L'invitée du jour - Virginie Efira

  • l’année dernière
Virginie Efira était présente sur le plateau de Télématin pour faire la promotion du conte Noël pour lequel elle prête sa voix, Kina & Yuk, Renards de la banquise 
Transcript
00:00 Il était une fois Virginie Effira.
00:02 Oui, moi aussi, je suis comédienne.
00:03 La comédienne est désormais compteuse et invitée de Télé Matins.
00:07 Bonjour, bienvenue.
00:07 - Bonjour. - Bienvenue à vous.
00:08 Merci beaucoup d'être avec nous.
00:10 Alors, vous avez prêté...
00:11 Vous êtes un peu sœur de pull toutes les deux ce matin, non ?
00:12 - Complètement. - Ah oui, c'est vrai.
00:13 - Ça part matin, c'est le dernier coup. - C'est le dernier coup pour être à corps.
00:15 Voilà.
00:16 Ah oui, c'est vrai.
00:16 J'aime bien le fait d'être juste à côté de Virginie Effira dans le plan, là.
00:20 En avance, peut-être ?
00:22 Vous avez prêté votre voix au film animalier "Kina et Yook, Renard de la banquise".
00:26 Alors, on a adoré, vraiment, dans Télé Matins. Ça nous a fait beaucoup de bien de voir un film comme ça.
00:29 Il sort le 27 décembre.
00:31 J'imagine que des propositions au cinéma, vous en avez des dizaines dans tous les genres.
00:34 Qu'est-ce qui vous a donné envie de devenir compteuse ?
00:37 Est-ce que c'était justement parce que c'était une proposition différente ?
00:40 Euh... Oui, ça a joué, évidemment.
00:43 Il y avait aussi le...
00:45 Il y avait deux choses.
00:45 Une chose assez concrète et pragmatique, si je puis me permettre de parler de mon intimité, là, d'entrée de jeu.
00:52 C'est-à-dire que j'étais en pleine gestation moi-même.
00:55 Ce qui ne permet pas de tourner...
00:57 Enfin, je veux dire, il faut faire avec de nouvelles dimensions physiques.
00:59 Oui, parce qu'il y en a un des deux qui va avoir un bébé. Enfin, plusieurs, là.
01:02 C'était moi-même qui allais en avoir un.
01:04 Et du coup, je ne peux pas tourner dans...
01:06 Enfin, en tout cas, il faut...
01:07 On joue avec son corps, quand même.
01:09 Et là, les dimensions du corps n'étaient pas tout à fait les mêmes.
01:10 Enfin, il faudrait trouver des personnages en rapport avec ça.
01:13 Et c'était plus complexe.
01:14 Et du coup, ça me laissait la possibilité de pouvoir travailler, de pouvoir collaborer à un projet.
01:18 Et puis, c'était la teneur spécifique de ce projet-là.
01:21 C'est-à-dire que l'investissement fou d'une équipe, d'un réalisateur,
01:25 pour aller tourner dans ces endroits-là,
01:27 et pour tourner d'une manière très, très particulière.
01:30 Parce que c'est à la fois un scénario, une histoire qui va nous être racontée.
01:33 Et en même temps, donc c'est une fiction,
01:35 mais en même temps, on va faire ça avec des animaux sans jamais les...
01:40 Comment dire ? Sans jamais les...
01:41 - Les guider, en fait. - Oui, c'est ça.
01:43 C'est-à-dire qu'il y a à la fois l'animal qui est complètement libre,
01:45 - et pourtant, il y a ce... - Ils ne sont pas du tout dressés.
01:47 - Voilà, sans un dressage. - Ils ne sont pas du tout dressés.
01:49 - Ça, c'est fou. - D'accord.
01:50 Oui, ça, c'est fou.
01:51 Vous vous demandez peut-être ce que ça donne quand Virginie et Fira racontent une histoire.
01:54 Et bien, ça donne à peu près ça.
01:55 Je vais vous raconter l'histoire extraordinaire de Kina et Yook.
02:01 Au cœur du Grand Nord, deux renards polaires se préparent à l'arrivée de leurs petits.
02:05 Ils ont tout pour être heureux.
02:09 Mais la nature en a décidé autrement.
02:14 Ils ont tout pour être heureux.
02:15 Ils ont tout pour être heureux.
02:16 Ils ont tout pour être heureux.
02:17 Ils ont tout pour être heureux.
02:18 Ils ont tout pour être heureux.
02:19 Ils ont tout pour être heureux.
02:20 Ils ont tout pour être heureux.
02:21 Ils ont tout pour être heureux.
02:22 Ils ont tout pour être heureux.
02:23 Ils ont tout pour être heureux.
02:24 Ils ont tout pour être heureux.
02:25 Ils ont tout pour être heureux.
02:26 Ils ont tout pour être heureux.
02:27 Ils ont tout pour être heureux.
02:28 Ils ont tout pour être heureux.
02:29 Ils ont tout pour être heureux.
02:30 Ils ont tout pour être heureux.
02:31 Ils ont tout pour être heureux.
02:32 Ils ont tout pour être heureux.
02:33 Ils ont tout pour être heureux.
02:34 Ils ont tout pour être heureux.
02:35 Ils ont tout pour être heureux.
02:37 Je voudrais redire ce que vous disiez.
02:38 Il n'y a pas de dressage.
02:39 Mais comment on fait pour tourner un film comme ça ?
02:41 Arrêtez de rire.
02:42 Allez, finissez.
02:47 On est revenus.
02:49 Vous les connaissiez, les renards polaires, vous,
02:51 avant de faire la connaissance de Kina et Duke ?
02:53 Pas plus que vous.
02:54 Enfin, vous les connaissiez, vous.
02:55 Moi non.
02:56 Non, non, pas vraiment.
02:58 Enfin, oui, j'avais...
02:59 Non, non, pas bien.
03:00 C'était l'occasion de le découvrir.
03:03 Et puis de découvrir un milieu tout à fait dingue.
03:08 Un milieu tout à fait dingue.
03:09 Le film aborde plusieurs questions, quand même.
03:11 Il aborde aussi l'idée du réchauffement climatique.
03:14 Enfin, plus qu'une idée, d'ailleurs, un concret très réel.
03:17 Enfin, plus qu'une idée, d'ailleurs, un concret très réel.
03:18 Non, non, et ce qui est assez dingue, c'est comment il a réussi à faire ça
03:22 Non, non, et ce qui est assez dingue, c'est comment il a réussi à faire ça
03:24 quand on parlait qu'il n'y avait pas de dressage.
03:26 quand on parlait qu'il n'y avait pas de dressage.
03:27 Alors, c'est un peu plus complexe.
03:28 Alors, c'est un peu plus complexe.
03:29 Je sais qu'il n'utilise pas ce mot-là, le réalisateur.
03:33 Mais c'est un film où il n'y a pas d'anthropomorphisme.
03:36 C'est-à-dire dans le sens où on ne prête pas à l'animal des qualités humaines.
03:39 On n'est pas chez Disney, on n'est pas "Il parle", etc.
03:42 C'est qu'on suit vraiment...
03:44 J'aimais beaucoup le départ du projet.
03:47 C'est-à-dire qu'il est tombé sur une photographie d'un petit renard polaire
03:51 C'est-à-dire qu'il est tombé sur une photographie d'un petit renard polaire
03:52 qui était sur un bout de banquise, avec le réchauffement climatique,
03:56 la fonte des glaces et tout ça.
03:58 Et il est sur un bout de banquise, comme ça.
04:00 Qu'est-ce qui s'était passé avant ?
04:01 Qu'est-ce qui fait qu'il s'est retrouvé échoué là-dessus ?
04:03 Et qu'est-ce qui pouvait bien lui arriver ?
04:05 Et donc, tout le reste est narration.
04:06 Et pour travailler avec ces animaux,
04:09 il faisait une sorte de cercle de confiance autour de lui.
04:12 C'est-à-dire qu'on le laisse libre, on essaye de le guider.
04:15 Mais dans son scénario, il y avait des possibilités A, B, C,
04:17 en fonction de ce qui allait arriver.
04:19 C'est incroyable.
04:20 Mais je crois qu'il avait envie aussi...
04:22 Parce que les documentaires, c'est absolument formidable.
04:24 Mais là, il avait envie d'essayer de voir,
04:25 comment est-ce que je peux aller vers cette émotion-là aussi ?
04:28 C'est un travail qui est conséquent et vraiment magnifique.
04:32 Vous le racontez dans le film,
04:34 quand les renards polaires se mettent en couple,
04:36 c'est très, très sérieux.
04:38 Ce qui est le cas entre Kina et Yuki.
04:40 Oui, complètement.
04:41 Complètement.
04:42 En plus, on démarre le film, ils sont ensemble.
04:45 Effectivement, ils sont...
04:47 Ils sont séparés, à un moment donné.
04:48 Oui.
04:49 Et elle attend des petits,
04:51 et puis ils sont séparés par cette fonte des glaces.
04:53 Et puis, le film, c'est comment...
04:55 Est-ce qu'il est possible qu'ils se retrouvent ?
04:57 Et comment, surtout, se retrouver
04:59 face aux différents obstacles qu'ils vont rencontrer.
05:01 Revenons à votre rôle.
05:02 Est-ce que c'est difficile de prêter sa voix comme ça,
05:04 un documentaire ?
05:05 Difficile ? Non, pas du tout.
05:06 Ce qui est difficile, c'est d'aller tourner là-bas,
05:08 par -40°C,
05:09 de faire des prises,
05:10 de construire une chose pareille.
05:13 Non, non, c'est pas difficile.
05:14 C'est comme on raconte une histoire à un enfant, en fait ?
05:16 C'est la même...
05:17 Non, pas...
05:18 Oui, un peu.
05:19 Oui, si, si, si, oui, oui.
05:20 C'est quand même d'une adresse, quoi.
05:21 À qui est-ce qu'on adresse les choses ?
05:23 Et puis, sinon, c'est pas difficile.
05:24 On travaille avec toute l'équipe.
05:26 Je crois que lui, il avait envie...
05:28 Heureusement qu'on tournait par exemple...
05:30 Là, je sais pas si vous entendez la voix.
05:32 La mienne, là, elle est un peu en vrac.
05:34 Voilà, c'est des sons.
05:35 On vous reconnaît.
05:36 On vous reconnaît.
05:37 Non, mais ce que je veux dire,
05:39 c'est qu'il faisait ensemble qu'on fait quelque chose.
05:42 Je crois qu'il avait pas envie d'une voix, justement, documentaire,
05:44 distanciée, comme on...
05:45 Oui, c'est ça.
05:46 Moi, je recevais toutes ces images qu'ils avaient faites.
05:48 Je bénéficiais quand même d'un travail conséquent
05:50 qui a duré plusieurs années,
05:51 qui était assez poustouflant.
05:52 Donc, pour moi, c'est...
05:53 Je sais que pour eux, c'est important,
05:54 parce que sans cette chose-là, il y a pas la narration.
05:57 Donc, c'est plus...
05:58 Mais moi, c'est comme si j'avais pas grand-chose à faire,
06:02 juste à essayer d'accompagner avec...
06:04 En essayant d'être à la hauteur de ce qu'ils avaient fait.
06:07 Virginie Fira, vous n'aimez pas seulement prêter votre voix
06:09 pour raconter de belles histoires.
06:10 Vous l'utilisez aussi pour chanter.
06:11 Il paraît que vous êtes une super fan de karaoké.
06:13 Oui.
06:14 D'ailleurs...
06:15 Je dirais que ce qu'on a aimé à 16 ans,
06:17 au même...
06:18 Eh bien, c'est normal.
06:19 Mille ans plus tard, on vous en parle encore.
06:21 Regardez, il y a quelqu'un qui a un message pour vous.
06:22 Ah, ça, c'est Agathe.
06:23 Salut, Virginie, c'est Khalid.
06:25 Comment vas-tu ?
06:27 Écoute, j'ai une petite question pour toi.
06:29 D'ailleurs, tout le monde se pose cette question.
06:32 On t'a vu chanter partout,
06:33 on flamait les scènes, surtout la mienne.
06:35 Alors, on se demandait toujours
06:37 pourquoi cette fabuleuse chanson de Marilyn Monroe,
06:40 "Diamonds are good best friends",
06:42 c'est quoi le secret, en fait ?
06:44 On serait curieux de savoir.
06:46 Merci.
06:47 Ça me fait trop plaisir de le voir, Agathe.
06:49 C'est...
06:50 Oui, j'ai vraiment été beaucoup, beaucoup chez lui.
06:53 C'est le Snaps à Bruxelles.
06:54 Et c'est là un karaoké bruxellois très chouette
06:57 parce qu'il y a peut-être un truc...
06:58 Oui, c'est la chanson que je chante à chaque fois.
07:01 Pourquoi cette chanson, alors ?
07:03 Je sais pas, c'est...
07:04 Les gens qui veulent le revoir arriver dans ce lieu,
07:06 chanter ça pour la millième fois,
07:08 devez se dire "Mais pourquoi encore cette chanson ?"
07:10 Tu vois, à chaque fois, c'était...
07:12 Alors, pourquoi ? C'est très basique.
07:15 J'ai vu certains même shows,
07:17 je vais avoir 10-12 ans,
07:18 j'ai un choc esthétique d'abord sur Marilyn Monroe,
07:20 comme beaucoup de petites filles.
07:22 Pourquoi elle, spécifiquement, chez tout le monde ?
07:24 C'est parce que, je sais pas, je crois que...
07:26 Comme c'est aussi un enfant, Marilyn,
07:27 c'est aussi plein de trucs.
07:28 On sent une connexion très forte, puis sa féminité, tout.
07:31 Voilà, et j'adorais ses chansons, tout.
07:33 J'adore toujours, hein.
07:34 Tout, tout, tout, tout, tout.
07:35 Je crois que vous êtes prête à l'incarner au cinéma.
07:36 Quand vous en parlez, vous avez les oreilles...
07:38 Ah, je suis pas tout, tout prête.
07:39 En revanche, jamais je ne l'incarnerai au cinéma.
07:41 Jamais ?
07:42 C'est une certitude absolue, je vais pas lui faire ça.
07:44 Ah non, un peu de décence.
07:46 Vous restez avec nous, et on retrouve Virginie et Fira
07:48 qui est en pleine forme juste après la pub.
07:49 À tout de suite.

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