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Transcription
00:00 C'était une préméditation de la mort de Narumi depuis le Chili, depuis le début du mois de novembre,
00:06 avec un mobile qui était très clair maintenant, un double mobile, ce qui est très rare en matière criminelle.
00:12 Soit elle revient et elle ne meurt pas et on vit ensemble au Chili, comme il a toujours voulu d'ailleurs,
00:18 et comme il l'a dit, soit elle ne revient pas et personne ne l'aura et elle mourra, comme c'est arrivé.
00:24 Donc un assassinat, c'est pour ça qu'il est condamné, M. Zepeda, avec une sanction très lourde,
00:29 28 ans, c'est une peine très élevée. Monique Olivier, il y a quelques jours, a pris de perpétuité.
00:34 28 ans, c'est très significatif en termes de quantum de peine, surtout pour quelqu'un qui peut aider la quitte-mort.
00:41 Vous avez noté que dans ce dossier, la particularité, c'était l'absence de corps.
00:46 Et l'absence de corps, la Cour d'assises, très clairement, a rendu une décision deux fois, à Besançon et à Besoul,
00:53 en disant que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de corps qu'il n'y a pas de meurtre et qu'il n'y a pas d'assassinat,
00:58 qu'il n'y a pas de victime. Et c'est une décision très significative.
01:03 Ce sont des dossiers très difficiles en termes d'accusation. Il faut démontrer avant tout la mort de la victime.
01:10 Ça, c'est très dur. Et une fois qu'on a réussi à faire cela, la démonstration de la preuve que cette victime a été tuée dans un acte criminel.
01:17 Vous avez noté à quel point c'était difficile, parce que notamment, il n'y avait pas de témoins, pas d'enregistrement vidéo, pas d'ADN.
01:23 Et donc, il a fallu faire un travail colossal de police judiciaire, de croisement des informations et des éléments à charge,
01:29 de ce qu'on appelle un faisceau d'indices graves et concordants, pour parvenir à la condamnation.
01:33 Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de corps qu'il n'y a pas de meurtrier, qu'il n'y a pas d'assassin, et qu'il n'y a pas une jeune femme qui a été assassinée.
01:40 La cour d'assises a pranché. Marumi Kurosaki, même si son corps n'est plus là, même si on ne l'a pas retrouvé,
01:45 a bien été victime de l'assassinat perpétré sur sa personne par Nicolas Zepeda.
01:50 [Sous-titres par Christophe Asselineau]

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