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Les céréaliers français ont moissonné, cet été, en quantité et qualité. Ils ont récolté 35 millions de tonnes de blé, dont la moitié est destinée à l'exportation. Cependant, les Français perdent de plus en plus de marché, notamment en Afrique du Nord, réputée pour être sa chasse gardée dans ce domaine.

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Transcription
00:00 Les exportations de blé par la France seront-elles sauvées par l'Algérie ?
00:03 La récolte est abondante pour les céréaliers français, avec 35 millions de tonnes de blé
00:07 cet été, dont la moitié est destinée à l'exportation.
00:10 Cependant, la France perd progressivement des parts de marché en Afrique du Nord, traditionnellement
00:14 un domaine réservé.
00:15 Le blé russe gagne du terrain en Algérie et au Maroc, impactant significativement la
00:19 filière céréalière française et entraînant un recul des exportations.
00:22 Malgré ce défi, les acteurs français restent optimistes quant à la reconquête de ces
00:26 marchés.
00:27 Le rappel d'offres en Algérie suscite la tension, offrant une opportunité cruciale
00:30 pour le blé français.
00:31 La filière française, habituée à vendre la moitié de sa production sur les marchés
00:35 européens et autant en dehors de l'UE, particulièrement en Afrique du Nord, se heurte désormais à
00:39 une concurrence féroce de la Russie.
00:41 Les marchés algériens et marocains s'orientent davantage vers le blé russe, avec des changements
00:45 dans les spécifications favorisant ce dernier.
00:47 La Russie, dominant avec 49 millions de tonnes de blé exportés, couvre plus d'un quart
00:51 du marché mondial, représentant une menace mondiale pour la filière française, qui
00:54 qui cherche désespérément à maintenir sa position dans ce contexte concurrentiel en
00:58 constante évolution.

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