Le Rassemblement national de Jordan Bardella la réclame ouvertement, quand le LR Olivier Marleix se montre frileux. À gauche et dans la majorité, tout le monde se dit « prêt ».
Ce mardi 12 décembre, 24 heures après le camouflet infligé au camp présidentiel sur son projet de loi immigration, le spectre d’une recomposition de l’Assemblée nationale plane, entre ceux qui la réclament et ceux qui, sans la demander, se disent « prêts » à retourner en campagne.
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella n’y est pas allé par quatre chemins. « Face à cette crise politique majeure, il faut revenir au peuple. Et l’un des moyens de revenir au peuple, qui est en démocratie le souverain ultime, c’est la dissolution de l’Assemblée nationale » , a-t-il déclaré sur BFMTV-RMC, soutenu par l’ensemble des députés RN.
Ailleurs dans l’échiquier politique, rares sont ceux qui réclament aussi clairement de nouvelles élections législatives.
Ce mardi 12 décembre, 24 heures après le camouflet infligé au camp présidentiel sur son projet de loi immigration, le spectre d’une recomposition de l’Assemblée nationale plane, entre ceux qui la réclament et ceux qui, sans la demander, se disent « prêts » à retourner en campagne.
Le président du Rassemblement national Jordan Bardella n’y est pas allé par quatre chemins. « Face à cette crise politique majeure, il faut revenir au peuple. Et l’un des moyens de revenir au peuple, qui est en démocratie le souverain ultime, c’est la dissolution de l’Assemblée nationale » , a-t-il déclaré sur BFMTV-RMC, soutenu par l’ensemble des députés RN.
Ailleurs dans l’échiquier politique, rares sont ceux qui réclament aussi clairement de nouvelles élections législatives.
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00:00 à la dissolution de l'Assemblée.
00:03 C'est sain de revenir devant les Français en démocratie.
00:18 Il y a des élections européennes en six mois.
00:20 Je crois qu'il faut en amont que le président de la République
00:23 revienne devant les Français en organisant une dissolution de l'Assemblée.
00:26 Et si tel était le cas, je pense que le Rassemblement national
00:29 pourrait obtenir une majorité à l'Assemblée.
00:31 Alors, nous n'avons pas particulièrement à la dissolution,
00:41 mais dans le cas où le président de la République
00:45 voudrait sortir par le haut de l'impasse
00:48 et de la crise politique dans laquelle ils ont mis le pays
00:50 et qu'il voudrait retourner devant les urnes,
00:52 évidemment, nous y sommes prêts.
00:53 C'est la panache du président de la République.
00:55 C'est sa décision.
00:57 C'est un peu facile, ce gouvernement, à chaque fois qu'on lui résiste,
01:01 menace les députés de le renvoyer devant le peuple.
01:04 Je dis que le président de la République, c'est une possibilité,
01:06 moi je la respecte,
01:07 je suis ravi, j'ai fait trois campagnes d'élections législatives,
01:10 je suis ravi de retourner devant les électeurs.
01:11 Il n'y a aucun problème.
01:12 - Est-ce que vous êtes favorable à une dissolution de l'Assemblée nationale ?
01:15 - Je n'ai ni à être favorable ni défavorable,
01:17 pardon Jean-Jacques Bourdin, mais...
01:18 - Vous n'avez pas d'avis sur la question ?
01:19 - Non, je n'ai pas d'avis sur la question,
01:21 mais encore faudrait-il qu'une dissolution
01:22 produise une nouvelle majorité ?
01:23 - Ce que je peux vous dire, c'est que si une dissolution arrive,
01:25 moi je souhaite que la gauche et les écologistes,
01:27 que la NUPES que nous avons créée en 2022,
01:29 qui représente un espoir,
01:30 soit en capacité d'incarner l'alternative.
01:32 - La question de la dissolution,
01:34 ce n'est pas à moi de vous dire oui ou non,
01:35 c'est le choix du président de la République.
01:36 Ce que je peux vous dire à titre personnel...
01:37 - Vous êtes prête, vous, à remettre en jeu votre voix ?
01:40 - C'est que je n'ai absolument pas peur d'aller aux élections.
01:43 Et de façon générale, le suffrage universel,
01:46 ce n'est absolument pas honteux, au contraire.
01:48 Donc si demain, il faut retourner aux urnes,
01:50 moi je retournerai aux urnes.
01:51 - Que répondez-vous aujourd'hui à ceux qui estiment
01:58 qu'une dissolution de l'Assemblée nationale devient inévitable ?
02:02 - C'est leur droit de le penser,
02:03 c'est mon droit de ne pas être en accord avec cela.
02:05 Je vous l'ai dit, nous avons adopté plus de 50 textes
02:09 en un an et demi au Parlement.
02:11 Les Français, ils ont souhaité qu'on soit en majorité relative,
02:13 ils ont souhaité qu'on ne puisse pas décider seul.
02:15 Nous devons trouver des majorités avec d'autres groupes politiques.
02:19 Il n'y a rien de déshonorant à cet exercice,
02:20 au contraire, la recherche de compromis,
02:22 je crois que c'est aussi l'honneur politique de notre pays
02:24 dans une période où les Français doutent de leurs institutions
02:26 et doutent de la classe politique.
02:28 Donc continuons.
02:29 (Générique)
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02:35 [Musique]