Loi immigration : la macronie à la recherche de son bouc émissaire pour justifier sa division

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Transcript

00:00 "Projet de loi immigration adopté hier au Parlement, 349 voix pour, 186 contre,

00:07 une large majorité obtenue grâce aux voix du Rassemblement national,

00:11 même si le ministre de l'Intérieur s'en défend.

00:14 Ce texte qui va laisser des traces, la majorité ressort plus fracturée que jamais,

00:19 une vingtaine de députés Renaissance ont voté contre.

00:22 Alexis de La Fontaine, une déroute que la Macronie cherche à justifier."

00:27 Oui, oubliez Gérald Darmanin, Elisabeth Borne ou encore Emmanuel Macron,

00:31 les responsables de cette division, ce sont les oppositions,

00:35 affirment les députés de la majorité, juste après le vote,

00:38 à commencer par la gauche selon l'élu Renaissance, Lord Miller.

00:41 "La gauche, pardon, mais a une grosse part de responsabilité,

00:44 il nous donne des leçons d'état de droit et de démocratie,

00:46 alors qu'en réalité, s'il n'avait pas eu cette motion de rejet la semaine dernière,

00:50 on aurait étudié un texte qui était sans doute beaucoup plus proche,

00:53 finalement, de ce qu'il voulait que le texte auquel on a abouti aujourd'hui,

00:56 avec ce compromis avec le Sénat."

00:57 Et ses collègues macronistes accusent la NUPES de mauvaise foi,

01:01 ils ont toujours refusé notre main tendue.

01:04 Autre bout de l'émissaire, les Républicains,

01:06 pour qui l'aile gauche de la majorité n'a pas de mots assez durs,

01:10 des escrocs pas fiables, menteurs et méprisants.

01:13 La cause, avoir imposé des conditions jugées trop proches de celles du RN.

01:18 Et la rancœur est telle que plusieurs députés macronistes

01:22 ne veulent plus jamais s'associer aux Républicains.

01:24 "La majorité donc qui se déchire, vous l'avez entendu."