Le replay de l'étape de Bakuriani - Bosses parallèles - Coupe du monde

  • l’année dernière
Retrouvez le replay de l'étape de Coupe du monde de ski bosses parallèles à Bakuriani du 23/12/2023.
Transcript
00:00:00 ...
00:00:19 - Bonjour à tous.
00:00:20 Ravi de vous retrouver à Bac,
00:00:22 au réunion Georgie, la piste des derniers championnats du monde.
00:00:26 Septième et dernière course de l'année avec l'épreuve du parallèle.
00:00:31 Raphaël Régatoni, tu es avec moi pour le vivre.
00:00:33 Cette très belle course.
00:00:34 Salut !
00:00:35 Raphaël, un temps pas forcément très sympathique.
00:00:39 Néanmoins, c'est un petit peu meilleur que sur le single hier.
00:00:42 - Ouais, bonjour à tous.
00:00:44 Salut JC.
00:00:44 Bienvenue pour ce samedi de fête de Noël.
00:00:49 On est à Bakouriani, une destination un peu exotique pour tout ce qui...
00:00:53 On ne pensera pas toujours aller en Georgie quand on pense au ski en premier.
00:00:57 La météo est peut-être un petit peu meilleure qu'hier.
00:01:00 Il y a un peu moins de précipitation, que ce soit de neige ou de pluie.
00:01:03 On voit quand même à l'écran qu'il y a un peu des petits flocons qui se baladent.
00:01:07 Et on va aujourd'hui être en dual, un format différent du single hier.
00:01:12 On retrouve deux skieurs l'un contre l'autre.
00:01:14 Alors, on ne va pas dire que c'est le premier arrivé en Bakian
00:01:16 puisqu'il y a des critères quand même qui sont pris en compte,
00:01:18 que ce soit encore une fois les sauts et la technique de ski.
00:01:22 Mais cette fois, la vitesse compte pour beaucoup plus que d'habitude.
00:01:25 Et donc, celui qui arrive en bas, quand même, prend un gros avantage.
00:01:29 Et on va rentrer tout de suite dans le vif du sujet avec Jacques-Anthony,
00:01:33 la leader de la Coupe du Monde, face à Galichewa.
00:01:36 Donc, un premier huitième de finale chéifier très relou.
00:01:39 Et on voit qu'une Française est qualifiée,
00:01:41 qu'elle sera donc dans le deuxième huitième de finale.
00:01:43 C'est Fantine de Groote qui sera face à la japonaise Tomitaka,
00:01:47 qui était hier en super finale, qui a terminé cinquième du single.
00:01:52 Vous vous dites le dual, moi je dis le parallèle,
00:01:55 c'est parce que vous êtes un peu américain, Raphaël.
00:01:57 Moi, je défends la langue française, vous savez.
00:01:59 Non, mais c'est comme ça que ça s'appelle et c'est comme ça que tout le monde le présente.
00:02:03 Quand vous parlez aux athlètes de l'équipe de France Sport,
00:02:05 ils ne vont pas vous dire demain on a parallèle, demain c'est dual.
00:02:08 Et c'est comme ça, je sais que l'ambitisme, etc.
00:02:11 sur les audiences françaises, ça ne fait pas toujours.
00:02:13 On parle de salto arrière plutôt que de backflip, mais on va garder ça.
00:02:18 Non, backflip, backflip, je l'accepte.
00:02:20 Backflip, ça va.
00:02:21 C'est bon, je suis avec vous, pas de problème.
00:02:23 On parle de dual, on peut parler de parallèle.
00:02:25 Donc voilà, deux skieurs qui descendent l'un à côté de l'autre.
00:02:27 On retrouve le même format, la même piste que la veille,
00:02:30 avec ces deux sauts, cette grande partie technique au milieu.
00:02:35 Et la différence, elle va se faire également au niveau technique,
00:02:37 mais la vitesse va beaucoup compter.
00:02:39 Vous allez voir, on va toujours essayer de mettre la pression à l'autre à côté,
00:02:42 rester au contact ou revenir en tout cas, pour mettre des pressions.
00:02:45 C'est très spectaculaire, le dual.
00:02:47 Et pour information, c'est désormais une discipline olympique.
00:02:51 Ça sera présenté à Cortina 2026.
00:02:53 Il y aura deux compétitions de bosses à Cortina en 2026.
00:02:57 Donc d'autant plus important aujourd'hui de performer sur cette partie.
00:03:00 C'est vraiment très intéressant, parce que ce n'était pas le cas jusqu'ici.
00:03:04 Et puis, rendez-vous compte, on se prépare pendant quatre ans
00:03:08 et on n'a qu'une seule épreuve, un seul jour pour performer.
00:03:11 C'est ce qui fait la magie des Jeux, mais c'est ce qui fait aussi beaucoup de déçus.
00:03:15 Et c'est vrai que ce format parallèle,
00:03:18 où on a le plaisir de diffuser les championnats du monde
00:03:20 depuis plusieurs années, de plusieurs éditions,
00:03:22 maintenant, il est ultra spectaculaire et il méritait d'être aux Jeux olympiques.
00:03:27 Et donc, c'est tant mieux véritablement pour tous les skieurs
00:03:29 qui auront donc deux compétitions pour performer
00:03:32 et surtout pour réaliser des performances qui changent une vie,
00:03:35 parce qu'une médaille olympique, ça change une vie, ça change une carrière.
00:03:38 Je parlais avec Ben Cavey à l'Alpe d'Huez,
00:03:41 où lui, depuis que ça a été annoncé olympique,
00:03:44 il a envie de se donner un focus là-dessus,
00:03:46 puisqu'il sent qu'en single,
00:03:48 non pas qu'il n'arrivera pas encore à gagner des courses et qu'il n'a pas le potentiel,
00:03:52 mais il sent qu'il a quelque chose à faire en dual
00:03:54 et qu'il va travailler beaucoup dans cette optique.
00:03:56 Donc, Ben Cavey, malheureusement,
00:03:59 qu'on ne retrouvera pas aujourd'hui sur ses 16e de finale pour commencer,
00:04:03 puisqu'il est sorti, ou 8e de finale, puisqu'il a été sorti...
00:04:06 En 16e, ouais, par Call MacDonald.
00:04:08 ...par Call MacDonald, exactement.
00:04:09 Alors, c'est un dommage, parce que Ben, il a vraiment tout ce qu'il faut.
00:04:13 Il est tête de série sur les duals,
00:04:15 c'est-à-dire qu'on lui donne l'opportunité déjà de passer un tour
00:04:18 par rapport aux autres, suite à ses résultats sur l'année précédente.
00:04:21 Je crois que c'est les 4 premiers de la Coupe du Monde
00:04:23 qui ont un passe-droit comme ça par rapport à l'année précédente.
00:04:26 Mais en tout cas, voilà, une discipline spectaculaire qu'on aime voir,
00:04:30 qui est les boss en général, mais là, encore plus en parallèle en dual,
00:04:35 puisqu'on va voir vraiment deux skieurs s'affronter,
00:04:39 là en face de l'autre.
00:04:40 Il y a un petit jeu aussi de pression.
00:04:41 Allez !
00:04:42 Ouais, et regardez le regard sur sa rivale,
00:04:45 Jacara Anthony, qui est à gauche avec le dosageur jaune
00:04:48 de leader de la Coupe du Monde, c'est la championne olympique en titre.
00:04:50 C'est elle qui domine sur classe la compétition depuis l'ouverture à Aucun Fast Trail.
00:04:56 C'est Galichewa, 4 fois médaille mondiale,
00:04:59 championne du Monde 2019 et médaille olympique.
00:05:02 Ouais, c'est bien parti pour les deux filles, Galichewa,
00:05:04 qui jusqu'à maintenant, jusqu'à la reprise de ski,
00:05:06 faisait jeu égal avec Jacara Anthony.
00:05:08 Jacara Anthony, c'est une métronome au niveau technique, on le voit à gauche.
00:05:11 Elle est devant en termes de vitesse.
00:05:13 Elle a fait son 10 spins 720 minutes,
00:05:15 grab sur le hall backflip, cross en bas.
00:05:17 On va voir beaucoup de montées en éventualité.
00:05:18 Incroyable ! Elle met plus d'une seconde, Jacara Anthony.
00:05:22 Elle est large, elle est large, pas d'erreur.
00:05:24 Ça a passé assez facilement.
00:05:26 Donc vous allez voir des notes s'afflicher.
00:05:28 Contrairement au single en bas où on a des notes sur 100 points,
00:05:31 là, en fait, les juges attribuent les points à chacune
00:05:35 et on a une répartition des points sur 35 points au total.
00:05:39 Donc des fois, on voit des scores 25-10, 35, etc.
00:05:44 Donc c'est toujours 35 points,
00:05:45 ça pour que les téléspectateurs comprennent bien.
00:05:48 Et des fois, ça devient très serré.
00:05:49 On a 18 contre 17 puisque au niveau des juges, ça a beaucoup discuté.
00:05:53 Il y a beaucoup de choses qui sont prises en compte.
00:05:55 Au niveau du scoring, c'est assez particulier à comprendre au niveau du dual.
00:05:59 Par contre, on a visuellement souvent des facilités à voir qui a gagné.
00:06:03 Là, on n'a même pas besoin d'attendre les notes des juges
00:06:07 pour savoir qui avance au tour suivant.
00:06:09 Et pourtant, c'était un 8e de finale extrêmement relevé.
00:06:14 26-9 pour Jacara Anthony qui l'emporte assez facilement
00:06:18 et qui continue son début de saison assez incroyable.
00:06:22 Fantine de Groot, la française, qui est au départ de ce 8e de finale
00:06:26 et qui est l'opposée à Inako Tomitaka, la japonaise de 23 ans
00:06:30 qui était 5e hier et qualifiée pour la super finale.
00:06:33 Un backflip Japan, un backflip Pros et un backflip Mute pour la française.
00:06:38 Fantine, c'est la jeune génération montante du ski freestyle français.
00:06:43 Elle rentre en finale régulièrement, elle score des gros points.
00:06:46 Elle est au contact Raphaël, elle est au contact.
00:06:49 Là, ça va demander un gros effort sur la fin pour essayer de passer devant.
00:06:53 Fantine de Groot pour 8 centèmes, elle sortit exactement la même figure
00:06:59 sur le deuxième saut avec de l'amplitude pour les deux.
00:07:03 Ça va être très serré puisque au niveau du ski, c'est dur de voir et de suivre les deux
00:07:07 pour voir s'il y a des erreurs ou pas.
00:07:09 Le backflip, Truckdriver manquait de la japonaise sur le haut,
00:07:13 il faut le souligner puisqu'elle n'a pas bien grabé.
00:07:14 Et ça, ça va lui compter des points en termes de notes de figure
00:07:18 puisqu'il faut bien, si on va pour le grab, il faut vraiment venir l'attraper,
00:07:21 le tweaker comme on l'a expliqué hier.
00:07:23 Et là, ici, un backflip Iron Cross pour les deux films,
00:07:25 c'est généralement la figure qu'on retrouve chez tout le monde sur la fin
00:07:28 puisque c'est celle qui permet de garder le plus de vitesse pour terminer la course,
00:07:32 d'avoir le plus d'amplitude.
00:07:34 Très bon run de la française, ça va être très serré dans un sens ou dans l'autre,
00:07:37 mais ça va être très serré pour savoir qui va passer au tour suivant.
00:07:40 Ah, 18-17 pour Tomi Taka et malheureusement, Fantine de Groot va s'arrêter ici
00:07:49 et il y aura forcément des regrets de l'amertume
00:07:52 parce qu'il y avait la place aujourd'hui au niveau du ski, au niveau des sauts,
00:07:55 tout était en place.
00:07:56 On va poursuivre cette compétition puisque ça va vite.
00:07:59 Il y a Ellen Koff qui est à la gauche de l'écran,
00:08:01 opposée à une skieuse néerlandaise, Yannick Heberguis.
00:08:05 Et Ellen Heberguis qui est celle qui a sorti la française Camille Cabrol au tour précédent,
00:08:09 c'est des jeunes néerlandais, alors il y a une grosse différence là.
00:08:12 Elles sont deux sœurs, il me semble.
00:08:13 Deux sœurs et un frère également.
00:08:15 Et c'est des néerlandais qui sont forts.
00:08:19 Alors bon, il y a un écart énorme de niveau par rapport aux américaines,
00:08:24 mais en tout cas, les néerlandaises, elles ont le mérite d'exister,
00:08:27 de passer des tours, de marquer des points
00:08:30 dans l'optique de représenter leur pays un peu plus tard
00:08:32 aux championnats du monde, aux Jeux olympiques.
00:08:34 Donc c'est pour eux aussi, ces pays un peu plus inattentus.
00:08:37 Oui, c'est des pays...
00:08:39 C'est vrai que quand on est aux Pays-Bas,
00:08:41 on a quand même assez peu de chances de devenir champion de skiboss
00:08:45 ou de devenir rugbyman.
00:08:46 Il y a des sports qui ne sont pas forcément culturels.
00:08:48 Ils ont quelques...
00:08:49 Ils ont des domes indoor,
00:08:51 ils ont des pistes artificielles indoor.
00:08:53 Il y en a beaucoup en Allemagne et en Hollande,
00:08:56 au point où certaines équipes vont même s'entraîner en indoor hors saison.
00:09:00 Donc je pense que c'est comme ça que ces personnes-là sont amenées au ski.
00:09:03 Et il faut voir aussi beaucoup de touristes néerlandais en station
00:09:06 des Alpes pendant l'hiver également.
00:09:09 Je me souviens d'un champion de freestyle,
00:09:11 je crois que c'était aux championnats du monde 2019,
00:09:13 qui était né... C'était un britannique,
00:09:14 qui était né à Sheffield.
00:09:17 Je ne sais pas si ça vous dit quelque chose.
00:09:19 Il n'y a pas d'igramme qui vient de Sheffield.
00:09:22 Là non plus, il n'y a pas de montagne.
00:09:24 Il y a une montagne et une piste plastique.
00:09:26 Voilà, c'est ça.
00:09:27 Allez, on poursuit avec Gorodko, la Kazakh qui est à gauche.
00:09:31 Anasovar, l'Américaine qui était sur le podium hier,
00:09:34 troisième du single.
00:09:35 Elle est à droite de votre écran.
00:09:37 On voit les deux qui sont dans le même rythme.
00:09:40 Ça se met un peu la pression.
00:09:42 Et ouais, la Kazakh qui termine devant,
00:09:44 qui a fait un très gros run.
00:09:46 Pas de faute, elle est restée au contact.
00:09:47 Et voilà, deux dixièmes.
00:09:49 On l'a vu tout à l'heure, juste avant sortir de Gorodko,
00:09:51 terminer première, ça ne veut pas dire...
00:09:53 Voilà, ce n'est pas une course d'athlétisme.
00:09:54 Il faut bien le comprendre.
00:09:55 Ce n'est pas le premier qui casse la ligne.
00:09:57 Les juges vont évaluer la technique, la qualité des sauts,
00:10:01 la complexité des figures, l'amplitude avec laquelle elles sont réalisées,
00:10:04 la reprise de ski ensuite.
00:10:06 La technique qui va encore jouer un rôle prédominant,
00:10:10 mais clairement, la partie vitesse, elle est importante.
00:10:14 Et puis ça met la pression, en fait.
00:10:15 On a envie de terminer devant,
00:10:16 parce qu'on sait que ce n'est plus comptabilisé dans les scores finales.
00:10:21 On met la pression à l'autre, on veut rester devant.
00:10:23 Et on en oublie des fois la technique.
00:10:25 Je pense qu'on va le voir.
00:10:26 Les spécialistes du dual ces derniers temps, c'est les Suédois.
00:10:30 Et les Suédois avec Walter Walberg,
00:10:32 qui ont terminé 1 et 2 la dernière fois à l'Alpe d'Huez.
00:10:35 Eux, c'est des machines de dual.
00:10:37 Ils vont très, très, très vite.
00:10:39 Ouais, c'est Gorodko 18-17 à nouveau,
00:10:42 qui sort Anna Sohar.
00:10:45 Une surprise quand même, ne s'y attendez pas.
00:10:48 Allez, on enchaîne.
00:10:49 Et là, on a toutes les favorites de cette Coupe du Monde.
00:10:51 La jeune américaine, Lemley, 17 ans,
00:10:54 4 podiums aux Coupes du Monde face à elle,
00:10:55 Yanagi Moto, la japonaise qui fait la meilleure saison de sa carrière.
00:10:59 Déjà 3 podiums cette saison.
00:11:01 Là, c'est un 8e de finale de très, très haut niveau.
00:11:05 Elisabeth Lemley, Yanagi Moto,
00:11:07 toutes les deux avec la même figure.
00:11:08 On regarde, elles sont dans le même rythme.
00:11:10 Il n'y a pas de déchet vraiment technique des deux côtés.
00:11:12 Là, on est vraiment sur le haut niveau.
00:11:13 Elles sont dans le même timing.
00:11:15 Ça va être très serré sur le bas.
00:11:18 Et la vitesse, c'est 1/100 de seconde
00:11:21 pour la japonaise Yanagi Moto,
00:11:23 qui était 2e hier du single.
00:11:26 Autant dire que ça ne va pas du tout faire la différence
00:11:29 sur le scoring de filles qui sont très, très, très, très proches l'une de l'autre.
00:11:33 Que ça soit en termes de saut, toutes les deux,
00:11:36 on le voit en 10 spins set sur le haut.
00:11:37 Alors, avantage à la japonaise
00:11:39 puisqu'elle, je ne sais pas si on va voir le replay,
00:11:40 mais elle fait un 10 spins set, mute grab,
00:11:42 elle vient attraper son ski, elle vient tirer.
00:11:44 C'est une petite complexité en plus qui va rapporter des points.
00:11:47 Et la même figure sur le bas pour les deux filles.
00:11:50 Elles arrivent quasiment dans le même temps au niveau technique.
00:11:52 Ça va être difficile à départager à l'âge japonaise.
00:11:55 Et ça s'est joué clairement au niveau du saut sur le haut
00:11:58 qui passe au tour suivant.
00:12:01 Allez, Laura Bergwitz, donc la 2e de la fratrie à s'élancer.
00:12:07 L'année irlandaise, 10e coupe du monde.
00:12:09 Aujourd'hui pour elle, face à une autre américaine,
00:12:11 Ali Makouga, 3e du parallèle à l'Alpe d'Huez samedi dernier.
00:12:16 Elle est en forme l'américaine en plus.
00:12:17 Et bon, vous aurez compris qui va l'emporter.
00:12:20 Elle va terminer, dérouler son ski Makouga sans pression.
00:12:24 Hier, elle a terminé 4e du single.
00:12:26 Donc elle est en forme, elle a l'air de bien aimer cette piste,
00:12:29 la jeune américaine, nouvelle venue avec le 10 spins 720 sur le bas.
00:12:33 L'année irlandaise, elle est complètement sortie du parcours bleu.
00:12:36 Ça veut dire qu'il va s'afficher en bas les lettres "DNF"
00:12:40 "Did not finish", n'a pas terminé à la course puisqu'elle est sortie.
00:12:42 Formidable votre traduction Raphaël.
00:12:44 Vous avez un master en anglais.
00:12:46 Surtout sur 3 lettres.
00:12:47 C'est tout à fait délicieux.
00:12:48 "Did not finish".
00:12:50 Et voilà, c'est comme ça.
00:12:52 Là, on va la voir à la réception complètement déséquilibrée.
00:12:55 Elle se sort complètement de la piste, la jeune irlandaise.
00:12:58 Alors voilà, c'est la 2e des sœurs Bergwitz.
00:13:01 Je pense qu'on va peut-être voir le frère juste après.
00:13:03 Je vais regarder au niveau des préqualifications s'il est là aussi.
00:13:06 Mais bon, c'est assez énorme de retrouver 3 personnes de la même famille
00:13:09 sur une compétition de coupe du monde.
00:13:12 Alors il faut savoir qu'on est quand même dans un format assez différent.
00:13:16 C'est à dire que là, au mieux, les meilleurs athlètes vont disputer 4 runs.
00:13:20 Donc on commence en 8e de finale.
00:13:24 Pour les femmes, on a commencé en 16e.
00:13:26 Pour les garçons, en 32e.
00:13:27 C'est à dire que si on part des 32e et qu'on va au bout,
00:13:31 on doit disputer 6 runs dans la journée.
00:13:34 Donc c'est beaucoup plus en single.
00:13:36 Il y a des gros breaks, des gros périodes intermédiaires
00:13:40 qui prennent beaucoup de temps entre les runs.
00:13:41 Et on en parlait avec Ben Cavell la semaine dernière à l'EPDS,
00:13:45 comme il était de série, qui passe déjà un tour.
00:13:47 Entre l'échauffement, le lancement du premier tour
00:13:50 et lui à son moment de passer, il y a quasiment une heure.
00:13:53 Donc ils ont un énorme temps d'attente.
00:13:55 Il y a encore un break derrière, qui était juste là avant la prise d'antenne.
00:13:59 Et derrière, ça enchaîne, ça enchaîne.
00:14:00 Donc c'est des journées à rallonge
00:14:03 qui demandent beaucoup physiquement, mentalement et physiquement aussi.
00:14:07 La gestion d'énergie est beaucoup plus primordiale
00:14:11 puisqu'on a beaucoup plus de runs à enchaîner.
00:14:14 Et de côté psychologique également, on a la sensation, le bruit de l'adversaire,
00:14:20 la position de l'adversaire dans le champ visuel.
00:14:24 Ça demande de garder une calme, une froideur de tous les instants,
00:14:29 de ne pas s'enflammer pour ne pas faire d'erreur sur son propre ski.
00:14:33 Alors on avait Tess Johnson à droite,
00:14:35 une autre Américaine opposée à Maya Schwinghammer.
00:14:39 C'était un gros hit aussi pour un huitième de finale.
00:14:43 Maya Schwinghammer, habituée des finales et de quelques super finales dernièrement.
00:14:48 Et à côté de ça, Tess Johnson qui fait partie du...
00:14:52 Ah et c'est là qu'elle est battue Johnson !
00:14:54 Et pourtant médaillée mondiale Tess Johnson sur cette épreuve du parallèle
00:14:58 aux championnats du monde 2019.
00:15:00 Tess Johnson, elle a du mal à rester sur le haut du panier ces derniers temps.
00:15:04 On a beaucoup d'Américaines, Olivia Giaccio également.
00:15:07 Et Tess Johnson a du mal à suivre le train en cours.
00:15:10 Allez, Nakao la japonaise à gauche et une autre Américaine, Olivia Giaccio,
00:15:14 quatre fois sur le podium cette saison.
00:15:17 Et on l'a vu presque sortir de sa ligne de boss, l'Américaine.
00:15:21 Alors il faut savoir que les juges regardent également ça,
00:15:23 c'est-à-dire qu'on choisit une ligne de boss au début,
00:15:26 on a les sauts et on doit rester dans cette ligne.
00:15:29 Après réception, si on sort de cette ligne,
00:15:31 c'est qu'on a fait une grosse erreur également, donc on perd des points.
00:15:33 En tout cas là, l'Américaine a fini assez largement devant.
00:15:36 Pas de grosse erreur à part au début de ce mur sur la reprise de ski.
00:15:41 Au niveau des sauts, ça se voit avec la japonaise.
00:15:44 Je pense que ça devrait passer pour l'Américaine grâce également à son temps.
00:15:49 Là on voit le 10-spin 720 sur le premier saut de la japonaise.
00:15:55 Alors le 10-spin, on le répète à chaque fois,
00:15:57 c'est le nom de l'axe de rotation, le Douglas Spin,
00:16:01 qui vient de Mike Douglas au Canada.
00:16:03 Et 720, deux tours de rotation sur elle-même.
00:16:07 Vous n'avez pas donné votre nom à une figure, Raphaël ?
00:16:09 Non, dommage.
00:16:13 Non, je n'ai pas cette chance-là.
00:16:14 Il n'y en a pas beaucoup qui ont cette chance-là.
00:16:16 Je pense que c'est peut-être même le seul qui a son nom dans une figure, on va dire même.
00:16:22 Allez, l'Américaine qui passe assez logiquement.
00:16:24 Oui, sans problème.
00:16:25 Jachou qui va donc poursuivre sa route.
00:16:27 On va passer au huitième de finale masculin,
00:16:30 où l'on retrouve tous les favoris, Kingsbury,
00:16:33 Walberg, le champion olympique en titre,
00:16:36 qui n'était pas qualifié sur le single hier, petit erreur en qualification.
00:16:40 Puis évidemment, Ikuma Ueshiba, le japonais.
00:16:44 Walberg, c'est un tueur de duel.
00:16:46 On l'a vu à la petite phase, il termine devant,
00:16:48 il se qualifie encore là, il est présent.
00:16:51 Alors il a du mal à confirmer en single.
00:16:53 En tout cas en duel, mettre la pression sur l'adversaire, il s'efferme.
00:16:56 Vouloir finir devant, il s'efferme.
00:16:58 Attention aux Suédois, je pense, sur cette partie parallèle aujourd'hui.
00:17:03 Dans une ambiance musicale toujours aussi délicieuse en Géorgie.
00:17:08 En accord avec la météo et le temps, on est bien en Géorgie.
00:17:13 Belle végétation, beau temps, belle neige.
00:17:17 Non, mais on a hâte de voir un peu au niveau des garçons,
00:17:20 on aura bien évidemment Kingsbury qui sera là, Walberg qui sera présent.
00:17:23 Donc il va assez vite retrouver Michael Kingsbury,
00:17:26 je pense, si tout va bien pour lui, une demi-finale.
00:17:28 On devrait avoir un quart de finale 100% suédois.
00:17:31 Il va y avoir du spectacle.
00:17:34 Allez, ce doux sard jaune de leader de la Coupe du Monde,
00:17:37 il est sur les épaules de Michael Kingsbury.
00:17:41 11 fois vainqueur du Gros Globe de Cristal face à lui, le japonais.
00:17:45 Morato, 22ème Coupe du Monde aujourd'hui pour lui,
00:17:48 et forcément beaucoup de pression au départ.
00:17:51 Ah bah là en plus il met très grosse pression le Canadien
00:17:53 puisqu'il fait double full sur le premier saut,
00:17:56 il ne le faisait même pas en single hier le double full.
00:17:59 Kingsbury qui est devant toujours, c'est métronomique.
00:18:02 Et troisième hier Kingsbury alors qu'il avait fait le meilleur run en finale.
00:18:07 Il a fait quelques petites erreurs en technique sur la super finale,
00:18:10 et il a été tout de même sur le podium.
00:18:12 Et je pense qu'aussi hier, de ne pas avoir mis le double full sur le premier saut,
00:18:16 qu'on va voir tout de suite, cette double vrille arrière,
00:18:20 trois tours sur lui-même, ici la tête complètement désaxée.
00:18:24 On voit ce double full, il ne le faisait pas en single hier,
00:18:26 et il a perdu des points aussi en saut,
00:18:28 puisque en face de lui, Horishima faisait le double full.
00:18:35 Et donc là je pense qu'il a à cœur de mettre ça au clair aujourd'hui.
00:18:39 Et ça passe assez facilement pour Kingsbury,
00:18:43 22-13 et le champion olympique de Pyeongchang va donc poursuivre sa route.
00:18:50 Cooper Woods ici à gauche de votre écran,
00:18:54 l'Australien face à Julien Vielle,
00:18:57 qui a fait un podium en Coupe du Monde,
00:18:59 et c'était sur le parallèle au mois de février en Italie.
00:19:02 Cooper Woods qui était pas mal hier,
00:19:03 et Julien Vielle qui fait super finale, qui est en forme.
00:19:06 On voit que c'est très très propre de la part du Canadien.
00:19:09 Deux techniques complètement différentes.
00:19:11 Un qui est vraiment le buste en avant, l'autre un peu plus assis.
00:19:15 Le backflip cross sur le bas pour arriver le premier en bas.
00:19:18 Deux dixièmes, Cooper Woods devant.
00:19:22 On va voir au niveau de la technique,
00:19:24 clairement Julien Vielle a un petit avantage sur Cooper Woods.
00:19:27 Beaucoup plus propre sur le gros champ de base.
00:19:31 Et Cooper Woods qui a manqué son tailgrab sur le haut,
00:19:33 il a essayé de...
00:19:34 Ouh il a failli en plus sortir complètement.
00:19:36 Et puis la réception est mauvaise, la reprise de ski forcément en pâtis.
00:19:40 Et même si Julien Vielle est derrière, je pense qu'il devrait passer.
00:19:43 Au niveau de la technique,
00:19:47 aussi vous verrez au prochain skieur au départ,
00:19:49 petite particularité du dual,
00:19:51 pour s'élancer, on n'a pas juste une porte classique,
00:19:55 on a comme en ski cross un portillon qui s'abaisse.
00:19:58 Et c'est un starter qui donne le rythme et qui...
00:20:00 Et donc le temps de réaction est donc une partie très importante.
00:20:03 Très lente Cooper Woods qui passe à un point.
00:20:06 18-17 et on a beaucoup de dual, de duel.
00:20:10 Très serré aujourd'hui.
00:20:13 Allez Walter Walberg, le champion olympique en titre,
00:20:17 deux fois médaillé mondial, deux victoires en coupe du monde,
00:20:20 toutes sur le parallèle, c'est un spécialiste de l'épreuve face à lui.
00:20:23 Pascarella, le jeune suisse, 19 ans.
00:20:25 Ouais, on le voit...
00:20:26 Oh là là ! Il est sorti Walberg !
00:20:28 Il en a mis beaucoup trop.
00:20:30 Ah ouais mais là, beaucoup trop.
00:20:35 Il faut en fait, je pense qu'il y a un travail à faire avec lui pour le calmer
00:20:37 parce qu'on l'a vu déjà dans le portillon de départ et tranquillement,
00:20:40 le Suisse qui termine sa course et qui va passer un tour.
00:20:43 Et qui va éliminer le champion olympique en titre.
00:20:44 Ouais, non c'est...
00:20:46 Il faut... Enfin on va peut-être pas le voir au volantier et avoir un sentiment,
00:20:48 mais en live, Walter Walberg, il est sorti de la porte.
00:20:51 Il a décollé !
00:20:53 Il a mis...
00:20:54 Comme un taureau de rodéo.
00:20:55 Il a mis une sur-rotation sur son saut.
00:20:58 On va le voir atterrir quasiment, pas pladeau,
00:21:01 mais complètement sur l'arrière sur le premier saut.
00:21:03 Il a voulu beaucoup trop en mettre.
00:21:05 Là, il est déjà à 1m50, il est déjà en l'air.
00:21:07 Alors que l'autre est à peine sorti du portillon.
00:21:09 Enfin, en plus c'est inutile parce qu'il sait complètement
00:21:12 qu'à côté de lui, il y a quelqu'un qui est pas au niveau de base.
00:21:15 Et là, il...
00:21:18 Belles images là !
00:21:19 Il a over...
00:21:21 Il a tout fait trop.
00:21:22 C'est-à-dire, il a mis trop de vue,
00:21:24 il a mis trop de rotation et même de désaxe.
00:21:27 Ce qui fait qu'il a ratterri sur l'arrière, complètement de côté,
00:21:30 Monsieur Edouard.
00:21:32 Ouais, c'est...
00:21:33 À mon avis, il va s'en vouloir parce que là,
00:21:34 c'est une grosse erreur personnelle d'avoir voulu mettre
00:21:37 trop de sauce, on va dire comme ça, dès le départ.
00:21:40 Ouais, et...
00:21:41 Il en termine ici, Walter Walberg, donc...
00:21:44 Première grosse surprise dans cette
00:21:46 Coupe du Monde ici à Bacoriani.
00:21:47 Le champion olympique en titre est sorti par le jeune
00:21:50 Paolo Pascarella, 19 ans, au Capotiem,
00:21:53 en Coupe du Monde, 8e de finale.
00:21:56 100% suédois, Holgren, face à Gravenforce.
00:21:59 - Vous allez voir là... - Il était sur le podium, Gravenforce, hier.
00:22:02 Dossard, 6 à droite.
00:22:03 Ça renvoie là, les Suédois.
00:22:05 On enlève un tout petit peu de technique,
00:22:06 on rajoute un peu plus de vitesse en dual.
00:22:09 Ouais...
00:22:10 Philippe Gravenforce à droite qui a l'air
00:22:12 vraiment mieux sur cette piste au niveau technique,
00:22:14 au niveau de la vitesse, ça va se voir.
00:22:15 Ouais, ils sont tout proches, 500ème seulement.
00:22:17 Ouais, ça va...
00:22:18 Ça devrait passer au niveau de la technique pour Gravenforce,
00:22:21 il était beaucoup plus propre sur le mur.
00:22:24 Et on voit donc ce portillon de départ là, qui s'abaisse.
00:22:28 Le portillon dont vous nous parliez il y a quelques instants, Raph.
00:22:30 Ouais, c'est assez marrant, puisque pour l'avoir vu...
00:22:33 Ah, là on voit le petit Speed 720 Inside Japan de Holgren sur le haut.
00:22:40 Pour avoir regardé un petit peu ça de plus près à l'Alpe d'Huez,
00:22:43 c'est assez marrant, puisque c'est pas foncièrement d'un toujours la même personne.
00:22:47 Des fois c'est des bénévoles qui le font.
00:22:50 C'est assez marrant, et en fait il y a un starter qui est derrière,
00:22:53 et qui a la voix, et c'est lui par contre qui est toujours le même,
00:22:55 et qui donne le tempo, c'est assez marrant.
00:22:59 C'est assez fun à voir les départs en duel.
00:23:01 Ouais, c'est sûr, Gravenforce qui passe au niveau de la technique.
00:23:05 C'est vrai que c'est comme en ski-cross où en effet il y a ce portillon qui s'abaisse,
00:23:09 et le temps de réaction au départ est très important.
00:23:12 Alors très important au boss, bon...
00:23:14 Non, je parlais en ski-cross.
00:23:15 Ah, en ski-cross, oui, oui, pardon.
00:23:18 Allez, là cette course elle est très rapide, elle est très explosive.
00:23:22 On va voir le Coréen aujourd'hui.
00:23:23 Avec Stechfeld et Da-Hyun Jung, le jeune Sud-Coréen qui est à droite de l'écran,
00:23:27 qui va très vite.
00:23:28 C'est très propre au niveau technique.
00:23:29 Alors ça va moins vite que le Suédois, je pense, un petit peu,
00:23:32 mais c'est très très propre le Coréen.
00:23:35 J'avais hâte de voir un run en entier de sa part, il est très propre.
00:23:39 Bon, il est bien moins rapide, mais au niveau technique il est assez incroyable ce Coréen.
00:23:45 Très très jeune Coréen, je crois qu'il a 18 ans.
00:23:47 Ouais, en effet, et il s'est manqué hier sur le...
00:23:51 Sur le premier saut.
00:23:51 Le single.
00:23:53 Là, il est avec le 10-spin 1080 sur le haut.
00:23:58 Le backflip cross pour les deux compétiteurs sur le bas.
00:24:01 On verra rarement autre chose en dual sur le saut du bac, qu'un backflip cross.
00:24:05 Là, on vient croiser les skis en backflip.
00:24:07 C'est quasiment la figure que tout le monde fait sur le bas,
00:24:10 même tout le monde la fait automatiquement.
00:24:13 Ah ouais, et ben non.
00:24:17 Le Suédois, au niveau du temps, beaucoup trop loin pour pouvoir passer au tour suivant.
00:24:22 Le Coréen, pardon.
00:24:23 Allez, on enchaîne avec Gabriel Dufresne, le Canadien,
00:24:28 qui a commencé sa route au 32e de finale,
00:24:31 donc c'est déjà son troisième run de la journée,
00:24:33 opposé au jeune Américain Nick Page, 4 podiums, 1 victoire en Coupe du Monde.
00:24:37 Nick Page qui attaque très fort avec le double full sur le haut.
00:24:41 Parce qu'au Canada, Nick Page il est en forme, il était en super finale hier.
00:24:45 Il a l'air de bien apprécier cette piste de bac coréen-île américain.
00:24:49 Les deux backflips iron cross sur le bas.
00:24:51 Il élarge pas d'erreur au niveau technique, au niveau des sauts c'était au-dessus.
00:24:57 Ça devrait passer sans problème pour Nick Page.
00:25:01 Et non, c'est un peu une petite particularité aussi du dual.
00:25:05 D'abord, on le voit à droite de l'écran, cette personne avec cette perche dans les mains,
00:25:09 qui est là à lancer pour ouvrir le portillon.
00:25:12 C'est vraiment là, on le voit encore derrière au ralentier,
00:25:15 c'est vraiment la particularité du dual.
00:25:19 Alors, c'est pas prédominant de partir premier devant, plus fort, plus vite.
00:25:24 Alors, ça met un peu plus de pression à l'adversaire.
00:25:27 Ça rajoute une complexité quand même, ça rajoute une notion en plus.
00:25:31 Et c'est Nick Page qui va passer 19-16.
00:25:35 L'Américain qui va poursuivre sa route.
00:25:37 Il reste deux runs sur ces 8e de finale.
00:25:41 Dans le dernier, on retrouvera Horishima, le Japonais,
00:25:44 qui est dauphin de Kingsbury pour l'instant sur le classement général.
00:25:48 Albin Holgren à gauche, Elliot Vaillancourt, le Canadien, en rouge.
00:25:54 Alors, vous voyez affiché en dessous au départ, sous leur nom,
00:25:58 le nombre de tours qu'ils ont passé, 32e, 16e.
00:26:00 Là, on est en 8e de finale et c'est vrai que ça pèse quand même
00:26:04 d'avoir peut-être déjà un tour de plus dans les jambes.
00:26:06 Et ça, c'est lié à un tirage au sort de tête de série qui passe des tours,
00:26:12 à l'image de Ben Cave, Kingsbury, Vaillancourt.
00:26:15 D'où leur parcours un peu plus court que d'autres adversaires.
00:26:19 Parce que la répétition des efforts, elle est problématique.
00:26:22 On en parlait sur un commentaire de single,
00:26:25 mais cet effort, un run de skid-boss,
00:26:28 vous l'aviez comparé, Raph, à un sprint en cyclisme.
00:26:33 Et il faut bien vous imaginer qu'un sprinter en cyclisme,
00:26:36 il ne répète pas 6 sprints sur une course.
00:26:39 Non, mais c'est sûr. Et puis, il n'y a pas les impacts.
00:26:42 En fait, quand on réceptionne de ces sauts, ou même dans les boss,
00:26:46 on a un travail aérobic qui est assez énorme en plus du cardio.
00:26:51 Et du coup, sur le cardio, on peut assimiler à un sprint
00:26:54 parce que c'est très court, ça va très vite.
00:26:56 Mais au niveau de l'impact et de l'aérobie, c'est énorme.
00:27:00 Parce qu'entre les boss, on doit beaucoup souffler, contracter.
00:27:03 Et en réception de sauts, on doit être vraiment très présent.
00:27:07 Donc, je ne sais pas, ce n'est pas trop comparable à part un sprint,
00:27:10 au niveau cardio.
00:27:11 Alors, call McDonald l'Américain qui a sorti Benjamin Cavell.
00:27:14 Il est à gauche de l'écran.
00:27:15 Horishima, le Japonais, 2 fois champion du monde,
00:27:19 médaillé lors des derniers Jeux Olympiques.
00:27:22 Et ça va vite une nouvelle fois, mais ils sont au contact, ces deux garçons.
00:27:25 Il est au contact l'Américain.
00:27:27 En tout cas, avantage Horishima sur le premier saut avec le double full en haut.
00:27:30 Le backflip, cross sur le bas pour aller très, très vite terminer.
00:27:33 Et c'est McDonald qui passe devant.
00:27:35 Il a été à la limite et il chute dans l'air d'arriver.
00:27:39 Ça ne comptera pas forcément dans la notation,
00:27:42 puisqu'il a passé la ligne debout sur ses skis.
00:27:45 Mais ça laisse quand même une mauvaise impression au juge.
00:27:47 Ouais, c'est le...
00:27:48 Alors, call McDonald, il est très jeune.
00:27:50 Il a fait des très bons résultats l'année dernière.
00:27:52 Et sortir Benjamin Cavell, voilà, et le terminer devant.
00:27:54 Il est possible que ça soit lui qui vienne sortir Horishima.
00:27:59 Pourquoi pas, à voir.
00:28:00 Mais en tout cas, il a failli sortir du parcours sur la porte bleue.
00:28:03 On l'a vu reprendre son axe de boss.
00:28:07 Ça ne comptera pas, non, puisqu'il a passé la ligne
00:28:09 et c'est jusqu'à la ligne qu'on prend en compte.
00:28:11 Ça ne met pas foncièrement...
00:28:13 Voilà, on sait que la neige géorgienne, elle n'est pas facile.
00:28:16 Et du coup, là, on va le voir.
00:28:18 Ah, c'est une faute de car.
00:28:19 Ils ont coupé pile au moment,
00:28:20 parce que je pense qu'il y a un ralenti à mettre sur le freinage.
00:28:23 On va le voir là, ici.
00:28:24 Il est tellement content de passer la ligne.
00:28:27 C'est plus impressionnant que douloureux.
00:28:31 Il a le sourire, McDonald, malheureusement.
00:28:34 Il va en rester là à 22-13 pour Horishima,
00:28:37 qui passe en quart de finale.
00:28:40 On revient avec les filles.
00:28:43 Allez, Jakar Anthony, l'Australienne qui fait une saison exceptionnelle,
00:28:49 qui est pour l'instant large leader, très large leader.
00:28:52 Elle a près de 200 points d'avance sur Yanagi Moto, la Japonaise,
00:28:57 alors qu'on n'est encore qu'au début de saison.
00:29:00 Et c'est parti.
00:29:01 Allez, Jakar Anthony.
00:29:02 Elle a manqué son gramme en haut, l'Australienne.
00:29:04 Bon, après, Jakar Anthony, c'est une métronome technique
00:29:07 et c'est généralement une des plus rapides également.
00:29:09 Donc, elle a un ski idéal pour le dual, mettre la pression sur l'autre.
00:29:13 On voit que la Japonaise est un peu derrière.
00:29:14 C'est Tomi Taka qui était hier en super finale,
00:29:17 qui a freiné pour préserver sa vitesse,
00:29:20 gérer sa vitesse avant le deuxième saut.
00:29:21 Elle va terminer loin derrière
00:29:23 et ce devrait, une nouvelle fois, être une victoire de Jakar Anthony.
00:29:27 Oui, sans aucun problème pour l'Australienne.
00:29:30 Elle n'est pas du tout inquiétée pour l'instant dans ses duels
00:29:34 avec les autres compétitrices.
00:29:36 Elle est devant.
00:29:37 Là, elle a eu son gramme quand même.
00:29:39 Plus court que d'habitude, moins bien tweaké,
00:29:41 mais il est là, le grab, le mute grab, on l'a vu au ralenti.
00:29:44 Alors, tweaker, c'est exagérer, le grab,
00:29:46 pour montrer aux juges qu'on maîtrise bien le geste.
00:29:50 Oui, exactement, pour le rendre plus visuel.
00:29:53 Et du coup, derrière, ce backflip, si on a l'habitude.
00:29:56 Mais en tout cas, Jakar Anthony, aucun problème.
00:29:59 Ça va passer en demi-finale sans aucun souci.
00:30:03 L'Australienne, voilà, 22-13, sans conteste.
00:30:07 Elle poursuit son récital cette saison.
00:30:10 Pour l'instant, elle a été de tous les podiums.
00:30:13 Elle n'a manqué la victoire qu'à une seule reprise, Jakar Anthony.
00:30:18 Allez, on va poursuivre avec Yelinkov, l'Américaine à droite,
00:30:22 qui est opposée à la jeune Anastasia Gorodko,
00:30:25 18 ans, médaillée mondiale sur le parallèle.
00:30:28 Elle est chez elle il y a deux ans.
00:30:31 Yelinkov, la favorite logique de ce quart de finale.
00:30:35 Elles sont près de 10 ans d'écart, ce sont deux générations face à face.
00:30:39 On a vu Gorodko sortir à Nassau juste avant.
00:30:42 Elles sont très proches, les deux.
00:30:44 Elle est sortie, c'est ce que j'allais dire.
00:30:45 Elle est complètement désunie, la Kazakh, dans les bosses.
00:30:48 On la voyait subir complètement.
00:30:51 Elle a été à la limite.
00:30:52 C'est ça aussi la beauté du parallèle.
00:30:55 Parce qu'encore une fois, on a la sensation de l'adversaire.
00:30:57 On a le bruit de ses quarts juste à côté.
00:31:02 On a la position, la progression du rival dans son champ visuel.
00:31:07 Et parfois, on est tenté d'en faire un petit peu plus pour suivre.
00:31:10 Et c'est à ce moment-là qu'on sort de sa ligne de boss.
00:31:12 Oui, complètement.
00:31:13 Et là, on l'a vu.
00:31:14 En fait, la Kazakh, on le voyait au ralenti.
00:31:16 La différence, elle était flagrante.
00:31:17 L'Américaine qui gardait son bus très très haut.
00:31:19 On n'a pas pu le voir là et qui ne bougeait pas.
00:31:21 Et on voyait la Kazakh s'affaisser au fur et à mesure,
00:31:24 subir la piste et les boss,
00:31:27 et du coup, complètement sortir de sa ligne sur le bas.
00:31:30 La jeune Kazakh qui a du mal à confirmer
00:31:34 sa médaille de bronze au championnat du monde il y a deux ans.
00:31:37 Elle avait 16 ans pour cette première médaille mondiale.
00:31:40 C'est vrai que depuis, on ne l'a plus revue sur les premières places.
00:31:45 Ali Makouga, la jeune Américaine, 20 ans,
00:31:48 opposée à Yanagi Moto, la japonaise.
00:31:52 Trois podiums cette saison.
00:31:53 C'est la meilleure saison de sa carrière.
00:31:54 Elle est deuxième du général, cette japonaise,
00:31:58 qui fait son petit bonhomme de chemin.
00:32:00 Je pense qu'elle peut...
00:32:01 Elle est en forme, elle a fait quatrième hier.
00:32:03 Là, c'est un gros quart de finale.
00:32:04 Elle s'est un peu désunie, l'Américaine, en haut.
00:32:07 La japonaise qui poursuit son chemin.
00:32:08 Ça ne bouge pas, les Japonais.
00:32:10 Makouga qui est devant.
00:32:11 Elle a freiné Yanagi Moto.
00:32:14 Elle fait quand même 10 spins 720 sur le bas, l'Américaine.
00:32:17 C'est la seule à faire ça.
00:32:19 Elle rajoute une grosse difficulté sur le saut du bas.
00:32:22 Alors, elle termine devant.
00:32:23 Plus 4/10 devant, donc gros écart.
00:32:26 Ouais, c'est...
00:32:28 Elle le fait sur le haut, le backflip Iron Cross Makouga.
00:32:32 Ce qu'on voyait plutôt sur le saut du bas,
00:32:33 comme vous l'avez expliqué, Raphaël,
00:32:34 pour être capable de conserver un maximum de vitesse.
00:32:39 Ouais, non, c'est la seule qui fait le 720 en bas.
00:32:42 Là, on voit la japonaise également faire le backflip cross sur le bas.
00:32:48 Et l'Américaine, ce qu'on disait, justement, faire le spin 720 ici.
00:32:51 C'est la seule à faire ça.
00:32:53 C'est propre, c'est solide.
00:32:55 Ça peut passer.
00:32:57 Et ça passe même pour Makouga, assez largement.
00:33:00 Yanagi Moto, deuxième générale qui sort dès les quarts de finale.
00:33:05 On la disait en forme, la jeune Américaine,
00:33:07 quatrième hier sur le podium dernièrement.
00:33:09 Elle est présente.
00:33:10 C'est une vraie, vraie surprise.
00:33:12 Allez, on poursuit ces quarts de finale avec Olivia Giaccio.
00:33:16 Sept podiums en carrière, dont quatre cette saison.
00:33:19 Elle est face à Maya Schwinghammer.
00:33:23 Belle mise en action de la Canadienne.
00:33:24 Elle surjoue la Canadienne.
00:33:29 Elle essaie de rattraper, elle, un petit peu hors tempo.
00:33:32 Elle a accéléré, là, elle a recollé un peu avec l'Américaine.
00:33:35 Ah, ça va être serré sur le bas, dernier saut.
00:33:37 Elle a pris trop d'amplitude, la Canadienne.
00:33:39 Elle va perdre énormément de temps là-dessus.
00:33:41 Ouais, plus de 4/10 là pour Olivia Giaccio.
00:33:46 4/10 d'avance.
00:33:47 On l'a vu, évidemment.
00:33:49 À l'écran, on essaie de faire ce backflip cross sur le bas
00:33:52 parce que ça permet aussi d'amortir un maximum ce dernier saut.
00:33:56 Moins prudent.
00:33:57 Petite erreur en réception sur ce premier saut.
00:34:01 Mais 4/10, c'est assez énorme.
00:34:02 On va voir sur ce dernier saut,
00:34:04 Maya Schwinghammer, elle met un énorme pop.
00:34:07 Au lieu d'amortir, elle vient pousser
00:34:09 et ça lui a fait perdre beaucoup de temps sur ce dernier saut.
00:34:12 Ces 4/10, ils ne viennent pas tous de là, mais pas loin.
00:34:15 Il y a une erreur de l'Américaine en haut, j'avoue.
00:34:18 Mais 4/10 sur le bas, ça fait beaucoup.
00:34:20 Ça discute, ça ne sort pas tout de suite la note.
00:34:27 Il y a une grosse discussion au niveau des juges.
00:34:29 C'est Maya Schwinghammer qui passe.
00:34:34 Qui sort Giaccio, nouvelle Américaine qui termine ici.
00:34:40 Elles étaient nombreuses, elles sont nombreuses.
00:34:43 Sur chaque course, on a vraiment une équipe incroyable,
00:34:46 une vraie densité avec Soar, Makuga, Koff.
00:34:52 Et j'en passe.
00:34:53 Johnson, Giaccio.
00:34:54 Non, c'est clair, il y a au moins 5 ou 6 Américaines
00:34:57 qui peuvent prétendre à chaque fois être en super finale.
00:34:59 En finale.
00:35:00 Et 4 en super finale.
00:35:03 3 en super finale avec 2 Japonaises et Jacarand Tony.
00:35:06 Mais là, la deuxième demi-finale,
00:35:08 ça va être Makuga contre Schwinghammer.
00:35:12 Ça va dire la première super finale en dual.
00:35:15 En tout cas, une finale pour une de ses deux filles.
00:35:18 Ça va être intéressant à regarder.
00:35:21 Allez, on va poursuivre avec les quarts de finale.
00:35:24 Masculin, Michael Kingsbury.
00:35:28 10 fois vainqueur du globe, 8 fois champion du monde
00:35:30 et 3 fois médaille olympique.
00:35:32 Le king face à Cooper Woods à droite de votre écran.
00:35:36 Ah, puis là, il...
00:35:37 Ah, grosse amplitude pour Kingsbury.
00:35:39 Oui, puis il met le double full en haut.
00:35:41 Il ne se pose pas de questions au niveau des sauts.
00:35:42 Il y va.
00:35:43 Il n'y a pas de retenue pour le Canadien aujourd'hui.
00:35:46 Et il va plus vite, il n'y a pas d'erreur.
00:35:49 On l'a vu bien d'un mortier.
00:35:50 Et il est au niveau Cooper Woods.
00:35:52 Il est tout proche, 7 centièmes seulement de retard.
00:35:56 Mais encore une fois, avec Kame, il le disait souvent,
00:35:58 quand on part sur un run de parallèle face à Michael Kingsbury,
00:36:02 on sait qu'il va falloir être à 120, à 130%.
00:36:05 Oui.
00:36:05 Et on a toujours cette tentation d'en faire un peu trop, au rappel.
00:36:09 On sait qu'au niveau de la technique, il est...
00:36:11 Enfin, c'est le meilleur technicien du circuit au niveau de cette partie-là.
00:36:16 Du coup, les seules choses qu'on peut faire face à lui, c'est les sauts.
00:36:19 Il est très, très, très, très bon.
00:36:20 Là, on l'a vu avec le double full et ce backflip très bien maîtrisé en bas,
00:36:24 mais surtout avec le double full en haut.
00:36:26 Donc du coup, on se met dedans pour essayer d'arriver avant lui au niveau de la vitesse,
00:36:30 qui est très dure.
00:36:31 Tout est très compliqué face à Kingsbury.
00:36:33 Là, 7 centièmes.
00:36:34 Cooper Woods, je n'ai pas vu au niveau de la technique ce que ça donnait.
00:36:37 Ça va être là-dessus que ça va se jouer également.
00:36:40 Je pense à l'attaché canadien notamment avec le double full en haut.
00:36:44 Voilà, c'est un passe assez largement pour Michael Kingsbury.
00:36:48 Il y a une autoroute vers la finale puisque Walter Wahlberg,
00:36:54 le champion olympique en titre, est sorti sur son huitième de finale.
00:36:58 On retrouve ce quart de finale assez inattendu.
00:37:01 Philippe Gravenforce hier sur le podium, le Suédois,
00:37:04 opposé aux jeunes Suisses, Paolo Pascarella.
00:37:07 Gravenforce, ça va être le double full sur le haut.
00:37:11 Regardez le Suédois, la différence.
00:37:15 Il est en difficulté Pascarella, il fait ce qu'il peut.
00:37:17 Il a bénéficié de la sortie de route de Wahlberg pour passer.
00:37:22 Un gros écart de niveau.
00:37:24 Là, c'est un monde d'écart.
00:37:27 Il a bénéficié de la chute de Wahlberg et il se retrouve pour la première fois en quart de finale.
00:37:33 C'est de l'expérience.
00:37:35 Mais il y a une division d'écart, c'est assez flagrant.
00:37:41 C'est ça aussi le dual, on bénéficie aussi des erreurs des autres.
00:37:45 Parce qu'on sait que si on tombe dans la tête, c'est fini.
00:37:49 On ne pourra pas rattraper l'adversaire.
00:37:50 On est largement devant Philippe Gravenforce qui est en forme
00:37:57 et qui va rencontrer Kingsbury en demi-finale.
00:38:01 Comme du côté de l'Alpe d'Huez.
00:38:04 Ou il me semble que...
00:38:05 Ah non, c'était Walter Wahlberg contre Kingsbury.
00:38:08 Mais un autre Suédois contre Kingsbury en demi-finale.
00:38:10 Est-ce que ça va se répéter ?
00:38:11 Est-ce qu'il va réussir à aller sortir le kit ?
00:38:13 Toujours ces petits fonds musicaux qui nous rappellent vos soirées en boîte de nuit georgiennes, Raphaël.
00:38:20 On va poursuivre ces quarts de finale avec Rasmus Teckfeldt.
00:38:25 Le Suédois opposé au jeune Américain Nick Page.
00:38:29 Il a 21 ans seulement et déjà de nombreux podiums en Coupe du Monde.
00:38:33 On voit Nick Page, grosse amplitude sur le double full, sur le haut.
00:38:38 Ou le 10 spins 1080.
00:38:40 C'est très propre l'Américain.
00:38:42 Il est vraiment bien.
00:38:43 Là, je le vois vraiment bien au niveau technique.
00:38:46 Il est présent au niveau vitesse.
00:38:47 Les sauts, c'est parfait.
00:38:48 Ça peut être la grosse cote de la journée, Nick Page.
00:38:52 Alors il y a une autre figure qui est faite par Teckfeldt.
00:38:55 Il me semble que c'était un Japan grab sur le backflip.
00:38:59 On va le voir ici au premier saut.
00:39:01 Le 1080 à droite et le 720 non grabé du Suédois sur la gauche.
00:39:07 Ici, le double full.
00:39:08 Il y a déjà un avantage technique sur les sauts.
00:39:11 En plus, il est très propre.
00:39:13 Il est pile dans sa ligne de boss en réception.
00:39:14 Ça coule, ça glisse.
00:39:16 On a l'impression que ça se fait sans effort cette reprise de ski.
00:39:19 Et le Japan, bien vu, glissé sur le saut du Suédois sur le bas.
00:39:24 Est-ce que c'est plus difficile, le backflip, le Japan grab,
00:39:26 qu'avec le cross ?
00:39:29 Ah bah oui, venir grabé, son ski, venir l'attraper,
00:39:33 ça rajoute une difficulté technique au saut.
00:39:36 Alors on l'a vu à l'écran, il ne l'a pas très bien attrapé.
00:39:38 Il ne l'a à peine touché.
00:39:40 Il ne l'a certainement pas tweaked.
00:39:41 Clairement pas.
00:39:43 Allez, ça passe pour Nick Page qui assume son statut de favori.
00:39:50 Lui qui était deuxième du single d'Hydreux.
00:39:53 Trois Suédois en quart.
00:39:54 Et on retrouve Horishima qui est opposé à un Suédois, en effet.
00:40:02 Je peux le temps de lire.
00:40:03 Je me suis perdu Raphaël, vous allez m'aider.
00:40:05 Alvin de son prénom.
00:40:08 Exactement.
00:40:09 Au niveau technique, c'est chaud, mais le Suédois, il donne tout.
00:40:12 Au niveau de la vitesse, il met la pression à Horishima
00:40:14 pour rester loin devant.
00:40:16 Mais Horishima, il est solide, le Japonais.
00:40:19 On va voir, on va voir.
00:40:20 Il y a eu quelques erreurs techniques de la part du Suédois.
00:40:24 Ça va lui coûter cher, je pense, au final,
00:40:25 parce qu'il termine devant au niveau du temps.
00:40:28 Alors on sait que les Suédois, ils sont toujours très rapides.
00:40:31 Ils mettent beaucoup d'intensité sur ces épreuves de dual.
00:40:35 Mais j'ai l'impression qu'Horishima est un petit peu moins rapide
00:40:37 que sur ses premières années en Coupe du Monde.
00:40:39 C'est vrai que c'est ce qui faisait sa particularité.
00:40:42 Il allait vraiment, il était tout feu, tout flamme sur ses premières années.
00:40:45 Je pense qu'il a appris aussi à boire avec Kingsboy
00:40:48 qui n'était pas foncièrement plus rapide que lui
00:40:49 et qui continuait de gagner lié à la technique principalement.
00:40:53 Donc peut-être qu'il s'est refocus un tout petit peu plus
00:40:55 sur le côté technique des choses.
00:40:57 C'est ralenti avec cette musique de fond.
00:41:03 Albin Holmgren, ça va passer, je pense, pour Horishima.
00:41:12 Ouais, ça passe 20-15.
00:41:13 Sans problème.
00:41:15 Horishima qui va donc poursuivre sa route.
00:41:18 Lui qui avait sorti Colmagnol en 8ème, vainqueur de Ben Cavey,
00:41:22 qui n'est malheureusement pas au rendez-vous de cette phase finale.
00:41:29 C'est vrai que c'est un petit peu dommage pour Benjamin
00:41:32 qui a manqué son début de saison,
00:41:34 qui a fait une super finale sur les 7 courses.
00:41:38 Et qui était 5ème si ma mémoire est bonne.
00:41:40 Ouais, exactement.
00:41:42 Ben, il a eu un petit peu de mal du côté de Hydra.
00:41:45 La piste avait changé en cours de route
00:41:48 et il s'est complètement perdu là-bas.
00:41:50 Il s'est refocus du côté de l'Alpe d'Huez
00:41:52 avec une super finale en single.
00:41:54 Il attendait beaucoup du duel.
00:41:56 Il est sorti en quart par Kingsbury.
00:41:58 Là ici, ça ne se passe pas très bien.
00:42:00 Je pense que le break défaite va faire beaucoup de bien à tout le monde,
00:42:03 que ce soit au niveau des garçons comme des filles.
00:42:05 Mais Ben, ça va lui faire du bien de retrouver sa famille
00:42:08 et revenir plus fort à la sortie défaite.
00:42:11 Allez, demi-finale avec Jacques-Arnaud Anthony,
00:42:14 le dossard jaune de leader de la Coupe du Monde opposé à Yael Inkoff.
00:42:16 On l'a vu, son regard fixé sur sa rivale avant le départ.
00:42:20 Yael Inkoff qui va miser sur sa vitesse et qui est devant.
00:42:22 On sait qu'Yael Inkoff, c'est la plus rapide.
00:42:24 Elle est numéro 2 pour l'instant,
00:42:26 enfin avec la japonaise,
00:42:27 et juste derrière Jacques-Arnaud Anthony.
00:42:29 Jacques-Arnaud Anthony, elle sait la technique.
00:42:31 Alors, elle est juste derrière au niveau de la vitesse,
00:42:33 mais elle n'est pas non plus très très loin.
00:42:35 Elle a refait son retard, Jacques-Arnaud Anthony.
00:42:38 Elle termine devant.
00:42:39 Elle ne va laisser certainement aucun doute face à celle
00:42:43 qui a longtemps été la dauphine de Périne Afon
00:42:45 sur le classement général de la Coupe du Monde.
00:42:48 Elle a été trois fois sur le podium, Yael Inkoff,
00:42:50 mais jamais sacrée.
00:42:52 Et puis là, derrière, Périne n'est pas là
00:42:54 et elle se retrouve face à une fille comme Jacques-Arnaud Anthony.
00:42:57 C'est dur dans la tête d'avoir à chaque fois,
00:43:00 on va dire, un monstre un peu intouchable
00:43:02 juste devant depuis plusieurs années.
00:43:04 Mais en tout cas, elle est présente, l'américaine.
00:43:06 C'est toujours la pire.
00:43:06 Puis championne olympique, ce sont les deux premières
00:43:10 de la finale olympique face à face.
00:43:13 C'est pareil, les filles, il y aura des médailles
00:43:16 à aller chercher en dual.
00:43:17 Et on voit que Jacques-Arnaud Anthony,
00:43:19 elle peut vraiment marquer des points dans les deux disciplines.
00:43:22 Le dosar jaune en single, le dosar jaune en dual,
00:43:24 à l'image de Michael Kingsbury.
00:43:28 Elle va passer Jacques-Arnaud Anthony une nouvelle fois en finale.
00:43:31 Elle sera sur le podium.
00:43:33 Yael Inkoff va disputer un nouveau run
00:43:36 puisqu'elle sera pour la finale bronze.
00:43:40 C'est aussi la particularité de cette épreuve de dual.
00:43:42 On poursuit avec Ali Makouga,
00:43:45 qui a 20 ans pour Makouga, 22 pour Schwinghammer.
00:43:53 C'est les jeunes générations qui arrivent,
00:43:55 avec Elisabeth Lemley aussi.
00:43:58 Allez, c'est parti.
00:43:59 Alors un backflip newt pour la canadienne,
00:44:04 un backflip cross pour l'américaine.
00:44:06 La canadienne qui a fait une petite erreur
00:44:08 en reprise de ski à la sortie du saut.
00:44:11 Ça reste très propre là,
00:44:13 parce que produit Schwinghammer.
00:44:14 On voit que Makouga pousse pour essayer d'être devant.
00:44:17 Le 10' 720 en bas, le backflip cross pour la canadienne.
00:44:20 Et là, une grosse difficulté en plus pour Makouga
00:44:23 sur ce deuxième saut, plus de vitesse pour l'américaine
00:44:27 qui était déjà sur le podium du parallèle à l'Alpe d'Huez samedi dernier.
00:44:33 C'était son premier podium en Coupe du Monde pour elle,
00:44:35 qui est de plus championne du monde junior de la discipline.
00:44:39 Et on sent que c'est un format sur lequel elle est très à l'aise.
00:44:44 Non, puis on voit qu'au niveau technique, c'est solide.
00:44:47 La canadienne était peut-être un peu mieux dans le mur.
00:44:49 En tout cas, Makouga, presque une demi-seconde d'avance à l'arrivée
00:44:52 avec des sauts plus techniques et pas non plus un ski avec trop d'erreurs.
00:44:56 On voit la canadienne sur le premier saut, on ne l'a pas vu au ralenti,
00:44:58 mais qui a fait une erreur un peu en réception, en reprise de ski.
00:45:02 Logiquement, ça devrait passer pour l'américaine.
00:45:05 Et non !
00:45:06 C'est Schwinghammer qui va aller en finale et elle n'en revient pas.
00:45:11 La canadienne qui est donc assurée à 22 ans de son tout premier podium en Coupe du Monde.
00:45:17 Et on comprend évidemment son émotion.
00:45:19 Elle va retrouver Jakara Anthony, la championne olympique
00:45:22 et leader de la Coupe du Monde dans la grande finale.
00:45:25 On voyait une demi-finale, Jeninkoff, Jakara Anthony,
00:45:28 qui sont un peu les deux taulières de la compétition,
00:45:31 qui sont là depuis plusieurs années.
00:45:33 Et Maya Schwinghammer, Ali Makougal, les deux jeunes,
00:45:36 la nouvelle génération montante.
00:45:38 Et c'est intéressant de voir ces duels.
00:45:40 Donc on va voir ce que Jakara Anthony va pouvoir faire par rapport à la canadienne en finale.
00:45:45 Alors, en demi-finale, nous avons trois skieurs qui étaient sur le podium hier du single.
00:45:51 Kingsbury, Horishima, Gravenforce.
00:45:54 Pas dans cet ordre, mais en tout cas dans leur ordre de départ.
00:46:00 Kingsbury opposé à Gravenforce.
00:46:04 On va voir si un nouveau Suédois va sortir Kingsbury
00:46:06 après Walter Walberg du côté de l'Alpe d'Huez en demi-finale également.
00:46:10 C'est parti, départ un petit peu moyen de Kingsbury,
00:46:13 qui est derrière, mais qui met toujours beaucoup d'amplitude.
00:46:16 Le Suédois très fort, Gravenforce sur le premier saut, c'est au même niveau.
00:46:20 Est-ce qu'il va tenir ? Est-ce qu'il va tenir ?
00:46:21 Parce qu'il a mis les gaz, Gravenforce !
00:46:25 Il s'envole sur ce deuxième saut, énorme amplitude.
00:46:29 Et il met presque 4/10 à Kingsbury.
00:46:33 Il est allé très fort sur le bas.
00:46:36 Des petites erreurs sur le bas du mur à l'approche du dernier saut.
00:46:41 C'est pour ça qu'il est arrivé très très fort, très très vite sur le premier saut.
00:46:44 Très solide, très propre le Suédois.
00:46:46 Ça vient au même niveau que Kingsbury sur ce premier saut avec le double full.
00:46:52 Bien, bonne reprise du Canadien.
00:46:54 À son niveau-là, on a vu un petit peu le Suédois se faire chahuter sur les dernières bosses,
00:46:57 mais il est arrivé très fort, il a très bien amorti ce dernier saut.
00:47:01 Il prend 4/10 à Kingsbury sur le bas.
00:47:04 Il fait un vrai vol plané sur ce deuxième saut.
00:47:07 Il n'a limite plus de réception, il pose presque dans les bosses.
00:47:10 Alors c'est vrai que Kingsbury est beaucoup plus propre,
00:47:12 on le voit, que ce soit sur le saut ou la réception.
00:47:14 Regardez là, incroyable la reprise de ski.
00:47:17 Ça coule, ça glisse, c'est sans effort.
00:47:21 Et Kingsbury qui passe et Gravenforce certainement sanctionnée sur la technique.
00:47:25 C'est toujours un petit peu le problème.
00:47:27 On a envie d'en faire plus et on perd un petit peu le fil de son ski.
00:47:32 On a oublié un peu l'essentiel.
00:47:33 Voilà, c'est typiquement le parallèle.
00:47:35 On finit devant 5/10 avec des sauts contrôlés,
00:47:38 mais beaucoup d'erreurs techniques en réception et dans les bosses et on perd son duel.
00:47:43 Allez, la deuxième demi-finale entre Nick Page et ses 4 podiums en Coupe du Monde.
00:47:48 Ikuma Horishima, le dauphin de Kingsbury, 16 victoires en Coupe du Monde,
00:47:54 et vainqueur du single hier.
00:47:56 Autant avant, on savait que Kingsbury était clairement le favori de la demi-finale.
00:48:00 Autant là, ça va être proche parce que Nick Page, Ikuma Horishima.
00:48:05 Même saut sur le double full, Nick Page qui est sorti un tout petit peu de sa ligne.
00:48:09 Deux sauts qui a dû revenir et on le verra au ralenti.
00:48:11 Je pense que ça va lui faire perdre quelques points.
00:48:13 Il est allé tout droit Nick Page là sur le bas.
00:48:15 Oh là là là là ! Terrible chute de Nick Page en réception
00:48:19 qui a mis énormément de vitesse et d'amplitude sur son deuxième saut.
00:48:23 Ça va.
00:48:23 Il est allé tout droit sur le haut.
00:48:24 Heureusement, il se relève très vite parce que là, il y a eu un impact très impressionnant.
00:48:28 Il a posé dans les bosses en fait.
00:48:30 Il est allé tout droit sur le bas du mur pour garder le fil de la course.
00:48:34 On va certainement le voir au ralenti.
00:48:35 Il s'est mis un tir énorme sur le dernier saut.
00:48:37 Il a passé toute la réception.
00:48:39 Il a l'air plaqué dans les bosses et là,
00:48:40 c'est soit on arrive dans la partie descendante d'une bosse plus haute
00:48:44 ou dans la partie montante.
00:48:44 Dans le creux.
00:48:45 Et là, c'est un peu ce qui lui est arrivé.
00:48:47 On va le voir au ralenti à mon avis.
00:48:50 Et donc pas de question, Horishima qui va passer en finale.
00:48:53 Dommage, Nick Page, il était devant.
00:48:54 Il avait mis une sauce pas possible.
00:48:56 On va le voir ici sur la réception.
00:48:58 Ah oui, il réceptionne dans une bosse, dans la partie montante d'une bosse.
00:49:01 On va le voir là.
00:49:02 Posé dans la bosse.
00:49:06 Oh là là, terrible !
00:49:07 Oh, et puis ensuite l'impact sur la tête.
00:49:10 Heureusement qu'il y a le casque.
00:49:11 Je suis étonné de le voir debout aussi rapidement.
00:49:14 Nick Page, il est solide là parce que...
00:49:18 Franchement, l'impact sur la tête était quand même assez violent.
00:49:20 J'aurais bien aimé voir un petit peu en avant la fin du mur
00:49:22 parce qu'il est allé tout droit.
00:49:24 Il avait vraiment... Il a arrêté d'enchaîner les bosses.
00:49:27 Il est passé tout droit dans les bosses sur le dernier saut.
00:49:29 C'était assez fou et...
00:49:31 Bon, ça aurait replaqué. Je ne suis pas sûr que ça aurait gagné quand même.
00:49:33 Mais c'était assez engagé de la part de Nick Page.
00:49:35 Oui, cette chute, elle peut aussi avoir un impact pour la petite finale.
00:49:39 Psychologiquement, quand on vient de chuter,
00:49:40 on doit remonter en haut de la piste, enchaîner un nouveau run.
00:49:44 Ça peut évidemment avoir des conséquences, la grande finale,
00:49:47 comme on s'y attendait, RAF Kingsbury.
00:49:49 Horishima, c'est un classique.
00:49:51 Un classique, mais c'est les bosses.
00:49:52 Dada le fait derrière du ski de boss masculin.
00:49:55 Quel parallèle !
00:49:58 Il faut trouver des...
00:49:59 En dual, on fait des parallèles.
00:50:01 Absolument, c'est le but.
00:50:03 C'est pour ça qu'on est aussi grassement pire après elle.
00:50:06 Mais non, c'est le classique.
00:50:14 Kingsbury et Horishima, on ne l'avait pas eu, cet épisode,
00:50:18 depuis quelques temps en dual.
00:50:19 Donc, content de le retrouver là.
00:50:21 Nick Page, il va remonter solide.
00:50:23 C'est les bosses, c'est des guerriers.
00:50:25 Ils ont l'habitude de tomber.
00:50:26 Ça fait partie de ce sport, d'apprendre à tomber également.
00:50:31 Ça va peut-être jouer, mais bon, je pense pas foncièrement dans la tête.
00:50:34 Ils sont solides et il va juste se dire,
00:50:36 je ne vais peut-être pas aller tout droit sur le bas.
00:50:37 Là, cette fois, j'ai peut-être contrôlé un peu plus.
00:50:40 Mais non, pas de souci.
00:50:41 Ce fameux truck driver que vous émettant, Raphaël,
00:50:48 vous qui conduisez des camions à frites.
00:50:51 Oui, c'est Noël, Raphaël, on se détend.
00:50:58 On avait bon petit ralenti sur les sauts.
00:51:09 La reprise de ski.
00:51:11 C'est-à-dire qu'il faut aussi laisser le temps aux skieurs de récupérer,
00:51:15 parce que là, vraiment, le temps entre les runs est très court.
00:51:18 Il faut remonter aussi.
00:51:19 Tout simplement.
00:51:21 C'est compliqué de se retrouver tout de suite au départ.
00:51:23 Alors, il y a des courses où on peut avoir des motoneiges,
00:51:26 comme c'est le cas à Val Thorens sur le ski cross, par exemple.
00:51:28 On attend avec un motoneige en bas dans l'air d'arrivée
00:51:30 pour remonter tout le monde rapidement dans les temps.
00:51:33 Ça, c'est possible uniquement quand les courses,
00:51:35 elles ne sont pas trop raides et qu'il y a des chemins d'accès.
00:51:37 Donc, je ne sais pas comment ça va.
00:51:39 Vous qui avez connu Bakor Yanni, comment ça se fait en calèche, Raphaël ?
00:51:43 C'est possible, c'est possible.
00:51:45 On les remonte en calèche.
00:51:46 Après, je ne sais pas du tout les remontées mécaniques
00:51:50 autour de cette piste et le timing qu'on peut avoir pour remonter.
00:51:54 Alors, ça, c'est quand même le plan qui manquait à ce programme, Raphaël.
00:51:57 Surtout avant la finale.
00:51:58 Oui, oui, vraiment.
00:52:00 Là, on est très impatients.
00:52:02 On l'attendait et on est heureux de l'avoir, ce plan-là.
00:52:06 C'était vraiment celui qu'on attendait depuis ce matin.
00:52:08 Alors, on nous met des petits synthés en fond.
00:52:10 Bien sûr, il faut qu'on trouve un fond plutôt sombre
00:52:13 pour que les synthés blancs...
00:52:14 Absolument, mais c'est un choix artistique
00:52:16 que nous autres, comme montateurs,
00:52:18 ne sommes pas forcément en droit de mettre en cause.
00:52:21 On ne le met pas en cause.
00:52:22 On trouve justement que ça marche bien.
00:52:26 Allez, la petite finale.
00:52:28 Il y a quand même un podium de Coupe du Monde au bout
00:52:30 entre deux Américaines, deux générations.
00:52:32 Ali Makouga, 20 ans.
00:52:34 Il y a une coffe 27 ans, trois fois sur le podium du général.
00:52:37 Et vice-championne olympique, c'est Makouga qui a pris le meilleur départ.
00:52:40 Je mettrais bien une petite vie sur Makouga.
00:52:43 Elle a l'air vraiment en forme.
00:52:44 Elle fait le 10 spins 720 en bas
00:52:46 comparé à ses adversaires qui ne font pas de gros sauts,
00:52:49 que ce soit sur le bas ou le haut.
00:52:50 Tout le monde est en backflip de manière assez simple.
00:52:52 Donc, on va voir là au niveau du temps.
00:52:54 Ça se vaut vraiment.
00:52:55 Oui, elle est au niveau.
00:52:56 Et pourtant, Yalinkov, c'est l'une des plus rapides du circuit.
00:52:59 Et là, elle est battue pour 5 centièmes.
00:53:02 Vraiment grosse performance d'Ali Makouga.
00:53:07 C'est possible que la jeune Américaine batte Yalinkov.
00:53:10 Au niveau de la vitesse, il n'y a pas de grosse différence.
00:53:12 Elle est devant, mais voilà le backflip Iron Cross
00:53:15 et le backflip Mute de Yalinkov sur le haut.
00:53:17 On va voir le Mute Grab ici, attraper le ski à l'intérieur.
00:53:20 Par contre, sur le bas, grosse avantage à Ali Makouga
00:53:23 sur le deuxième saut avec ce 10 spins 720
00:53:27 à l'opposé d'un backflip Cross qui n'était pas très propre non plus.
00:53:31 Au niveau du ski, ça se vaut.
00:53:32 Au niveau de la vitesse, c'est pareil.
00:53:33 Je mettrais une petite pièce sur Ali Makouga, la jeune Américaine.
00:53:38 On va revoir le saut de Yalinkov.
00:53:40 Là, sur le backflip, il est vraiment mal fait ce backflip.
00:53:43 Elle devait faire le Toxic Grab et elle n'est pas allée chercher son ski devant.
00:53:47 À mon avis, elle va perdre quand même pas mal de points là-dessus.
00:53:51 Ce sera un podium américain et c'est Yalinkov qui l'emporte
00:53:59 et qui va venir remporter son 28e podium en Coupe du Monde.
00:54:03 Elle qui a été de toutes les super finales en single et qui a 27 ans.
00:54:07 Elle nous montre énormément de régularité saison après saison,
00:54:11 même si Raphaël a eu souvent péril de la fond face à elle.
00:54:16 Maintenant, c'est Jacara Anthony, toujours bien placée, mais souvent deuxième.
00:54:22 Là, elle a eu les juges avec elle.
00:54:23 Clairement, on n'est pas dans la cabine et tout,
00:54:26 mais il y a eu des grosses erreurs de la part de l'Américaine.
00:54:28 Je ne vois pas comment elle peut terminer devant.
00:54:30 Dans les bosses, on parle beaucoup davantage lié à qui on est et au nom.
00:54:34 Donc là, Yalinkov, c'était dur de la faire perdre par rapport à la jeune Américaine.
00:54:38 Allez, c'est parti.
00:54:40 Jacara Anthony face à Max Schwinghammer.
00:54:42 Et ce sera une deuxième place pour la Canadienne qui,
00:54:47 quoi qu'il arrive, réalise la meilleure course de sa carrière.
00:54:49 Premier podium en Coupe du Monde et un petit peu comme quand on a Kingsbury en face.
00:54:55 L'envie d'en faire plus, l'envie d'en faire trop, la gestion des émotions,
00:54:58 elle se manque dès son premier saut et elle abandonne donc tout espoir de victoire.
00:55:02 Elle a la pression et puis comme on le disait aussi avant, fatigue.
00:55:06 Il faut avoir l'habitude d'enchaîner ça physiquement, mentalement, d'aller jusqu'en finale.
00:55:11 Elle s'est mis la pression, c'est sûr, face à Jacara Anthony.
00:55:14 C'est comme tu le disais, Jean-Charles.
00:55:16 - On se tutoie maintenant, Raphaël ? - Toujours.
00:55:18 - Bonjour.
00:55:19 Et du coup, on se met la pression dès le départ.
00:55:25 Et sur le premier saut, Jacara Anthony, on le voit là avec ce 720m de grab,
00:55:32 elle met la pression et Mahesh Wingaman n'a pas réussi à gérer cette pression.
00:55:36 Et au niveau physique, typiquement, on va la voir,
00:55:38 je pense la Canadienne Backfield Mute, elle s'est mis complètement à l'arrière,
00:55:41 elle n'a pas réussi à reprendre, elle a été certainement un peu cuite de l'enchaînement des tours.
00:55:47 - Oui, et c'est vraiment une saison hors normes pour l'instant pour Jacara Anthony,
00:55:51 une saison qui nous rappelle la nomination de Périn Laffont sur ses premières années.
00:55:56 7 courses, 7 podiums, 6 victoires pour Jacara Anthony,
00:56:01 qui a une avance très conséquente au classement général.
00:56:06 - Elle a failli payer Mahesh Wingaman sur le dernier saut,
00:56:09 je pense qu'elle était complètement cuite, on l'a vu sur ce backflip,
00:56:12 elle a eu même du mal à le lancer.
00:56:13 - Oui, mais elle a le sourire des premières fois, Raphaël,
00:56:17 parce que rendez-vous compte, il y a plus de 40 départs en coup de monde pour elle,
00:56:21 Mahesh Wingaman qui est certes jeune, 22 ans,
00:56:24 mais qui a déjà plusieurs années sur le circuit Coupe du Monde,
00:56:28 et pour elle, c'est un premier podium, c'est donc un moment très important dans une carrière.
00:56:35 - Oui, et puis quand on vient du Canada, comme Mahesh Wingaman,
00:56:38 le ski de basse est aussi voire plus important que le ski alpin dans un pays comme le Canada,
00:56:45 et d'avoir un résultat comme ça, ça va certainement la booster pour le reste de la saison aussi.
00:56:50 - C'est marrant.
00:56:51 - Voilà, c'est le podium, Jacques-Arnaud Thony, Mahesh Wingaman, Yael Inkov,
00:56:55 et pour Jacques-Arnaud Thony, c'est une 14ème victoire en Coupe du Monde,
00:57:01 et vraiment, elle enchaîne les succès, 6 victoires cette saison.
00:57:05 - Elle va exploser la saison, je pense, et elle n'est pas intouchable,
00:57:09 mais elle est quand même assez loin devant, régulière,
00:57:14 en plus, ce n'est pas un podium, c'est un podium de la saison,
00:57:17 mais elle est régulière, en plus, c'est important en bosse d'avoir une régularité,
00:57:22 rentrer tout le temps en finale, en petite finale, etc.
00:57:25 Et elle, elle le fait régulièrement, et c'est ce qui est impressionnant avec Jacques-Arnaud Thony,
00:57:29 il y a très peu de déchets, en tout cas dans son ski et ses résultats.
00:57:32 - Et puis il y a aussi peut-être... - Encore un beau plan, on nous enchaîne les beaux plans.
00:57:37 - Et puis là, une traduction qui s'annonce absolument délicieuse, c'est Raphaël.
00:57:41 - C'est la dernière course de l'année. - Super ski.
00:57:44 - Allez-y Raphaël. - Ah non.
00:57:47 - Vous avez gagné les deux courses, et voilà comment terminer l'année.
00:57:51 Je suis content de terminer 23 avec trois podiums, deux victoires,
00:57:59 et je vais essayer de continuer de pousser mon ski cette année et de continuer de progresser.
00:58:03 - Toujours très puissant ces mots de Jacques-Arnaud Thony,
00:58:07 avec ce nouveau plan très puissant qui nous vraiment inonde
00:58:12 l'arête de beauté. - Et on se dit qu'on va aller en Géorgie pour aller à la course de Noël.
00:58:16 - Absolument ! On a envie en fil prendre nos billets d'avion.
00:58:20 - Alors pour ceux qui sont intéressés, c'est un avion direct pour Tbilissi.
00:58:24 À partir de Tbilissi, on prend une voiture dix heures pour aller à Bakouiani,
00:58:28 avec des routes très bien entretenues du côté de la Géorgie.
00:58:31 Quand on arrive sur place, pas la peine de chercher de taxi,
00:58:34 c'est que des calèches avec des chevaux. Et du coup, c'est assez...
00:58:38 - C'est l'expérience qui parle. - C'est l'expérience.
00:58:40 - Et pour ceux qui sont concernés par l'avenir de la planète,
00:58:42 on peut aussi aller en France avec le train. - Le train, c'est très bien.
00:58:46 - Facilement. - C'est très bien et c'est même peut-être plus joli, plus sympa.
00:58:49 - Oui, que ce soit en ce moment. En plus, on a un bon début de saison dans les Alpes,
00:58:52 dans les Arabies, dans les Alpes du Sud. Les Alpes françaises, de manière générale,
00:58:56 ont eu un très bon début de saison et je pense qu'on va avoir de très belles vacances de Noël.
00:59:01 Un peu mieux la musique là, de fond. - Ah, clairement.
00:59:08 - On est monté d'un cran. - En Géorgie, c'est les soirées aussi.
00:59:12 - Ah, ben ça, je sais, Raphaël. - Ah ouais, c'est bon.
00:59:15 Bon alors déjà, comment dire, l'économie locale fait qu'on est assez facile
00:59:21 en arrivant dans les bars, les restaurants, c'est assez facile.
00:59:24 On ne se pousse pas, on ne garde pas trop les prix.
00:59:27 Et c'est très chaleureux. C'est des soirées très chaleureuses.
00:59:31 - Je n'en doute pas. Raphaël, on va se concentrer sur cette petite finale.
00:59:36 Philippe, grave une force, le Suédois, à 3ème du single hier,
00:59:39 il peut enchaîner un nouveau podium.
00:59:41 Et face à lui, Nick Page, l'Américain, 4 podiums en Coupe du Monde.
00:59:44 - Les deux, back full. - Et l'erreur ! L'erreur là !
00:59:49 - Il est sorti, le Suédois ! - Ah, c'est terminé.
00:59:54 Terminé pour le Suédois, j'ai eu peur là, parce qu'en général,
00:59:56 quand ça commence à dentiner, il y a de l'impact.
01:00:01 On met son intégrité physique dans le jeu.
01:00:03 - Les deux ont fait des grosses erreurs, mais le Suédois a complètement sorti.
01:00:07 - Il est coupé-décalé, le Suédois.
01:00:09 - La question ne va pas se poser. Nick Page sur le podium, le jeune Américain.
01:00:15 Là, on voit les deux back double full, avec les deux vrilles arrière.
01:00:21 Trois tours sur soi-même. Bien enchaîné en termes de ski pour Nick Page.
01:00:26 Et là, première grosse erreur. On va certainement voir le Suédois.
01:00:30 Il était complètement désuni sur le saut.
01:00:33 - Il a tout de suite voulu... - Il subit.
01:00:36 - Terrible. - Ça me fait toujours très peur.
01:00:39 Parce que là, Raphaël, on rigole, parce que tout va bien,
01:00:42 mais ça peut partir sur un ligament croisé derrière.
01:00:44 - Ça peut partir sur beaucoup de choses, oui, dans ce cas-là.
01:00:48 Nick Page qui est allé très très gros sur le backflip, qui a reposé dans les bosses aussi.
01:00:52 Je pense qu'il s'est dit, il faut que je reste solide,
01:00:55 comparé à tout à l'heure où j'ai explosé complètement.
01:00:58 - Et voilà, logiquement, Nick Page, 3e de cette Coupe du Monde de back pour Yannick devant Philippe.
01:01:04 - 5e podium en Coupe du Monde pour Nick Page.
01:01:07 Visage juvénile, 21 ans et un garçon de plus en plus régulier.
01:01:12 La grande finale, le classique entre les deux meilleurs skieurs de bosses.
01:01:17 Michael Kingsbury, le champion olympique, 8 fois champion du monde,
01:01:22 10 fois, 11 fois, pardon, vainqueur du Globe de Cristal.
01:01:25 Et face à lui, celui qui a souvent été son dauphin,
01:01:28 Ikuma Horishima à droite, 16 victoires en Coupe du Monde.
01:01:31 - Allez, c'est parti.
01:01:33 Les deux 1080 double full sur le haut.
01:01:37 10.000 pour le Japonais, double full pour le Canadien.
01:01:40 - Oh là là là là ! Ils sont tout proches là !
01:01:42 Énormément d'engagement et ils sont presque symétriques.
01:01:45 Horishima qui va terminer devant.
01:01:47 Horishima qui a remporté hier le single
01:01:50 et ce qui va faire le doublé sur cette étape de backflip.
01:01:53 - C'est possible. On a vu tout à l'heure Kingsbury passer en demi-finale
01:01:57 avec comme ici 3/4/10 de retard au niveau du temps,
01:02:01 puisqu'au niveau de la technique.
01:02:02 Mais le Canadien, il a fait beaucoup de fautes.
01:02:04 On va le voir je pense sur le bas du mur.
01:02:06 On l'a vu complètement désuni.
01:02:08 Alors le Japonais, je pense qu'il a fait pas mal d'erreurs aussi.
01:02:11 Les deux en 10.000/10.080 sur le haut.
01:02:14 Très propre Ikuma Horishima dans sa ligne de boxe.
01:02:17 Je pense que ça doit se valoir du côté de Kingsbury.
01:02:20 On va regarder au niveau du ski après.
01:02:23 Les deux garçons, on va voir la réception et l'enchaînement de Kingsbury.
01:02:27 C'est pareil, rien à dire sur les deux sauts pour l'instant.
01:02:30 Là on voit le Canadien, il était un petit peu en retard sur sa ligne de boxe.
01:02:34 Il avait perdu un peu le fil, le rythme.
01:02:37 Alors on voit l'amorti, on lève les bras.
01:02:40 Il y a tout le bus qui vient s'écraser pour amortir ce saut.
01:02:43 Aller le plus vite possible.
01:02:45 - Aller le plus loin possible.
01:02:47 - On voit les erreurs techniques de Kingsbury.
01:02:49 Il est en retard, il est assis.
01:02:51 Pas mal d'erreurs du Canadien.
01:02:53 Du coup, beaucoup moins propre que d'habitude.
01:02:55 Ça peut peut-être sourire pour Horishima.
01:02:57 Et avoir un doublé de côté de Bakunori.
01:03:00 - Il arrive à garder ce dossard de leader.
01:03:04 Kingsbury avait 80 points d'avance sur Horishima.
01:03:09 L'écart s'est réduit après la victoire du Japonais sur le single.
01:03:12 Et c'est Kingsbury qui va l'emporter une nouvelle fois.
01:03:16 84ème victoire en Coupe du Monde pour ce skieur de légende
01:03:20 qui continue d'affoler les records.
01:03:23 7 courses, 7 podiums, 4 victoires pour Kingsbury.
01:03:27 Incontestable leader de la Coupe du Monde.
01:03:30 - Encore une fois, je me sens circonspect.
01:03:35 - Quand Kingsbury ne fait aucune erreur au niveau technique,
01:03:39 sur le dual, il n'est pas loin, il est intouchable.
01:03:41 Sur la nuit finale, juste avant, face à Gravenforce, rien à dire.
01:03:44 Mais face à Horishima, ça pourrait être discutable.
01:03:48 - Est-ce qu'il y a l'effet "Dossard jaune" comme Péridlafon a souvent parlé ?
01:03:53 Les juges ont tendance à survaloriser les performances.
01:03:57 Il y a un effet psychologique.
01:03:59 - Le dossard et le nom.
01:04:01 On peut avoir le dossard jaune, mais le nom en boss joue beaucoup.
01:04:05 - Ça reste un jugement subjectif, avec des critères objectifs.
01:04:08 Mais ce sont des hommes.
01:04:10 - Il y a beaucoup de luttes d'influence interne dans les boss,
01:04:14 et dans pas mal de disciplines diverses qui sont à jugement.
01:04:18 Le park, le halfpipe, il y a un peu moins de lutte d'influence,
01:04:22 parce que ce sont des jeunes qui jugent,
01:04:24 qui n'ont pas foncièrement d'intérêt, nationaux, etc.
01:04:28 Dans les boss, on a un petit jeu d'influence interne.
01:04:31 - Des lobbies ?
01:04:33 - Des lobbies, on peut parler de lobbies.
01:04:35 On va vous mettre bien en resto, on va vous mettre bien à l'hôtel,
01:04:38 on prend soin bien de vous, on est telle nation qui s'occupe de vous.
01:04:42 N'oubliez pas, on a une meuf ou un garçon qui ne sont pas loin.
01:04:46 Il y a des petites luttes d'influence, des fois, comme ça,
01:04:48 qui viennent... - Ce ne sont pas les mêmes enjeux qu'à la COP,
01:04:52 mais on est heureux d'avoir,
01:04:55 quand même, sous les coulisses du circuit mondial.
01:05:00 On va juste écouter Michael Kittbury,
01:05:02 avec la traduction de Raphaël Regetzo.
01:05:06 - Dernière compétition, 2023.
01:05:09 Je suis fatigué, je restais très motivé.
01:05:16 Aujourd'hui, j'ai bien skié, j'ai essayé de terminer la saison
01:05:21 en gardant le dos sarjaune, en donnant tout ce que j'avais en énergie.
01:05:26 Et là, je suis content de rentrer à la maison, voir ma famille.
01:05:31 Ça fait 7 courses, 7 podiums, quelques victoires.
01:05:36 Ça a été un début fou.
01:05:38 On se bat à tous les coups.
01:05:44 Je pense que tout le monde était très fatigué de ce début de saison aujourd'hui.
01:05:47 Je suis content qu'on se batte jusqu'à la fin.
01:05:50 C'est la manière de faire et je suis content d'avoir gagné.
01:05:52 - Une très belle traduction, mon cher Raphaël.
01:05:54 Il vous a fait travailler un petit peu plus, Michael Kittbury.
01:05:57 - Il aime bien parler.
01:05:59 - Mais on est heureux de l'entendre.
01:06:01 - En même temps, en disant d'interviews en bas, on en a à dire des choses à chaque fois.
01:06:04 - 84ème victoire du monde pour Kingsbury,
01:06:07 en quête d'un 12ème gros globe de cristal à chaque saison.
01:06:12 - Ça ne sera pas les 100 victoires pour cette année,
01:06:14 parce qu'il n'y aura pas assez de courses.
01:06:16 Mais par contre, s'il continue comme ça, entre dual et single,
01:06:18 jusqu'à la fin de l'année, il va se rapprocher des 90, clairement.
01:06:21 Et l'année prochaine, on part à la...
01:06:23 Est-ce que Kingsbury va atteindre 700ème victoire ?
01:06:26 - Oui, parce qu'on attend évidemment...
01:06:28 - Les stats sont assez phales.
01:06:30 - Elles sont incroyables.
01:06:31 - Deux tiers de victoire.
01:06:32 - 122 podiums, 83 victoires.
01:06:34 - En 142 courses.
01:06:36 - C'est incroyable.
01:06:37 Alors, Jacques-Arnaud Antony, qui est très en avance sur la Coupe du Monde,
01:06:43 sur le globe des boss, sur le petit globe du parallèle.
01:06:48 Les deux grandes figures, Jacques-Arnaud Antony, l'Australien,
01:06:51 et Michael Kingsbury, le Canadien.
01:06:54 Merci beaucoup, Raphaël.
01:06:56 C'est régalé.
01:06:57 C'était une très belle course, toujours très sympa, ce format du parallèle.
01:06:59 Très, très court, très dynamique, très télégénique.
01:07:02 Très belle journée.
01:07:04 - Bonne fête.
01:07:05 - Sur la chaîne l'équipe.
01:07:06 Et puis, à très bientôt.
01:07:07 Le grand spectacle du Port Blanc continue tout l'hiver sur la chaîne l'équipe.
01:07:12 Bye bye.
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