Jean-René, patron d'une chocolaterie, embauche Angélique. Celle-ci doit occuper le poste de représentante commerciale. Ne sachant pas maîtriser ses émotions, elle participe à un groupe d'émotifs anonymes. Elle a caché qu'elle était la chocolatière de génie de son précédent employeur, mort subitement, et n'a pas davantage révélé à Jean-René ses talents. Jean-René, grand sensible lui aussi, est terrifié par les femmes. Son psy l'incite à dîner avec une demoiselle. Troublé par Angélique, Jean-René l'invite au restaurant. Mais, gênés par leur timidité respective, Jean-René et Angélique ne parviennent pas à communiquer : le dîner est une catastrophe...
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Court métrageTranscription
00:00 Bonjour Angélique.
00:02 Emotive.
00:04 Bonjour Angélique.
00:06 Tu ne te laisses pas impressionner par le patron.
00:10 Premier abord, il a l'air dur.
00:12 Et en second ?
00:14 Toujours dur.
00:16 Monsieur, c'est la première candidate pour la place.
00:18 Vous aimez le chocolat ?
00:20 Oui, mais il faut quand même pour...
00:22 Merci.
00:24 Elle convient.
00:28 Je n'ai pas de problème avec les femmes.
00:30 Elles me terrorisent.
00:32 C'est tout.
00:34 Je vais vous donner un petit exercice.
00:36 Vous allez devoir inviter quelqu'un à dîner.
00:38 Vous faites quelque chose jeudi soir ?
00:40 Non, mais par contre...
00:42 Je vous invite au restaurant.
00:44 Moi ?
00:46 Ça pose problème ?
00:48 Non.
00:50 Bonsoir.
00:56 Tiens, bonsoir.
00:58 Être seul avec une femme, pour moi, c'est une torture.
01:00 Mademoiselle Delange !
01:02 Vous allez devoir toucher quelqu'un.
01:04 Toucher ?
01:06 Toucher comment ?
01:08 J'avais réussi à lui prendre la main.
01:12 Je suis désolée, mais on est tous les deux émotifs.
01:16 On court à la catastrophe, c'est obligé.
01:18 Cet homme, tu l'aimes.
01:24 Courage ou pas, il va falloir y aller.
01:26 Comment ça, non ?
01:28 L'angoisse m'importe.
01:30 Ne laissez pas partir. C'est la femme de votre vie.
01:32 Non, je ne suis pas prêt.
01:34 On va attendre un peu.
01:36 Je vais dormir dans le canapé.
01:42 Mais il n'y a pas de canapé.
01:46 Ah oui.
01:48 Bonsoir.
01:50 [SILENCE]