Simon : « Je suis un diesel » - Biathlon - CM (F)

  • l’année dernière
La Française Julia Simon, actuellement 11e du classement, fait le point sur son début de saison.

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Transcript
00:00 Il faut le temps que je me mette en route, le temps que je suis diesel, le temps que ça démarre.
00:06 Après, là où j'aurais pu être meilleure, c'est derrière la carabine, peut-être un petit peu de tension des fois.
00:12 C'est un nouveau statut, des nouvelles attentes et il fallait le gérer.
00:17 Ostersund, c'était un petit peu en deçà de ce que j'espérais.
00:21 Orfildsen s'est revenu dans le correct, mais il y avait un très très gros niveau devant.
00:26 Au final, je suis à ma place avec des courses correctes. J'espère trouver le petit truc en plus qui fait que j'arriverai à monter sur le podium.
00:34 Peut-être dès cette semaine ou après le break de Noël, retrouver un peu de fraîcheur et une forme physique peut-être encore plus élevée.
00:42 Tu as senti en ce début de saison la pression de ce statut de numéro 1 presque plus que l'année dernière en fin de saison quand il était assis et que tu avais le dossard jaune sur les épaules ?
00:52 Oui, parce que l'année dernière, c'était toute la découverte à chaque fois. C'était cool.
00:58 Et puis, quand on est dans le mouvement, on fait les choses et on ne réfléchit pas trop.
01:02 Et là, cette année, il y a eu toutes les interviews au début de saison, toutes les attentes.
01:07 Je repartais, mais je ne savais pas, comme chaque début de saison, où je me situe par rapport aux étrangères, où est ma forme.
01:14 Je pense que j'ai un petit peu attaqué la saison trop en mode « je veux performer, je veux performer ».
01:18 J'en ai oublié un peu le côté « comment je performe » et le côté aussi « le jeu qui est le biathlon et qui est le biathlon qui marche pour moi ».
01:27 C'est ça, dans l'interview où tu nous dis que tu es cuite mentalement, il y a ça aussi.
01:31 Il y a le fait de ne pas être toi-même sur le pas de tir et sur la piste. C'est ça, la sensation du début de saison ?
01:38 Oui, c'est ça, d'être là, de vouloir faire, faire, trop bien faire et en oublier un petit peu le côté jeu, de faire basculer palette,
01:48 et le côté naturel où je fais du biathlon à l'instinct aussi.
01:53 Là, c'était vraiment « je voulais performer, je voulais montrer que j'étais toujours partie parmi les meilleures ».
02:00 Et en fait, ce n'est pas le biathlon qui marche. C'est un bon challenge.
02:03 C'est bien aussi de pouvoir voir ça, de voir que le statut évolue et moi, je dois faire évoluer aussi mes compétences.
02:10 Et là, je pense que c'est quelque chose que j'ai réussi à retrouver à Orfield Zenn.
02:13 Donc, j'espère que maintenant, je vais repartir dans le bon mood pour l'anther aid et les mois qui suivent.
02:18 Quand on regarde le bilan comptable, tu avais pris le dossard jaune à Orfield Zenn.
02:22 Effectivement, là, tu ne l'as pas. Mais cela dit, au niveau comptable, c'est resté très serré longtemps.
02:27 Ça veut dire que c'est loin d'être fait, la Coupe du Monde.
02:30 Oui, c'est loin d'être fait. Heureusement. Sinon, on s'entraînerait toute l'année pour au final faire deux courses et dire « finalement, toi, tu gagnes et tu es au pied du podium ».
02:37 Non, c'est serré. Après, moi, très honnêtement, je vais me détacher de ce classement général.
02:43 C'est quelque chose qui pèse quand même. Bien sûr que j'ai envie de gagner et j'ai envie de rejouer ça.
02:48 Mais je n'ai pas envie de me mettre cette pression en plus. Je n'ai pas envie de ressentir trop d'attente que je me mets moi-même.
02:55 J'ai vraiment envie d'aller chercher course après course, de faire des courses pleines.
02:59 Ce sera d'abord l'objectif principal et aller championne du monde aussi.
03:03 Donc, aller défendre le titre que j'ai réussi à décrocher l'an dernier.
03:06 Ce sera aussi, je pense, un bel objectif. En fait, il y a plein de choses et je le prends course après course.
03:12 Mais voilà, on verra ce que ça donne.

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