Des nouveaux cas de COVID en France : des vacances de Noël gâchées ?

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 -On va peut-être commencer par le Covid,

00:02 il y a eu 30 000 nouveaux cas en une semaine,

00:04 d'après les chiffres de Santé publique France,

00:07 qui vont s'afficher sur votre écran.

00:09 Ca monte aussi du côté de la grippe

00:11 et du côté de la bronchiolite.

00:13 Docteur, juste un état des lieux,

00:16 est-ce que vous le constatez aussi dans votre cabinet ?

00:19 Une reprise des épidémies en tout genre depuis qu'un jour.

00:22 -Le Covid, ça fait deux mois que ça grimpe.

00:24 Je sais pas comment ils ont leurs chiffres,

00:27 vous allez vous faire tester un test antigénique,

00:30 ils vont en faire 100 dans la journée,

00:32 mais ils transmettent pas les données.

00:34 On sait pas combien il y en a de vrais Covid,

00:36 mais il y en a plein.

00:38 -Il y a les autotests aussi, maintenant.

00:40 -Il y a les autotests qu'on peut faire,

00:42 mais c'est surtout l'autre qu'il faut faire en pharmacie.

00:46 On sait pas le nombre, mais les gens se font plus tester.

00:49 Le Covid, ça donne plutôt quelque chose d'ORL.

00:51 On a plus un danger de mourir que si on a fait les trois premières.

00:55 -On a plus de personnes à risque.

00:57 La problématique, c'est qu'il y a seulement 9 %

01:00 des personnes à risque qui ont eu leur rappel.

01:02 Il faudra que tous les gens de plus de 65 ans

01:05 avec des pathologies, allez vous faire vacciner,

01:07 votre immunité est tombée.

01:09 Aujourd'hui, ça explose, mais vous savez,

01:11 tous les gens qui s'étonnent...

01:13 -Vous avez entendu le coup de gueule de Michel Sardou,

01:16 qui lui a eu tous ses vaccins, il a fait les rappels,

01:19 il s'est tapé un énorme Covid.

01:21 -Il y a une vraie épidémie de Covid.

01:23 -Ceux qui me disent ça, ceux qui sont morts et qu'on a évité,

01:26 on va pas discuter sur la validation du vaccin pour le Covid.

01:30 Il a été démontré.

01:31 Sauf qu'aujourd'hui, il y en a plein.

01:33 On s'étonne, on dirait que c'était prévu.

01:36 On savait qu'il y aurait des mutations,

01:38 comme la grippe, et qu'il y aurait un vaccin chaque année

01:41 pour mettre un nouveau variant.

01:43 -Il ressemble à quoi, le nouveau Covid ?

01:45 Quels sont les symptômes ?

01:46 -Il y a deux choses.

01:48 Il y a un, on dit qu'il est plus contagieux, moins dangereux,

01:51 et il y a les anticorps.

01:53 Même les vaccins que vous avez faits au début

01:55 vous donnent une certaine immunité.

01:57 C'est pour ça qu'il sera moins agressif,

02:00 et les gens se vaccinent de moins en moins.

02:02 Ils ont plus peur du Covid.

02:04 -On l'a tous eu, déjà.

02:05 -Vous avez raison, beaucoup l'ont eu,

02:07 ils ne sont pas faits tester, et ça compte comme un vaccin.

02:11 -Le nombre de personnes qui ne se font pas tester, c'est incroyable.

02:14 Tout mon entourage, je leur dis "T'as fait un test ?"

02:17 "Non, je sais que c'est ça."

02:19 Ils ne veulent même pas.

02:21 Quand je suis au cabinet, je leur dis "Allez vous faire tester."

02:24 Ils n'ont pas. Tant que vous n'avez pas un risque vital

02:27 comme dans les années précédentes, vous n'allez pas les faire tester.

02:31 Pourquoi les faire tester si c'est juste une pathologie ?

02:34 -Mais ce variant JN.1, bon alors...

02:36 Vous êtes agacé.

02:37 -Mais tous les jours, il y en aura un nouveau, le JNP2,

02:41 il y en a eu 10 000, des variants.

02:43 La problématique, c'est tant qu'il ne sera pas plus dangereux,

02:46 même s'il est plus contagieux, c'est pas grave.

02:49 La problématique, c'est si le jour où on a un variant

02:52 qui devient plus agressif.

02:54 Les virus, c'est une course au virus.

02:56 Ils changent pour être plus rapidement dans votre corps.

02:59 Pour l'instant, ils gagnent JNP1, JNP2, ce que vous voulez.

03:02 La problématique, c'est s'ils se combinent avec un autre,

03:05 et là, on repartirait dans quelque chose de plus embêtant.

03:09 -Qu'est-ce qui explique que les épidémies repartent en frais ?

03:12 -Le virus adore le 0, le 10 degrés.

03:14 D'autre part, vous avez du mucus.

03:16 D'autre part, les virus n'aiment pas les ultraviolets.

03:19 Ils n'aiment pas les rayons de soleil.

03:22 D'autre part, on est tous confinés les uns contre les autres.

03:25 C'est tout les raisons pour lesquelles les virus explosent.

03:28 -Ils aiment les climes aussi.

03:30 Ils aiment les climes, les virus.

03:32 -Et les changements d'ampleur.

03:34 -Ils vont se multiplier.

03:35 Vous les prenez dans le nez,

03:37 parce qu'il y a le confinement.

03:39 -Vous dites que les virus n'aiment pas les ultraviolets.

03:42 Est-ce qu'on peut sortir, même s'il fait moche ?

03:45 -Est-ce qu'on peut faire des UVA ? -Oui, faites des UVA.

03:48 Mais de toute façon, il n'y a rien de nouveau.

03:51 Vous savez ce qui se passe en Chine aujourd'hui ?

03:53 Vous avez vu qu'il y a une peur par rapport à une maladie.

03:56 On a eu peur que ça soit le nouveau.

03:58 On a enlevé notre protection il y a deux ans.

04:01 Il y a eu un pic l'année dernière.

04:03 Ils viennent de l'enlever.

04:05 Aujourd'hui, il y a une maladie, le mycoplasme,

04:07 qui touche les enfants et les jeunes adultes.

04:10 C'est pour ça qu'il y en a beaucoup en Chine.

04:12 C'est ce mycoplasme qui est arrivé.

04:15 -Bon, Noël. -Oui.

04:16 -Le premier de l'an. -Il n'y a pas d'antibiotiques.

04:19 Je viens d'appeler un pharmacien.

04:21 -Il n'y a pas d'antibiotiques. -Il n'y a plus rien.

04:24 Je viens d'avoir un pharmacien. C'est la misère.

04:26 On est dans un pays, c'est la misère.

04:29 Il se met à genoux pour avoir un peu de clamoxyl, de jauges d'acide.

04:32 Il n'y a plus de médecins et de médicaments.

04:35 C'est pour ça que vous n'avez pas vu la campagne.

04:38 Prenez pas d'antibiotiques si vous êtes malade.

04:40 Mais de quoi je me mêle ? T'es médecin, toi ?

04:43 Non, mais sérieusement, c'est à nous, les médecins,

04:46 si on met des antibiotiques.

04:48 Je crois pas qu'on est en prescription libre.

04:50 Pourquoi faire cette campagne ? Il n'y a plus d'antibiotiques.

04:54 Il y a 700 000 naissances par an

04:56 et il y a un vaccin contre les bronchiolites.

04:59 Vous croyez qu'ils en ont commandé que 200 000

05:01 et on a une rupture de stock pour les nourrissons ?

05:04 C'est-à-dire qu'on avait 700 000 naissances

05:07 et en France, on n'en a commandé que 200 000.

05:09 On s'est dit que ça ne marcherait pas.

05:12 -Vous commandez à qui ? -C'est le gouvernement français

05:15 qui commande au laboratoire, sur un certain prix.

05:17 -Qui sous-traite en Asie ? -Non, on sous-traite là.

05:20 Pour une fois, ça ne fit dans l'histoire.

05:23 On n'a pas sous-traité.

05:24 On aurait pu se dire qu'il y a 700 000 nourrissons,

05:27 on aurait pu en commander 500 000.

05:29 On en commande 200 000 pour des raisons budgétaires.

05:32 Du coup, les enfants qui auraient pu être protégés

05:35 contre les antibiotiques ne le sont pas.

05:37 -Pour se protéger, avant les fêtes de fin d'année,

05:40 comment on brassage des générations ?

05:42 Comment éviter de transmettre ces virus ?

05:44 -Vous le savez. -Bon, ça va.

05:46 -Je vais le refaire. -Quoi ?

05:47 Si vous n'étiez pas masqué, aéré, tout ça ?

05:50 -C'est ça. -On a des masques.

05:52 -Pourquoi, pendant la période du Covid,

05:54 on n'a pas eu de bronchiolite, des autres virus ?

05:56 On s'est tous protégés.

05:58 Dès qu'on tousse, on devrait avoir un masque sur le nez.

06:01 Je ne parle pas de tout le monde, mais de ceux qui toussent.

06:04 Ça ferait des économies de médicaments.

06:07 -On peut passer des fêtes sereines ?

06:09 -On peut faire comme d'habitude.

06:11 On a un virus en plus.

06:12 -La grippe, elle ressemble à quoi ?

06:14 On a une idée ? -La quoi ?

06:15 -La grippe. -Il y a beaucoup de gens

06:18 de vaccinés. Sur la Covid, on n'a pas un gros taux de vaccination.

06:21 C'est une habitude.

06:22 Les gens âgés et fragiles font la grippe.

06:25 Chaque année, on sait qu'il faut la faire.

06:27 Mais on ne fait pas comprendre aux gens qu'il faudra faire la Covid.

06:31 -On peut faire les deux. -On peut faire les deux.

06:33 -Pour ceux qui le souhaitent et qui doivent se protéger,

06:37 surtout à partir de quel âge ? -On les rase 65 ans.

06:39 -65 ans. -Et ceux qui sont

06:41 en infection longue durée, qui ont des pathologies.

06:44 -Il y a un truc qui m'agace. Je ne vais pas regarder sur Internet.

06:47 Je vais voir les médecins, je demande aux pharmaciens.

06:51 Mais là, il y a autant d'avis que de médecins

06:53 sur s'il faut faire la grippe et la Covid en même temps.

06:56 La moitié me dit qu'il faut le faire en même temps,

06:59 la moitié me dit qu'il ne faut pas. -La question, elle est bonne.

07:03 Il y a l'autre autorité sanitaire qui nous dit

07:05 qu'il faut faire les deux en même temps.

07:08 On peut décaler de 15 jours.

07:09 L'urgence, il y a deux mois, c'est la Covid.

07:12 L'urgence, c'est la grippe.

07:14 Ils ne sont pas venus en même temps, ils sont venus en décalé.

07:17 J'aime bien faire deux vaccins distincts,

07:20 mais médicalement, vous pouvez faire les deux en même temps.

07:23 -Il n'y a pas de contre-indication ? -Aucune.

07:26 -Peut-être avoir une très forte fièvre le soir ?

07:28 -Non. Le vaccin de la grippe, on ne le donne pas.

07:31 Le vaccin de la Covid ne donne pas une très forte fièvre.

07:35 -La France a commandé 200 000 vaccins,

07:37 il n'y en a plus pour les tout-petits,

07:39 en ce moment, effectivement.

07:41 Là aussi, c'est en très forte progression.

07:43 -C'est la misère. Pourquoi ?

07:45 Parce que tout simplement, il n'y a plus de médecins,

07:48 de pédiatres. On a formé 300...

07:50 -C'est la fin du monde ! -Vous le savez tous !

07:53 Essayez d'avoir un rendez-vous avec un médecin.

07:56 On a des délais, mais c'est pas impensable

07:58 dans un pays comme le nôtre.

08:00 Il n'y a pas assez de pédiatres. On en a formé 300, il en faut 900.

08:04 -Au Néquer, ils sont au service des urgences,

08:06 ils ont dû prendre des intérimaires comme infirmiers.

08:09 Il faut que là-haut, ça se réveille.

08:11 Qui va prendre, c'est nous.

08:13 -Vous êtes en ce moment,

08:15 vous êtes saturé, comme d'habitude.

08:17 -Demandez-moi dans le public,

08:19 quand vous voulez prendre un rendez-vous.

08:21 On ne peut plus traiter l'urgence,

08:23 on a déjà les rendez-vous d'avant.

08:25 Il faut un moment que ça bouge.

08:27 Je vous le dis, le niveau de la santé en France diminue,

08:30 mais on pourra aussi se dire

08:32 que les gilets graves ne sont pas pris en charge.

08:35 Le pronostic vital sera peut-être plus engagé.

08:38 -Comment se protègent-ils ?

08:39 -C'est une éducation qu'on pourrait avoir.

08:42 Les parents pourraient dire aux enfants

08:44 qu'ils peuvent mettre un masque.

08:46 -La bronchiolite, c'est des tout-petits.

08:49 -Excusez-moi, je n'ai pas compris la question.

08:51 La bronchiolite, ça se passe d'adultes à enfants.

08:54 Il faut que les adultes ne le chopent pas,

08:57 ils sont malades, ils ont juste les riaux.

08:59 Tandis que chez un enfant,

09:01 il faut qu'il soit bien protégé.

09:03 -On ne peut pas le protéger ?

09:04 -Un vaccin existe.

09:06 Sauf qu'il a été commandé à 200 000...

09:08 -Il y en a plus.

09:09 -Il y a une alternative au vaccin ?

09:11 -Oui, il y a l'alternative.

09:13 Quand vous êtes malade, il faut vous ressercher,

09:16 vous restez avec l'enfant, vous le soignez,

09:19 vous faites attention à la fièvre.

09:21 Il ne faut pas qu'il y ait une complication.

09:23 Il faut que vous voyez un médecin.

09:25 Vous n'aurez pas accès à la consultation.

09:28 La téléconsultation, c'est pas mon truc,

09:31 c'est pour examiner ses poumons.

09:32 Mais aujourd'hui, quand vous voyez que ça va,

09:35 vous voulez voir un médecin

09:37 pour avoir un avis.

09:38 -Sur la bronchiolite,

09:39 il n'y a pas de téléconsultation,

09:41 ça ne veut rien dire,

09:43 il faut faire de la kiné.

09:45 -Tout le monde, la kiné,

09:46 à 16 ans, c'était une polémique.

09:48 -Toute ma vie, j'ai fait de la kiné pour les nourrissons.

09:52 On appuie, c'est assez impressionnant.

09:54 Brutalement, ils sortent une étude,

09:56 ça ne sert à rien.

09:57 -C'est dangereux, ils étaient plus loin.

10:00 -Vous avez dit que l'étude,

10:02 ça ne sert à rien en milieu hospitalier.

10:04 Mais en ville, quand vous avez un cas

10:06 qui n'est pas avancé et que l'enfant est encombré,

10:09 il faut le désencombrer.

10:11 Tout le monde a fait ça,

10:12 mais aujourd'hui, on ne le fait plus.

10:15 Je suis désolé, ça a marché.

10:16 La problématique d'une bronchiolite,

10:19 c'est qu'il n'est pas encombré.

10:21 Il faut le désencombrer.

10:22 -Voilà.

10:23 -Ca dure combien de temps,

10:25 une bronchiolite pour un enfant ?

10:27 -3 ou 4 jours.

10:28 S'il ne s'aggrave pas, c'est la problématique,

10:31 c'est l'aggravation de la bronchiolite.

10:33 Il faut le mettre en pédiatrie.

10:35 -Si l'enfant est asthmatique...

10:37 -Sinon, en une semaine...

10:39 -Ca s'enlève que, Sophie.

10:41 -Moi, j'en ai eu.

10:42 -C'est un nourrisson,

10:43 il faut qu'il voit un médecin.

10:45 -Oui, oui.

10:46 -Vous trouvez des consultations

10:48 avec des pédiatres ?

10:50 -Pas si facilement que ça.

10:51 -Je vous assure.

10:53 -C'est très compliqué.

10:54 -On en avait déjà parlé,

10:56 mais on arrive au paradoxe

10:58 que plein de médecins généralistes disent aller aux urgences,

11:01 alors qu'on dit qu'il ne faut pas aller aux urgences

11:04 pour ne pas engorger les services.

11:06 -Isabelle a raison, on ne sait plus quoi faire.

11:09 -Franchement...

11:10 -On sait quoi faire !

11:11 -On ne sait plus quoi faire.

11:13 -Faites des médecins, des soignants !

11:15 Au lieu de nous dire que ça coûte cher,

11:18 faites des soignants.

11:19 On pourra faire ce qu'on veut.

11:21 Maintenant, il n'y a plus de médicaments.

11:24 C'est une marche en arrière,

11:26 c'est un développemental.

11:27 -On en parle souvent avec vous.

11:30 Il y a 10 ans, on ne se posait pas la question.

11:32 Ni d'avoir les antibiotiques...

11:34 -On se protége moins les gosses.

11:37 Je vois des gamins qui ont des bonnets

11:39 comme s'ils faisaient -10, alors qu'ils font 10-12.

11:42 Je ne suis pas pour l'éducation à l'adulte,

11:45 mais plus on les protège, moins ils font d'anticorps,

11:48 moins ils se protègent.

11:50 -Plus l'immunité est haute.

11:51 -Les anticorps, tu les fais à l'école

11:54 quand ils lèchent la table.

11:56 -Ou leur voisin.

11:57 -Ils ont aussi fait ça.

11:59 -Ils léchaient les trucs dans les aéroports.

12:02 Les tapis où il y a les bagages,

12:04 ils mettaient leurs mains comme ça.

12:06 -C'est parfait.

12:07 -Je ramassais des chewing-gums.

12:10 -Ils font des anticorps.

12:11 -On s'étonne.

12:12 -On fait l'immunité.

12:14 -C'est mieux que de ne pas laver les fruits et les légumes

12:17 pour qu'ils se fassent des anticorps.

12:20 -Sur les fruits et légumes,

12:21 il y a des pesticides.

12:23 -La meilleure immunité, c'est l'immunité humaine.

12:26 Se passer les virus.

12:27 Pourquoi il y a un rebond ?

12:29 On n'a pas eu d'immunité, pas de contact

12:32 avec les principaux virus.

12:33 L'année dernière, ça a rebondi beaucoup.

12:36 Pourquoi ça rebondit beaucoup en Chine ?

12:38 -Porter des masques, mais s'embrasser avec la langue.

12:42 Rires

12:43 -OK.

12:44 -Médicalement parlant,

12:46 est-ce que le bisou avec la langue est plus dangereux

12:49 qu'un bisou sans langue ?

12:51 -Il est plus dangereux avec la langue.

12:53 Théoriquement, vous mettez plus de salive.

12:56 -D'accord.

12:57 -Enfin, théoriquement, oui.

12:59 -Ca tombe bien, on va parler de libido.

13:01 [Musique]

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