Mark Zuckerberg va dépenser plus de 250 millions pour un bunker autosuffisant en cas de fin du monde

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 -Marc Zuckerberg, normalement, c'est un visionnaire, les gars.

00:02 Je suis désolé.

00:03 -Il est tellement parano, il veut tellement pas que ça fuit

00:05 et qu'on ait des photos ou des trucs comme ça.

00:06 La moindre suspicion d'un employé qui prendrait une photo,

00:09 qui fuitrait, etc., direz-vous.

00:11 -C'est sur contrat.

00:12 -On s'est toujours moqués des mecs qui étaient passionnés

00:16 dans le domaine de la survie, à des salons exprès,

00:18 avec des tentes et survivalistes, etc.

00:20 -Moi, je les prends pas du tout pour les fous.

00:21 -On s'est toujours un peu moqués d'eux depuis des années.

00:23 Et quand on s'est retrouvés confinés et qu'il y a eu cette histoire

00:26 de coronavirus et qu'on a tous eu peur, qu'on a tous cru qu'on allait mourir,

00:29 on s'est dit que ces gars-là, ils sont peut-être pas si oufs que ça.

00:33 Et là, deux, trois années après, on a un mec comme ça

00:36 qui est à peu près au courant de ce qui se passe dans le monde.

00:39 Qu'est-ce qui se passe ?

00:41 -Il m'envoie des messages.

00:43 Il a recommencé.

00:44 J'ai envoyé "Tu fais quoi ?"

00:45 "Tu fais quoi ? Tu vois bien ce que je fais ?"

00:46 Il m'envoie "Tu fais quoi ?"

00:47 Il m'a mis "Tu fais quoi ? Rappel."

00:49 (Rires)

00:52 -Je peux regarder le contact.

00:53 (Applaudissements)

00:56 Je peux regarder le contact.

00:57 "T'es le gars à qui je lâche le plus de vues de tout mon répertoire."

01:00 -C'est horrible.

01:01 -C'est à toi que je lâche le plus de vues.

01:03 Mais tout, tout, tout, tout, tout confondu.

01:06 -Ca fait beaucoup de peine.

01:07 -Qu'il y a raison.

01:08 Pendant le confinement et pendant le Covid, on était enfermés,

01:10 mais grâce à Dieu, il y a eu les scientifiques et les médecins,

01:13 il y a eu le vaccin.

01:14 -Vous savez pas ?

01:15 -Vous allez me prendre pour un ouf.

01:16 -Vous allez leur faire un de bon cœur ?

01:18 -Moi, je suis un peu comme elle là-dessus.

01:19 Je pense, moi, que...

01:21 -Imaginez, c'est la fin du monde et c'est l'apocalypse.

01:24 Vous voulez vraiment être sauvés, seuls, avec vos enfants ?

01:27 -Ouais, ouais.

01:28 -Imaginez, vous feriez horrible.

01:29 -J'ai pas envie de trop vous parler, non plus.

01:31 -Non, mais d'accord, mais sauf que...

01:33 -Vous auriez d'élever un paysan.

01:34 -Il serait tous, en fait, ou personne.

01:36 -Ca veut dire que la survie est inégalitaire, c'est insupportable.

01:39 Il y a que quelques milliardaires qui veulent construire des bons cœurs.

01:41 Ils vont donc être sauvés dans un monde

01:43 où ils seront 10 ou 20 ou 100, c'est impossible.

01:46 -Si moi, demain, je construis un bon cœur et que je t'invite dedans,

01:49 est-ce que tu viens ?

01:50 -Avec Fatou ? -Oui.

01:51 -Ah, peut-être.

01:52 -Par contre, je pense qu'au bout de deux semaines,

01:53 je te noiera tellement que...

01:55 -Elle me noiera avant, je pense.

01:56 -Non, non, mais est-ce que vous venez ?

01:59 Si je vous invite, est-ce que vous venez ?

02:00 -Je viens pas. -Tu viens pas ?

02:01 -Je préfère me mettre avec mon maître.

02:03 -Par contre, tu viens à Cannes, chez moi ?

02:04 (Rires)

02:05 -Tu viens pas dans le bon cœur.

02:06 -C'est ça. Non, mais lui, il se fout de ma gueule.

02:08 Non, mais sans déconner.

02:10 Le gars, il est toute la journée chez moi.

02:11 Je vais lui mettre le cœur, c'est la fin du monde.

02:13 Non, non, je viens pas.

02:14 -Non, mais arrête un peu.

02:15 Sois sérieux, mais arrête un peu.

02:16 -Médaïm, tu viens ?

02:18 -Moi, je viens, mais si je peux emmener ma famille ?

02:20 -Mais non.

02:21 -Pas tout le monde.

02:22 -Pas tout le monde.

02:23 -Pas tout le monde.

02:25 -Mon fils. -Ouais, d'accord.

02:26 -Mon mec.

02:27 -Mais non, mais si c'est à l'époque...

02:28 -Non, non, non.

02:29 -C'est le cas.

02:31 -Je viens, je viens.

02:32 -Tu viens avec tout le monde ?

02:33 -Non, non, je viens avec ma femme, mes enfants.

02:35 -Mais non.

02:36 -Par contre, je m'invite à l'entrée, je vous dis tout de suite.

02:40 -Il y aura une obsession.

02:41 -Il y aura une obsession à l'entrée avec moi.

02:42 -C'est une obsession pour les multimillionnaires aux Etats-Unis.

02:44 C'est pas...

02:45 -Oui, je sais.

02:47 -Mais comme a dit Gérardine,

02:48 si tu mets 250 millions, c'est l'apocalypse.

02:50 Il n'y a plus rien.

02:51 -Non, mais il y a plusieurs fins du monde différentes.

02:54 Il peut y avoir l'apocalypse où tout le monde meurt

02:57 et puis il peut y avoir une fin du monde où les gens se battent

02:59 pour survivre et ces gens-là, ils vont survivre.

03:01 Moi, je suis dans ce bail-là. Moi, je me bats.

03:03 -Là, il y aura sa propre électricité.

03:05 Il y a une citerne de 17 m de haut pour la flotte.

03:08 -Qui va niquer la citerne ?

03:09 -Autosuffisant.

03:10 -Et qui va niquer la citerne ?

03:11 -Avec des civils.

03:12 -Il n'y a pas de manger.

03:14 -Tu me le montres.

03:15 Tu me le montres, celui qui va niquer la citerne.

03:17 Il sera l'apocalypse.

03:18 Ça va être un zombie qui va niquer la citerne.

03:20 -Il va encore mettre dans son bunker et il terminera fou.

03:24 -Moi, je vais te dire...

03:25 -Il va mourir par se manger.

03:26 -Pas du tout.

03:27 Moi, je suis chaud. Je suis chaud.

03:29 -Moi, je suis chaud.

03:31 -On peut recréer deux.

03:32 -Là, je me tue.

03:33 (Rires)

03:34 -Voilà.

03:35 -On crée encore une fois la société.

03:38 Il faut créer une micro-société dans un bunker gigantesque

03:41 où on met plein de gens.

03:42 -Je crois que je vais inviter tout le monde chez moi.

03:45 Déjà, toi, c'est limite.

03:46 (Rires)

03:48 L'autre, il ne veut pas venir.

03:49 C'est bon, on commence à me gonfler.

03:51 - Oui, bien sûr.

03:52 [Musique]

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