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00:00 de budget, quel magnifique budget, quel beau travail réalisé par nos 45 conseillers régionaux.
00:07 Ce sont des journées, des dossiers qui sont beaux. Je ne dirais pas lourds, beaux, parce que ce que
00:19 l'on veut, c'est que l'on instaure de la justice, de l'égalité. Ce que l'on veut, c'est que les
00:29 réunionnais soient dans le bien-être. Et nous savons combien leur vie est difficile aujourd'hui
00:35 avec l'inflation. Je fais mes courses, toute seule, et je les vois. Je vois combien c'est dur,
00:42 combien c'est cher, combien chacun vient avec sa machine à calculer, combien chacun vient avec
00:49 sa liste. Et donc, des efforts, nous le faisons pour les réunionnais, contre la vie chère,
00:59 dans un monde où la France est devenue aujourd'hui sixième, septième puissance mondiale,
01:04 qui est une puissance moyenne aujourd'hui, où il y a tant de riches, ponctionner chez les riches,
01:12 donner plus aux pauvres, aux malheureux. C'est quoi la politique ? La politique,
01:18 c'est aller vers le plus petit, le plus pauvre, le plus malheureux, pour lui donner la dignité,
01:23 pour lui donner la parole. C'est ça la politique, c'est ça que nous voulons instaurer ici. Nous
01:29 allons construire deux lycées. Il y a des gens qui posent des problèmes. Nous provisionnons
01:34 pour les indemnités demandées par les grands groupes. Nous le faisons. Nous faisons notre
01:47 travail chaque jour que Dieu fait. Je le fais avec mon cœur, avec la foi, parce que je veux que
01:55 triomphe ce qu'est la devise de la République et qui, souvent, est un peu, aujourd'hui,
02:04 pas bien appliquée. La liberté, c'est d'avoir un logement. Nous avons des logements indignes.
02:16 Giardino en a fait un sketch. Mais ce n'est pas un sketch, c'est la vie. Nous voulons que les
02:25 réunionnais puissent envoyer leurs enfants à l'école. Nous avons mis des ordinateurs avec
02:30 un programme pédagogique, mais pas pour jouer à cachette, pas pour jouer à je ne sais quoi.
02:33 Nous donnons aux enfants des livres. J'aime le papier, j'aime le livre, j'aime les journaux.
02:43 Moi qui suis née en 1951, je peux vous parler de votre journal. J'ai lu dans votre journal
02:49 La princesse de Clem, j'ai lu dans votre journal Page 2, Le Front de Monte-Cristo,
02:54 j'ai lu beaucoup de romans de Jules Verne. Je les ai lus parce que j'étais pauvre,
02:59 on était pauvres, on était abonnés au journal de Lille, de Martin Daraigne et de Claude Duc.
03:02 Je connais votre histoire. Ce qui arrive est malheureux. Ce qui arrive est un grand malheur,
03:08 parce que la presse doit vivre. Et j'aime toujours le papier. Qu'est-ce que vous voudriez
03:15 que je vous dise ? Je veux que ce peuple ne soit pas entravé. Je veux que ce peuple parle,
03:25 que ce peuple dise qu'il y ait moins de haine, moins de violence. Je voudrais qu'il y ait plus
03:34 de bienveillance. Et nous essayons de construire un budget bienveillant, un budget qui parle aux
03:43 réunionnais et qui dise que la politique c'est beau. Je viens d'une famille extrêmement modeste,
03:51 vous allez dire que je parle beaucoup de moi aujourd'hui. Une famille extrêmement modeste.
03:57 Je n'ai pas fait d'études universitaires. J'ai lu beaucoup. Je m'instruis sur chaque dossier.
04:07 Alors certains nous ont sous-estimés, m'ont sous-estimé. Je ne sous-estime personne.
04:17 Je suis habitée toujours par le doute. Je vais vous dire une chose, il y a un grand écrivain haïtien
04:28 qui a écrit l'affaire hier et qui a dit « j'ai écrit 37 livres ». Ces 37 livres écrits, je
04:42 cherche toujours. Et les gens qui ne lisent pas, qu'est-ce qu'ils ont trouvé que je cherche
04:53 toujours moi ? J'arrête de parler. Une question peut-être sur les mesures qui vont être mises
04:59 en place dans ce budget, parce que nous on est plus sur la philosophie, mais comment ça va s'incarner
05:03 sur la transition énergétique, sur le transport, sur la formation professionnelle, toutes ces
05:06 compétences de la région ? Nous avions perdu 100 millions d'euros pour la formation professionnelle.
05:12 Nous avons acheté 10 000 formations. Karina Beneza, qui est la présidente de l'AFAR, y met tout son
05:24 cœur. Nous voulons qu'il n'y ait plus de métiers en tension. Nous formons les jeunes. Nous, parce
05:34 que l'avenir de la terre, c'est la mer, nous construisons un lycée des métiers de la mer.
05:41 Parce que nous avons l'ambition, et je le dis, d'avoir un million de touristes, nous formons
05:47 des jeunes en construisant un lycée des métiers du tourisme. Ce sera livré avant la fin du mandat.
05:58 Nous espérons. Je suis une personne, vous ignorez qui je suis, je suis bienveillante,
06:16 je parle haut, j'aime l'apaisement, j'aime la lecture, j'aime la douceur, j'aime la poésie,
06:25 et donc je suis pour l'apaisement. Je n'aime pas les disputes. Si on m'agresse, je suis obligée
06:36 de répondre. J'étais maîtresse d'école, je suis une maman d'enfant. Je n'ai jamais frappé un enfant,
06:42 ni à l'école, ni à la maison, ni personne. Mais je ne sais pas, si quelqu'un me tape,
06:48 qu'est-ce que je ferais ? Merci.
06:51 Allez, on y va !

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