• il y a 2 ans
Retour sur un moment marquant de l’histoire de BFM TV ! Le 28 novembre 2005, Olivier Mazerolle présente le tout premier journal télévisé à 20h sur la chaîne. Découvrez l’habillage antenne de cette époque et revivez l’introduction de l’un des JT les plus emblématiques du paysage audiovisuel français. Une rétrospective fascinante pour les passionnés de médias et de l’évolution de BFM TV.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:19 BFM TV, la nouvelle chaîne de l'info.
00:22 Thomas Misraki, Stéphanie Demureux, tous les matins de 6h à 9h30 sur BFM TV.
00:28 [Musique]
00:36 BFM TV, 19h, Routel-Krief.
00:39 À la ligne de BFM TV ce soir, le protocole de Kyoto a-t-il un avenir ?
00:44 Réponse à Montréal, où s'ouvre la conférence des Nations Unies sur le climat.
00:48 Nous serons en direct pour mieux en comprendre les enjeux.
00:51 À Bagdad, reprise du procès de Saddam Hussein, pour 2h seulement,
00:56 il est déjà ajourné à lundi prochain.
00:59 Politique, Nicolas Sarkozy fête sa première année à la tête de l'UMP.
01:04 Jacques Chirac prépare son anniversaire de 73 ans.
01:07 L'opposition et les Français le trouvent trop effacé.
01:11 Comment les filles des cités ont-elles vécu les violences
01:14 au lendemain de l'hommage rendu à Sheherazade, brûlés vives par un soupirant écondu.
01:19 Fadela Amara, présidente de Niput Nisoumi, sera notre invitée ce soir.
01:24 ...
01:31 BFM TV, 19h30, Florence Dupras.
01:35 À la une de BFM TV, 190 pays au chevet de la planète, au sommet de Montréal,
01:39 ils vont plancher sur l'après-Kyoto.
01:42 ...
01:45 Thomas Misraki, Stéphanie Demureux, tous les matins de 6h à 9h30, sur BFM TV.
01:51 ...
02:01 BFM TV, 20h, Olivier Mazerolle.
02:04 - Bonsoir, et heureux de vous retrouver sur ce plateau, les titres de BFM TV.
02:10 Mobilisation sur le climat, les représentants de 180 pays se réunissent à Montréal
02:15 pour tenter d'intensifier la lutte contre l'effet de serre,
02:18 baptisé par des scientifiques "arme de destruction massive contre l'humanité".
02:23 ...
02:24 Saddam Hussein se croit toujours président, il était sûr de lui,
02:27 autoritaire pour la reprise de son procès.
02:30 Nous allons en direct à Bagdad dans un instant.
02:33 À la veille de l'anniversaire de Jacques Chirac, 73 ans,
02:36 Nicolas Sarkozy fait un an de pouvoir à l'UMP,
02:39 invité dans ce journal "Briss-Ortefeu", le bras droit de Nicolas Sarkozy.
02:43 ...
02:44 - Apprentissage à 14 ans, syndicats patronat et enseignants sont réticents,
02:49 mais le gouvernement y tient.
02:51 Gérard Larcher, le ministre, confirme, 14 ans, c'est le bon âge.
02:55 ...
02:57 Les représentants de 180 pays se réunissent à partir d'aujourd'hui à Montréal
03:03 pour tenter de se mettre d'accord sur le renforcement de la lutte contre l'effet de serre.
03:08 En effet, pour des scientifiques, c'est une arme de destruction massive,
03:12 telle est l'avis formulé par un prestigieux savant,
03:17 Lord May, qui est le président de la Royal Society à Londres.
03:21 Il s'agit en effet de lutter contre toutes les conditions de cet effet de serre,
03:29 hausse du niveau de la mer, modification du régime des eaux,
03:32 fréquence des inondations et autres sécheresses
03:37 et encore d'autres périls qui menacent l'humanité
03:41 et il s'agit maintenant de voir à Montréal s'il est possible d'améliorer ce protocole de Kyoto
03:48 qui est valable jusqu'en 2012 mais qui n'est pas respecté par tout le monde.
03:52 D'abord, les pays qui sont émergents comme la Chine et l'Inde n'y sont pas soumis
03:58 et d'autres refusent de le respecter comme les États-Unis
04:01 qui sont les plus gros pollueurs de la planète, ils refusent de le ratifier.
04:05 Puissance démocratique mais convaincue de son bon droit,
04:08 l'Amérique fait la sourde oreille, Marie Bonhommet.
04:12 Premier argument avancé par les États-Unis, le coût des réductions de gaz à effet de serre.
04:18 Selon George Bush, remplir les objectifs de Kyoto coûterait 500 milliards de dollars aux États-Unis.
04:24 Je pense que tous ceux qui militent pour le protocole de Kyoto
04:30 et son soi-disant effet sur le réchauffement climatique,
04:33 y voient en fait un moyen de freiner le développement économique des États-Unis.
04:37 Pourtant, aux États-Unis, le président américain est de plus en plus sommé
04:41 de s'intéresser à la question de l'environnement
04:44 après les cyclones qui ont ravagé le sud de son pays.
04:47 Je ne pense pas que les États-Unis doivent attendre le prochain sommet de Kyoto
04:53 ou un Kyoto numéro 2 pour faire des efforts sur la réduction de leurs émissions
04:57 ni pour rejoindre la communauté internationale.
04:59 Mais les États-Unis jugent prématurée toute discussion sur l'après-Kyoto
05:04 et posent une condition, l'adhésion aux négociations climatiques des pays émergents
05:09 comme la Chine et l'Inde qui sont de gros pollueurs.
05:12 8 ans après la conférence de Kyoto à Montréal,
05:15 l'Union européenne va donc tenter de négocier un nouvel accord
05:18 qui engagerait cette fois les États-Unis,
05:20 un nouvel accord qui a de grandes chances d'être bloqué par un veto américain.
05:25 Pays riches, démocratiques et pollueurs, voici maintenant à l'autre bout de la chaîne
05:30 le plus vaste pays du monde, le plus peuplé en développement sous régime politique totalitaire,
05:35 la Chine, qui pourrait devenir bientôt le plus grand pollueur de la planète, Farid Assetti.
05:42 Pourtant, dès 1982, la Chine avait inscrit la défense de l'environnement dans sa constitution.
05:49 Mais cela reste du domaine du discours, face à la course au profit et à l'inexistence de contre-pouvoirs.
05:56 La fuite de 100 tonnes de benzène d'une usine du groupe Petrochina est loin d'être un cas isolé.
06:02 Ses dirigeants, comme les pouvoirs locaux et le gouvernement central,
06:06 qui ne pouvaient ignorer les risques, se sont tués pendant 9 jours.
06:11 Il aura fallu que la nappe approche d'une métropole de 5 millions d'habitants pour que la mairie s'inquiète.
06:16 Et pour l'heure, à Pékin, personne ne parle de sanctions.
06:20 La nappe de benzène toxique n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan des rejets industriels en Chine.
06:26 70% des fleuves et rivières sont extrêmement polluées, de même que 25 des 27 plus grands lacs.
06:35 Dans l'atmosphère, ce n'est pas mieux. Un tiers du pays est victime de pluies acides.
06:41 En Chine, 20 villes sur 30 sont considérées comme les plus irrespirables de la planète.
06:47 Sur sa lancée industrielle, la Chine est en passe de se placer au premier rang des pays pollueurs, devant les Etats-Unis.
06:56 Un million de Chinois meurent chaque année d'accidents industriels,
06:59 une vétusté qui est encore avérée dans bien des domaines par cette explosion dans une mine de charbon au nord du pays.
07:05 134 mineurs sont morts et 15 autres sont bloqués sous terre.
07:10 Le procès de Saddam Hussein, repris ce matin à Bagdad pour une journée seulement, avant un renvoi au 5 décembre de ce procès,
07:17 8 accusés dans le box, un tribunal sous haute protection, en plein dans la zone verte de la capitale irakienne,
07:23 c'est-à-dire dans le quartier transformé en forteresse américaine, et des avocats menacés,
07:27 deux d'entre eux ont été assassinés depuis la première audience le 19 octobre dernier.
07:32 Saddam Hussein et ses co-accusés répondent du massacre de 148 villageois dans le nord de l'Irak,
07:38 un village exécuté en représailles pour un attentat manqué contre un convoi présidentiel.
07:44 En direct de Bagdad, nous rejoignons Francis Kurta.
07:48 Bonsoir. Saddam Hussein n'avait rien perdu de sa morgue aujourd'hui dans cette audience.
07:53 Tout à fait, tout à fait. La séance a débuté avec une nouvelle sortie de Saddam Hussein,
08:00 qui s'est plaint de la façon dont il était traité par son escorte américaine,
08:06 qui lui a confisqué ses papiers, son stylo, et qui l'a forcé à monter quatre étages par l'escalier,
08:14 simplement parce que l'ascenseur ne marchait pas.
08:17 Et donc Saddam Hussein est arrivé en retard au tribunal,
08:21 et tout de suite a apostrophé le président du tribunal en disant "ce n'est pas normal,
08:26 pourquoi laissez-vous faire ce genre de choses ?"
08:29 Le président du tribunal a répondu "bien entendu, je demanderais qu'on vous respecte beaucoup mieux",
08:36 et Saddam Hussein a répondu "il ne s'agit pas de demander, monsieur le président,
08:42 il s'agit d'ordonner. Vous êtes irakien, vous êtes chez vous, et ce sont des occupants et des forces occupantes."
08:49 Alors ce procès est transmis à la télévision irakienne avec une demi-heure de décalage
08:53 pour arrêter la transmission si nécessaire, mais je suppose qu'il est très suivi dans les cafés de Bagdad.
08:58 Tout à fait, tout à fait. Les Irakiens sont passionnés par le procès,
09:04 qu'ils suivent bien entendu à la télévision, les événements sont relatés dans les journaux.
09:09 Bien entendu, les avis sont tout à fait partagés.
09:13 Vous avez d'anciennes victimes de Saddam Hussein, vous avez les Kurdes, vous avez les chiites,
09:18 qui, la seule chose qu'ils souhaitent, c'est un procès expéditif qui aboutisse avec l'exécution de Saddam Hussein.
09:26 Mais par ailleurs, vous avez un certain nombre de nostalgiques du régime,
09:30 de gens qui admirent encore l'ancien président et qui admirent justement la façon dont il répond au président du tribunal
09:37 et la façon dont il se comporte au procès.
09:39 Le procès a été renvoyé au 5 décembre. Pourquoi ? Est-ce qu'il peut y avoir encore d'autres événements d'ici là ?
09:48 Non, il a été envoyé au 5 décembre, donc dans 8 jours, simplement parce que certains avocats ont été commis d'office
09:57 pour remplacer ceux qui avaient été assassinés, au moins pour deux des co-inculpés.
10:01 Et un troisième co-inculpé a refusé les avocats commis par le tribunal et a exigé de pouvoir nommer ses propres avocats.
10:12 Et donc, le président du tribunal lui a accordé 8 jours pour faire venir ses avocats à lui.
10:17 Saddam Hussein a reçu un renfort de poids puisque Ramsey Clark, qui était ministre de la justice à l'époque Clinton aux États-Unis,
10:24 est venu le défendre. Il est avocat. Mais qu'est-ce qu'il vient faire dans ce procès ?
10:27 Écoutez, voilà, c'est une bonne question. Il vient en tant que conseiller international.
10:35 C'est quelqu'un qui a par le passé défendu par exemple Slobodan Milosevic.
10:40 Et donc, il a une certaine habitude de ce genre de procès.
10:46 Et il n'a pas encore parlé aujourd'hui, mais en tout cas, le tribunal l'a reconnu et a admis qu'il pouvait faire partie de la défense pour Saddam Hussein.
10:58 Merci Francis Curta. Vous étiez en direct de Bagdad.
11:03 Saddam Hussein comparait pour un fait précis donc le massacre de 148 villageois,
11:09 mais c'est en fait le bilan criminel de sa présidence qui est en cause.
11:13 Voici un exemple en témoignage, celui d'un homme estropié pour avoir commis le seul délit de s'être trouvé là où il ne fallait pas.
11:22 Mais on me dit que ce témoignage a disparu il y a un instant, donc maintenant, nous allons passer au sujet suivant.
11:28 Je devais vous dire quand même que dans ce témoignage était mis en cause le demi-frère de Saddam Hussein, Barzan Altikriti.
11:34 Et bien celui-ci aujourd'hui a imploré l'indulgence du tribunal pour l'autoriser à être hospitalisé car il souffre d'un cancer.
11:41 D'un côté il tue, de l'autre il demande l'indulgence.
11:45 Nous allons maintenant nous rendre rue La Boétie au siège de l'UMP à Paris car il y a un an, voici un an, que Nicolas Sarkozy devenait président de l'UMP.
11:56 Depuis un an, le nombre d'adhérents a considérablement augmenté.
12:00 Alors en direct de l'UMP, Brice Hortefeux, vous êtes ministre délégué à l'aménagement du territoire
12:07 et en même temps vous êtes surtout le bras droit de Nicolas Sarkozy à l'UMP.
12:12 Alors vous vouliez avoir 200 000 adhérents, c'est dur quand même.
12:16 Écoutez d'abord c'est à la fois une naissance et un anniversaire.
12:24 D'abord une naissance de votre télévision, donc je lui souhaite naturellement bonne chance et longue vie.
12:30 Et en même temps c'est un anniversaire, l'anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP.
12:36 On a voulu fêter ça non pas solitairement mais au contraire collectivement
12:41 puisque nous sommes réunis avec lui et l'ensemble de la direction,
12:45 la quarantaine de responsables politiques, hommes et femmes venus de toute la France
12:49 pour se retrouver autour de Nicolas Sarkozy et fêter effectivement des avancées, celles que vous avez évoquées.
12:55 Nous avons franchi ce soir, à la minute à laquelle je vous parle, le 190 000e adhérent,
13:01 le 19 novembre 2010, 53 exactement adhérents, donc le pari est en passe d'être tenu et réussi.
13:06 [Musique]

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