Questions au Gouvernement - le brief - Questions au Gouvernement - le brief du mardi 12 décembre 2023

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Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.

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Transcript
00:00 - Bonjour à tous. On se retrouve dans un instant
00:02 pour les questions au gouvernement.
00:04 On va revenir sur le camouflet
00:06 subi par la majorité hier lors du projet de loi immigration.
00:09 A tout de suite.
00:10 (Générique)
00:13 ---
00:21 Bienvenue pour les questions au gouvernement.
00:24 Nous sommes en direct de la salle des Pas Perdus
00:27 de l'Assemblée nationale.
00:28 Nous avons une séance à suivre en direct et en intégralité sur LCP
00:32 à partir de 15h.
00:33 Le décompte est lancé.
00:34 C'est parti pour les questions d'actualité.
00:37 La séance devrait être très mouvementée aujourd'hui,
00:40 au lendemain de la débâcle
00:41 subie par le gouvernement sur le projet de loi immigration.
00:44 La gauche demande un retrait du texte.
00:47 L'extrême droite souhaite une dissolution de l'Assemblée.
00:50 Quant à la droite, elle veut bien négocier,
00:52 mais sans Gérald Darmanin,
00:54 qui a pourtant été confirmé à son poste de ministre de l'Intérieur
00:57 par le chef de l'Etat.
00:59 Est-ce un point de bascule dans le quinquennat ?
01:02 Se revert-il ? Ouvre-t-il une crise politique
01:04 pour décrypter cette actualité ?
01:06 Nous retrouverons Elsa Mondingava et Stéphanie Despierre
01:09 dans la salle des 4 colonnes.
01:11 Nous serons avec Marco Pommier dans l'hémicycle
01:14 pour le menu des questions au gouvernement.
01:16 Nous vous ferons vivre l'arrivée en direct
01:18 de la Première ministre et des membres du gouvernement
01:21 par l'entrée principale du Parlé Bourbon,
01:23 la Cour d'honneur.
01:25 Elsa Mondingava, salle des 4 colonnes.
01:27 Elsa, après l'échec du gouvernement
01:29 à faire étudier, examiner ce projet de loi immigration hier,
01:33 comment s'est réveillée ce matin l'Assemblée ?
01:36 - C'est un peu le jour d'après.
01:37 En réunion de groupe, ce matin,
01:39 il y avait énormément de journalistes,
01:42 des députés aussi, évidemment.
01:43 Tout le monde avait la même question en tête.
01:46 Que va-t-il se passer ?
01:47 Comment les négociations sur la CMP
01:49 vont-elles avoir une chance d'aboutir ?
01:52 Y aura-t-il une fine 49.3 ?
01:54 Peut-on parler de dissolution ?
01:56 Tous les mots, tous les scénarios sont envisagés.
01:59 On interroge les députés pour savoir lequel a leur préférence.
02:02 - Marc Opomier, vous êtes dans l'hémicycle
02:05 de l'Assemblée nationale.
02:06 Faut-il s'attendre à une séance très politique aujourd'hui ?
02:10 - Oui, assurément, Brigitte. Sans surprise,
02:14 on reviendra sur ce camouflet infligé hier
02:16 au gouvernement par les oppositions,
02:19 le projet de loi immigration rejeté
02:21 avant même d'être débattu dans l'hémicycle.
02:24 Pas moins de sept questions sur le sujet.
02:26 On écoutera attentivement cette après-midi
02:28 la première réaction officielle d'Elisabeth Borne.
02:31 La Première ministre sera interpellée
02:33 par plusieurs chefs de groupe et de parti.
02:35 - Merci, Marc Opomier. On vous retrouvera plus tard
02:38 dans cette émission pour le menu détaillé
02:40 des questions au gouvernement.
02:42 Je vous présente mon plateau pour les questions au gouvernement.
02:46 Caroline Abadie, bonjour.
02:47 Vous êtes députée Renaissance de l'Isère.
02:50 Et face à vous, Émilie Bonivard.
02:52 - Bonjour. - Vous êtes députée Les Républicains
02:55 de la Savoie. Je vous le disais,
02:57 hier, l'Assemblée nationale a connu un coup de théâtre
03:00 pour la première fois.
03:02 Des oppositions coalisées dans une majorité relative
03:05 ont permis l'adoption d'une motion de rejet préalable.
03:08 Le projet de loi immigration n'a pas été étudié dans l'hémicycle.
03:12 Stéphanie Despierre, le gouvernement a choisi la voie
03:15 de la CMP pour sortir de la crise.
03:17 On va d'abord écouter Olivier Véran.
03:19 - C'est une majorité
03:22 qui montre son refus de la recherche du compromis.
03:25 Et parce que nous estimons qu'il est fondamental
03:28 de mieux lutter contre l'immigration clandestine,
03:31 qu'il est fondamental de mieux encadrer
03:33 l'immigration économique, qu'il est fondamental
03:36 de mieux intégrer ceux qui ont vocation à rester sur notre sol,
03:40 le gouvernement convoquera
03:42 une commission mixte paritaire au plus vite,
03:45 toujours dans une démarche pour débattre
03:48 et chercher un compromis entre la majorité
03:51 et les oppositions.
03:52 - Stéphanie Despierre, le gouvernement a choisi
03:55 la voie de la CMP, la commission mixte paritaire.
03:58 C'était la voie la plus probable.
04:00 - Oui, la commission mixte paritaire, c'est en fait,
04:03 cette députée et cette sénateur de tous les groupes politiques.
04:06 Ils se réunissent à huis clos pour tenter de se mettre d'accord
04:09 sur la version commune du texte immigration.
04:12 Cette CMP sur cette loi immigration sera un cas un peu à part.
04:16 Comme l'Assemblée a refusé de débattre,
04:18 les négociations vont démarrer uniquement
04:20 sur le texte du Sénat, donc sur une version beaucoup plus ferme
04:24 que la version initiale du gouvernement.
04:26 C'était clairement l'objectif des Républicains hier
04:29 quand ils ont voté la motion de rejet.
04:31 Olivier Marlex, leur patron, s'en est félicité.
04:34 Ce matin, nous avons vraiment mis le Sénat en position de force.
04:37 Sénat, je vous le rappelle, à majorité de droite et du centre.
04:41 La date de la réunion n'est pas encore fixée,
04:43 mais le camp présidentiel veut aller vite,
04:46 alors elle pourrait avoir lieu dès la fin de la semaine.
04:49 - Merci, Stéphanie Despierre.
04:50 Caroline Abadie, le gouvernement a donc choisi cette voie-là,
04:54 celle de la commission mixte paritaire,
04:56 où députés et sénateurs vont essayer de se mettre d'accord
04:59 sur un texte commun.
05:01 On sait que la majorité, Stéphanie Despierre nous l'a dit,
05:04 est à droite dans cette commission-là.
05:06 Ca veut dire que vous acceptez de durcir votre texte ?
05:09 - A droite, il y a quand même 5 membres de la majorité sur 14,
05:12 4 Républicains, et il y a aussi, je crois,
05:15 3 membres PS et UPS, Sénat et Assemblée nationale cumulée.
05:20 Donc je sais pas si ce rapport de force est exactement équilibré.
05:24 - Ca veut dire qu'on ne sortira pas de cette commission
05:27 avec une version Sénat de ce texte ?
05:29 - Le but du jeu, c'est de sortir avec une version
05:32 qui serait acceptée par les deux assemblées.
05:35 Sinon, c'est pas une commission mixte paritaire conclusive.
05:39 Il faut que le texte soit accepté ensuite par les deux assemblées.
05:43 Donc, nous, notre objectif, c'est clairement,
05:45 on est tout à fait prêts à des compromis,
05:47 mais que ce texte soit acceptable et par notre camp, la majorité,
05:50 les 3 parties, les groupes de la majorité.
05:53 Et largement, nous aimerions bien
05:56 que beaucoup d'autres de nos collègues,
05:58 les Lyott, par exemple,
06:00 ou d'autres collègues de l'Assemblée nationale,
06:04 acceptent aussi ce compromis qu'on pourrait trouver avec le Sénat.
06:07 - Sauf que la prise de parole de Gérald Darmanin, ce matin,
06:11 a été annoncée par le président de la République.
06:13 Il y a des mesures de fermeté avant la fin de l'année.
06:16 On a l'impression que c'est le choix de la fermeté qui a été pris.
06:20 - C'est le choix de la fermeté,
06:21 parce que dans ce texte, il y a des éléments de fermeté.
06:25 Ce qu'on a gardé à l'issue de la commission des lois
06:27 la semaine dernière nous permettrait d'avoir
06:30 cette réponse de fermeté vis-à-vis de ces délinquants
06:33 d'origine étrangère qui sont encore sur notre territoire
06:36 et qu'on ne peut pas expulser
06:38 de la Commission des lois.
06:40 Il y a déjà ces éléments de fermeté.
06:42 Il en faut-il plus ?
06:43 Le Sénat n'acceptera pas notre version
06:45 sortie de la commission des lois à l'Assemblée nationale.
06:48 Il y a un pas à faire vers la fermeté,
06:51 si vous voulez être caricatural.
06:53 Mais il y a déjà des éléments de fermeté dans ce texte
06:56 qui sont déjà intéressants.
06:57 - Emilie Bonnivard, on le sait,
06:59 cette commission mixte paritaire à majorité de droite
07:02 va se réunir.
07:03 On a toujours entendu les Républicains
07:06 qui ont voté la motion de rejet préalable
07:08 dire qu'on veut la version du Sénat.
07:10 Vous, vous allez tout faire pour vous accrocher
07:13 à cette version-là ?
07:14 - Oui, tout à fait.
07:16 Ce que nous voulions, c'est exactement ça,
07:18 c'est pouvoir débattre et réaborder des mesures
07:21 que le Sénat avait introduites et qui ont été supprimées
07:24 en commission des lois et qui viennent durcir ce texte.
07:27 La difficulté dans ce texte, c'est un péché originel
07:31 qui ne pouvait aboutir,
07:33 puisque dans le même texte,
07:35 vous avez un article qui permet potentiellement
07:38 la régularisation massive de personnes
07:42 arrivées illégalement sur le territoire national.
07:45 C'est 300, 400, 500 000 potentiellement,
07:47 et en même temps, des mesures de fermeté.
07:50 Nous, nous sommes bien entendus pour les mesures de fermeté,
07:53 mais en matière d'immigration et de contrôle de l'immigration
07:57 et de durcissement de l'immigration,
07:58 ce qui nous paraît être la priorité pour notre pays,
08:01 c'est que la question de la régularisation massive
08:04 des tranchées arrivées en situation irrégulière
08:07 ne nous paraît pas opportun.
08:09 Et vous ne pouvez pas avoir de majorité
08:11 avec un texte à ce point, avec un grand écart.
08:15 -Pour bien comprendre,
08:17 parce que c'est l'article 3
08:18 sur la régularisation des métiers en tension,
08:21 au Sénat, il y a un article 4 bis qui avait été voté.
08:24 Celui-là, il vous convient ? Vous souhaitez conserver ?
08:27 Le préfet garde la main sur la régularisation ?
08:30 -Exactement. Il est issu d'un compromis au Sénat
08:33 entre les centristes et les LR.
08:36 Les LR n'auraient pas été favorables
08:38 à cet article de régularisation,
08:40 parce qu'on estime que c'est un autre sujet,
08:43 que la priorité, c'est le contrôle de l'immigration
08:45 et la réduction de l'immigration.
08:47 Je ne vais pas revenir sur les chiffres,
08:49 mais on est dans le rouge.
08:51 On a réalisé un compromis au Sénat avec cet article,
08:54 mais qui est radicalement différent
08:56 de celui qui a été détricoté par la Commission
08:59 des lois de l'Assemblée,
09:00 puisqu'il crée un droit qui n'est pas opposable.
09:03 C'est-à-dire qu'on crée dans la loi ce qui existe aujourd'hui,
09:06 mais il n'est pas opposable.
09:08 C'est-à-dire que le préfet garde la main.
09:11 Et dans l'article, évidemment, les conditions du Sénat
09:14 sont bien plus dures que celles de la Commission des lois.
09:17 -C'est un vrai point dur de dialogue
09:20 dans cette commission mixte paritaire.
09:22 Est-ce que vous êtes prêts à bouger encore
09:25 sur ce fameux article 3 ou 4 bis ?
09:28 -Sur le 4 bis, on avait déjà beaucoup bougé,
09:31 et certains collègues du groupe d'Emilie Bonivard,
09:37 d'autres Républicains, ont voté pour en commission.
09:40 Donc, M. Camardine a voté pour le texte.
09:43 -Oui, parce que c'est Mayotte.
09:45 Il y a un député... -Il a voté tout le texte.
09:47 -C'est malhonnête de dire ça.
09:50 C'est un seul député, c'est Mansour Camardine,
09:53 parce que dans le texte, il y a une mesure essentielle
09:56 qui est la question du droit du sol que nous portons depuis des années.
09:59 -C'est vrai qu'il y avait deux députés à l'air
10:02 qui ont voté en commission.
10:03 -Mansour Camardine a voté pour le texte
10:05 et Annie Gennevard a voté contre.
10:07 -Annie Gennevard, notre orateur,
10:09 je pense que ce n'est pas honnête de dire ça.
10:13 -C'est la vérité.
10:14 -C'est un cas très particulier, on le sait.
10:18 Nous nous sommes pour cet article sur Mayotte,
10:21 mais pas en contrepartie de 500 000 étrangers arrivés.
10:24 -Je voudrais revenir sur ce chiffre-là.
10:26 Le 4 bis, c'est que les métiers en tension,
10:28 c'est pas massif.
10:29 Aujourd'hui, on est à plusieurs dizaines de milliers
10:32 de régularisations.
10:34 -Aujourd'hui, on est à 7-8 000 régularisations
10:36 au titre du marché du travail.
10:38 Vous dites plusieurs dizaines de milliers.
10:40 -Ce que je comprends de l'étude d'Impact,
10:43 c'est que c'est pas plusieurs centaines de milliers,
10:46 il faut pas faire peur avec le chiffon.
10:48 Les gens ne sont pas forcément arrivés illégalement
10:51 sur notre territoire.
10:52 Mais ayant été déboutés, ils sont finis par s'installer
10:55 parce qu'aujourd'hui, les gens restent trop longtemps.
10:58 -On va poursuivre ce débat,
11:00 mais je voudrais qu'on entende le RN,
11:02 et notamment Yohann Gillet, qui est député RN du Gard.
11:05 -Vous avez créé, vous et votre groupe,
11:07 la surprise hier en votant pour cette motion de rejet.
11:10 Maintenant, qu'attendez-vous ?
11:12 Une CMP avec un texte durci, la version du Sénat,
11:15 ou vous ne la voterez pas ?
11:16 -La CMP montre bien que le gouvernement
11:19 n'a rien compris.
11:20 En l'occurrence, le texte a été rejeté sur le fond.
11:23 Maintenant, la CMP va arriver,
11:25 et le RN fera tout ce qui est dans son pouvoir,
11:27 émettra toute son énergie,
11:29 pour faire en sorte de retirer les mesures pro-immigration
11:33 contenues dans ce texte,
11:34 parce qu'il faut le rappeler,
11:36 ce texte est majoritairement pro-immigration
11:39 et ne lutte pas contre l'immigration irrégulière.
11:41 -Vous souhaitez une dissolution, retourner aux ions ?
11:44 -Oui, je pense que quand on est dans une crise politique
11:48 comme celle de l'Afrique,
11:49 et en tout cas depuis un certain nombre de mois,
11:51 le meilleur moyen de redonner confiance aux Français
11:54 en la politique, c'est de leur redonner la parole
11:57 dans les ions. Nous souhaitons une dissolution.
12:00 -Je reviens sur le choix que vous et votre groupe avez fait hier.
12:04 Vos électeurs le comprennent, se refusent de débattre.
12:07 Vous aviez deux semaines pour débattre d'un texte
12:09 et vous dites que vous préférez le rejeter.
12:12 -On a débattu pendant 45 heures en commission des lois.
12:15 Le débat a été riche et dense, très intéressant.
12:18 Mais en l'occurrence, le débat en commission,
12:21 il a abouti sur une co-construction du texte
12:24 entre la majorité présidentielle, le gouvernement et la NUPES,
12:27 puisqu'ils ont retiré un certain nombre de mesures essentielles
12:30 pour lutter contre l'immigration.
12:32 Ce texte étant nocif pour le pays,
12:35 nous avons agi pour l'intérêt général
12:38 et nous avons rejeté ce texte.
12:39 Nos électeurs le disent clairement.
12:41 Vous nous avez protégés
12:43 de cette vague migratoire importante en prévision.
12:46 -Merci beaucoup.
12:47 Dans cette commission mixte paritaire,
12:49 l'ERN a un siège, donc une voix.
12:52 -Merci, Elsa Mondingava.
12:54 Emily Bonivard, outre la régularisation
12:56 des travailleurs sans papier,
12:58 il y a aussi l'AMU qui avait été votée
13:01 dans la version du Sénat.
13:02 L'AMU, c'est l'aide médicale d'urgence
13:04 qui est censée remplacer l'aide médicale d'Etat
13:07 pour les personnes qui arrivent sur notre territoire sans papier
13:10 qui peuvent être soignées.
13:12 -Vous souhaitez que cette AMU soit conservée ?
13:14 -Oui, il y a quatre points qui ont été supprimés
13:17 par la commission des lois qui avaient introduit le Sénat.
13:20 C'est la transformation de l'AME en AMU.
13:22 Aujourd'hui, on a en matière de soins
13:25 le dispositif le plus favorable du droit européen
13:29 dans tous les pays européens.
13:31 Ce qu'on veut, c'est resserrer sur l'AMU.
13:33 C'est-à-dire pour les soins d'urgence,
13:35 pour les femmes en cas de grossesse,
13:37 pour la vaccination, on laisse pas les gens en difficulté,
13:40 tout ce qui pourrait altérer de manière durable
13:43 la santé des personnes en situation irrégulière.
13:45 Aujourd'hui, l'AME est plus large que ça.
13:48 Autre point, les conditions du regroupement familial
13:51 que nous souhaitons très largement durcir.
13:53 Aujourd'hui, sur les 30 000 régularisations
13:56 à la main du préfet,
13:57 on en a 23 000 qui sont du ressort du rapprochement familial.
14:02 Il y a aussi les conditions d'accès à l'aide sociale
14:05 que le Sénat avait beaucoup durcie.
14:07 Il faut 5 ans sur le territoire national.
14:10 Et enfin, quelque chose de très important pour nous,
14:12 le fait de réintroduire le délit de séjour irrégulier
14:16 sur le sol national que la commission des lois a supprimé.
14:20 En revanche, je souhaiterais insister sur un point,
14:23 car ce sont les chiffres du ministère de l'Intérieur.
14:26 Aujourd'hui, on a entre 700 000 et 900 000 étrangers
14:29 en situation irrégulière sur le territoire national.
14:32 C'est énorme.
14:33 80 % de ces étrangers ont moins de 50 ans
14:36 et 70 % sont des hommes.
14:39 Donc, avec l'article 4 ou 3 bis,
14:41 on a 400 000 à 500 000 personnes
14:45 qui sont en capacité de remplir les conditions
14:48 de régularisation sur les métiers en tension.
14:50 On a plus de 70 métiers en tension.
14:52 Donc, c'est quasiment tous les métiers.
14:54 Donc, on ne peut pas dire... Aujourd'hui, on est à 7 000.
14:57 Demain, potentiellement, c'est une réalité.
15:00 -C'est pour ça que Les Républicains
15:02 parlent d'appel d'air avec ce projet de loi immigration.
15:05 Vous avez entendu les lignes rouges, Caroline Abadie,
15:08 de la droite. Est-ce que, sur le délit de séjour irrégulier,
15:10 il serait possible de le rétablir pour trouver un point d'accord ?
15:14 Et pour le reste, pour l'AMU et l'AME, par exemple ?
15:16 -C'est...
15:18 Les lignes rouges que vient de citer Emilie Bonivard,
15:21 ça fait partie aussi de beaucoup de nos lignes rouges,
15:24 nous, au sein de la majorité,
15:25 sur lesquelles on ne souhaitait pas revenir.
15:28 Il faisait pas partie du texte.
15:29 D'ailleurs, pour la plupart, il serait certainement déclaré
15:32 cavalier par le Conseil constitutionnel.
15:34 Si c'est pour se faire censurer, autant être franc avec les Français
15:38 qui, dans le texte, n'ont pas leur place.
15:40 Mais ce que je note, c'est que Mme Bonivard, chère Emilie,
15:43 est implacable sur les chiffres, connaît très bien le sujet.
15:46 Je crois que, chez les Républicains, comme au Front national,
15:50 c'est un sujet qu'on maîtrise beaucoup,
15:52 dont on aime parler sur tous les plateaux.
15:54 Ce que M. Gillet disait, à l'instant, est faux.
15:56 Ils n'ont pas rejeté le texte, ils ont rejeté la possibilité
16:00 d'en parler. Et ça, sur ça, c'est voler ce débat aux Français,
16:03 à nette représentation nationale, qui, et on le voit,
16:07 nos concitoyens veulent qu'on se saisisse du sujet,
16:09 qu'on en débatte. Il y avait plus de 2600 amendements
16:12 sur lesquels on aurait pu avancer. Il y avait des mains tendues
16:15 du gouvernement pour avancer sur différents sujets.
16:18 Là, je trouve que c'est un gâchis immense.
16:21 On verra ce que la CEMP produira, mais j'espère
16:23 qu'avec un peu plus de sens des responsabilités,
16:26 on arrivera à continuer de débattre sur ce sujet,
16:30 parce que je pense qu'on doit pouvoir trouver des lignes
16:33 et des accords. -Effectivement.
16:35 Vous avez refusé le débat, puisque vous n'avez pas souhaité
16:38 examiner ce texte. Est-ce que c'est normal
16:40 pour un parlementaire, finalement ?
16:42 Est-ce que vous ne devez pas à tout prix rechercher le vote,
16:46 rechercher à légiférer ? -C'est ce qu'on a voulu.
16:48 Simplement, la procédure est faite de telle manière
16:52 qu'on ne peut pas réintégrer ce qui a été supprimé,
16:57 les apports du Sénat.
16:59 Donc, nous, on ne veut pas débattre d'un texte
17:02 qui, dans le débat, nous aurait privé
17:06 de toutes les mesures durcies par le Sénat.
17:09 Pour nous, ce n'est pas possible.
17:11 Ce n'est pas un refus du débat, c'est de dire que le texte
17:14 sur lequel le débat doit se faire,
17:17 c'est celui du Sénat.
17:19 Pour moi, c'est très important.
17:21 -Est-ce que ça n'apparaît pas pour les Français
17:24 qui nous regardent comme de la tactique politique ?
17:27 -Tout ce qui nous intéresse, chez les Républicains,
17:30 ce n'est pas la tactique politique.
17:31 C'est protéger notre pays d'une erreur fondamentale.
17:34 Moi, je pense que la majorité et le gouvernement
17:37 auraient dû faire quelque chose.
17:39 C'est présenter deux textes sur le sujet.
17:41 Car s'il avait présenté un seul texte
17:44 sur les mesures contrôle de l'immigration,
17:47 il aurait eu une majorité.
17:49 Peut-être qu'il aurait eu une majorité
17:51 de son groupe politique et la majorité de droite,
17:54 puisque nous, nous l'aurions voté.
17:56 Et voter et présenter un autre texte
17:58 sur la question des régularisations par le travail.
18:01 Il aurait peut-être eu une autre majorité.
18:04 Mais nous mettre dans la situation,
18:05 qui est une situation impossible,
18:07 parce qu'en son sein, le texte contient
18:10 une contradiction impossible,
18:11 nous mettre dans une situation impossible
18:13 et dire ensuite que c'est votre faute,
18:15 ce n'est pas responsable.
18:16 Nous, on est prêts à travailler sur tous les sujets.
18:19 On l'a fait, vous savez.
18:20 On ne peut pas renvoyer la responsabilité aux Républicains.
18:24 L'année dernière, le 1er décembre,
18:26 on a voté, on a présenté une proposition de loi
18:28 à les Républicains visant à faciliter
18:31 l'expulsion des étrangers délinquants.
18:33 Pourquoi Gérald Darmanin ?
18:34 Pourquoi la majorité ne l'a pas votée ?
18:36 On a présenté, il y a une semaine,
18:38 une proposition de loi constitutionnelle
18:41 pour donner au gouvernement à Gérald Darmanin
18:43 les moyens d'appliquer le volet dur de sa loi.
18:46 -Mais le gouvernement ne souhaite pas changer la Constitution.
18:48 -Sur le cas Ousbec, par exemple,
18:50 M. Darmanin a été mis en situation d'échec.
18:54 Notre PPL aurait permis qu'il ne soit pas en échec.
18:57 -C'est le Conseil d'Etat qui souhaite qu'un Ousbec
18:59 qui a été expulsé doit revenir en France.
19:04 -Je crois qu'il y a une possibilité de travailler ensemble
19:08 dès lors que chacun sort des petites positions politiciennes.
19:13 Notre texte, il y a un an, aurait pu être adopté,
19:15 la PPL également, et on aurait pu avancer ensemble.
19:18 -Je vous propose d'entendre à présent Jérôme Gage,
19:20 député socialiste et apparenté de l'Essonne.
19:23 -Bonjour. Emmanuel Macron a dénoncé le cynisme des oppositions
19:27 après le coup de théâtre d'hier et le vote de cette motion de rejet.
19:30 Qu'est-ce que vous répondez ?
19:32 -C'est un peu fort de café.
19:33 Nous, on est 31 députés socialistes, 5 % de l'Assemblée nationale.
19:36 Ça a vraiment beaucoup nous prêté de dire que c'est à cause de nous
19:39 que le texte a été rejeté.
19:41 Le texte a été rejeté parce qu'il était mal ficelé sur le fond
19:44 et que sur la forme, ça a été une sorte de récit,
19:47 de narrative, de mise en scène au profit exclusif
19:50 de Gérald Darmanin, et à un moment,
19:51 c'est un retour de balancier.
19:54 Donc il faut savoir, à un moment, assumer ses responsabilités,
19:57 ce que à la fois et Gérald Darmanin et Emmanuel Macron
20:00 ont beaucoup de mal à faire.
20:02 -Le retrait du texte n'est pas au programme
20:04 de ce qu'on comprend à l'heure qu'il est,
20:05 mais plutôt une commission mixte paritaire
20:07 qui risque de durcir le texte.
20:09 Est-ce que, si c'est le cas, vous n'aurez pas tout perdu,
20:11 vous, la gauche, et plus particulièrement les socialistes ?
20:14 -La politique, ça devrait être assez simple.
20:16 Quand on se prend un vote négatif à l'Assemblée nationale,
20:18 on devrait avoir l'humilité d'en tirer les conséquences
20:20 et pas d'essayer de revenir par la fenêtre
20:22 quand on s'est fait mettre dehors par la porte.
20:25 Donc ça, c'est le premier point.
20:26 Le deuxième, ce que vous décrivez n'est pas tout à fait juste.
20:28 Il n'est pas certain que le texte soit durci,
20:31 parce que pour qu'il soit voté en commission mixte paritaire,
20:33 pour qu'elle soit conclusive, comme on dit dans le jargon ici,
20:36 il faut forcément qu'il y ait un accord
20:38 entre Renaissance et Les Républicains.
20:40 Et donc, à voir à ce moment-là,
20:42 est-ce que Renaissance ira jusqu'à accepter
20:46 le durcissement absolu de ce texte ?
20:47 Moi, j'ai entendu les députés Modem,
20:49 j'ai entendu Sacha Houllier,
20:50 dire que jamais ils ne voteraient un texte hémiplégique
20:53 dans lequel il n'y aurait que les mesures
20:55 les plus répressives et les plus dures.
20:57 Donc la CMP peut ne pas être conclusive.
20:58 Et donc, au bout du bout, c'est le gouvernement qui décidera.
21:02 -Et donc, ce sera un 49-3 ? -Et donc, ce sera un 49-3.
21:05 Donc vous voyez qu'on est à nouveau dans cette espèce...
21:08 La semaine prochaine, on a trois 49-3 sur le budget.
21:10 Donc un de plus, un de moins, mais qu'est-ce que ça dit ?
21:13 Ça dit l'impasse, l'impuissance de ce gouvernement, une fois de plus.
21:15 -Merci beaucoup.
21:17 Je rebondis, Carolina Abadie, sur l'impuissance de ce gouvernement.
21:20 On sait bien, effectivement, qu'en commission mixte paritaire,
21:23 le texte a durci par rapport à la version qui est sortie ici
21:27 de la commission de l'Assemblée nationale.
21:29 Est-ce que vous ne craignez pas que l'aile gauche
21:31 du parti Renaissance vous fasse défaut
21:33 et qu'effectivement, dans ce cas-là,
21:35 la première ministre soit obligée d'utiliser le 49-3 ?
21:38 -On a démontré hier qu'on était unis.
21:41 On était tous là, on était tous derrière le gouvernement,
21:46 derrière ce compromis de commission des lois
21:49 qu'on présentait à l'Assemblée.
21:52 Et ce que monsieur Guetz dit à l'instant est totalement faux.
21:54 Oui, on a subi un échec hier.
21:56 Le gouvernement impuissant, pardon, ça fait plus de 50 textes
21:59 que nous passons et que nous votons
22:02 depuis que nous sommes en majorité relative.
22:03 -Mais c'est aussi 20 49-3 utilisés depuis un peu plus d'un an
22:08 par la première ministre. -Vous savez mieux que moi
22:09 que sur les textes budgétaires.
22:11 Vous expliquerez à n'importe quel Français,
22:12 et moi, je le fais parfois dans les collèges, les lycées
22:14 et sur les marchés.
22:16 Oui, quand vous avez une opposition, elle vote pas votre budget,
22:19 sinon ça veut dire qu'elle n'est plus votre opposition.
22:20 C'est tout à fait logique.
22:22 Et le 49-3, dans ce moment-là, est absolument indispensable.
22:24 -Mais Caroline Abadie, on n'est pas quand même
22:26 dans une forme de blocage parlementaire,
22:28 on n'est pas dans une forme de crise politique aujourd'hui.
22:31 -On vit une époque extrêmement compliquée, je vous l'accorde.
22:35 La majorité relative, ça fait plaisir.
22:37 En tout cas, nous, ça nous fait pas plus plaisir que ça
22:39 et ça nous empêche effectivement de naviguer
22:41 exactement comme on aurait envie de naviguer.
22:43 Maintenant, les Français en ont décidé autrement.
22:45 C'est une majorité relative et on fait notre possible
22:47 pour naviguer dans ces eaux un petit peu mouvantes.
22:50 Je crois que depuis un an et demi, on a démontré
22:52 qu'on est capable d'avancer, je vous dis, 50 textes,
22:54 des commissions mixtes paritaires conclusives.
22:57 On en a, je pense, plus d'une trentaine
22:59 ou d'une quarantaine à notre actif, collectivement, d'ailleurs,
23:02 parce que ce qu'oublie aussi encore M. Guedj,
23:04 c'est que c'est pas un mépris du Parlement.
23:07 Oui, peut-être que lui, en tant que député,
23:09 il se sent méprisé qu'il y ait une commission mixte paritaire,
23:10 mais il oublie juste qu'il y a une deuxième chambre dans ce pays
23:13 qui s'appelle le Sénat et que le Sénat avait voté un texte
23:15 avec un article 4 bis qui proposait la régularisation
23:19 et qui proposait aussi bien d'autres choses.
23:20 On en a déjà évoqué l'essentiel ici.
23:23 Donc, il faut pas oublier que ces deux chambres-là,
23:25 on leur voit au chapitre et que le Sénat...
23:28 -C'est la navette parlementaire classique.
23:29 -Voilà, on est dans les règles totales de la Constitution.
23:32 -Emilie Bonivard, je voudrais vous faire réagir
23:33 à ces propos du président de la République.
23:35 C'était en Conseil des ministres ce matin,
23:37 Emmanuel Macron, qui parle du cynisme et du jeu du pire
23:41 des oppositions qui sont au pouvoir depuis 40 ans.
23:44 Est-ce que vous vous sentez visée ?
23:46 -Non, mais le cynisme, c'est le cynisme
23:47 du président de la République.
23:49 C'est quand même extraordinaire.
23:50 -Il n'y a pas de cynisme dans l'idée de voter
23:52 une motion de rejet préalable avec la France insoumise,
23:55 le Rassemblement national ? -Absolument pas.
23:57 Quand on dépose une motion de rejet,
23:58 c'est pas sur un texte, c'est sur le principe.
24:01 Nous, nous voulions le texte du Sénat.
24:02 Nous avons déposé une motion de rejet.
24:04 Elle n'a pas été tirée au sort,
24:05 mais nous souhaitions cette motion de rejet.
24:08 Le cynisme, c'est vraiment celui du président de la République,
24:11 qui, encore une fois, n'a pas fait en sorte
24:13 que notre PPL, l'année dernière,
24:15 sur l'expulsion des étrangers délinquants, soit votée.
24:19 Son cynisme, c'est de présenter et de mettre Gérald Darmanin
24:23 dans une situation intenable.
24:25 -Vous vous dites qu'il doit démissionner,
24:27 par exemple, Gérald Darmanin ? -Non, je ne dis pas
24:28 qu'il doit démissionner. -Les Républicains
24:30 ne veulent plus négocier avec lui ?
24:31 -Moi, j'ai pas de sujet là-dessus.
24:33 Ce qui est incroyable, c'est que le président de la République
24:36 a mis son ministre de l'Intérieur dans une situation intenable.
24:41 C'est-à-dire que s'il avait tenu ses troupes,
24:44 il aurait dit à sa majorité, "Vous votez le texte du Sénat",
24:47 et notamment à son aile gauche.
24:49 Et là, le gouvernement était tenu, et le texte aurait été voté.
24:53 Donc le cynisme, c'est celui du président de la République...
24:56 -Mais pourquoi le président aurait voulu l'aviation du Sénat ?
24:59 -Parce que c'est lui qui décide, in fine, de tout cela.
25:04 Et donc, s'il avait voulu que nous votions le texte,
25:08 il savait ce qu'il avait à faire.
25:10 -Il y a un texte de compromis sorti du Sénat
25:13 avec les Républicains et le Centre.
25:15 Il aurait dû dire à sa majorité, "Vous votez ce texte."
25:18 -Je vous fais réagir, Caroline Abadie.
25:20 -Pendant 5 ans, on nous a traité de Playmobil.
25:23 Là, on n'a pas d'ordre à recevoir du président de la République.
25:26 Ce texte-là, on voulait l'amender, évidemment.
25:30 On reste Assemblée nationale.
25:32 Vous avez envie de travailler vos textes.
25:34 On ne va pas dire oui à chaque fois que le Sénat sort un texte de compromis.
25:38 On n'amende plus, sinon on n'impose pas 2600 amendements.
25:41 Je suis désolée.
25:42 Je veux bien entendre vos convictions et vos arguments,
25:45 mais il a fallu que le président dise à des députés ce qu'ils devaient voter.
25:49 On n'est ni dans la séparation des pouvoirs
25:51 ni dans comment fonctionne notre majorité.
25:53 -Le texte comprend une contradiction interne.
25:56 -Evidemment que ce qui sort du Sénat n'est pas un pur compromis.
26:00 -Ce qui sort du Sénat n'est absolument pas votable.
26:03 -Vous ne dites pas que ça sort d'une scène.
26:05 -C'est pour ça qu'il faut deux textes.
26:07 -Vous nous dites que c'est compliqué pour Gérald Darmanin.
26:10 Ca veut dire que vous pensez qu'il faut un remaniement
26:14 pour sortir de la crise que nous connaissons actuellement ?
26:17 -Non, pas du tout.
26:18 -Qu'il y ait peut-être même plus largement
26:21 que le sort de Gérald Darmanin ?
26:23 -Il faut que le président la réplique.
26:25 Il y a un an et demi, on a dit à Elisabeth Borne,
26:27 le président du groupe et Eric Ciotti,
26:30 on dit un an et demi,
26:31 nous, on ne votera pas l'émotion de censure.
26:34 Je crois qu'on a été assez responsables jusqu'ici
26:37 et on nous l'a assez reproché.
26:39 Mais il y a un an et demi, il y a un texte
26:41 sur lequel on vous demande de ne pas faire du en même temps,
26:45 c'est l'immigration.
26:46 Ils l'ont fait et on aboutit à cela.
26:49 On les a prévenus.
26:50 Nous, c'est pas pour nous, c'est pour les Français.
26:53 Moi, je ne veux pas, alors que nous n'arrivons pas à intégrer,
26:56 alors que nous n'arrivons plus à faire nation,
26:59 alors que nous n'arrivons plus à faire corps,
27:02 alors que nous n'arrivons plus à faire la France.
27:04 - On entendait dans la voix de toutes les oppositions hier
27:08 et encore ce matin, il faut arrêter le "et en même temps".
27:11 Est-ce que c'est la fin du macronisme version 2017 ?
27:14 - Vous parlez à quelqu'un qui se considère
27:16 comme l'aile centre de la majorité,
27:19 ni l'aile droite ni l'aile gauche.
27:21 Moi, je crois que le "en même temps",
27:23 c'était surtout au départ expliquer
27:25 comme le monde était complexe,
27:27 expliquer à nos concitoyens que le problème de la migration,
27:30 ce n'est pas juste une histoire de frontières,
27:33 c'est aussi une histoire de langue, d'apprentissage,
27:36 de travail, de dignité.
27:37 Le monde est complexe, et le "en même temps",
27:40 c'est surtout ça que ça veut dire.
27:42 Donc, étudier un texte en se disant juste
27:44 "j'occulte la moitié du problème, je ne regarde que celui qui m'arrange
27:48 et je fais une fois alliance avec la gauche,
27:51 une fois alliance avec la droite",
27:53 ça aurait été un peu plus cynique que ce que nous avons proposé
27:56 en honnêteté, en transparence.
27:58 - On a parlé de la fermeté, de l'immigration.
28:01 - On a parlé de la fermeté, de l'immigration.
28:03 Voilà la totalité de nos propositions.
28:06 Il y en a qui proposent de la fermeté,
28:08 de l'intégration, et qui durcissent les exigences
28:11 en termes d'intégration.
28:12 L'exigence de la langue qu'on a rajoutée,
28:15 ce n'est pas populiste de gauche,
28:17 c'est aussi une exigence vis-à-vis des gens
28:20 qui rejoignent notre pays.
28:21 Leur proposer de travailler plus tôt quand ils demandent l'asile,
28:25 ce n'est pas une mesure de gauche,
28:27 c'est une mesure de droite.
28:29 - Je vous propose qu'on retrouve Elsa Mondingava,
28:32 qui est salle des Quatre Colonnes.
28:34 Il y a eu cette réunion intergroupe
28:36 entre Renaissance, Le Modem et Horizon,
28:39 qui s'est réunie ce matin autour de la Première ministre
28:42 et de Gérald Darmanin.
28:43 C'est le bruit de couloir.
28:45 ...
28:48 Quel a été le message d'Elisabeth Borneau-Députée ?
28:51 - La Première ministre a été très critique
28:53 sur ce qui s'est passé hier.
28:55 Elle a dit que la Commission paritaire
28:57 n'avait pas de préoccupations.
28:59 Elle a dit que la Commission paritaire
29:01 n'avait pas de préoccupations.
29:03 Elle a dit que la Commission paritaire
29:05 n'avait pas de préoccupations.
29:07 Elle a dénoncé ceux qui préfèrent les manoeuvres politiciennes.
29:11 La Première ministre a justifié le choix de convoquer une commission
29:15 mixte paritaire par la nécessité d'apporter des solutions fortes
29:19 pour éloigner les délinquants, pour mieux intégrer les procédures.
29:23 Elle a dit que la Commission paritaire
29:26 n'avait pas de préoccupations.
29:27 Elle a dit que la Commission paritaire
29:30 n'avait pas de préoccupations.
29:32 Elle a dit que la Commission paritaire
29:34 n'avait pas de préoccupations.
29:36 Elle a dit que la Commission paritaire
29:39 n'avait pas de préoccupations.
29:41 Elle a dit que la Commission paritaire
29:43 n'avait pas de préoccupations.
29:45 Elle a dit que la Commission paritaire
29:48 n'avait pas de préoccupations.
29:50 Elle a dit que la Commission paritaire
29:52 n'avait pas de préoccupations.
29:55 Elle a dit que la Commission paritaire
29:57 n'avait pas de préoccupations.
30:00 Elle a dit que la Commission paritaire
30:02 n'avait pas de préoccupations.
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30:12 n'avait pas de préoccupations.
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40:15 - La question est de la rémunération.
40:19 - La question est de la rémunération.
40:22 - La question est de la rémunération.
40:26 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:29 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:33 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:37 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:41 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:44 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:48 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:52 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:56 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
40:59 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:03 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:07 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
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41:14 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:18 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:22 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:25 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:29 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:33 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:37 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:40 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:44 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:48 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:52 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
41:56 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
42:00 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
42:03 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
42:07 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
42:11 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
42:14 - Les oppositions ne se sont pas coalisées.
42:18 - On va en débattre du fond du texte.
42:22 - On va en débattre du fond du texte.
42:25 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
42:30 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
42:34 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
42:38 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
42:43 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
42:47 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
42:52 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
42:57 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:01 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:06 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:10 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:15 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:19 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:24 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:29 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:33 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
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43:42 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:47 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:52 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
43:56 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:00 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:05 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:09 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:14 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:19 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:23 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:27 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:32 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:36 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:41 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:46 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:50 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:54 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
44:59 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:03 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:08 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:12 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:17 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:21 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:26 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:30 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:35 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
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45:48 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:53 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
45:57 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
46:02 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
46:06 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
46:11 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
46:15 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
46:20 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
46:24 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
46:29 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
46:33 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
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52:05 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
52:09 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
52:14 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
52:18 - On va retrouver Laure Miller, députée Renaissance de la Marne.
52:23 - Vous prêchez dans le désert.
52:25 Le gouvernement annonce une commission mixte paritaire
52:29 pour poursuivre le cheminement du texte.
52:32 - Nous le regrettons.
52:33 Nous pensons que c'est une erreur.
52:36 Depuis des mois, on voit s'enflammer un débat
52:39 qui est nourri de fantasmes, d'obsessions identitaires
52:43 de l'extrême droite.
52:45 Nous pensons qu'il faut retirer le texte
52:48 pour permettre d'apaiser les choses
52:50 et pour qu'elle réaffirme une autorité
52:53 face à un ministre de l'Intérieur qui est prêt à tout,
52:57 y compris à faire des petits deals sur des gendarmes miris
53:00 pour obtenir des voix.
53:02 Il faut que la Première ministre remette un cadre
53:05 au sein de son gouvernement.
53:08 - Merci beaucoup.
53:09 - Merci, Stéphanie Despierre.
53:11 Sarah Tanzili, ce rejet du texte, de l'examen du texte,
53:16 ouvre-t-il une crise politique ici ?
53:19 Est-ce qu'il faut un remaniement, une dissolution,
53:22 comme le demandent Jordan Bardella et l'extrême droite ?
53:25 - Alors, moi, je crois qu'il ouvre surtout, finalement,
53:29 une crise des partis.
53:31 Parce que cette Assemblée nationale,
53:34 avec une majorité relative,
53:36 c'est celle que les Français désirent.
53:38 Les différents sondages qui sont réalisés
53:41 démontrent que ça correspond bien à ce que les Français veulent.
53:45 Les Français veulent qu'on discute,
53:47 qu'on aboutisse sur des textes
53:49 sur lesquels on arrive à embarquer des oppositions.
53:53 Mais pour ça, il faut sortir des logiques partisanes.
53:56 Il faut être en capacité de dialoguer
53:58 et pas de se dire qu'à chaque fois qu'on agit,
54:01 on va donner le point à l'un ou à l'autre.
54:04 Ce qui devrait compter, en tout cas,
54:06 c'est les idées, l'intérêt des Français.
54:08 - On ne prend aucune initiative politique
54:11 et après, on reprend le cours des choses
54:13 comme si rien ne s'était passé ?
54:16 - Je crois pas. Je pense que, effectivement,
54:18 la question de la dissolution se pose aujourd'hui.
54:21 - Elle se pose ? - Oui, pour moi, elle se pose.
54:23 - Vous pensez qu'il faudrait retourner
54:26 aux urnes, retourner devant le peuple ?
54:29 - Écoutez, moi, je crois que quand on a
54:31 une coalition des oppositions
54:34 qui même empêche le débat sur un texte
54:38 qui est désiré et soutenu
54:40 par plus de 70 % des Français,
54:43 oui, la question, elle se pose. Forcément.
54:46 - Vous pensez qu'elle vous serait favorable ?
54:48 - Je crois pas que le sujet,
54:50 ce soit de savoir si elle nous serait favorable ou pas.
54:53 Il y a des institutions avec des règles
54:55 et que le fonctionnement des institutions,
54:58 ça se passe notamment par ça.
55:00 Je crois pas que le fond du sujet,
55:02 ce soit de savoir quel est l'intérêt des uns et des autres.
55:05 L'intérêt, c'est de faire fonctionner nos institutions.
55:08 La paralysie, à mon avis, dans le monde dans lequel on vit
55:12 serait la pire des choses.
55:13 - Cécile Untermayer-Sarra, Tantzili,
55:15 pense que la question de la dissolution se pose ?
55:18 - Écoutez, pourquoi pas ?
55:20 Elle ne me fait pas peur et je pense pas qu'elle fasse peur
55:23 à mon groupe, mais ce que je trouve quand même
55:26 un peu surprenant, c'est qu'on a un texte
55:28 qui est extrêmement discuté, compliqué,
55:31 qui fait l'objet d'une motion de rejet,
55:33 et cette motion de rejet est votée massivement
55:36 par une opposition alors même que tout le monde était mobilisé,
55:40 tous, sans doute, étions mobilisés.
55:42 On tire le constat d'un rejet par toutes les oppositions
55:46 vers lesquelles vous allez un peu à droite et à gauche.
55:49 Quelle solution on peut en tirer, me semble-t-il ?
55:52 C'est de dire qu'on a raté le coche
55:54 et que finalement, bon, c'est pas si grave que ça.
55:57 On arrête, on siffle la fin de la partie
56:00 et on reprend un texte tranquillement
56:02 et on régularise dès à présent, sans attendre un texte de loi,
56:06 les sans-papiers qui font travailler notre économie.
56:09 -Vous avez décidé de scinder en deux ce texte de loi ?
56:12 On en avait parlé au départ et puis l'idée était rejetée.
56:15 -Il n'y a pas de nécessité d'une fermeté excessive.
56:18 On a tous les éléments législatifs pour ça.
56:21 Le problème, c'est d'avoir les moyens,
56:23 la capacité d'identification. C'est difficile.
56:26 Les OQTF, c'est un problème régulier,
56:28 c'est une immense politique gesticulatoire.
56:31 Je ne crois pas que ce soit par la loi qu'on trouve la solution.
56:34 En revanche, je pense que c'est important
56:37 de faire attention quand même à des personnes invisibles
56:40 qui font tourner nos hôpitaux, nos EHPAD,
56:42 la restauration, et qui sont, depuis trois ans,
56:45 dans une situation d'invisibilité totale.
56:48 -Merci, Cécile Entermaier et Sarah Dantili.
56:50 On va retrouver Stéphanie Despierre,
56:52 salle des Quatre Colonnes, pour le menu des questions.
56:56 -Elle sera en question, vous l'avez dit,
56:58 de ce projet de loi immigration
57:00 et de ce revers subi hier par le gouvernement.
57:03 Il y aura sept questions au total,
57:06 des questions sur la crise politique,
57:08 mais aussi sur le fond du texte, qui, vous l'avez compris,
57:11 va continuer son cheminement parlementaire
57:13 avec une commission mixte paritaire.
57:16 Il y aura aussi beaucoup de questions à l'éducation.
57:19 Cinq questions ont trait à l'éducation,
57:21 notamment deux sur cette polémique au collège d'Issou,
57:24 dans les Yvelines.
57:25 Une professeure de français est diffamée,
57:28 accusée d'islamophobie, car elle a montré
57:30 un tableau du XVIIe siècle montrant des femmes nues.
57:33 -Pour ce menu des questions au gouvernement,
57:36 on va beaucoup parler du projet de loi immigration,
57:39 de la crise politique, qui s'est ouverte au lendemain du rejet
57:42 de ce texte qui n'a pas été examiné à l'Assemblée nationale.
57:45 Vous êtes dans la salle des Quatre Colonnes.
57:48 Quelle est l'ambiance ?
57:49 -Regardez sur ces images d'Elzehar Legonidec.
57:53 Les députés sont assaillis par des forêts de micro de caméra.
57:57 Derrière, il y a Sandrine Rousseau.
57:59 Il y a aussi le député insoumis Éric Coquerel.
58:03 Il y a énormément de monde.
58:04 Beaucoup de journalistes sont venus interroger les députés
58:07 pour leur demander ce qui va se passer.
58:10 On cherche les députés de droite
58:11 pour savoir leur position sur cette motion de rejet.
58:14 On cherche les députés de la majorité pour leur demander
58:17 s'ils craignent qu'un texte durci
58:19 fasse une rupture, des fractures dans la majorité.
58:22 On s'interroge.
58:23 On n'est pas les seuls. Beaucoup de journalistes sont présents.
58:27 -Merci, Elsa Mondingava.
58:29 Ici aussi, beaucoup d'ambiance.
58:31 Regardez les tambours de la garde républicaine
58:34 qui retentissent à l'arrivée de la présidente de l'Assemblée.
58:37 Yael Brunet-Pivet va faire son entrée
58:40 dans quelques instants dans cette salle des pas perdus.
58:43 (Tambours)
59:03 (...)
59:22 -La présidente de l'Assemblée nationale
59:31 vient de traverser cette salle des pas perdus.
59:34 Vous le voyez sur les images exclusives LCP.
59:36 Elisabeth Borne est en train de monter
59:39 les marches du palais Bourbon.
59:41 Bonne séance à tous. On se retrouve juste après.
59:44 (Bruit de porte)

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