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Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage

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Transcription
00:00 Sur Média 9h11h sur Europe, Thomas Hill est à 9h14, il est temps d'accueillir Jean-Luc Lemoyne pour sa session de rattrapage.
00:06 Et alors Jean-Luc, aujourd'hui nous recevons François Bunel, ça doit vous faire plaisir.
00:10 Évidemment Thomas, je ne suis que joueur, car la lecture tient une place très importante dans ma vie.
00:15 Ah mais c'est vrai, vous lisez beaucoup ?
00:17 *rires*
00:19 Pourquoi elle rigole Anissa ? Vous êtes bien accueillis Jean-Luc, c'est du plaisir.
00:23 Non, je veux bien vous croire.
00:24 Qu'est-ce que vous lisez par exemple ?
00:26 Essentiellement des horoscopes et des livres de cuisine.
00:31 En ce moment je lis "100 sauces pour les salades" de Salet Griffiths, je pense que François connaît.
00:36 C'est un livre très surprenant avec une narration complètement décousue.
00:39 En fait, on ne sait pas trop où l'auteur va en venir parce que dès qu'il a fini une sauce, elle en commence une autre.
00:45 Je pense qu'à la fin il y a un coup de théâtre.
00:47 Enfin j'espère, parce que là j'en suis à la sauce 82 et je me fais un petit peu chier.
00:51 Trop de sauce.
00:52 Trop de sauce, tu la sauces peut-être.
00:54 En fait vous ne lisez pas du tout c'est ça ?
00:56 Pas beaucoup.
00:57 Pourtant j'essaie, je fais tout pour me motiver, j'écoute tous les conseils de François.
01:00 La première réponse c'est d'abord de mettre des livres partout.
01:03 Mettez des bouquins chez vous, partout.
01:05 Essayez, d'ailleurs ça marche, vous en mettez aux toilettes.
01:08 J'ai essayé, ce n'est pas simple.
01:10 Vous pouvez rester longtemps enfermé avec votre méthode, ça peut troubler la vie de famille.
01:14 Disons qu'il faut trouver le bon auteur.
01:16 Moi aux toilettes, j'ai essayé de me faire Kafka.
01:19 Non, pas simple.
01:20 Non, non, non.
01:23 Pour François les livres doivent être réservés à certaines pièces.
01:27 Une conviction très forte, mettez des livres partout, sauf dans votre chambre à coucher.
01:32 Vous ne pouvez quand même pas dormir avec des tueurs en série, des prostituées, des violeurs, des assassins.
01:36 Alors j'aurais deux questions.
01:38 Un, des prostituées, des violeurs, des assassins, vous lisez quoi au juste ?
01:41 Ça me dérange.
01:43 Et deux, il ne faut pas mettre de livres dans les chambres mais dans les toilettes ça va.
01:46 Donc pour vous les tueurs en série, est-ce que c'est bon pour le transit ?
01:49 J'aime François Bunel car il a une passion communicative.
01:54 Et puis avec la Grande Librairie, il a réussi des choses incroyables,
01:57 comme lors de cette émission exceptionnelle.
01:59 Très heureux de vous accueillir dans la 500e Grande Librairie.
02:04 Un public composé essentiellement de libraires.
02:10 Il a réussi à mettre de l'ambiance avec des libraires.
02:13 C'est fort.
02:14 C'est fort.
02:16 Ça c'est parce que vous n'y allez pas assez en librairie.
02:19 Oui mais je vais dans des bibliothèques.
02:21 Et normalement avec des libraires ou des bibliothécaires,
02:23 quand ils sont euphoriques, le maximum qu'on peut avoir c'est "on est content".
02:27 Voilà.
02:28 François qui a abandonné la Grande Librairie avec un sentiment étonnant.
02:31 J'ai la joie de vous l'annoncer,
02:33 cette 500e Grande Librairie est la dernière que j'ai l'honneur de vous présenter.
02:39 Vous qui aimez tant les mots, on pourrait croire que vous en aviez ras le bol.
02:42 Car c'est rare les gens qui commencent par "j'ai la joie de vous annoncer que je me barre".
02:46 François Bunel est et restera un des hommes de télé qui nous a le plus fait aimer les lettres.
02:51 Sur YouTube, j'ai même vu des vidéos qui vous étaient dédiées.
02:54 François Bunel, c'est le mec qui parle le mieux de la littérature et des livres.
02:58 Il est exceptionnel.
02:59 Ça fait partie des personnages, pas que j'idolâtre, mais que j'adore.
03:04 Le garçon qui parle, je ne sais pas si vous le connaissez, c'est Alexis Ville-Dier,
03:07 qui est champion de France de lecture rapide.
03:09 Je ne savais même pas que ça existait.
03:11 Vous êtes une de ses grandes passions, mais vous savez ce que c'est parfois ?
03:14 La passion vous emporte.
03:16 Je voudrais qu'il écrive un livre personnel, un livre artistique.
03:21 Et là, on retrouverait vraiment la patte d'une personne exceptionnelle.
03:24 François Bunel, si tu regardes cette vidéo, tant que tu n'auras pas écrit ton livre, ton exception,
03:29 ce qui te transportera, même après ta mort, tu es encore une merde.
03:32 On ne s'attendait pas à cette chute.
03:37 On ne s'attendait pas du tout.
03:38 Je connaissais dans le rap, mais c'est la première fois que je vois un clash littéraire.
03:41 En attendant, Alexis, va te laver la bouche.
03:44 Est-ce que les films, ça compte ?
03:45 Bien sûr, tout le monde.
03:46 Très bien, on revient dans deux ans alors.
03:48 Discoupe, tout de suite.
03:50 On va en parler, bien sûr.
03:51 Et alors Jean-Luc, pour votre session de rattrapage aujourd'hui, vous avez regardé 90 minutes enquêtes sur TMC.
03:56 C'est une autre ambiance.
03:57 Complètement.
03:58 Deux salles, deux ambiances.
03:59 C'était un numéro consacré aux violences routières.
04:01 Il y a 90 minutes enquêtes, ils n'ont pas de temps à perdre.
04:04 Donc le doc a commencé avec deux automobilistes qui s'embrouillent sur l'autoroute et finissent par descendre de voitures.
04:09 Oh là là, oh le délire.
04:11 Ça sort la hache.
04:13 Je ne sais pas ce que c'est.
04:14 Une scène d'une violence inouïe, provoquée par un phénomène auquel on est tous confrontés un jour ou l'autre.
04:21 Le stress au volant.
04:22 Que celui qui n'a jamais été stressé au volant, lui jette la première hache.
04:25 Tu sors de ta voiture pour tuer un mec à coup de hache, tu n'es pas un meurtrier, tu es stressé au volant.
04:30 Du coup, le juge te contendra une cure de phytose.
04:33 Alors ça, c'était le début de l'émission.
04:35 Donc autant vous dire qu'on était direct chaud patate.
04:37 Et on enchaîne avec le plateau de lancement de Tatiana Silva.
04:40 Bonsoir.
04:41 Qui n'a jamais klaxonné son voisin sur la route ou pesté contre une voiture devant soi ?
04:45 C'est vrai, qui n'a jamais pesté en voiture ?
04:47 D'ailleurs, les femmes pestent autant que les hommes, mais en faisant moins de bruit.
04:50 Attention, on repart sur une intercation avec des armes, vous allez voir, inhabituelles.
04:55 Cette fois, les automobilistes sont descendus de leur voiture et se battent à l'arme blanche.
05:00 L'homme en short est armé d'une ponceuse électrique.
05:03 C'est la suite moins connue de Massacre à la tronçonneuse qui s'appelle Massacre à la ponceuse électrique.
05:08 En fait, le méchant te tue par IT pile.
05:10 En tout cas, entre la hache et la ponceuse électrique, on s'aperçoit que Tatiana Silva a une définition bien à elle du verbe pester.
05:16 Mais un sondage fait quand même peur.
05:18 En France, 9 conducteurs sur 10 désapprouvent la conduite des autres.
05:22 Comme disait Sartre, l'enfer c'est les autres.
05:25 Et il a ajouté cette phrase moins connue adressée à sa femme, en voiture Simone, c'est moi qui conduis, c'est toi qui klaxonne.
05:32 Je vous laisse sur cette note culturelle et je vous fais la fin de ce reportage poignons demain.
05:38 Merci Jean-Luc, merci pour cette note culturelle.

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