• l’année dernière
Des rêves pleins la tête, Etienne quitte sa province pour Paris afin d'y suivre des études de cinéma. Autour de lui gravitent ses camarades de la fac de cinéma, en particulier l'intransigeant et séduisant Mathias et l'amical Jean-Noël, mais également une ribambelle de filles : son amour de province dont il s'éloigne peu à peu, ses colocataires successifs, dont Valentina, étudiante aux Beaux-Arts, Annabelle, la militante, et enfin Barbara, la plus sage...
Transcription
00:00 Nous vivions alors dans une époque étrange.
00:02 C'était un mélange d'activités, d'hésitations et de paresses,
00:05 du talkie brillante, d'aspirations philosophiques ou religieuses,
00:09 d'enthousiasme vague, mêlée de certains instincts de renaissance.
00:13 Je m'en fous des diplômes. Je préfère l'action, je me sens plus utile.
00:18 Vu l'état du monde, il faut bien faire quelque chose, non ?
00:20 Et vous, vous faites quoi pour ça ?
00:21 Des films.
00:22 Tu crois ça ?
00:23 Tu crois que les films peuvent sauver la planète ?
00:25 Action !
00:26 Il y a des moments où on a l'impression que ça existe,
00:28 que le monde est là pour nous.
00:30 C'est des moments comme ça que le cinéma peut faire sentir, non ?
00:32 C'est toujours loin de toi. Je me sens abandonnée.
00:34 Tu rigoles ? Moi aussi je me sens seul ici.
00:36 Oui, mais toi c'est ce que tu veux, être ici, loin de moi.
00:38 Etienne Tinan ne se soucie que de son nombril.
00:41 Ça veut dire quoi, tromper ?
00:43 Si l'autre n'est pas au courant, par exemple, est-ce que c'est encore tromper ?
00:46 Tu m'as plu tout de suite, tu sais.
00:47 Je ne t'attache pas.
00:48 Il n'en est pas qu'une.
00:49 Je ne t'attache pas.
00:50 Je ne t'attache pas.
00:51 Pourquoi c'est toujours n'importe quoi ?
00:53 Il n'y a personne qui sait être avec quelqu'un ?
00:56 Et toi, tu veux quoi ?
00:57 Allez, réponds sincèrement pour une fois.
00:59 Chaque jour je vis, de foi, de courage,
01:06 et meurs chaque nuit au feu de l'extase.
01:09 Chaque jour je vis, de foi, de courage,
01:11 et meurs chaque nuit au feu de l'extase.
01:14 [Musique]

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