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Transcription
00:00 Et pour la droite, c'est le signe que le chef de l'État veut tout faire pour ne pas appliquer cette loi.
00:05 Et la gauche, quant à elle, continue d'appeler le président à renoncer à ce texte.
00:08 Hier soir à Dijon, Grenoble, Besançon ou Rennes,
00:11 des centaines de manifestants ont appelé au retrait de ce qu'ils appellent la loi Macron-Le Pen.
00:16 De leur côté, les présidents de 32 départements aux mains de la gauche ont décidé
00:20 de ne pas appliquer certaines mesures prévues par ce texte.
00:23 Alexis de La Fontaine, ils assurent qu'ils continueront à verser certaines allocations aux étrangers.
00:27 Oui, c'est un acte de résistance démocratique et humaniste, affirme Ani Daulbeau, signataire de cette résolution.
00:33 Une démarche politique face à des mesures jugées d'extrême droite,
00:37 comme l'instauration de la préférence nationale, selon Stéphane Troussel,
00:41 le président socialiste de la Seine-Saint-Denis, à l'origine de cette initiative.
00:45 Vous savez, dans notre pays, un article de la Constitution, c'est l'article 72,
00:48 qui dit que les collectivités locales s'administrent librement.
00:53 Et donc, nous avons aussi la possibilité de mettre en œuvre des politiques publiques,
00:59 des actions, des projets, des prestations volontaristes.
01:02 Et les départements souhaitent maintenir une allocation en particulier,
01:06 l'aide personnalisée d'autonomie, qui peut monter jusqu'à 940 euros par mois
01:11 pour les personnes les plus dépendantes.
01:13 Pour financer ces mesures, les départements devront puiser dans leur budget
01:17 ou creuser leur déficit, car l'État ne prendra pas en charge ces dépenses supplémentaires.
01:22 Alexie de La Fontaine du service politique d'Europe 1

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