Marseille : Vassal demande à Payan de "renoncer à la salle de shoot"

  • l’année dernière
Après deux mois de protestation des riverains et deux réunions d'informations publiques cette semaine, les élus d'oppositions de droite s'unissent pour demander que des "nouvelles discussions" soient initiées.

L'annonce, mi octobre de l'emplacement du projet de Halte soins addictions (HSA), au 110, boulevard de la Libération (4e), avait fait l'effet d'une déflagration parmi les riverains et au sein de l'opposition à la majorité municipale. Deux mois plus tard, la colère est intacte et prend une tournure plus politique que jamais. Ce matin, lors d'une conférence de presse à la tour la Marseillaise, QG de la métropole, Martine Vassal, présidente (DVD) de la Métropole et du Département des Bouches-du-Rhône, a interpellé le maire (DVG) de la Ville Benoît Payan pour lui "demander de renoncer à ce projet de salle de shoot", et appelle à une "prise de conscience et une prise de responsabilité".Entourée d'élus municipaux du groupe Une volonté pour Marseille (UVPM) - Bruno Gilles, élu (Horizons) d'opposition, Marine Pustorino, conseillère d'arrondissement des 4e-5e, David Galtier et Catherine Pila, tous deux vice-présidents de la Métropole - elle a fait savoir qu'ils jugeaient que lieu choisi n'était "pas le bon endroit", pointant les très "nombreuses remontées extrêmement négatives" et "unanimes" des "élus, des commerçants et des habitants" ces dernières semaines.

À la veille du conseil municipal, elle et ses alliés de l'UVPM appellent à la tenue "d'une table ronde" avec "l'ensemble des institutions" pour "voir comment il est possible de trouver une solution". La présidente de la métropole s'était déjà dit, de longue date, opposée à ces dispositifs et l'a redit ce matin, "ce n'est pas un secret, je suis opposée aux salles de shoot non encadrées en milieu urbain".Elle dit toutefois "sur le fond", reconnaître la "nécessité de prise en charge de personnes sous addictions qui essaient de s'en sortir" et se positionne pour un suivi "médical" notamment en "structure hospitalière". "Nous n'avons pas la compétence, nous seul, de définir le meilleur endroit", explique Martine Vassal qui "invite" à de "nouvelles réunions" avec "les médecins et l'État". "Nous avons notre part dans le financement de la santé et nous ne sommes pas que des tiroirs à caisse", revendique l'élue.

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00:00 aujourd'hui pris position, jusqu'à maintenant je ne l'avais pas fait, mais quand je vois les
00:05 remontées négatives et les conséquences négatives que cela peut avoir, oui effectivement je m'adresse
00:09 directement vers le Marseille.
00:10 Je ne vais pas me cacher, je suis contre les salles de shoot en milieu urbain, non encadrées.
00:36 La ville de Marseille souhaite installer au gouvernement de la libération une salle de
00:40 shoot. On voit très bien que c'est un projet qui est refusé par la totalité des habitants,
00:45 des commerçants, des personnes qui y vivent pour des raisons simples. Parce que cette salle de
00:50 shoot à cet endroit là, elle va détruire un quartier. Il y a 5000 enfants qui sont tout
00:54 autour, ce n'est pas un très bon exemple. Donc moi j'en appelle au maire de Marseille pour qu'il
00:58 renonce à ce projet, mais par contre qu'on puisse trouver une solution pour ces personnes. Parce
01:03 qu'aujourd'hui ces personnes qui ont des addictions, eh bien il faut les soigner. Donc j'en appelle à
01:09 faire une table ronde avec l'ensemble des institutions, mais également les médecins,
01:13 pour qu'on puisse trouver le lieu qui permettra de soigner ces personnes. On a demain un conseil
01:19 municipal, j'espère que le maire prendra en considération notre demande. On peut même
01:25 lui proposer de faire une table ronde avec l'ensemble des institutions pour essayer de
01:31 voir comment on peut trouver une solution. J'attends d'abord la réponse du maire de Marseille. Si la
01:35 réponse du maire de Marseille est favorable à l'arrêt de cette salle de shoot à cet endroit
01:41 là au Bloire des Libérations et qu'il est favorable à une réunion, l'état sera bien sûr autour de la
01:46 table. Parce qu'aujourd'hui effectivement il manque les autorisations du ministre de la Santé,
01:50 du ministre de l'Intérieur, du ministre de la Justice. Mais bon, je ne voudrais pas en arriver
01:54 directement à leur écrire à chacun, mais s'il faut en aller jusque là, bien entendu que je
01:59 les solliciterai directement. Nous on vient nous chercher pour des financements métropolitains
02:03 départementaux. Je pense qu'on n'est pas un tiroir caisse. On peut aussi donner notre avis sur l'argent
02:08 qui est distribué.

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