Que se passe-t-il à Briançon ? Une maison squattée et dévastée par des migrants, une propriétaire en larmes, le maire menacé ! Regardez le dossier de "Morandini Live" - VIDEO
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00:00 - Bonsoir, 3 sur C News, merci d'être avec nous, le maire de Briançon sera en direct avec nous dans un instant pour parler de ce qui se passe dans sa ville.
00:08 Vous avez peut-être vu ce week-end la vidéo sur les réseaux sociaux de nos confrères du Dauphiné de cette dame en larmes après que sa maison ait été occupée et quasiment détruite.
00:16 Vous allez voir les photos, détruite par les migrants. Ce sont des dizaines de migrants aidés par des associations d'extrême gauche qu'elle avait accueillies dans un premier temps.
00:25 Et puis ils se sont installés, elle n'arrivait plus à les faire partir, il a fallu que le maire prenne des décisions, elle les avait accueillies, ils se sont installés, ils ont tout détruit dans sa maison.
00:35 Vous l'entendrez dans un instant, la maison qui a été évacuée par les forces de l'ordre. Du coup, mercredi dernier, regardez ces images de nos confrères de BFM Briançon.
00:45 Devant le portail, aucune résistance. La trentaine de militants réunis n'est pas là pour en découdre, mais ils dénoncent une politique répressive et de faux arguments selon eux pour lutter contre l'immigration.
01:00 Quand M.Murgia parle d'insalubrité alors que lui-même coupe l'eau de ce bâtiment, c'est de l'hypocrisie.
01:08 Évidemment, le droit à un toit, le droit à de l'eau, c'est des droits élémentaires qui sont ici bafoués.
01:13 On est en direct avec le maire de Briançon qui est avec nous, Arnaud Murgia. Bonjour. Bonjour M.le maire, merci d'être en direct avec nous.
01:23 Vous avez entendu dans un premier temps la réaction, je voulais vous faire juste réagir à ce qu'on vient d'entendre avec ce garçon, cet homme qui fait partie de cette association qui aide les migrants
01:32 et qui dit que finalement c'est aussi la faute du maire si on en est là parce qu'il a coupé l'eau et parce qu'il s'en est pris finalement aux qualités de vie des migrants.
01:40 Non mais de quoi parle-t-on ? A la base, on parle d'un squat, c'est-à-dire d'une maison inoccupée qui appartient à une dame, à une famille qui n'a pas de lien à disposition.
01:50 Elle s'est retrouvée squatée et squatée par, en l'occurrence, des individus qui n'ont rien à voir ni avec l'associatif, ni avec l'humanitaire, mais tout avec le désordre et avec les hades.
01:58 Et je voudrais rappeler juste que ce squat a un murmitoyen avec une école primaire de la ville.
02:03 C'est-à-dire que j'avais moi depuis maintenant trois mois une centaine d'enfants de 6 à 8 ans qui avaient un murmitoyen avec des gens qui globalement pouvaient s'avérer être dangereux.
02:15 On a eu des rixes sur fond d'alcool, de drogue. Et moi, la question très simple était la suivante.
02:21 Le propriétaire a saisi la justice. Il a obtenu une décision d'expulsion mais qui était suspendue à la travis journal.
02:28 C'est-à-dire qu'on ne pouvait pas les expulser avant le 1er avril. Moi, entre les enfants et les squatteurs, j'ai choisi et j'ai décidé de prendre mes responsabilités
02:36 et de signer un arrêté municipal d'évacuation parce que je ne comptais pas attendre tout l'hiver pour que potentiellement on risque un drame pour les enfants de l'école.
02:44 C'est aussi simple que ça.
02:45 Ces migrants qui se sont installés là, en fait, ils étaient aidés par des associations. Je disais que c'est des associations d'extrême gauche qui aident les migrants à venir.
02:53 Est-ce que c'est très présent, ces associations, dans votre ville ?
02:56 C'est un peu compliqué parce qu'on a un tissu associatif local qui est une sorte de centre d'accueil.
03:04 Mais là, on a eu un phénomène encore plus particulier. C'est qu'au mois d'août, on a eu une manifestation en Italie puisqu'on est à 12 km de la frontière
03:11 d'une association d'ultra-gauche qui s'appelle Passa Montagna, qui sont des gens connus pour être extrêmement violents.
03:18 Ça a donné lieu à des heurts à la frontière avec notamment les gendarmes qui les ont empêchés de passer en France.
03:23 Force est de constater qu'un certain nombre d'entre eux sont tout de même passés sur le territoire national et ont profité de tout cela pour squatter cette maison
03:33 et se décréper là pour aider les migrants.
03:35 Mais moi, j'ai tendance à penser que tout ça n'est qu'un prétexte puisqu'on a malheureusement face à nous des gens qui sont des professionnels de la désorganisation,
03:43 du désordre, comme on en a pu le voir dans d'autres conditions à Sainte-Sauline.
03:46 Ce sont les mêmes personnes et ils ne sont absolument pas là pour faire du bien à qui que ce soit,
03:50 mais bien pour construire le désordre et instrumentaliser cette cause.
03:53 Les migrants ont été évacués de la maison. Ils sont où aujourd'hui ces migrants, qui étaient une trentaine, je crois ?
03:58 Alors pour être tout à fait transportant avec vous, il y a eu dans ce squat pas mal de migrants, semble-t-il, ces derniers mois.
04:06 Mais à l'arrivée des forces de l'ordre, voilà quelques jours, il ne restait plus que des militants anarchistes au sein du squat.
04:14 Pour autant, avec la préfecture des Hautes-Alpes, nous avions fait libérer en misère dans le département voisin
04:21 un nombre de places conséquentes dans un centre d'hébergement d'urgence, puisque c'était en l'occurrence un arrêté d'évacuation et donc de mise à l'abri.
04:27 En l'occurrence, elles n'ont pas eu besoin d'être utilisées.
04:29 Alors reste avec nous, monsieur le maire, parce qu'on va réécouter la propriétaire de cette maison qui est en larmes sur les réseaux sociaux,
04:35 puisqu'elle a parlé à nos confrères du Dauphiné. Elle explique aujourd'hui qu'elle, dans un premier temps, elle les a accueillies, elle a voulu aider.
04:43 Et au final, elle se retrouve avec une maison qui est dévastée, avec ces économies qui étaient mises dans cette maison, qui sont parties.
04:49 Et c'est vrai qu'elle est très touchante cette dame, regardez.
04:51 Ils ont détruit les affaires, ils ont détruit les dons que les gens ont faits pour aider des migrants, je sais pas.
04:57 Moi, c'est pas comme ça que j'ai aidé les migrants quand j'ai aidé le refuge.
05:01 J'ai donné des belles affaires, j'ai donné des affaires toutes neuves, j'ai donné toutes les affaires qui étaient aux jeunes courses,
05:06 qu'on avait payées très cher. C'est pas normal, je trouve.
05:09 Et c'est une maison qu'on a payée, qu'on a pas fini de payer, qu'on a mis tout notre travail, toute notre vie qui est passée dedans.
05:16 On vous sent très attristée par la situation ?
05:18 Je suis très triste. Je suis triste parce que le refuge m'a trahi. Je les ai fait rentrer, j'étais très heureuse de les voir récupérer des choses pour les migrants.
05:27 Après, regardez comment ils m'ont repéré. Ils sont rentrés dès que j'ai avis le Dauphiné.
05:33 Je trouve que c'est pas normal. Ils ont pas respecté la maison, ils ont pas respecté que ça soit médical, ils ont pas respecté l'école à côté.
05:40 Arnaud Murgia, maire de Briançon, qu'est-ce que vous avez envie de dire à cette dame ? Elle a été naïve ?
05:47 Non, mais cette situation est terrible parce qu'on parle d'une famille d'origine syrienne qui sont arrivées dans ma ville, voilà, maintenant une cinquantaine d'années,
05:57 dont le mari était un grand professeur de médecine. Je crois qu'ils ont toujours été sensibles justement à cette cause-là.
06:05 Au début de la crise migratoire qu'on a connue il y a maintenant des mois, voire même plusieurs années, je crois qu'ils ont essayé d'aider.
06:10 Voilà comment finalement ils se trouvent. Merci, c'est une situation terrible.
06:13 Et de manière générale, ça fait penser à tous ces propriétaires qui se voient squatter et qu'il faut défendre parce que je crois que cette pauvre dame,
06:22 c'est un drame pour elle, c'est la ruine malheureusement de son bien et je pense qu'on doit être de leur côté inévitablement.
06:28 En tout cas, moi je leur fais part de ma pleine solidarité. C'est pour protéger l'école primaire qui était à côté et aussi pour rétablir leurs droits de propriété que j'ai pris cette décision.
06:37 Elle dit "j'ai voulu aider, je les ai accueillis, regardez ce qu'ils ont fait, ils ont tout détruit, ils ont tout cassé, j'ai tout perdu".
06:45 Oui, c'est absolument terrible. On a retrouvé le squat dans une situation sanitaire absolument abominable.
06:53 Et très sincèrement, je trouve ces images à la fois choquantes et malheureusement elles démontrent de ce qu'une partie de militants ultra sont capables de faire aujourd'hui.
07:04 Et très sincèrement, ils ne servent même pas à la cause qu'ils prétendent défendre.
07:09 M. le maire, sur les murs, on a vu rapidement passer Aqab contre la police mais on a vu également des menaces contre vous.
07:16 On va voir quelques images justement. Vous êtes directement ciblé sur Murjia. On va te couper l'eau.
07:25 Donc voilà, il y a beaucoup de mots contre vous, il y a beaucoup de violences contre vous. D'abord, est-ce que vous avez peur ?
07:35 M. le maire, est-ce qu'on l'a perdu ? Vous m'entendez ? Non ?
07:41 Alors on va essayer de vous rappeler parce que visiblement on a un petit problème avec le maire qu'on va essayer de récupérer.
07:46 Jordan Florentin, vous pensez quoi de cette histoire ?
07:48 Je veux dire, j'ai un sentiment assez partagé évidemment de cette dame étouchante mais enfin, quelle naïveté, enfin pardon.
07:53 Vous avez entendu son histoire. C'est des réfugiés syriens qui ont voulu aider les autres.
07:58 En fait, elle est l'exemple de ce qu'est toute la France aujourd'hui.
08:01 C'est-à-dire qu'on n'a qu'un grand cœur. C'est un grand cœur.
08:03 Elle a un grand cœur mais c'est son cœur qui nous tue en fait.
08:05 Oui mais il faut être solidaire avec elle. Honnêtement, ce n'est pas contre elle qu'il faut en vouloir.
08:09 Non mais d'accord, mais ça témoigne d'une naïveté plus générale.
08:11 Oui mais elle a vécu.
08:13 Ça soulève des questions.
08:14 Non mais Jordan, c'est important parce qu'elle a son histoire. Son histoire, c'est qu'elle est venue en France.
08:19 Je comprends le cœur de cette dame.
08:20 Voilà, donc je ne pense pas que ce soit contre elle qu'il faut en vouloir.
08:22 Bien évidemment, mais enfin, c'est une forme de naïveté quand même.
08:24 Il faut faire comprendre aux gens qu'accueillir des gens sur lesquels on n'a aucune information sur leur passé, etc., ça peut être dangereux.
08:32 Moi, je conseille à cette dame de s'abonner par exemple à un compte sur Twitter qui s'appelle Mark Vanguard,
08:37 qui nous montre bien statistiques à l'appui dans tous les pays d'Europe que les personnes d'origine étrangère,
08:42 ce n'est pas surreprésentées, c'est incommensurablement surreprésentées dans la délinquance et la criminalité.
08:49 Alistair, vous entendez ce que dit Pierre-Marie Chesnev, il dit que les personnes d'origine étrangère sont incommensurablement représentées dans la délinquance.
08:55 Oui, on ne peut pas penser, il ne faut pas pêcher par naïveté en pensant que c'est comme tout le monde.
08:57 Je ne suis pas d'accord évidemment avec cette théorie-là.
09:00 Pourquoi pas ? Avec les statistiques ?
09:02 Mais non, mais parce que les statistiques, on en fait…
09:05 Non, non, non.
09:06 La réalité, c'est que peut-être que cette dame s'attendait à ce que ça se passe, parce qu'il y a plein d'exemples,
09:11 il y a plein d'exemples, il y a plein d'exemples, où ça s'est bien passé, où j'en connais beaucoup,
09:15 beaucoup d'associations, beaucoup de structures qui l'ont fait, et ça s'est bien passé.
09:19 Il y a des moments où ça se passe mal, il faut pouvoir le dire, sans faire du dogme,
09:23 et peut-être qu'elle s'attendait à ça.
09:25 Mais de là à mettre tout ça en expliquant finalement à chaque fois que ça se passe mal, c'est là où…
09:31 Je suis d'accord, mais être naïf, ce n'est pas un béni, mais au bout d'un moment, je suis d'accord avec…
09:36 Je ne pense pas qu'elle soit naïve, c'est tellement naïf celle-là.
09:38 C'est étonnant que vous fassiez le procès de celle-là, alors que le problème, ce n'est pas celle-là.
09:41 On a retrouvé le maire en direct, on en reparlera dans un instant. Arnaud Murgiat, désolé, on a eu une petite coupure.
09:46 Je vous montrais tout à l'heure quelques images contre vous, justement, de propos qui ont été affichés
09:52 contre vous dans ce squat, et dans plusieurs endroits de la ville, il y a eu des affiches également.
09:56 On la voit là, une des affiches qui a été postée contre vous.
10:00 Je vous demandais simplement déjà si vous aviez peur face à ces menaces.
10:03 Non, non, et puis je n'ai pas le droit d'avoir peur, parce que sinon, il ne faut pas faire…
10:08 il ne faut pas exercer ses fonctions, et puis quand je prends des décisions, je les prends en responsabilité.
10:12 Donc il faut savoir les assumer. Maintenant, c'est vrai que tout ça est extrêmement désagréable pour moi, pour mes proches.
10:17 Mais je crois qu'il faut là-dessus réagir avec les armes qui sont en notre possession.
10:22 C'est pour ça que mes avocats déposeront plusieurs plaintes aujourd'hui, parce qu'il n'est pas acceptable
10:28 qu'en France, en 2023, tout simplement parce qu'un maire fait appliquer la loi,
10:32 on puisse de cette manière-là le menacer, l'insulter, et puis finalement,
10:36 apposer sa tête partout en ville sur des affiches, comme si c'était une cible.
10:40 Ça, ce n'est pas acceptable, mais en tout cas, ça ne changera en rien mes convictions.
10:43 Expulse ton maire, on a pu le voir sur une des affiches.
10:46 Ça veut dire qu'ils ont envie de vous mettre dehors de votre ville, en clair.
10:50 Et oui, mais ce qui est amusant dans cette histoire, c'est que j'ai à la fois la conviction
10:55 et la quasi-certitude que parmi cette trentaine de personnes et de militants, il n'y en a aucun qui vient de ma ville.
11:00 Donc il y a une solution très simple en République pour ça, c'est de se présenter aux élections
11:04 et ils ne le font jamais, parce que quand ils le font, ils font 0,2% des voix.
11:07 Merci beaucoup Arnaud Murgiat, merci d'avoir été avec nous, maire de Briançon.
11:11 Martin Gagnon, vous vouliez réagir à tout ce qu'on dit depuis tout à l'heure ?
11:14 Oui, parce qu'on voit bien qu'il y a quand même une compassion à géométrie variable.
11:17 Vous avez d'un côté l'extrême gauche, et ça a été montré dans votre sujet
11:21 qui exploite la générosité de cette dame, et vous avez de l'autre côté des réactions
11:25 de l'extrême droite qui dit "finalement c'est bien fait pour elle, elle n'avait qu'à ne pas être si naïve".
11:29 Les femmes droites c'est les gens que vous avez en face de vous ?
11:31 Pourquoi vous me regardez ?
11:32 Parce que c'est vous qui avez réagi, il dit réaction de l'extrême droite.
11:35 Pierre-Marie Sepp, Jordan Florentin, l'extrême droite.
11:37 C'est un peu le message que vous avez fait passer, c'est-à-dire...
11:40 Vous m'avez forcé la mévrerie.
11:41 Non, non, non, non.
11:42 Je vais aller au bout de mon propos.
11:43 Moi j'ai avant tout un sentiment de compassion et de solidarité.
11:46 Mais tout le monde l'a, tout le monde l'a.
11:48 Oui, mais ce n'est pas ce que vous avez dit, vous avez préféré qu'on ne s'éparpille pas.
11:50 C'est bien fait pour elle parce que les migrants c'est toujours...
11:54 Non, on n'a pas dit que c'est bien fait pour elle.
11:56 On n'a pas dit que c'est bien fait pour elle.
11:57 Et vous avez de l'autre côté M. Soumaré qui lui parle de théorie quand on parle de statistique.
12:00 Donc qui est à la fois sur un biais idéologique, c'est aussi problématique.
12:03 Aujourd'hui je suis particulièrement calme.
12:05 Je n'ai pas le sentiment d'être dans le dogme.
12:08 Mais quand en face de vous on vous parle de statistique, vous parlez de théorie.
12:11 Vous ne pouvez pas ne pas être d'accord en même temps.
12:14 Vous n'êtes pas d'accord avec lui en même temps que le président.
12:16 Il est macroniste, c'est normal.
12:19 Moi quand je vois dans le sujet de l'extrême gauche qui accuse Chaldas et qui accuse ce maire
12:24 dont je salue d'ailleurs la décision qui a été une décision de courage et de fermeté.
12:28 Il faut quand même le dire.
12:29 Il a raison, quand on exerce ses fonctions, il faut être droit dans ses votes et penser avant tout à la protection de ses concitoyens.
12:34 Il va falloir voter une belle loi contre le squatt.
12:35 C'est ce qu'il a fait.
12:36 Mais la loi elle a été votée.
12:38 Mais c'est aussi grâce à cette loi qu'on peut maintenant être plus intelligents.
12:42 M. le représentant du gouvernement.
12:44 Quand on va avoir le projet de loi qui va passer de 12 critères de recours contre les OQTF à 3, ça va permettre...
12:50 Jordan Florentin d'extrême droite, donc j'ai bien compris ce que dit Martin Garriot.
12:55 C'est une mouvance.
12:56 C'est une mouvance ?
12:57 Au jeu d'un homme de gauche.
12:59 Je vais vous dire, avant de venir ici, j'ai regardé sur les réseaux sociaux et je voyais, d'ailleurs ça a été un tweet qui a été pris par Français de F de Souches,
13:06 donc qui est clairement revendiqué, droite nationale extérieure.
13:09 Et en dessous des commentaires...
13:12 C'est quoi le tweet ? Quel tweet ?
13:13 Il y a un tweet qui parlait de cette pauvre dame...
13:15 Ah oui, mais là-bas c'est Dauphiné, alors je ne crois pas que Dauphiné soit d'extrême droite.
13:18 Aucun problème.
13:19 Mais simplement, en dessous, dans les commentaires, il y avait beaucoup de gens qui se moquaient de cette dame en disant "bien fait pour elle", etc.
13:25 Et moi j'ai lu un commentaire d'une personne qui disait "quand on n'est pas capable de compassion vis-à-vis de cette dame, on ne vaut pas mieux que les gens qui l'ont mis dans cette situation".
13:31 Je suis assez d'accord avec ce que M. Florentin m'a répondu.
13:33 Alors, vous parlez du projet de loi immigration, et il y a quelque chose qui est très intéressant, c'est que qu'est-ce que ça permet d'illustrer en fait ce qui se passe dans le squad ?
13:39 C'est des militants d'ultra-gauche, et certainement des associations comme Utopia Insoumise...
13:42 Sur ça je vous rejoins tout à fait.
13:44 Mais vous dites "le projet de loi immigration va permettre d'éviter ces phénomènes-là".
13:47 Et en même temps, je vous rappelle un chiffre, en 2021, il y a eu 750 millions d'euros qui ont été déversés par l'État des associations pro-migrants,
13:53 et ce chiffre passe à 916 millions d'euros là, pour l'année à venir.
13:57 Je ne pense pas que ça vienne de l'État.
13:59 C'est l'État qui veut réduire l'immigration et de l'autre qui donne presque 1 milliard d'euros à des associations pro-migrants qui permettent ces situations-là.
14:05 Donc cette hypocrisie, elle vient bien de votre gouvernement.
14:07 A l'issue de Marie, cette situation à Briançon, pour en sortir c'est compliqué quand même,
14:12 parce que la dame, elle a le bon cœur, elle les accueille, après elle s'aperçoit qu'elle ne peut plus les mettre dehors,
14:16 elle se retrouve coincée, elle est obligée de faire appel à la justice,
14:18 et quand ils partent, elle s'aperçoit qu'elle découvre sa maison sans dessus dessous, tout est massacré, tout est explosé, c'est terrible.
14:25 C'est terrible, c'est dramatique, et ça c'est pour les coups les conséquences, toute personne ne peut s'en satisfaire.
14:31 Mais je rappelle qu'il y a beaucoup d'associations qui oeuvrent aujourd'hui, avec des garanties d'ailleurs,
14:35 notamment par exemple du côté de Pontoise, qui accueille des migrants,
14:38 il y a des garanties financières qui sont posées, et qui permettent à un moment donné, au cas où il y a des problèmes comme ça,
14:43 qui permettent de pouvoir rénover les appartements.
14:46 Alors là pour le coup, il y a des associations qui travaillent justement à héberger des migrants, et ça se passe très bien.
14:52 - Pour eux, ils sont venus à quelques-uns d'abord, et puis ils sont venus de plus en plus.
14:56 - Voilà, là on est dans un cas spécifique.
14:58 C'est pour ça qu'en mélangeant l'argent public qui est mis aujourd'hui pour l'accueil des migrants,
15:04 où ça se passe très bien, et cette situation-là, moi je pense qu'il ne faut pas le faire.
15:09 Mais ça ce n'est pas faire de l'angélisme que de le dire, c'est-à-dire qu'il faut pouvoir dénoncer quand ça ne va pas,
15:13 et là en l'occurrence c'est grave, et cette dame-là, elle a des convictions,
15:18 elle a posé, à un moment donné, elle a voulu aider, et donc du coup on ne peut pas lui en tenir rigueur.
15:27 En revanche, les associations, parce que l'État qu'on a vu là, ce n'est pas les migrants,
15:31 enfin je veux dire, on parle des associations qui ne viennent plus nuisir.
15:35 Il faut aussi pouvoir faire la part des choses par rapport à ça.
15:38 - C'est l'extrême gauche, quand on met Accab par exemple, c'est l'extrême gauche, on le sait bien.
15:42 - Et quand je dis tout ça, je ne suis pas dans le dogme, qui pose bien plus de problèmes que les migrants.
15:45 - Non mais vous dites, ça se passe très bien, moi je veux bien,
15:47 Tony Montana dans Scarface, il a un tigre dans son jardin, ça se passe peut-être très bien pour Tony Montana,
15:52 mais je ne vous conseille pas de prendre des tigres dans son jardin.
15:56 - Vous comparez les migrants à des tigres, ça dit quelque chose sur la perception que vous avez.
16:00 - C'est plutôt normal, on a connu pire dans les comparaisons.
16:04 - Ça dit quelque chose en tout cas sur la perception que vous avez,
16:07 c'est-à-dire qu'on ne peut pas évidemment débattre de la même manière,
16:09 c'est-à-dire que quand on débat, on compare des migrants à des animaux,
16:12 évidemment, moi je n'ai pas la même perception, je ne me touche pas dans le modèle.
16:16 - Vous savez que vous essayez de mettre de l'émotion pour me faire passer pour un monstre.
16:20 - Oui mais c'est l'émotion, moi je fais de la politique,
16:22 je fais de la politique et pas de la politique à un moment donné,
16:24 je fais de la politique, et moi le problème c'est qu'idée par l'émotion que je peux avoir.
16:28 - Est-ce que l'attitude qu'ils ont eue dans ce squat était civilisée ?
16:30 - Non. - Voilà.
16:32 - Mais je vous le regarde dans les yeux.
16:34 - Dans le Dauphiné, il y avait un article sur cette affaire,
16:37 et les squatters et les associations ont prévenu de leurs intentions,
16:40 je voudrais vous lire ce qu'ils disent parce que je trouve ça d'une violence incroyable,
16:43 ils ont dit quand ils sont partis "on s'installera ailleurs et on détruira la mairie de Brianson".
16:49 - Oui, mais là vous avez affaire à ça. - Mais ces associations, il faut les dissoudre.
16:52 - Vous avez affaire à des associations. - Pourquoi Gérald Darmanin les dissout pas ?
16:54 - Ah bah ça, vous avez un représentant du même temps qu'elle a,
16:58 vous avez un représentant du même temps qu'elle a, donc il va pouvoir vous le dire.
17:00 - Après Sainte-Soline, il l'a fait, le conseil d'Etat a annulé sa dissolution.
17:03 - Mais vous vous rendez compte, on en est en France, toi ?
17:04 - Vous ne pouvez pas dire que Darmanin n'est pas à l'action,
17:06 il est parfaitement à l'action, que ce soit pour des groupuscules d'extrême droite fascisants
17:10 ou des groupuscules d'extrême gauche qui sèment la violence et la terreur dans ces villes.
17:13 - Allez, on va quitter Brianson, on va quitter Brianson, on va aller à Marseille.
17:16 Je voudrais vous remontrer ce sujet de France 2, que je vous ai montré dans le zapping tout à l'heure
17:20 parce que je trouve ça totalement surréaliste ce qui se passe en ce qui concerne les...