Congrès FNAIM 2023 - Loîc CANTIN Président de la FNAIM

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Interview de Loîc CANTIN Président de la FNAIM réalisée par le Magazine Expression
Congrès FNAIM 2023

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Transcript
00:00 [Musique]
00:06 Sur le plateau TV, l'expression "achetez le Waze" sur ce 77ème congrès de la FNAM,
00:11 un président heureux avec nous, bonjour Loïc Quentin.
00:13 Bonjour.
00:14 Alors heureux parce que c'est votre premier congrès en fait, entre guillemets,
00:18 vous êtes à la FNAM depuis de longues années.
00:20 41 ans.
00:21 41 ans, c'est le premier congrès avec votre équipe que vous organisez depuis votre élection.
00:25 Oui absolument.
00:26 Donc heureux parce qu'avant tout il y a eu du partage, il y a eu plein de moments forts,
00:30 on va y revenir, on voit des gens heureux, on voit des sourires, tout le monde est content.
00:34 Je crois qu'on a voulu organiser et avoir un congrès sur le thème de la mobilisation autour du collectif
00:40 parce que plus que jamais il est important de donner du dynamisme, de l'action
00:45 et notamment une volonté et une capacité de transformation des adhérents
00:49 dans une situation particulièrement compliquée, anxiogène.
00:52 Mais on ne s'arrête pas à faire une situation comme ça.
00:54 Pour nous une crise c'est une opportunité, ce n'est pas la fatalité, on se remet.
00:58 Au contraire ça nous contraint à nous adapter, revoir nos conditions de travail,
01:03 nos capacités de travail, nos modèles, nos fondamentaux.
01:06 Il faut se resserrer.
01:07 Il faut se resserrer et puis c'est pour ça que le thème du congrès "Le collectif est notre force"
01:11 tous ensemble, affiché de résilience, c'était un mot d'ordre.
01:14 Je pense que mon rôle aujourd'hui c'était de transmettre cette dynamique,
01:18 transmettre cette énergie et notamment pour les permettre de les mobiliser.
01:22 Ils repartent tous, finalement, heureux et contents.
01:27 Voilà, avec une situation néanmoins compliquée et un ministre qui ne nous a pas dit grand chose ce matin.
01:32 Alors il n'a pas dit grand chose, alors on y reviendra.
01:34 Par contre il faut toujours, vous êtes président évidemment, on n'est pas président tout seul,
01:38 on est président avec une équipe, on est président avec des présidents en région,
01:41 des présidents dans les départements, c'est un travail d'équipe.
01:44 Oui, parce que l'AFNIM c'est la force de notre collectif.
01:46 D'abord le collectif, j'ai un bureau exécutif avec autour de moi des personnalités
01:51 qui me soutiennent au quotidien et notamment des dossiers
01:55 et travaillent activement pour accompagner nos adhérents et nos chambres syndicales.
02:01 Un conseil d'administration aussi sur lequel, qui a finalement la capacité de réflexion
02:06 et notamment afin de rebondir sur des sujets et les anticiper.
02:12 Et puis aussi toute l'énergie des chambres syndicales,
02:14 parce que nous sommes une fédération de chambres, nous sommes une fédération de territoires
02:17 et tous les territoires sont différents et la fédération les recompose
02:22 et notamment les fédère, les organise et porte le message politique.
02:26 Mais non le message politique il est important, pourquoi ?
02:28 Parce qu'on est à l'image de tous les territoires
02:30 et c'est ce qui nous permet notamment de porter très souvent de beaux messages.
02:34 De porter des beaux messages, alors en parlant de belles choses,
02:37 il y a eu des moments forts pendant ce congrès, il y a eu beaucoup de plénières,
02:41 il y a eu Christian Prudhomme, il n'a pas parlé vélo, il a parlé...
02:45 De tout ce vélo, il a quand même parlé de beaucoup d'étapes du Tour de France,
02:49 beaucoup d'anecdotes...
02:50 D'anecdotes évidemment, très sympa, mais il y a eu des moments forts,
02:53 moi j'en retiens un en tout cas, c'est les présidents de réseau
02:57 qui sont montés sur scène tous ensemble avec vous et de dire voilà,
03:02 tous unis, on va y arriver, on va parler que d'une seule voix.
03:07 Oui c'était l'objectif que je me suis donné en début de mandat de fédérer,
03:11 d'ailleurs j'ai fait cette campagne sous le terme fédérer,
03:13 mais pour moi fédérer c'est fédérer tous les acteurs,
03:15 tous ceux qui comptent pour l'immobilier,
03:17 tous ceux qui font le même métier, qui font le métier d'agent immobilier,
03:21 et on se retrouve dans leurs valeurs, nos valeurs sont identiques,
03:24 elles sont exactement les mêmes.
03:25 Ce qui ne différencie, il n'y a rien qui ne différencie,
03:29 mais ce que je voulais c'est faire en sorte que nous soyons le plus proches possible,
03:33 et permettre à tout un chacun des franchisés qui disposent déjà de services dans ces grands réseaux,
03:39 mais permettre de soutenir l'action militante de la FNIM,
03:43 permettre de soutenir son combat au travers d'une adhésion militante,
03:46 à un tarif bien évidemment parfaitement étudié.
03:49 Moi je souhaite que tous les agents immobiliers de ce territoire arborent le cube jaune,
03:54 voilà, parce que c'est le symbole du combat pour le logement,
03:57 c'est notre combat au quotidien, et c'est ça, c'est la porte-parole.
04:00 Et vous savez, tous les professionnels, tous les réseaux,
04:03 on a besoin d'un avocat pour la profession.
04:06 L'avocat c'est le rôle de la FNIM,
04:09 et moi en tant que président c'est le rôle aussi que j'entends insuffler,
04:12 et reporter, et finalement assurer.
04:15 Et en fait votre but c'est de défendre les agents immobiliers dans leur travail, les aider,
04:21 mais c'est aussi permettre à tout le monde de se loger,
04:23 parce que tout le monde rêve d'acheter un logement,
04:26 il y a 58% de propriétaires en France.
04:29 Oui, le combat de la FNIM, on n'a jamais été une organisation corporatiste,
04:33 on n'a jamais eu de revendication pour notre propre profession.
04:36 On se bat pour le parcours résidentiel des français,
04:40 on se bat pour l'intérêt général,
04:42 et après bien évidemment on défend notre profession quand elle est attaquée.
04:47 Elle est attaquée aujourd'hui ?
04:48 Elle est attaquée, je l'ai rappelé.
04:49 Elle n'est pas défendue en tout cas ?
04:50 Elle n'est pas défendue, je dirais qu'elle est même ignorée.
04:55 Je prends la profession de syndic de copropriété,
04:57 je le disais ce matin, ce syndic, ce mal aimé, ce méconnu,
05:02 sont considérés comme un inconnu,
05:04 alors qu'il est l'artisan principal de la rénovation des copropriétés.
05:08 L'agent immobilier, demain, il va assurer l'accompagnement des français
05:12 avec la rénovation énergétique et ces conseils vont être indispensables.
05:15 Et c'est une préservation du patrimoine en tout cas.
05:17 Mais bien sûr, et on ne fait pas de la rénovation énergétique sans pédagogie.
05:21 Qui va assurer la pédagogie ?
05:22 Ce ne sont pas des circulaires administratifs qui le feront,
05:24 ni des interdictions, il faut des incitations de l'accompagnement et de la pédagogie.
05:29 Donc ça c'est votre rôle.
05:31 Ça c'est votre rôle, c'est votre combat.
05:32 Juste pour terminer, les moments forts,
05:34 alors un moment fort de la matinée, c'était le ministre qui est venu.
05:38 Est-ce qu'il y a une politique du logement en France ?
05:40 Vous lui avez posé la question ?
05:41 Bon, il le sait très bien qu'on est à un tournant de l'histoire,
05:44 il faut recomposer, lui-même l'a dit,
05:46 il faut recomposer la politique du logement.
05:48 Je crois que oui, il faut un exercice collectif.
05:51 On avait cru dans le CNR, pour pouvoir avoir à notre développement
05:54 des pistes d'intervention intéressantes.
05:57 Je crois qu'un pays comme le nôtre,
05:59 il ne peut pas s'exonérer d'avoir une vision prospective à 20 ans,
06:02 de ce que doit être une politique du logement,
06:04 en termes de foncier, en termes de construction,
06:06 en termes de fiscalité, en termes de situation où il faut construire,
06:09 en termes de politique locative, de fiscalité.
06:12 C'est tout un ensemble, et c'est multifactoriel cette crise.
06:15 Et à la fois, aujourd'hui elle est conjoncturelle,
06:17 mais au fond d'elle, elle est principalement de désordre,
06:20 elle repose sur des désordres structurels qu'on n'a pas vu venir.
06:23 Le conjoncturel, qui est l'augmentation des taux d'intérêt,
06:27 n'a été qu'un détonateur qui a mis le feu, effectivement, à une poudrière.
06:30 En conclusion, vous dites qu'on ne l'a pas vu venir,
06:32 mais vous, les professionnels, la FNIM, le syndicat, vous le sentiez.
06:36 On l'avait anticipé depuis un moment.
06:38 Mes positions syndicales l'ont toujours anticipé.
06:40 D'ailleurs, quand je bats depuis un moment pour la portabilité,
06:43 la transférabilité des prêts, c'est une proposition que j'ai faite depuis longtemps,
06:48 parce qu'on savait très bien qu'à un moment ou à un autre,
06:50 les taux allaient repartir à la hausse.
06:52 Et je ne sais pas si nous sommes véritablement en situation de pause.
06:56 C'est tout ce que je souhaite, et que le marché ne reparte pas à la hausse.
06:59 On garde quand même un petit peu d'optimisme.
07:01 On va finir sur de l'optimisme.
07:03 Mais bien évidemment, on optimise, parce que vous savez,
07:05 un professionnel est un régulateur de marché.
07:07 Comme il est un régulateur de marché, il sait dispenser les bons conseils
07:09 et infléchir sur le marché. C'est sa vision.
07:11 On a toujours su accompagner les Français.
07:13 Et même en période de crise, les bons professionnels vont réussir.
07:16 Et je leur souhaite bon vent et tous mes voeux pour 2024.
07:19 Et la Fédération est à leur côté.
07:20 Voilà, allez, tous ensemble, tous derrière la FNIM, avec son président.
07:24 Le collectif est notre force.
07:25 Merci, et je suis heureux d'avoir des adhérents qui repartent ce soir.
07:28 Et finalement, mobilisés comme jamais.
07:31 Allez, on va gagner.
07:32 Merci, à bientôt.
07:34 Au revoir.
07:35 (Générique)

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