Wout Van Aert et ses objectifs pour la saison prochaine. Présent ce jeudi à la présentation du Team Visma | Lease a Bike avant de prendre la direction de la Belgique pour disputer quelques cyclo-cross durant la période de Noël, Wout van Aert est revenu sur son ambitieux programme pour la saison sur route 2024. Flandriennes, Tour d'Italie, Jeux olympiques, Tour d'Espagne et Championnats du monde seront les cinq moments forts du prochain exercice du Belge qui, pour la première fois depuis 2019, ne mettra pas ses roues sur les routes du Tour de France. Il ne sera pas présent également sur le seul Monument qu'il s'est offert depuis le début de sa carrière, en l'occurrence Milan-San Remo. "Gagner le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, ce seront les premiers vrais objectifs de la saison pour moi et l'équipe", commence-t-il par expliquer.
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00:00 Phénoménal sur les cobbles, dans la poussière, sur un vélo TT et sur la route, c'est Wout van Aert.
00:07 Wout, bienvenue. Comment trouvez-vous le nouveau kit ? Je crois que vous avez eu un peu de plaisir dans le design, n'avez-vous pas ?
00:14 Oui, j'aime beaucoup. Je pense que c'est super sympa que nous puissions nous attacher à nos routes noirs et jaunes, aussi dans le kit.
00:24 Le jaune est encore plus brillant que d'habitude, donc je pense que nous sommes prêts à briller.
00:30 Alors, que pensez-vous de vous ? Votre saison, votre saison de croix, est déjà en plein mouvement. Vous avez eu votre première victoire il y a deux semaines. Comment ça se passe ?
00:38 Le début était bon, mais je pense que plus de courses difficiles viendront, en commençant de demain.
00:45 J'ai hâte de passer mon Noël sur la moto, comme je l'ai habitué.
00:51 Demain, si vous ne vous souvenez pas, Wout van Aert, Mathieu van der Poel et Tom Pidcock se battront ensemble pour la croix.
00:56 Ça sera très amusant, mais ce n'est pas une moto de croix pour vous cette saison, n'est-ce pas ?
01:00 Pas vraiment. Mes objectifs sont bien sûr sur la route, ces dernières années.
01:05 On a trouvé qu'on avait mis trop d'attention sur la croix les dernières années.
01:19 Pour moi, c'était une décision difficile de faire moins, mais je sens que ça me donne plus de liberté dans cette période de l'année.
01:31 J'espère que ça me donne un extra pour le moment.
01:36 D'accord, donc vous avez un plus libre esprit, un plus grand pourcentage.
01:40 Je veux savoir pourquoi. Qu'est-ce que vous souhaitez que nous fassions ?
01:43 Quelle est la vision pour vous de l'année 2024 ? Quels sont vos objectifs ?
01:47 Mon objectif principal, et les mois à venir seront les Classics, bien sûr.
01:52 Notre équipe est encore plus forte.
01:56 Je pense qu'il faut bien dire que sans Nathan, on a une grosse perte dans l'équipe des Classics.
02:03 Ce sera impossible de changer ça, mais avec Mathéo et Jan Pers, qui viennent de l'équipe des Divos,
02:11 on a beaucoup de gars forts qui viennent de l'équipe et qui tentent de gagner Flanders et Roubaix.
02:19 C'est mon premier objectif pour moi-même et l'équipe.
02:23 On va faire un peu de l'autre côté.
02:27 Je vais aller au Giro et après préparer les Olympiques au mieux possible.
02:34 Je vais aller en France et finir la saison à la Vuelta et les championnats en septembre.
02:43 Je veux en savoir plus sur ce plan Giro. Que pensez-vous ? Quelles sont vos ambitions ?
02:49 C'est une course super excitante à explorer pour moi.
02:54 J'espère gagner une scène, peut-être plus qu'une.
02:59 On verra si c'est possible.
03:02 Il faut toujours commencer par la première.
03:05 C'est un cours difficile, mais il y a beaucoup d'opportunités.
03:10 Je pense que ce sera une approche différente pour moi, aller au Giro et vraiment essayer de gagner mes jours.
03:16 C'était assez mouillé, mais on a eu de la chance avec le métier.
03:20 C'était très sec.
03:22 C'est loin de là, mais c'est bon de tester le matériel.
03:28 Si il faut changer ou si on veut essayer autre chose, on a toujours le temps de le faire.
03:36 On est vraiment enthousiastes de ce Giro et on essaie de le faire à 100%.
03:44 Que pensez-vous de ces records ?
03:48 C'était mouillé, mais ça peut bien être mouillé, ou pas, à la fin de l'été.
03:52 Vous regardez les routes, mais vous connaissez bien les routes.
03:55 Quelle différence essayez-vous de faire avec ces records ?
03:59 Pour moi, ce n'est plus vraiment un record.
04:04 Les 100K restent toujours les mêmes.
04:08 Ça va automatiquement.
04:12 C'est vraiment un test matériel.
04:14 Chaque année, il y a peut-être des différences dans les possibilités,
04:19 dans les voitures, les pneus, les roues.
04:23 C'est pour ça que nous allons si tôt pour essayer l'équipement pour les 24K.
04:30 C'est plus un test matériel que le vrai record de la route.
04:34 Quel équipement avez-vous apporté ?
04:36 Comment grand était votre équipe ? Combien de pilotes étaient avec vous ?
04:39 Christophe était là, n'était-ce pas ?
04:41 Oui, je pense que nous étions avec presque 10 hommes hier.
04:45 Je ne sais pas vraiment combien.
04:49 C'est super important d'avoir une grande équipe pour les Classiques,
04:55 car c'est toujours mieux d'avoir ce petit peu de compétition pour le coup de fin du équipe.
05:02 Ça nous empêche de faire notre mieux.
05:07 C'est bien d'avoir une grande équipe pour ces grands courses.
05:13 Pourquoi Flanders et Paris-Roubaix sont-ils si importants ?
05:20 En tant qu'homme né en Flandre, il n'y a pas besoin d'une explication supplémentaire.
05:31 C'est comme un jour de l'année où tu ne fais que regarder la télévision en tant que petit.
05:38 Ou au moins, c'était mon souvenir de la Tour de Flandre.
05:42 Je suis devenu amoureux de Roubaix dès le premier moment que j'y suis allé en 2018.
05:50 Je me suis senti que c'était une course qui me correspondait.
05:54 J'ai déjà eu de la mauvaise chance dans cette course,
05:57 mais j'ai toujours réussi à finir avec de bons résultats.
06:01 Je suis vraiment confiant que si j'ai de la chance,
06:06 je serai très proche de la victoire.