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00:00 Les fêtes de fin d'année, une période particulièrement redoutée dans les services des urgences,
00:05 des gens en manque de moyens et de personnel en temps normal.
00:08 À Strasbourg, pour faire face à l'afflux de patients, l'hôpital a déployé une unité sanitaire mobile.
00:13 Il s'agit d'une sorte de sas d'attente où les patients sont pris en charge par les pompiers
00:17 avant de pouvoir rentrer dans l'hôpital.
00:19 C'est la première fois en France que ce type d'unité est utilisé hors crise sanitaire ou attentat.
00:24 Reportage de la correspondante d'Europe 1 dans le Grand Est, Tatiana Geiselmann.
00:28 Six blocs blancs type préfabriqués sont installés depuis vendredi sur le parking des urgences.
00:33 C'est désormais là que les patients sont accueillis,
00:35 explique Christophe Bernard, médecin responsable des situations sanitaires exceptionnelles.
00:39 Chaque cellule est composée d'un lit avec un matelas.
00:42 On a une surveillance tensiométrique, saturomètre.
00:45 L'idée étant de garder en surveillance ces patients
00:48 en attendant qu'ils puissent intégrer le système de soins des urgences.
00:50 Les patients ne sont donc pas soignés à l'intérieur de l'USM.
00:53 L'objectif, c'est simplement de libérer les camions du SAMU et des pompiers
00:57 qui devaient jusque-là attendre des heures sur le parking,
01:00 que leurs patients soient pris en charge,
01:01 confirme Pascal Bilbault, chef de service des urgences.
01:04 Le temps d'attente au premier contact a été chiffré autour de 40 minutes,
01:08 mais avec des pics qui peuvent être atteints de plusieurs heures.
01:11 Et en période de fête, la situation empire selon Christophe Bernard.
01:14 C'est vrai que week-end, jour de fête, tout se cumule
01:16 de par la difficulté d'accès des patients à leur médecin généraliste.
01:20 Dans la seule journée d'hier, plus de 1200 personnes ont appelé le SAMU
01:24 et plus d'une centaine ont été admises aux urgences.
01:26 Strasbourg, Tatjana Geiselman, Europe 1.
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