• l’année dernière
Ces deux dernières années, les tensions ont été fortes à Saint-Brévin (Loire-Atlantique), en raison de l’ouverture programmée d’un Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) sur la commune. Le domicile de l’ancien maire, Yannick Morez, avait même été incendié. Le Cada a désormais accueilli ses premiers demandeurs d’asile dans l’apaisement.

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Transcription
00:00 Depuis le 4 décembre, quelques mères seules avec enfants vivent dans le nouveau cadavre de Saint-Brévin en toute discrétion.
00:07 A terme d'ici la fin janvier, les 110 places seront occupées. 74 sont prévues pour des familles, 36 pour des célibataires.
00:15 Du côté de l'État, on espère que le climat restera apaisé, comme c'est le cas depuis début décembre.
00:21 Je ne vois pas de raison de douter que les choses se passent normalement. Le terme apaisé, oui, on l'espère tous.
00:30 Après un certain nombre de poussées de fièvre, donc on est revenu dans une forme de rationalité.
00:35 Ces deux dernières années, les manifestations pro et anti-Cada se sont succédées, ces dernières souvent gonflées par des partisans d'extrême droite.
00:43 Le 22 mars, somme homme de la contestation, le domicile de l'ancien maire est incendié. Aujourd'hui, le collectif opposé au projet existe toujours.
00:53 Une de ses membres accepte de nous parler, sous couvert d'anonymat.
00:57 Les gens, ben non, ils n'en veulent toujours pas en fait de ce Cada. Ça a été imposé en force. On n'en voudra jamais.
01:04 Peu importe ce qui se passera, de toute façon, le Cada va être surveillé et on va informer les autres Brévinois et la France entière de ce qui se passera ici à Saint-Brévin.
01:16 La tension reste sous-jacente. Un climat qui impose une présence visible des forces de l'ordre aux abords du nouveau Cada.
01:23 (Générique)

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