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De ses débuts à Saint-Pée-sur-Nivelle à l'équipe de France en passant par le Biarritz Olympique et l'Union Bordeaux Bègles, Maxime Lucu parle du rugby comme il le joue : avec justesse et sincérité.

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Sport
Transcription
00:00 Transmission de 18h05, bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez à l'instant pour 100% UBB.
00:06 Une UBB reçue 10/10, deuxième match de Champions Cup et deuxième succès bonifié.
00:12 C'était samedi après-midi à Chaban face à Bristol 36 à 17.
00:16 Le public s'est régalé avec 5 nouveaux essais.
00:19 Alors on remet ça vendredi en top 14 face à Lyon.
00:22 C'est l'une des questions et l'une des propositions que l'on va faire à l'invité de ce 100% UBB.
00:27 Le demi-deux mêlée international de l'Union Bordevêque, Maxime Lucu.
00:31 Maxime Lucu, bonsoir.
00:39 Bonsoir.
00:40 Merci beaucoup d'être avec nous dans le studio de 100% UBB.
00:42 Salut à Arnaud Carré de France Bleu Gironde qui vous a fait vivre en intégralité samedi après-midi ce match de Champions Cup.
00:51 C'est vrai qu'on s'est régalé.
00:54 On va revenir sur cette campagne européenne dans un instant.
00:58 L'UBB avait annoncé jouer le coup à fond et manifestement c'est bien vos intentions.
01:03 D'abord comment ça va Maxime Lucu actuellement après une folle automne de Coupe du Monde ?
01:13 Non, ça va très bien surtout après un enchaînement de victoires.
01:18 La série est plutôt positive en ce moment donc ça va très bien.
01:21 Une pleine forme qu'on voit sur le terrain et ça fait plutôt plaisir.
01:25 Pour celles et ceux qui vous découvrirez des débuts de rugby au Pays Basque, vous êtes natif de Saint-Jean-de-Luz ?
01:31 C'est ça exactement. Je suis issu du Pays Basque.
01:34 J'ai joué à Saint-Pétion-Nivelle jusqu'à l'âge de 18 ans.
01:37 Et après je suis venu au Biarritz Olympique où j'ai fait mes années crabes Austréchel.
01:42 J'ai signé mon premier contrat pro en 2014 avec Biarritz jusqu'à 2019 où j'ai rejoint l'Union Bordeaux-Beigle.
01:50 2014 c'est 21 ans le premier contrat pro du coup ?
01:53 Oui exactement, c'était contrat Espoir Pro mais c'était mon premier contrat pour jouer avec l'équipe première.
01:59 Et évidemment des bons souvenirs d'école de rugby ?
02:02 Oui ça toujours, c'est les meilleurs moments. On retient plus ceux-là que ceux de maintenant.
02:08 J'ai beaucoup de souvenirs vu que les copains que j'ai en ce moment d'enfance sont les mêmes.
02:16 On a quand même ces souvenirs gravés à vie.
02:18 Et des éducateurs aussi j'imagine ?
02:20 Oui forcément, c'est souvent des copains de nos parents ou autres.
02:25 Ou des joueurs qui jouent en équipe première à l'époque.
02:28 Donc forcément qu'en ce moment on les côtoie toujours.
02:31 Donc c'est forcément des très bons souvenirs avec eux aussi.
02:34 On va vérifier tout cela en faisant un petit tour à Saint-Pé sur Nivelles.
02:36 Parce que le mieux c'est de retourner aux sources.
02:38 Bonsoir Mickael Guérindien !
02:40 Bonsoir !
02:42 Merci beaucoup d'être avec nous !
02:44 Salut Vox !
02:45 Salut Mickael, ça c'est plus proche !
02:47 Un de vos formateurs les plus proches !
02:50 Oui même cousin, c'est la même famille.
02:52 Donc là on est encore plus proche que le monde du rugby.
02:55 C'est lui qui a pris tout le talent.
03:01 Quand on parle de famille rugby, on est vraiment au sens propre.
03:04 Vous avez vu Maxime, votre cousin, faire ses premiers pas de rugbyman à Saint-Pé sur Nivelles ?
03:11 Alors c'est vrai qu'il a commencé à Saint-Pé, comme Maxime l'a bien souligné.
03:15 Et ils avaient à l'époque, et il va en parler un peu plus précisément que moi,
03:20 à l'époque des moins de 8 ans, ils avaient une équipe avec Charles Olivant, Clément Scoidi, Mathieu Estailou.
03:28 Et ils gagnaient tous les tournois ici.
03:30 Ils avaient été invités à Paris et c'est tombé pile poil.
03:35 21 ans après, Maxime a eu la chance de jouer contre les Blacks.
03:39 Alors que 21 ans avant, il avait eu la chance de monter avec ses petits copains de Saint-Pé à 7-8 ans.
03:45 Et enlevé de rideau, ils ont pu marcher autour du stade et avancer au fameux France-Nouvelle-Zélande.
03:51 Donc Maxime, tu peux parler de ce challenge d'Aup ?
03:54 Le voyage en train était assez folklore, parce que nous on n'avait jamais bougé au-dessus de Bayonne, je pense.
04:01 Pour le rugby, donc là c'était vraiment bien.
04:03 C'était comme il dit, très bien.
04:05 On avait un tournoi, vu que le Biarritz Olympique avait été champion de France.
04:08 On avait eu l'opportunité, si on gagnait un tournoi fait l'année auparavant,
04:13 d'avoir la chance de participer au challenge Petit Dopp à Marcoussy.
04:17 Et de participer au match France-Nouvelle-Zélande qui se jouait pendant le tournoi de novembre.
04:22 J'ai eu la chance avec le groupe et nos copains d'enfance de vivre ce moment qui est assez génial.
04:27 Et de s'y retrouver 21 ans après, quasiment jour pour jour, pour être vous-même l'acteur d'un match international,
04:33 c'est juste un truc de malade.
04:35 C'est exactement ce qu'on me disait.
04:37 À l'approche du match d'ouverture, c'est ce qu'on se disait.
04:39 Se retrouver là 21 ans après, alors que j'étais dans les tribunes au premier rang,
04:45 quand on était tout jeunes, à l'âge de 8 ans, c'est sûr que si on m'avait dit ça à cet âge-là, je ne l'aurais peut-être pas cru.
04:50 J'imagine que les autres 8 qui prenaient Charles Olivan et Maxime Lecu entre autres sur le terrain.
04:55 Moi ça allait, j'étais tout petit.
04:57 Charles c'était plus compliqué.
05:00 Michael, merci beaucoup de nous avoir raconté tout cela, d'avoir pris quelques minutes.
05:05 Vous avez une question peut-être pour Maxime ?
05:09 Non, c'est vrai que je suis content de voir que ce que vous a mis en place depuis cet été prend forme.
05:14 J'ai senti vraiment entre vous une belle bande de copains qui n'a pas à me contredire.
05:19 C'est vrai que ça se passe bien entre vous ?
05:23 On en avait beaucoup parlé, encore il n'y a pas longtemps.
05:28 Comme je te disais, le groupe était déjà bien en place, par rapport à l'année dernière toujours le même.
05:36 Il manquait ce petit côté staff et on savait que si la mayonnaise prenait, on allait faire des belles choses.
05:42 Pour l'instant, on est en train de le faire.
05:44 Mais comme tu dis, ça monte petit à petit.
05:46 On est plutôt pas mal pour l'instant, il faut continuer parce que c'est encore long.
05:51 Merci beaucoup.
05:53 Bonne émission, merci en tous les cas.
05:55 A bientôt.
05:57 Si vous avez d'autres petits Maxime Lucu et d'autres petits Charles Olivan à Saint-Pé-sur-Nivelle,
06:01 vous continuez de prévenir l'union Bordeaux-Begle.
06:03 Je vous laisse un petit message aux éducateurs et je vous donne les noms prénoms.
06:07 Très bien, vous êtes parfait.
06:09 Salut, merci beaucoup.
06:11 100% UBB, 100% UBB, 18h, 18h30, sur France Bleu Gironde.
06:18 Et même en 8, ce qui se passe dans le train, reste dans le train.
06:22 Oui, toujours.
06:24 Arnaud Carré.
06:26 Maxime, UBB avait annoncé en début de saison vouloir jouer cette Coupe d'Europe à fond.
06:31 Le moins qu'on puisse dire, c'est que pour l'instant, elle tient parole.
06:34 Oui, exactement. On avait à cœur de jouer cette compétition, qui est quand même une compétition forte dans le rugby international et européen.
06:42 Donc on avait envie, avec un effectif un peu plus étoffé, notamment dans le nombre et avec le peu de blessures qu'on avait en début de saison,
06:49 on avait envie de se rivaliser à ces équipes-là, parce que c'est des matchs qui sont top à jouer.
06:54 Donc pour l'instant, on a rempli le contrat et c'est bien parce que ça prend beaucoup de confiance aussi pour nous.
07:00 Donc on s'est servi de ces matchs-là pour produire notre jeu, qui est un jeu beaucoup plus rapide que le championnat.
07:06 Donc on a réussi à mettre en place beaucoup de choses, même s'il y a des choses à corriger, mais en tout cas on est dans le bon chemin.
07:12 Il faut continuer comme ça.
07:13 Le match clé, c'était en Irlande la semaine dernière, au Connard. Bien démarrer, gagner un match à l'extérieur,
07:18 ce qui fait la différence pour la qualif quand on assure ensuite à la maison.
07:22 Oui, exactement. On sait que les matchs à l'extérieur sont très importants, et notamment dans ce nouveau format de Coupe d'Europe,
07:27 où c'est quand même un sprint, et que la moindre défaite peut coûter cher.
07:32 On sait que le format des phases finales est très difficile pour aller chercher le titre en Coupe d'Europe.
07:37 Donc il faut se mettre dans les meilleures dispositions, et le match en Irlande était la meilleure façon de le faire,
07:42 surtout après un match plutôt réussi à Uyuni.
07:44 Il fallait confirmer, donc on a fait un super match là-bas, et ça nous a mis dans les meilleures dispositions pour cette semaine.
07:50 Quand on démarre, on se dit "on joue pour se qualifier".
07:53 Quand on a 10 points au bout de deux journées, on se dit "on continue pour faire 1er ou 2e et avoir la chance de jouer au moins le 8e hachement".
08:00 C'est sûr qu'après deux matchs, deux victoires, et deux points de bonus prix offensifs,
08:06 l'objectif est clair, c'est qu'on veut déjà recevoir ce 8e de finale,
08:11 déjà faire un très gros match contre les Saracens quand le match se présentera en janvier,
08:16 mais c'est sûr que ce match-là sera le plus important de la campagne.
08:19 Donc voilà, ça serait bien de recevoir, parce qu'on sait très bien que dans les campagnes précédentes,
08:23 dès qu'on a reçu, on a fait plutôt un bon parcours.
08:26 Quand on s'est déplacé, notamment contre la Rochelle, ça a été plus compliqué,
08:31 donc celui-là est important pour la suite.
08:33 Et puis il faut rappeler, c'est les formules de Coupe d'Europe qui sont toujours de plus en plus compliquées,
08:38 parce qu'Anglo-Saxonne, plus on termine haut, plus on va loin à domicile dans la compétition, hein Arnaud Carré ?
08:44 C'est ça, le ranking.
08:46 Les clubs cassés 2e de poule jouent leur 8e à la maison,
08:49 les clubs cassés 1er jouent le 8e et le quart de finale.
08:52 Et on se souvient qu'en 2021, c'est ce qui s'était passé face à Bristol,
08:55 puis face au Racing qui avait permis à l'Union d'atteindre le dernier carré.
08:59 22 essais sur les 4 derniers matchs, dont 19 pour la ligne de 3/4.
09:05 Vous avez l'impression que l'UBB peut marquer à n'importe quel moment, Maxime Lecu ?
09:10 Disons qu'on travaille pour cela la semaine aux entraînements.
09:14 On a un jeu qui est pas mal basé là-dessus.
09:17 Mais c'est sûr que quand on a une ligne de 3/4 comme celle-là, il faut s'en servir.
09:20 On a des qualités, on n'est pas forcément les plus perforateurs,
09:23 mais en tout cas on a des qualités de vitesse et techniques qui sont assez importantes.
09:28 Donc on essaye de s'en servir.
09:30 On travaille beaucoup la vidéo, on travaille beaucoup les gestes techniques la semaine,
09:34 donc on essaye de le faire.
09:36 Maintenant on est pas mal aidés aussi par les avants qui font de très bons matchs en ce moment,
09:40 donc c'est beaucoup plus facile.
09:42 On a souvent des 3/4 quand ça marque,
09:44 mais si on a des bons ballons aussi, c'est parce que devant on a des bons rucks rapides.
09:48 Moi le premier, je suis à même de parler de ça,
09:52 parce que les ballons sont très propres en ce moment,
09:55 donc c'est plus facile pour ça.
09:57 D'ailleurs Arnaud Carré a relevé même une anomalie statistique à votre sujet, Maxime Lecu.
10:03 Donc on va en parler dans... Ah si, il y a marqué anomalie statistique.
10:08 C'est moi qui ai écrit. J'assume complètement.
10:12 Et je m'en expliquerai sous peu.
10:14 Ben voilà, ça tombe bien parce que le sous peu c'est dans 40 secondes.
10:16 Maxime Lecu, le demi-de-mêlée international de l'Union Bordeaux-Belges
10:19 et l'invité de 100% UBB sur France Bleu Gironde.
10:23 France Bleu Gironde, bienvenue chez vous.
10:29 Découvrez, cuisinez, dégustez.
10:31 Chef Jésus Hurtado.
10:33 Allez venez avec moi, je vous emmène sur le marché.
10:35 On va essayer de repérer quelques foie gras frais.
10:38 Et on revient en cuisine pour des foie gras mi-cuit,
10:42 pour des terrines de foie gras ou encore du foie gras poêlé.
10:45 Et on se régale ensemble sur France Bleu Gironde.
10:48 France Bleu Gironde, bienvenue chez vous, demain à 10h.
10:52 100% UBB, France Bleu Gironde, Radio officielle de l'Union Bordeaux-Belges.
11:01 100% UBB jusqu'à 18h30 avec Maxime Lecu,
11:05 demi-de-mêlée international de l'Union Bordeaux-Belges.
11:08 Arnaud Carré qui suis pour France Bleu Gironde, l'UBB.
11:12 Alors on parlait anomalies statistiques.
11:14 - Je vais m'expliquer. - Arnaud vas-y.
11:16 Maxime, votre rôle de demi-de-mêlée c'est de bien faire jouer le reste de l'équipe.
11:20 Samedi vous avez marqué un essai.
11:22 J'ai regardé deux fois.
11:24 C'est votre quatrième sous le maillot de l'Union Bordeaux-Belges.
11:27 Comment on explique cette sorte d'anomalie statistique comparée à l'influence énorme
11:32 que vous avez sur le rendement de l'équipe,
11:34 comparée aussi à d'autres demi-de-mêlées qui marquent beaucoup plus ?
11:37 Quand j'ai signé à Bordeaux, j'ai dit que c'était un essai par an.
11:40 - Vous voulez faire parole ? - Non mais ça reste de plus en plus.
11:45 C'est juste que je n'ai pas eu l'opportunité trop souvent.
11:48 C'est quelque chose que je travaille tous les jours pour essayer de marquer un petit peu plus
11:53 et d'avoir un impact un peu plus important dans l'équipe.
11:56 Mais après je suis plus au service de l'équipe.
11:58 Je suis plus à essayer de faire jouer.
12:00 Et quand on a une équipe comme ça derrière de l'Union Bordeaux-Belges,
12:04 parce que ce n'est pas que le résultat de cette année.
12:06 On a une équipe derrière qui est depuis quelques années performante.
12:10 Je me sers des autres.
12:12 J'essaie de bien faire jouer l'équipe.
12:14 Je suis au service de l'équipe.
12:16 Quand j'ai l'opportunité, je peux.
12:18 Mais souvent l'essai est fait avant moi.
12:20 Le temps que j'arrive, ils sont déjà dans l'ambu.
12:23 - Pas assez égoïste. - Non.
12:25 Ils ne veulent pas trop me donner le balanc.
12:28 Quand on vous voit en ce moment, on a l'impression visuelle,
12:32 de l'extérieur, de facilité, de fluidité dans ce que vous proposez.
12:37 Il y a bien sûr le talent des joueurs, il y a les affinités.
12:39 On en parlait samedi soir parce que ça fait un bon moment que vous vous entraînez ensemble.
12:44 Mais derrière ça, il y a aussi beaucoup de boulot.
12:47 Avec un nouvel entraîneur, entraîneur irlandais, Noël McNamara.
12:51 Est-ce que vous nous expliquez ce qu'il faut faire au quotidien pour qu'en match,
12:56 ça soit presque du tableau noir parfois ?
12:58 Je trouve qu'on a un travail d'analyse qui est beaucoup plus important que les années précédentes.
13:04 L'Attaque a une place hyper importante cette année dans le jeu de Bordeaux.
13:09 On l'avait un petit peu perdue les années précédentes.
13:11 Là, on voulait retrouver cet état d'esprit-là.
13:14 Je pense que le recrutement du staff a été fait dans ce sens-là aussi.
13:17 Et Noël, il nous amène ça.
13:19 Il y a beaucoup d'analyse des équipes adverses.
13:21 Comme je le disais samedi soir après le match,
13:23 c'est analyser un peu les faiblesses des équipes adverses et trouver des solutions par rapport à ça.
13:29 On ne fait jamais les mêmes choses chaque semaine.
13:31 Que ce soit aux entraînements, que ce soit dans la stratégie, que ce soit dans les lancements ou autres.
13:36 Et c'est ça qui est bien. Il n'y a pas une forme de routine qui s'installe.
13:39 On essaye toujours de trouver des nouvelles choses.
13:41 On est beaucoup participatif et c'est ce qu'il veut.
13:45 Il ne veut pas que ce soit toujours lui qui propose.
13:47 On regarde des vidéos, on propose des choses.
13:50 Et après, comme je le disais, ce qui est flagrant aussi, c'est qu'on joue beaucoup au ballon aux entraînements.
13:55 Ça fait 3-4 semaines qu'il ne fait que pleuvoir ici en Gironde et ailleurs.
13:59 Mais nous, on est toujours dehors avec la banane et à jouer au ballon.
14:03 On ne reste pas en salle à faire que de la muscu ou de la vidéo.
14:07 On joue beaucoup au ballon techniquement.
14:09 Et en fait, c'est là aussi qu'on progresse.
14:12 On est une équipe derrière qui est pas mal jeune aussi.
14:15 Donc d'avoir ça aussi, de l'enthousiasme, de la bonne humeur, ça apporte beaucoup de choses.
14:20 On prend énormément de plaisir.
14:22 C'est ça qui a été mis en place.
14:24 Et comme je le disais, c'est énormément participatif.
14:26 Il n'y a pas que 3 joueurs qui participent.
14:28 C'est tout le groupe qui doit, chaque semaine, trouver des solutions.
14:31 On essaye de le mettre en place.
14:33 Des fois, ça a marché. Des fois, moins.
14:35 Il faut continuer.
14:36 L'idée, c'est de surprendre.
14:38 Parce qu'on est à l'heure de la vidéo, à l'heure où toutes les équipes connaissent toutes les ficelles de l'équipe d'en face.
14:44 C'est de proposer quelque chose.
14:46 On sait que tout le monde a la vidéo maintenant.
14:48 Que tout le monde regarde Canal.
14:50 Donc si on fait toutes les semaines les mêmes choses, on va se faire lire facilement.
14:57 Et de proposer de nouvelles choses, de plusieurs options au lancement, plusieurs options dans le jeu.
15:02 Ça amène aussi de la difficulté à nous lire.
15:05 On essaye d'être performant un peu partout et aux quatre coins du terrain.
15:09 On essaye de le faire.
15:11 Des fois, on a été contré parce que les équipes défendent très bien.
15:14 Et notamment en top 14.
15:16 Il faut continuer dans ce sens-là parce qu'on trouve énormément de solutions.
15:20 Il a manqué du réalisme parfois, mais on est dans la bonne voie.
15:24 De la confiance et sans oublier l'humilité pour autant.
15:27 Parce que c'est vrai qu'avec quatre victoires consécutives, toutes compétitions confondues,
15:30 on pourrait se dire que ça y est, surtout avec les victoires modifiées, le train est lancé.
15:35 Il peut y avoir un risque d'excès de confiance ?
15:38 Il y a toujours ce risque-là.
15:40 On l'a vu en deuxième mi-temps.
15:42 On a vu qu'on avait très bien commencé le match à 22 à 3.
15:44 On s'est un peu mis les ballons sur la tête en tentant des choses qu'on n'avait pas l'habitude de faire.
15:48 Il faut rester aussi alarmiste par rapport à ça.
15:51 Et surtout, en championnat, on n'est que septième.
15:53 On a du retard au niveau comptable.
15:55 On n'a pas fait le meilleur des débuts de saison, notamment à l'extérieur.
15:58 Il faut cravacher.
16:00 On a ces matchs de boxing d'aide qui sont hyper importants.
16:04 Et souvent, des points sont importants pour la suite du championnat et la fin.
16:07 Il faut cravacher en décembre et janvier,
16:10 parce que c'est là où les points sont pris et sont les plus importants pour la suite.
16:14 Donc, il faut continuer.
16:16 Effectivement, match de boxing day, Arnaud Carrel avec le retour du top 14 vendredi.
16:26 Vendredi soir, dans la chaleur de Chabans, avec la réception de Lyon à 21h.
16:31 C'est un match pour entretenir la dynamique et remettre les crampons dans le top 6.
16:36 Exactement.
16:38 On dit toujours qu'il faut valider des victoires à l'extérieur le week-end après à la maison.
16:43 Il se trouve qu'on a eu deux matchs de Champions Cup,
16:46 mais le dernier top 14 était à Uyuni.
16:48 Donc, il faut valider ce match-là en gagnant contre Lyon à la maison,
16:51 parce qu'on en a besoin et ça effacerait, en cas d'échec, cette victoire à l'extérieur.
16:57 Il faut gagner ce match-là pour essayer de rentrer dans le top 6.
17:00 Et surtout, continuer à progresser, à grandir comme on est en train de le faire.
17:04 Ce sera le 9e match d'une série de 15 qui a commencé à Toulouse,
17:08 juste au lendemain de la finale de Coupe du Monde.
17:10 Vous avez joué les 7 derniers comme titulaire. Est-ce qu'il y a encore de l'essence dans le moteur ?
17:14 Oui, il y en a toujours. Je prends beaucoup de plaisir, je suis content.
17:19 C'est la gagne, l'essence, c'est la victoire ?
17:21 Exactement. Et puis c'est aussi le top 14, c'est le club aussi.
17:25 Il faut tout donner pour faire le meilleur des saisons en top 14.
17:30 Je prends beaucoup de plaisir, je ne me pose pas de questions.
17:34 Je suis content d'être sur le terrain, donc quand je suis content, c'est plutôt bon signe.
17:38 Les supporters, Maxime Lucu, ils se régalent en ce moment.
17:42 J'ai un message de Satourneval sur Twitter pour vous.
17:46 "Max, on est super fier de supporter l'UBB qui vient d'enchaîner 4 succès d'affilée.
17:50 On espère que la série va durer longtemps. Vous nous régalez avec ce super jeu de mouvement
17:54 et cette ligne de 3/4 de rêve. Continuez à bosser dur."
17:56 En même temps, quand on est supporter, on a déjà une inquiétude, c'est le tournoi des 6 nations.
18:01 On se dit "parce que forcément, génial, ils vont tous partir en équipe de France".
18:05 Que va-t-il se passer à ce moment-là ? Vous me rassureriez comment ?
18:09 Comme je le disais, c'est un groupe, on ne gagne pas avec les 15 titulaires chaque week-end.
18:14 On en a parlé juste avant l'émission, mais il y a énormément de turnover depuis quelques semaines.
18:20 C'est sûr que derrière, on a énormément de potentiel internationaux qui peuvent être pris pour le 6 nations.
18:24 Mais on a tous les copains à côté qui travaillent aussi la semaine.
18:28 Comme je le disais, c'est là aussi que le travail participatif et les entraînements que l'on fait au quotidien
18:33 avec Noël sont importants. Tout le monde a son rôle à jouer.
18:37 En ce moment, c'est plutôt nous qui prenons le flambeau parce qu'on est là aussi pour ça
18:41 et on est là pour amener notre expérience. Mais les autres copains sont là aussi.
18:45 On a toute confiance en ce groupe. On n'est pas 20 à jouer, on est une trentaine à s'entraîner.
18:52 Il faut croire en ça et on ne sera pas les seuls à minimiser par ça, par le tournoi de signation.
19:00 C'est toujours les mêmes questions chaque saison, mais il faut continuer dans ce sens-là.
19:04 On n'y est pas encore, mais quand le signation arrivera, je suis hyper confiant avec le groupe
19:09 parce qu'on a une qualité de travail qui est plutôt positive.
19:12 Et tout le monde participe au-delà des 23.
19:15 C'est un tournoi un peu particulier, on le sait, puisque les Bleus sont privés d'Antoine Dupont,
19:20 vous faites partie des "candidats" susceptibles de le remplacer.
19:24 Est-ce que c'est quelque chose qui est encore loin dans votre esprit ou est-ce que ça commence à trotter ?
19:29 Comme je le disais, ça me dit après le match.
19:32 Je sais très bien que pour être à plein équipe de France, et ça a été le cas depuis deux ans dans les rassemblements,
19:38 il faut être performant avec le club de l'Union Bordeaux-Belges et avec tous les autres en club top 14.
19:43 Donc je me focalise sur ces échéances-là.
19:47 Je sais que le tournoi d'estimation arrive, mais je ne me pose pas de questions par rapport à ça.
19:51 Je fais mes matchs et comme je l'ai dit, je serai toujours au service de l'équipe de France.
19:55 Forcément, si je suis performant, j'aurai la chance de pouvoir faire partie du groupe dans un premier temps.
20:00 Mais en tout cas, je me donne les moyens d'essayer d'y parvenir.
20:04 Ça a été dur la sortie de la Coupe du Monde, Maxime Luc ?
20:07 Oui, ça a été très difficile.
20:09 On en parlait un an avant la Coupe du Monde, c'était quelque chose qu'on préparait depuis maintenant 3-4 ans.
20:15 On n'avait pas forcément évoqué, même si on sait qu'on peut perdre à tout moment quand il y a les matchs couperés en phase finale,
20:22 mais on n'était pas préparé à perdre un quart de finale.
20:25 Notamment chez nous, on avait envie de continuer l'aventure.
20:28 C'était tellement un rêve pendant 3-4 mois qu'on avait envie de continuer l'aventure.
20:32 Donc quand ça s'arrête comme ça brusquement, c'est sûr que c'est un échec.
20:36 La déception est forte, elle est grande, elle est toujours présente.
20:39 Mais le quotidien du club fait passer la douleur plus facilement.
20:45 Mais ça restera toujours gravé, ça ne pourra pas partir comme ça.
20:49 Mais c'est sûr que donner autant de force, préparer autant d'échéances comme ça et perdre un quart de finale, c'est dur.
20:57 Essayer de rejouer et changer d'objectif avec le club qui vous avait permis de repartir.
21:00 Des sportifs de haut niveau, quand on a des objectifs toutes les semaines,
21:04 quand on rentre en club et qu'on voit la densité du championnat top 14 et la Champions Cup qui a un énorme niveau cette année,
21:11 tu ne peux pas te poser de questions.
21:13 La semaine, tu pars et tu ne réfléchis pas, tu prends du plaisir sur le terrain.
21:17 C'est ça qui amènera aussi la frustration à être enlevée.
21:22 Je pense que ceux qui auront la chance de porter le maillot bleu pendant le Six Nations
21:25 auront aussi à cœur d'enlever cette frustration-là et ça permettra aussi de passer à autre chose.
21:30 Arnaud Carré, vous avez 30 ans, Maxime Luque, on a l'impression que vous êtes dans la forme de votre vie,
21:36 en tout cas que vous maîtrisez aujourd'hui tous les paramètres du poste.
21:40 C'est aussi votre sentiment ?
21:41 On est toujours en forme, 30 ans, mais on ne se souvient plus, lui c'est tout.
21:44 Moi c'était il y a longtemps.
21:45 C'est sûr qu'on parle souvent de fleurs de l'âge, notamment entre 28 et 32 ans, pour les postes d'arrière.
21:53 C'est sûr que d'avoir beaucoup d'expérience en passant dans les rassemblées d'équipes de France
21:59 et de jouer énormément avec l'équipe de Bordeaux, ça me fait aussi progresser chaque week-end.
22:04 Et là, comme vous le dites si bien, je me sens hyper bien dans mon corps et dans ma tête.
22:10 Je me lance à fond dans la bataille, je ne me pose pas de questions, je prends énormément de plaisir.
22:14 Et c'est sûr que plus tu enchaînes les bonnes performances, plus c'est facile de gagner en confiance.
22:24 Donc j'essaie de ne pas me poser de questions.
22:26 En tout cas, je prends beaucoup de plaisir depuis maintenant quelques mois, donc je continue comme ça.
22:31 On en parlait tout à l'heure, vous avez découvert le top 14 sur le TAR.
22:35 Est-ce qu'avec le recul, vous vous dites "j'aurais peut-être pu tenter ma chance avant" ?
22:39 Non, je ne pense pas qu'avant j'aurais pu, j'avais des opportunités.
22:44 Mais j'étais lié au club du Biarritz Olympique jusqu'à une certaine date.
22:49 Et jusqu'à 26 ans, je n'étais pas forcément prêt, ou pas forcément avec beaucoup d'expérience pour arriver en top 14
22:56 parce qu'il faut quand même être prêt et solide à enchaîner tous ces gros matchs.
23:00 Je trouve que je l'ai fait de la meilleure des façons et au meilleur des âges, donc je suis content par rapport à ça.
23:06 Et votre cadre a jusqu'à quand d'ailleurs, Maxime Luque ?
23:09 Jusqu'en 2027.
23:11 On est à l'abri pour quelques temps alors.
23:13 Pour terminer, Maxime, un petit mot sur votre club de cœur, le Biarritz Olympique.
23:18 Ça vous fait quoi de le voir aujourd'hui, avant-dernier de la Pro D2, alors qu'il n'y a pas si longtemps de ça et il soulevait une Coupe d'Europe ?
23:24 C'est toujours difficile quand c'est ton club de cœur de voir le club dans cet état, et notamment être en difficulté en Pro D2.
23:32 Je regarde les matchs et c'est vrai qu'on sent des joueurs pas trop en confiance, et ça c'est le plus chiant parce qu'en jouant c'est le plus difficile à voir.
23:42 J'espère que j'ai toute confiance en ce club, j'espère que ça va réagir, mais en tout cas c'est pas facile de voir le club dans cet état-là.
23:50 J'espère que la fin de saison sera plus joyeuse, notamment début 2024.
23:55 Merci beaucoup Maxime Luque d'être venu jusqu'à nous. C'est trop tôt pour les souvenirs de Coupe du Monde ?
24:00 Non, c'est pas vrai.
24:02 On a reçu il n'y a pas longtemps David Riera qui gère la chronique rugby de nos confrères du Figaro et qui vient d'écrire chez Solar Edition ce très bel ouvrage,
24:09 le livre d'or de la Coupe du Monde de Rugby 2023. Il est pour vous de la part de France Bleu Gironde et de Solar avec beaucoup de plaisir.
24:17 Merci à vous et continuez de nous régaler comme ça en tant que supporters et radio-officiel de l'Union Bordeaux-Beigle, on prend beaucoup de plaisir.
24:23 Ce sera UBB Lyon vendredi 21h et invitation à gagner à partir de demain dans 100% UBB.
24:30 Belle route à vous donc Maxime Luque et le bonjour au cousin Mickael.
24:34 Oui, Mickael.
24:36 Je peux plus descendre en dessous de la dourme.
24:41 Merci beaucoup Maxime.

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