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Des soignants, dont des représentants du syndicat Force ouvrière, ont envahi le conseil de surveillance de l'hôpital de Bernay, qui se tenait jeudi 21 décembre. Les manifestants voulaient montrer leur "opposition totale" aux récentes annonces de suppression de postes.

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Transcription
00:00 Allez, un problème.
00:02 Merci mesdames. Si vous voulez qu'on termine, est-ce que je peux prendre la parole ?
00:06 Oui, allez-y.
00:07 Nous sommes aussi nombreux devant vous afin de faire savoir à l'ensemble des acteurs du Conseil de surveillance
00:13 notre totale opposition aux annonces destructrices de notre outil de travail
00:18 et de l'accès aux soins de la population du territoire formulé lors du CSE.
00:23 Fermeture de la production des repas au profit de l'UCPA d'Evreux, suppression de postes en cuisine,
00:30 suppression de 25 ETP sachant doré déjà que M. Hamon a annoncé que l'ARS ne s'en contentera pas,
00:38 arrêt de l'activité de l'astérisation, soi-disant à la demande de l'ARS, les week-ends et jours fériés,
00:45 arrêt de la permanence des soins, de la chirurgie, du bloc opératoire, les week-ends, jours fériés et la nuit.
00:53 Le rouleau compresseur est lancé. C'est la mort de la chirurgie, des urgences, de la cuisine, de Bernay.
01:01 Car on sait pertinemment que l'activité va encore plus diminuer
01:05 et nous n'aurons plus le seuil minimum pour exister et obtenir les autorisations d'activité.
01:11 Le SAMU avoue avoir des stratégies d'évitement afin de détourner les patients du territoire,
01:18 sauf peut-être les fins de vie, les plus de 80 ans, les grabataires qui sont source de perte d'argent pour nos établissements.
01:25 On dit vouloir un électrochoc, faire un électrochoc à ceux qui ne sont pas à la hauteur de l'activité
01:34 et qui refusent de travailler, pourtant on confie les chefferies et les postes stratégiques
01:40 à ceux que nos directeurs depuis plus de 30 ans accusent de ne pas vouloir travailler,
01:45 assez, et on les remercie même aujourd'hui de participer aux réunions.
01:50 On détourne l'embauche des praticiens qui voudraient venir à Bernay.
01:54 On externalise les responsabilités et les décisions à des personnes qui ne veulent pas les assumer et qui s'en fichent de Bernay.
02:01 Il est impossible de motiver et de construire l'avenir en détruisant.
02:05 Vous nous accusez de ne pas être force de proposition, mais lorsque l'on aborde les sujets, vous mentez, vous détournez le sujet.
02:14 En 2023, nous sommes fort de sujets à porter à l'ordre du jour de toutes les instances pour lesquelles il n'y a eu aucune avancée.
02:22 Nous nous battrons aussi fort que nous le pourrons. Nous allons vous combattre sur tous les fronts, y compris en joignant l'opinion publique.
02:32 (Applaudissements)
03:01 Juste un petit mot avant, je sais que Mme Wagner vous ne le croyez jamais, on aura l'enregistrement,
03:06 parce que je sais que pour vous à chaque fois, tout ce qu'on dit, tout ça, je rappelle qu'on est des syndicats,
03:09 dit que si on n'est pas des politiques, à ce titre là, on n'a pas de raison de mentir.
03:12 Donc nous avons les enregistrements, c'est une fois de plus, vous croyez encore que nous mentons.
03:16 Maintenant, je vous demande de sortir.
03:18 On n'a aucune réponse à vos questions.
03:21 Vous ne me donnez pas de réponse.
03:22 Aucune sortie.
03:23 Mme Wagner, en tant qu'association...
03:25 Donc suppression de 25 ETP, fermeture programmée de la Chire,
03:28 parce que l'organisation que vous allez prendre, c'est ni plus ni moins une fermeture déguisée,
03:32 une réorganisation, une resécuration, comme vous dites, les prosoyeurs.
03:36 Mais on n'a aucune réponse sur ça.
03:38 On est 80 ici.
03:39 On a le soutien total de l'hôpital.
03:41 Mais on va le propager partout auprès de la ville.
03:44 Vous savez comment on fait, Mme Wagner ?
03:46 Monsieur Drouillet, je vais pouvoir être très clair.
03:49 On a souvent parlé ensemble, nous avons des audiences qui sont dans un cadre
03:52 qui est un cadre de discussion réelle.
03:55 Là, je suis désolé, mais dans ce cadre là, il n'y a pas de raison que nous subissions un interrogatoire.
04:02 Donc il y a des sujets sérieux, effectivement.
04:05 Et je pense qu'on est tous mobilisés pour la sauvegarde de l'hôpital.
04:08 Et ça se fait sérieusement.
04:10 [Rires]
04:12 On a vu ça avec la maternité, les chisants !
04:14 On a vu ça avec la maternité !
04:16 Et ça se fait sérieusement.
04:18 Et qui a annoncé ça ?
04:19 A l'hôpital Runaway ?
04:20 Vous trouvez ça normal ?
04:21 À 10 jours des fêtes.
04:23 Et sérieusement, on vous fait un texte et tout ça, et vous êtes là en train de rigoler.
04:27 Je suis désolée, à un moment donné, il y a toujours des messieurs.
04:30 Bien sûr que si !
04:32 On part de suppression de place avant les fêtes, excusez-nous.
04:35 ...s'en tenir dans des conditions normales.
04:37 On a besoin de réponses !
04:39 On a demandé que l'ordre du jour soit modifié, parce que c'est marqué "banque du bâtiment bi-collectif".
04:46 C'est pas vendu, c'est donné.
04:48 Les réponses, ça se fait dans le cadre.
04:50 Si M. Drouet m'appelle pour être reçu, je reçois moins de 48 heures.
04:54 C'est exact.
04:55 J'ai toujours fait un point d'honneur en recevant les syndicats, et en parlant à vous.
04:59 Mais je n'ai pas de diktat.
05:01 Mais il n'y a pas que les syndicats, il y a les équipes aussi.
05:04 Mais il faut que M. Drouet...
05:06 Bien sûr que je ne vais pas recevoir tout le bideur.
05:08 Ils n'ont aucune réponse en instance.
05:10 On a des représentants dans les instances de chaque service.
05:12 On a fait l'effort, aux dernières élections, d'avoir des représentants dans chaque instance.
05:18 On n'a jamais de réponse.
05:20 Quand on a parlé de la cuisine, pourquoi le titre "Cuisine" apparaissait au CSE, on l'a posé à la F3SCT.
05:28 Et si vous pouvez entendre l'enregistrement, j'ai trouvé le moment où c'est dit.
05:32 On nous a dit "je ne sais pas, je n'ai pas d'informations, c'est certainement pour présenter le plan d'action".
05:38 Et je crois certainement que la personne n'avait pas plus d'informations.
05:41 Mais les directeurs, tous, ici, avaient des informations sur le fait qu'on allait supprimer
05:47 la production de la cuisine.
05:49 Alors qu'on a demandé à toute la cuisine de faire des efforts depuis des jours
05:53 pour rectifier les erreurs qui étaient faites.
05:56 Peut-être que ce n'est pas parfait, mais on ne peut pas motiver en démontant
06:01 et pas en annonçant à 10 jours des fêtes de Noël que vous allez supprimer leur emploi.
06:05 C'est inadmissible.
06:07 Vous auriez pu au moins attendre d'avoir une réunion et une vraie discussion
06:11 plutôt que d'annoncer ça à 10 jours des fêtes de Noël.
06:13 La direction des 25 ETP, pour nous c'est Donovan, c'est Hélèna, c'est André, c'est Rebecca,
06:20 c'est Michel, c'est Antoine, qui a quelques jours de Noël, vous leur avez annoncé ça.
06:25 C'est suicidaire !
06:27 C'est dégueulasse !
06:28 Donc monsieur, j'ai bien compris votre message, mais comprenez le nôtre.
06:32 Vous allez confronter une opposition la plus totale, la plus contestataire,
06:36 par rapport à votre organisation qui n'est que financière.
06:39 Et quand bien même, il y a un directeur financier parmi vous,
06:42 et quand bien même malgré toutes ces restructurations que vous faites sur cet établissement depuis des années,
06:46 l'équilibre financier est toujours dans les chaussettes.
06:49 Donc à un moment donné, ayez un minimum, mesdames et messieurs, de conscience.
06:53 De conscience seulement.
06:55 (Brouhaha)
07:19 (Brouhaha)
07:28 Vous n'avez qu'à sourire un petit peu de manière méprisante, comme d'habitude.
07:33 (Brouhaha)
07:38 C'est insupportable cette attitude.
07:43 On a ouvert la discussion et c'est la fuite.
07:47 (Brouhaha)

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