• il y a 2 ans
Stéphane Troussel, président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, est l'invité de France Bleu Paris, le 21 décembre 2023.
Il n'appliquera pas le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA).

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Transcription
00:00 A votre service France Bleu Paris, la radio qui vous donne la parole chaque matin pour échanger autour de l'actualité.
00:06 Le numéro c'est le 01 42 30 10 10, Aude, 8h15, on n'a jamais été aussi proche de Noël en ce 21 décembre
00:12 et on a décidé de parler
00:13 solidarité. Venez nous raconter vos belles actions ce matin, il y en a beaucoup dans la région. Est-ce que pendant les fêtes vous donnez à
00:19 des associations, peut-être
00:21 notamment le papier cadeau là en ce moment dans les centres commerciaux ? Est-ce que vous aidez aussi des personnes qui dorment à la rue ou
00:25 alors vous êtes des bénévoles toute l'année ? Est-ce que ça se perd cette solidarité ? On veut vous entendre à 01 42 30 10 10.
00:32 Et notre invité c'est le président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis. Bonjour Stéphane Troussel.
00:37 Bonjour.
00:37 Vous allez visiter le 115 tout à l'heure, vous vous alertez encore une fois et on va parler avec vous de ces gens, ces
00:42 enfants qui dorment à la rue. Il y en a de plus en plus, c'est très préoccupant. D'abord,
00:46 d'abord je voulais vous parler de l'actualité, la loi immigration.
00:50 Vous l'annoncez Stéphane Troussel, vous département de Seine-Saint-Denis, vous refusez de restreindre
00:55 l'allocation autonomie. Vous allez continuer à la verser aux étrangers comme avant sans appliquer ce délai qui est désormais imposé par cette nouvelle loi.
01:03 Si je résume Stéphane Troussel, vous allez vous mettre hors la loi, c'est ça ?
01:07 Non, parce que d'abord le gouvernement lui-même avoue que sa loi n'est pour certains aspects ni
01:15 applicable ni efficace, puisqu'il dit lui-même, le ministre de l'Intérieur, la première ministre, le président de la République, hier soir,
01:22 nous dit qu'il va la déférer au conseil constitutionnel.
01:25 Vous misez là-dessus sur le fait que le conseil constitutionnel va censurer ?
01:27 Mais il avoue que sur tout un tas d'aspects, elle ne sera pas applicable. C'est un aveu.
01:32 En fait, avec cette loi, il voulait envoyer des signaux, faire de la surenchère et des postures.
01:38 Mais ça ne va rien régler un certain nombre de questions qui sont posées. Et donc nous allons, oui,
01:44 parce qu'elle est contraire aux valeurs de la France, parce qu'elle est contraire aux valeurs de la République, parce qu'elle fracture le contrat social
01:50 de notre pays en instaurant la préférence nationale, nous allons compliquer, nous allons continuer, pardon, d'appliquer
01:58 cette allocation pour l'autonomie des personnes âgées.
02:01 Après, on pourrait aussi vous rétorquer que pour vous aussi c'est une posture. Si vous misez sur le fait que de toute façon ce texte va
02:06 tomber devant le conseil constitutionnel, on peut considérer que de ne pas appliquer ce texte, pour vous aussi, c'est une posture.
02:11 En quoi c'est une posture ? D'abord, je rappelle que les collectivités locales, selon la constitution, son article 72, elles s'administrent librement.
02:19 J'ai donc la possibilité, selon la loi, de mettre en place des prestations dites
02:24 volontaristes, selon les critères que l'Assemblée délibérante fixera. Et donc nous, nous continuerons
02:31 de compenser la perte de cette allocation pour des personnes qui en ont le droit. Je rappelle que la part,
02:39 elle concerne des Français et des personnes âgées en situation
02:42 régulière. Allocation d'autonomie, pour compenser la perte d'autonomie. De quoi s'agit-il ?
02:49 88% des bénéficiaires de l'allocation pour l'autonomie sont des personnes âgées de plus de 75 ans. Dans notre pays, au niveau national,
02:58 l'âge moyen de la PA, c'est 82 ans.
03:02 72% des bénéficiaires de la PA sont des femmes. Donc qu'est-ce qu'imaginent les rédacteurs de l'extrême droite
03:08 de cette loi ? Qu'il y aurait comme ça des hordes de personnes âgées
03:13 dépendantes, dépendantes, qui vont s'embarquer sur des bateaux de fortune pour en bénéficier ? Vous dites rédacteur d'extrême droite,
03:19 Emmanuel Macron hier à la télé a dit que c'était plutôt une défaite de l'extrême droite ce texte. Écoutez, quand
03:25 l'extrême droite, la famille Le Pen et tous ses sbires
03:30 se répandent sur les plateaux pour dire qu'il s'agit bien d'une victoire idéologique de l'extrême droite, parce que la préférence nationale
03:38 c'est le fonds de commerce de la famille Le Pen depuis 50 ans dans ce pays. Et donc quand eux-mêmes disent que c'est une victoire
03:44 idéologique, le président de la République fait fausse route. Je rappelle que s'agissant par exemple de la PA,
03:51 elle est versée à des gens qui sont en perte d'autonomie, des gens qui ne peuvent plus accomplir les gestes de la vie quotidienne,
03:58 faire leurs toilettes, se nourrir, se vêtir,
04:01 faire leurs courses, faire leur ménage. C'est ça dont il s'agit.
04:05 Stéphane Troussel, vous êtes socialiste et la gauche, quand elle était au pouvoir, c'est Elisabeth Borne qui rappelle ça, la gauche a
04:12 souscrit en quelque sorte aussi à ce concept de préférence nationale. La gauche avait réclamé un délai aussi pour accorder la prime d'activité aux étrangers.
04:19 Mais ça c'est une fadaise pour
04:22 soulager la conscience de madame Borne et du président de la République qui a repris cette formule hier soir dans son interview.
04:28 Mais la réalité c'est qu'avec cette fadaise elle veut entretenir une confusion.
04:33 Une confusion à la fois intolérable sur le plan politique et une confusion
04:37 infondée sur le plan juridique. Mais tout simplement parce qu'il est admis depuis très longtemps que s'agissant
04:43 des compléments de revenus liés à l'activité,
04:47 la prime d'activité ou
04:50 le RSA quand vous êtes privé de vos revenus du travail,
04:54 et bien oui parce que avec les revenus du travail vous avez des contributions, vous avez des cotisations,
05:01 et bien donc oui il est admis depuis toujours dans notre pays que ce type de complément de prestations liées à
05:08 l'activité ou à l'absence d'activité et bien nécessite des cotisations.
05:12 Mais là c'est pas de ça dont il s'agit. Il s'agit d'aides, de prestations pour des gens qui
05:19 sont accompagnés dans leur vie quotidienne quand ils sont âgés, pour des enfants qui n'ont pas les moyens d'être
05:25 accompagnés,
05:28 de préparer leur rentrée scolaire par exemple.
05:30 - C'est un complément.
05:32 - Ça n'a strictement rien à voir.
05:34 - Stéphane Troussel, président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis,
05:37 est en direct avec nous ce matin sur France Bleu Paris. Stéphane Troussel, je le disais, vous allez visiter le 115.
05:43 Tout à l'heure vous vous alertez sur l'hébergement d'urgence, on est à quelques jours de Noël,
05:47 le 115 est débordé, saturé, il y a énormément de gens qui dorment à la rue.
05:51 Ça fait des années que vous alertez Stéphane Troussel, j'ai fait une recherche sur Google, je suis remonté à des années avant.
05:57 Est-ce que là c'est pire qu'avant, là pour ce Noël ?
06:00 - Je vais vous donner quelques chiffres. Le 13 décembre dernier, il y a eu
06:03 665 demandes qui n'ont pas abouti.
06:07 257 enfants, donc 87 enfants de moins de 3 ans,
06:12 54 femmes enceintes qui n'ont pas trouvé de solution.
06:16 - Donc qui sont restées à la rue.
06:18 - Et donc ont été laissées à la rue.
06:20 Dans la sixième ou septième puissance mondiale,
06:23 nous sommes dans cette situation dans notre pays, dans ce pays qui proclame encore sur les frontons de ses écoles et de ses mairies
06:30 liberté, égalité, fraternité. C'est intolérable, c'est insupportable.
06:34 Et donc oui, j'ai voulu une nouvelle fois tirer la sonnette d'alarme,
06:38 dire qu'à la fois il faut rétablir, il faut créer les places supplémentaires
06:43 pour assumer notre devoir d'humanité.
06:47 - Donc vous en appelez à l'État, on parle de l'État.
06:49 - Notre commune humanité.
06:51 Je veux aussi me saisir de cette situation pour dire qu'il n'est pas possible non plus
06:57 que des territoires comme la Seine-Saint-Denis
07:00 eh bien, assument seuls le devoir de solidarité nationale.
07:03 La réalité c'est que Paris et la Seine-Saint-Denis, chaque soir,
07:06 assument 65%, plus de 65% de tout l'hébergement d'urgence de l'ensemble de l'île de France.
07:14 - Avec un taux de pauvreté en Seine-Saint-Denis qui est deux fois supérieur à la moyenne nationale.
07:18 - Donc c'est pour ça notamment que je réclame une disposition de type SRU
07:23 de l'hébergement d'urgence, comme il existe au titre des logements sociaux
07:28 la loi SRU qui impose à l'ensemble des communes d'avoir un nombre de places
07:34 d'hébergement d'urgence liées au nombre d'habitants dans leur commune.
07:38 - Face à ces personnes qui dorment à la rue, il y a la solidarité qui s'organise
07:42 et on avait envie de mettre en avant les belles initiatives sur France Bleu Paris.
07:45 On est en ligne Romain avec un parent solidaire, on est dans le 15e arrondissement.
07:49 - Oui Ulrich qui est avec nous dans le 15e, bonjour.
07:51 - Oui bonjour.
07:53 - Merci d'avoir appelé France Bleu Paris ce matin, vous êtes le papa d'un garçon
07:56 qui est en CP et dans son école, un enfant est à la rue et au total il y a 8 familles
08:01 qui sont concernées dans les écoles du quartier.
08:04 - Oui tout à fait, merci de m'accueillir sur votre antenne.
08:07 Voilà je suis au nombre de l'association des parents d'élèves pour le collectif J'ai jamais sans toi.
08:11 Alors en fait nous avons découvert qu'un élève de notre école vivait dans la rue.
08:15 Imaginez à ce tu peux la colère d'apprendre que cet enfant à peine plus grand que mon fils
08:20 dormait dans la rue avec sa famille.
08:23 Nous les parents d'élèves avons interpellé la mairie du 15e lors de notre conseil de quartier
08:30 qu'il y avait du coup ces 8 familles à la rue réparties dans 4 écoles différentes
08:34 dans un quartier du 15e.
08:36 Lors de ce conseil la mairie nous a expliqué avoir envoyé un mail à la mission d'urgence sociale
08:41 de la ville de Paris qui n'avait pas eu de nouvelles depuis et qui n'y aurait pas d'action supplémentaire
08:45 pour le moment.
08:46 - Et Ulrich je crois que vous avez lancé une cagnotte avec des parents c'est ça ?
08:49 - Oui tout à fait, nous on ne pouvait pas accepter cette seule réponse de la mairie
08:53 donc nous avons décidé de lancer un mouvement de solidarité avec les écoles du quartier,
08:57 l'association Mikado, les parents d'élèves et nous avons mis en place une pétition sur change.org.
09:04 Une cagnotte qui va être destinée à pouvoir loger dans des hôtels,
09:11 préserver des nuités d'hôtel pour les vacances scolaires ainsi qu'une collecte de vêtements
09:17 et une collecte de denrées alimentaires.
09:19 - Pour peut-être permettre à des enfants et à des familles de dormir au chaud pour ce Noël.
09:24 Merci Ulrich d'avoir témoigné ce matin sur France Bleu Paris, restez avec nous.
09:29 Stéphane Trossel, allez-y.
09:31 - Est-ce qu'il est possible de mettre en avant notre cagnotte ?
09:34 - Ce qu'on va faire c'est qu'on va vous laisser Yanis, vous allez transmettre le lien de votre cagnotte
09:39 et on va la poster directement sur la page Facebook de France Bleu Paris.
09:43 Ça vous va Ulrich ?
09:45 - C'est super, vous êtes vraiment génial, merci à vos auditeurs, merci à vous.
09:49 - Merci surtout à vous Ulrich.
09:51 - C'est une illustration, le 15ème arrondissement, un arrondissement situé dans l'ouest parisien,
09:57 l'ouest de l'île de France ne prend pas sa part dans la solidarité en Île-de-France.
10:02 Et donc on a une spécialisation à l'échelle de l'île de France où on concentre
10:07 les plus vulnérables, les plus modestes, les plus pauvres dans un certain nombre de territoires.
10:12 Moi, au ghetto de riches, il n'est pas acceptable que se développent des ghettos de pauvres.
10:17 Ce n'est pas ma conception de la solidarité et de l'équilibre souhaitable pour l'ensemble de la société et de sa cohésion.
10:23 - Il y a des mairies qui ouvrent leurs portes, 10ème arrondissement par exemple,
10:27 dans le 19ème il y a un lycée désaffecté qui sera inauguré demain comme un lieu temporaire d'hébergement d'urgence.
10:33 Mairie de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, chez vous, qui ouvre un gymnase.
10:37 Ça suffit cette solidarité du quotidien ?
10:41 - D'abord elle est souhaitable, elle est encourageante parce qu'elle dit...
10:45 - Ça fait son cœur en quelque sorte.
10:47 - Exactement, elle dit à quel point dans notre société, contrairement à ce que parfois on essaye de nous faire croire,
10:52 les citoyens de ce pays ont envie d'une société fraternelle, généreuse et solidaire.
10:57 Mais je crois que ça ne peut pas suffire.
11:00 Et donc c'est en cela que je disais tout à l'heure, cette proposition, d'un SRU de l'hébergement,
11:06 comme il existe une loi SRU pour les logements sociaux,
11:09 parce que ce n'est pas possible la spécialisation, la ségrégation territoriale,
11:14 et qu'au ghetto de riches répondent des ghettos de pauvres.
11:17 Et donc oui, nous avons besoin de cette disposition.
11:19 - Pourquoi rien ne change ? Parce que ce constat, je le disais tout à l'heure, mais j'insiste, il est fait, il est refait,
11:23 depuis des années, des années, des années, pourquoi rien ne change et pourquoi ça s'aggrave ?
11:27 - Eh bien parce que je crois qu'il manque du courage politique, parce que je crois qu'il manque de la volonté,
11:32 parce que je crois que justement, face à certaines formes d'égoïsme locaux,
11:38 contrairement à nos citoyens, à nos concitoyens,
11:41 eh bien il faut qu'il y ait la volonté politique, la volonté législative,
11:47 et des formes de coercition, ça ne se fera pas naturellement.
11:50 Vous savez, la loi SRU avec son article 55 sur les logements sociaux, elle date de 25 ans,
11:57 mais il y a encore trop de communes qui sont carencées,
12:00 et donc je crois notamment en Ile-de-France que l'État, que la préfecture de région,
12:05 c'est le sens d'un courrier que j'ai adressé il y a quelques semaines déjà,
12:08 sur la question de l'hébergement au préfet de région,
12:10 l'État doit assumer sa responsabilité dans cette région Ile-de-France,
12:13 qui est à la fois la plus riche, la plus puissante du pays, de l'Europe même, tout entière,
12:18 et qui est en même temps celle qui est la plus fracturée, la plus inégalitaire.
12:22 Stéphane Troussel, puisqu'on parlait de solidarité,
12:24 vous aussi au département avec Action contre la faim,
12:26 vous mettez en place une carte alimentation,
12:29 une sorte de chèque en quelque sorte, qui va tomber tous les mois,
12:32 pour des personnes qui ont du mal à se nourrir, expliquez-nous.
12:35 Nous avons voulu finalement, dans notre volonté à la fois d'imaginer des mesures solidaires,
12:41 mais aussi de faire en sorte que la bonne alimentation, bien se nourrir,
12:45 faire en sorte que les plus vulnérables, les plus modestes,
12:50 mangent des fruits et légumes, par exemple, qui sont très coûteux,
12:53 en particulier dans cette période d'inflation,
12:55 et qu'ils puissent eux aussi avoir des capacités à bien manger.
13:01 Et donc oui, avec Action contre la faim,
13:04 le département va mettre en place ce chèque alimentaire durable,
13:07 c'est une expérimentation,
13:09 elle va concerner près de 1400 personnes,
13:12 à la fois des étudiants précaires,
13:15 à la fois des familles avec enfants, des femmes isolées.
13:20 Est-ce qu'il y a une démarche à faire, s'il y a des gens qui nous écoutent, qui sont intéressés ?
13:23 Alors, ils vont être identifiés notamment par les services sociaux,
13:25 à la fois municipaux et départementaux,
13:27 avec l'association Action contre la faim,
13:30 et dans ce programme, nous allons être soutenus par l'État,
13:34 au titre de cette expérimentation et du mieux manger pour tous.
13:38 - Stéphane Troussel, j'avais une ultime question,
13:40 et je change complètement de sujet.
13:42 Vous avez sans doute écouté Emmanuel Macron hier soir,
13:44 il a parlé de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
13:48 Il a glissé qu'évidemment, il y avait un plan B,
13:52 en cas malheureusement d'événement terrible,
13:54 qui pourrait perturber cette cérémonie d'ouverture sur la Seine à Paris.
13:58 Est-ce que le Stade de France, dans votre département de Seine-Saint-Denis,
14:02 est un plan B ?
14:03 - Ecoutez, je crois que l'ensemble des acteurs engagés dans ce beau projet
14:10 que sont les Jeux Olympiques et Paralympiques,
14:12 sont déterminés à permettre à Paris d'avoir cette cérémonie d'ouverture assez exceptionnelle,
14:19 comme il n'en a jamais existé dans les éditions précédentes des Jeux.
14:22 - Mais s'il y a un plan B au Stade de France, vous êtes au courant, non ?
14:24 - Ce que je veux vous dire, c'est que pourquoi il y a eu cette cérémonie d'ouverture sur la Seine ?
14:29 D'abord pour offrir un cadre assez exceptionnel,
14:32 mais aussi pour permettre à davantage de spectateurs.
14:35 Les éditions précédentes, dans un stade olympique, c'est entre 50 et 80 000 personnes,
14:40 alors que sur la Seine, c'est potentiellement plusieurs centaines de milliers de personnes,
14:44 y compris avec des accès gratuits.
14:46 - Plan B au Stade de France ou pas ?
14:47 - Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'aujourd'hui, je crois que nous n'en sommes pas là.
14:51 L'ensemble des autorités, comités d'organisation, collectivités locales,
14:56 ville de Paris, mais aussi la préfecture de police, s'organisent pour que, bien évidemment,
15:02 toutes les conditions de sécurité soient rassemblées.
15:05 Si elles ne devaient pas l'être, bien évidemment, il faudrait peut-être imaginer,
15:09 à un moment ou à un autre, des solutions alternatives,
15:12 mais ce n'est pas le sujet qui nous préoccupe aujourd'hui.
15:14 - Bon, on n'en saura pas plus. Merci Stéphane Trousset d'être venu dans les studios de France Bleu Paris,
15:20 président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Dibord.
15:23 Bonne journée à vous.

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