une manifestation comme Softip, c'est le style de manifestation que la Caisse d'épargne aime apparenner,
01:14:03 parce que ça correspond bien à ses valeurs, communication vers les jeunes et surtout la pédagogie.
01:14:09 La pédagogie et le goût d'entreprendre.
01:14:11 Alors c'est vrai que cette troisième édition, eh bien, c'est l'ensemble du réseau des Caisses d'épargne de France
01:14:16 qui vont aider et qui vont participer, je dirais, au succès de cette troisième édition.
01:14:21 Et très concrètement, pour s'inscrire à Softip, on peut également aller ?
01:14:24 Bien sûr, à l'ensemble des agences. On trouvera l'ensemble de la documentation nécessaire.
01:14:28 Et puis, vous n'êtes pas tout seul comme partenaire, puisqu'il y a quelques partenaires de Poitou qui font le Softip.
01:14:34 Non, bien sûr, nous ne sommes pas tout seul. Il y a aussi des partenaires comme EDF, le Conseil Régional Poitou-Charentes,
01:14:39 le Conseil Général de la Vienne et bien sûr tous les représentants des sociétés informatiques.
01:14:46 Et puis, le LPI, le Liste des Pilotes Innovants, leur partie naturelle des nouvelles technologies,
01:14:51 le LPI, ils ont un rôle vraiment très pondérant.
01:14:55 Un rôle fondamental, je dirais même. Je rappellerai quand même rapidement que le Softip en est justement le Lysée Pilote
01:15:01 parce qu'il y avait une culture qui tournait autour à la technologie nouvelle.
01:15:05 On a vu l'aspect création tout à l'heure. Pour nous, la technologie nouvelle tourne aussi autour du traitement de l'information,
01:15:12 du traitement de l'image numérique, scientifique, médical, etc.
01:15:16 Mais aussi plus largement, le traitement de l'information au travers de documents récupérés sur Internet, par exemple.
01:15:21 Merci. Je vous propose maintenant de découvrir la deuxième facette de Softip, Soft la nuit.
01:15:27 En ce qui concerne les images numériques, là on a des images justement qui défilent.
01:15:32 L'image numérique, ça veut dire simplement qu'on traite de l'image, mais qu'elle est numérisée de manière à pouvoir la transporter sur tout support.
01:15:38 L'intérêt de la numérisation, c'est qu'on va pouvoir à ce moment-là utiliser les images qui sont générées sous différentes formes,
01:15:43 sur du CD, en vidéo, sur du film 35 mm. Et donc on a un support qui est totalement indéfini.
01:15:49 On va pouvoir utiliser toutes les images, à tout propos, sur tout lieu.
01:15:53 Alors ces images, comment elles se sont créées ? Elles sont créées en général dans l'ordinateur,
01:15:58 ou elles sont récupérées dans la vie réelle, mais numérisées pour être manipulées dans l'ordinateur.
01:16:03 Et nos images vont servir à plein de choses. Elles vont servir dans tous les domaines de l'animation,
01:16:08 qui est effectivement le lieu où on voit ces images le plus souvent, dans les films, dans les effets spéciaux,
01:16:13 dans les publicités, dans les films d'entreprise. L'image de synthèse va se permettre de se substituer
01:16:18 à des cadres ou à des objets difficiles à réaliser ou à filmer.
01:16:21 Les images de synthèse, comme toute réalisation, ont besoin de mouvements pour traduire la sensibilité de la volonté du réalisateur.
01:16:34 Alors pour ce faire, on va prendre l'acteur lui-même, on va lui faire jouer son rôle avec son réalisateur,
01:16:41 qui va lui donner ses consignes. Il va jouer son rôle avec toute sa sensibilité.
01:16:45 Et nous, en temps réel, on va capturer ses mouvements, les numériser, et puis fournir ces données au réalisateur,
01:16:53 à l'infographiste, qui pourra ainsi animer le double, le clone de l'acteur dans l'ordinateur.
01:17:01 Alors ça c'est vrai pour les images de synthèse pour le cinéma, mais c'est aussi vrai pour les jeux vidéo,
01:17:06 qui demandent de plus en plus de réalisme, qui demandent trois dimensions, et nos mesures sont en trois dimensions.
01:17:12 Donc les jeux de demain se font maintenant à partir de ces technologies.
01:17:16 Voilà. Des conseils sur la création en trois dimensions qui seront particulièrement utiles pour Soft la nuit,
01:17:22 puisque Soft la nuit, en fait, c'est une espèce de marathon qui dure 24 heures,
01:17:26 et qui permet à des équipes de quatre étudiants, ou quatre lycéens, ou quatre collégiens, de réaliser un sujet.
01:17:34 Le principe, c'est que nous sommes quatre, donc deux programmeurs, un scénariste,
01:17:38 et puis un conseiller en communication qui présentera le projet.
01:17:42 On ouvre les sujets, il y a quarantaine d'équipes, on ouvre une enveloppe, on dévoile donc un sujet.
01:17:47 Par exemple, créer un jeu sur le thème de l'enseignement ou LPI, ça peut vraiment être un sujet intéressant comme celui-ci.
01:17:55 Et les équipes de quatre étudiants et collégiens ont 24 heures pour réaliser leur projet.
01:18:02 Et je pense qu'il y a déjà des étudiants qui sont en train de se préparer,
01:18:06 en particulier des élèves du lycée de Ponce qui sont en train de se chauffer pour Soft la nuit.
01:18:12 Dans l'équipe de Suprogrammeurs, mon rôle va consister à concevoir l'architecture principale du programme.
01:18:19 Je vais avoir besoin d'approfondir mes connaissances du langage de programmation,
01:18:22 et je compte beaucoup sur mon professeur pour m'aider à ce niveau-là.
01:18:25 Je suis le graphiste de l'équipe, je suis en quelque sorte l'artiste du groupe.
01:18:30 J'utilise principalement des raytracers, j'embellis ainsi les travaux de mes copains.
01:18:36 Je fais aussi de la musique, je branche mon synthétiseur sur un ordinateur.
01:18:41 Je suis le programmeur et testeur de l'équipe, je fais un peu de programmation.
01:18:45 Ma fonction est aussi d'avoir un oeil critique sur notre travail afin de l'améliorer le plus possible.
01:18:52 Bon, maintenant il ne nous reste plus qu'à bosser.
01:18:54 Les cours d'informatique vont être aménagés pour nous.
01:18:57 Il y aura quand même pas mal d'archipel montaire à faire à la maison, mais je pense que le but est motivant.
01:19:03 Si vous avez envie de poser des questions sur Soft, qui peut, sur Soft le jour et Soft la nuit,
01:19:08 je vous rappelle les numéros auxquels vous pouvez nous appeler, le 49 49 94 99.
01:19:13 49 49 94 99 pour le téléphone et 49 49 95 96, 49 49 95 96 pour les fax.
01:19:22 Et vous faites le 16 bien sûr devant si vous appelez de Paris ou de la région parisienne.
01:19:26 Et je crois qu'on a un appel de 10 yeux.
01:19:29 Allo ?
01:19:30 Oui, bonjour. Nous sommes la classe du lycée Paul Cornu, au Gréta Pays d'Auge.
01:19:37 Et nous aimerions savoir si pour une cause communication graphique, traitant l'image à place en 3D,
01:19:43 est-ce que nous pouvons participer à Soft le jour et dans quelle catégorie se placer ?
01:19:47 Oui, je repère.
01:19:49 Il n'y a pas de catégorie à propos d'en parler pour Soft le jour.
01:19:53 Soft le jour, vous nous écrivez au CRDP à Poitiers.
01:19:57 On vous envoie un dossier, vous nous exposez vos objectifs.
01:20:00 Nous avons déjà reçu plusieurs centaines de dossiers.
01:20:03 Et puis ensuite, vous serez invité si vous êtes retenu.
01:20:06 Il y a 70 équipes qui seront retenues.
01:20:09 Si vous êtes retenu, vous serez hébergé sur le site du Futuroscope.
01:20:12 Vous présenterez vos produits et un jury passera.
01:20:15 Et vous êtes susceptible de remporter dans une des catégories.
01:20:19 Alors il y a différentes catégories. J'ai cité quelques-unes.
01:20:22 Il y a une catégorie pour les collèges, pour les lycées, pour les post-bac.
01:20:25 Et puis ensuite, il y a des catégories par qualité de produit.
01:20:28 Par exemple, la meilleure ergonomie, la convivialité, etc.
01:20:32 Les prix sont un petit peu en fonction du jury, qui est un jury professionnel.
01:20:35 Et d'enseignants qui passent examiner vos productions.
01:20:39 Donc vous pouvez concourir.
01:20:41 Un autre appel qui nous vient de Corse. Allo ?
01:20:44 Oui, bonjour. J'appelle l'étude Balagne en Corse.
01:20:47 Et j'aurais aimé connaître des thèmes qui ont été posés à Sauf que la nuit les années passées.
01:20:54 Les sujets !
01:20:56 Le seul sujet, puisque Sauf que la nuit n'a existé qu'une seule fois, c'était une visite du parc du Futuroscope.
01:21:04 Mais vous pouvez avoir des sujets très déroutants.
01:21:06 Vous pouvez avoir un sujet très politique, abstrait.
01:21:09 Le tout, c'est que vous vous y interprétiez au travers de ce que vous savez faire, le thème de façon pertinente et originale.
01:21:18 Quels sont les critères, Jean-Louis Durffel ?
01:21:20 Je crois qu'effectivement ce qu'a dit Martine Dural, d'abord c'est un jeu.
01:21:24 C'est un jeu qui dure 24 ans, mais c'est un jeu.
01:21:26 Donc il y a besoin d'un petit peu de qualité de programmation, au moins un dans l'équipe.
01:21:31 Mais pour tous les autres, c'est le sens du jeu.
01:21:33 C'est une habitude peut-être des jeux vidéo.
01:21:37 L'an dernier, on l'a bien vu dans cette visite du Futuroscope.
01:21:40 On avait mis des images du Futuroscope.
01:21:42 Il fallait imaginer une petite promenade, un petit scénario d'aventure, comme on peut le voir dans les jeux vidéo.
01:21:48 Et on a eu beaucoup de beaux produits créés avec les outils que l'on avait donnés à ce moment-là.
01:21:54 Un autre appel qui nous vient cette fois-ci de La Roche-sur-Yon.
01:21:57 Allô ? Bonjour.
01:21:59 Bonjour, ce serait pour Softlanui.
01:22:01 Je voudrais savoir si on pourrait savoir à l'avance sur quels logiciels on travaille pour le concours.
01:22:07 Alors, est-ce qu'on peut connaître les logiciels ?
01:22:10 Écrivez-nous, on vous enverra toute la liste des logiciels qui sont mis à votre disposition.
01:22:16 Les machines sont mises à votre disposition et tous les outils aussi.
01:22:20 Écrivez-nous.
01:22:22 Écrivez-nous, c'est au CRDP. Vous avez les numéros qui apparaissent.
01:22:26 Vous pouvez nous téléphoner 49 60 67 83 à Poitiers.
01:22:30 49 60 67 83.
01:22:33 Et l'adresse du CRDP c'est 6 rue Sainte-Catherine, 86 034 Poitiers.
01:22:39 On peut la répéter.
01:22:41 6 rue Sainte-Catherine, 86 034 Poitiers.
01:22:44 Voilà, comme ça ils ont le temps de noter.
01:22:46 Valéry Torossian, on imagine Microsoft comme une multinationale, Windows 95,
01:22:51 et pourtant vous êtes là parmi nous pour parler de soft qui peut.
01:22:54 Soft qui peut est quelque chose qui vous intéresse ?
01:22:57 Bien sûr, bien sûr, surtout quand on vient d'entendre ce qu'on vient d'entendre.
01:23:01 Microsoft c'est vrai que c'est une société américaine, multinationale,
01:23:05 qui a 20 ans, donc on est en quelque sorte des adolescents,
01:23:08 on vient de fêter notre 20e anniversaire.
01:23:10 On est présent dans plusieurs domaines d'activité, dans les systèmes, les langages, etc.
01:23:15 Et depuis maintenant 1993, on est présent dans le domaine du grand public.
01:23:19 Et qui dit grand public, bien sûr, dit les catégories d'utilisateurs,
01:23:22 tels que les enfants, les adolescents, les adultes.
01:23:25 Et c'est vrai que ce genre de manifestation permet de mettre en avant la créativité,
01:23:30 permet de mettre en avant en fait les talents, les compétences,
01:23:33 et de les mettre dans un contexte qui est peut-être un des contextes
01:23:36 qui les prépare le mieux à la vie active,
01:23:38 puisqu'à la fois ça leur permet de travailler en équipe,
01:23:41 et on sait que principalement c'est ça qui fait les enjeux et la réussite des professionnels,
01:23:45 ça leur donne quand même un sentiment d'émulation,
01:23:48 puisqu'il y a une sorte de challenge entre chacune des équipes,
01:23:51 il faut être sélectionné, puis ensuite il y a un jury qui va les départager.
01:23:55 Il y a finalement une sélection finale sur la qualité,
01:24:00 et je dirais que l'étape ultime, celle qui n'est pas à ce niveau-là,
01:24:03 mais l'étape ultime c'est finalement l'étape de la commercialisation,
01:24:05 est-ce que le produit est commercialisable en l'état ou pas,
01:24:08 et je crois qu'au contraire on ne peut être que fier d'être présent ici.
01:24:11 Thierry Proto, si tu avais à relever un défi comme celui-là,
01:24:15 c'est-à-dire avoir 24 heures pour développer un petit programme,
01:24:19 comment est-ce que tu répartirais ton temps, c'est-à-dire quoi tu irais tout de suite ?
01:24:24 Tout de suite ? Je pense que j'essaierais de soigner l'apparence du produit,
01:24:29 parce que globalement on se rend compte que maintenant de plus en plus,
01:24:32 il y a beaucoup de programmeurs qui atteignent le même niveau au niveau du contenu du programme,
01:24:35 et l'important c'est d'avoir un truc qui se démarque vraiment de ce que font les autres,
01:24:39 avec une personnalité originale et un look reconnaissable pour un coup d'œil.
01:24:42 Donc c'est l'idée ? Oui.
01:24:45 Pendant que nous discutions, Gérard Blanchet lui travaillait avec ses élèves,
01:24:51 alors est-ce que vous avez fini ?
01:24:55 Je dois dire que nous n'avons pas terminé, nous en sommes à peu près à la moitié,
01:24:59 mais nous avons la possibilité de vous faire écouter le début du travail.
01:25:03 Et si nous n'avons pas terminé, c'est parce que ce genre de fichiers sont en beaucoup de mémoire,
01:25:09 et mon ordinateur n'en a plus tellement, c'est uniquement pour ça.
01:25:13 Voici donc l'entrée et le premier numéro, avec le mixage des applaudissements,
01:25:22 des galops de chevaux, etc.
01:25:27 [Musique]
01:25:46 [Applaudissements]
01:25:52 [Musique]
01:26:18 Des applaudissements qui sont très mérités.
01:26:22 Je précise que chaque événement, les musiques ont été choisies par les élèves au départ,
01:26:26 et chaque événement est enregistré, échantillonné,
01:26:30 et mixé avec les autres en fonction du scénario choisi.
01:26:34 Le laps de temps était relativement court.
01:26:36 Merci en tous les cas, merci à vous quatre.
01:26:39 Et puis une dernière petite épreuve pour les invités,
01:26:43 un ou deux mots pour définir, sauf un petit peu, spontanément,
01:26:47 ce qui est bien, Michel Bosière.
01:26:50 Si on peut donner une définition, moi en tout cas je suis frappé par...
01:26:54 Un mot alors.
01:26:55 Le foisonnement.
01:26:57 Thierry ?
01:26:58 Je dirais la rencontre.
01:27:01 La rencontre, très bien.
01:27:03 Baël ?
01:27:04 La passion.
01:27:06 Le génie et la créativité.
01:27:09 Ah, le fait de la créativité.
01:27:13 Moi j'y vois l'occasion de partenariats très divers,
01:27:16 et qui permettent justement le grand rapprochement.
01:27:19 Donc partenariat.
01:27:21 Deux mots.
01:27:22 Le plaisir d'imaginer et de voir aboutir ces projets.
01:27:26 Voilà, et moi un mot, cadeau.
01:27:28 On regarde la remise des prix.
01:27:31 [Musique]
01:28:00 [Musique]
01:28:02 12 prix vont être remis ce soir.
01:28:05 Il y a le prix des collèges, le prix des lycées, il y en a d'autres,
01:28:08 vous allez les découvrir tout à l'heure.
01:28:10 Les 4 derniers prix sont le Grand Prix Soft le jour,
01:28:12 le Prix Soft la nuit, le Prix des concurrents et le Prix du public.
01:28:15 J'appelle tout d'abord M. Bosière,
01:28:17 président du directoire de la Caisse d'épargne de Poitou-Charente,
01:28:20 qui est ici.
01:28:21 M. Zavouf, pour la Littoralie de France, à Poitiers,
01:28:25 qui est ici.
01:28:28 Pour le Grand Prix Soft le jour, le gagnant est...
01:28:32 [Musique]
01:28:35 Crystal Dreams, pour MicroBinder.
01:28:38 Pour le lauréat de Soft la nuit, il y a un chèque de 10 000 francs,
01:28:42 offert par M. Zubi, directeur de l'air de Poitiers,
01:28:45 qui représente l'air de Poitiers.
01:28:47 Et pour le lauréat du Prix des concurrents,
01:28:49 un ensemble de Sound Blaster doit arriver,
01:28:51 des CD offerts par les sociétés trilogiques,
01:28:53 un jeu offert par Smaj.
01:28:54 Merci à tous,
01:28:55 et à dans deux ans pour la prochaine édition de Soft Tipeu.
01:28:59 [Musique]
01:29:07 Merci à tous ceux qui ont écouté et suivi cette VTI,
01:29:10 merci à tous mes invités,
01:29:11 et merci à tous ceux qui sont aux équipes techniques,
01:29:14 qui sont derrière les caméras,
01:29:15 qui sont au son, qui sont au standard du CNED,
01:29:17 et que vous ne voyez pas,
01:29:18 mais qui ont contribué au succès de la manifestation.
01:29:20 On se retrouve pour l'édition de Soft Tipeu
01:29:22 les 5 et 6 avril prochains au Futuroscope à Poitiers.
01:29:27 [Musique]
01:29:35 [Musique]
01:29:45 [Musique]
01:29:55 [Musique]
01:30:05 [Musique]
01:30:15 [Musique]

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